Après que Ron et McGonagall aient transplané dans la pièce sécurisée, Hermione resta aux côtés de Molly et Arthur au Terrier. L'atmosphère était tendue, et l'inquiétude persistait sur le visage de Molly.

Hermione se tourna vers Molly avec détermination. « Molly, que se passe-t-il réellement avec Ron et cette menace dont vous parliez ? »

Molly prit une profonde inspiration avant de répondre. « Tu dois comprendre, Hermione, que Voldemort, ou Tom Jedusor, comme il se fait appeler maintenant, est l'un des mages noirs les plus dangereux de tous les temps. Il semble s'intéresser particulièrement à Ron en raison de ses pouvoirs exceptionnels. »

Hermione sentit une bouffée de colère monter en elle. « Mais comment pouvons-nous le protéger ? Pourquoi ne pas demander l'aide d'Harry et des autres ? »

Arthur secoua la tête avec gravité. « Harry est déjà impliqué dans cette lutte, et il a ses propres défis à relever. Nous devons faire face à cela en tant que famille, et cela inclut toi maintenant, Hermione. »

Molly prit la main d'Hermione. « Nous avons confiance en Dumbledore et McGonagall. Ils sauront protéger Ron autant que possible. Mais nous devons aussi rester vigilants et prêts à agir. »

Le téléphone sonna, interrompant leur conversation. Molly décrocha rapidement et écouta attentivement. Son visage exprimait une sérieuse préoccupation. « Bien sûr, Minerva, nous comprenons. Tenez-nous au courant. »

Elle raccrocha et se tourna vers Hermione. « Ron est momentanément stable, mais ils vont avoir besoin de temps pour comprendre pleinement la situation. Minerva et Dumbledore s'occupent de lui. »

Hermione se sentit partagée entre l'envie d'aller immédiatement aider Ron et le respect de la décision prise par McGonagall. Molly posa une main rassurante sur son épaule. « Hermione, sois patiente. Ron sait que tu es là pour lui, et il a besoin de ce temps pour maîtriser ses pouvoirs. »

Les heures passèrent, empreintes d'une anxiété palpable au Terrier. Hermione se prépara mentalement à ce qui allait suivre, déterminée à rester aux côtés de Ron, peu importe les défis à venir.

Les minutes s'étiraient, l'angoisse emplissant chaque coin du Terrier, quand enfin, une lueur crépita dans l'âtre de la cheminée. C'était Dumbledore. Sa silhouette svelte, bien que légèrement voûtée, imposait une sorte de calme, mais son visage grave trahissait des pensées lourdes de conséquences.

« Albus ! » s'écria Molly en accourant vers lui. « Comment va Ron ? »

Dumbledore prit un moment avant de répondre, fixant ses yeux bleus, perçants et sereins à la fois, sur Hermione, puis sur Molly. « Il est en sécurité pour l'instant. Nous avons sécurisé un périmètre autour de lui, mais sa situation est... complexe. »

« Complexe ? » demanda Hermione, son ton trahissant son impatience. « Que voulez-vous dire, professeur ? »

Dumbledore soupira doucement avant de répondre. « Comme vous le savez, Ron possède des capacités extraordinaires, et il est possible que ces dons soient bien plus anciens et puissants que ce que nous avons initialement pensé. Tom Jedusor semble avoir compris cela, et il veut exploiter ce pouvoir à des fins terrifiantes. »

Arthur fronça les sourcils. « Quel genre de pouvoir, Albus ? »

Le regard du vieux directeur se fit plus intense. « Ron a une affinité unique avec la magie empathique. Il peut manipuler les émotions, les contrôler, voire les amplifier, à un niveau qui dépasse ce que nous avons vu chez d'autres sorciers. Mais ce pouvoir, s'il n'est pas bien maîtrisé, pourrait le consumer ou être utilisé contre nous. Tom souhaite s'emparer de ce don pour renforcer son propre pouvoir. »

Hermione se sentait déstabilisée. Elle avait déjà observé quelques indices des capacités de Ron, mais jamais elle n'aurait imaginé que cela pouvait devenir un tel enjeu dans cette guerre. « Qu'est-ce que nous devons faire ? » demanda-t-elle, déterminée.

« Nous devons donner à Ron le temps et l'espace pour apprendre à contrôler cette affinité avant que Tom ne puisse l'atteindre, » dit Dumbledore. « Mais pour cela, nous aurons besoin de votre aide à tous. »

Hermione hocha la tête. « Je ferai tout ce qu'il faut. »

Dumbledore sourit doucement, un sourire empreint de sagesse et de bienveillance. « Vous êtes une amie fidèle, Hermione. Mais vous devez aussi vous préparer, car ce que Ron traverse ne sera pas facile à affronter. Cela pourrait le changer, et il aura besoin de soutien, plus que jamais. »

Hermione déglutit, mais elle ne se laissa pas abattre. « Je serai là pour lui. Quoi qu'il arrive. »

Les jours qui suivirent furent lourds d'attente. Ron était toujours avec McGonagall et Dumbledore, apprenant à maîtriser ses dons dans un environnement sécurisé. Pendant ce temps, Hermione ne cessait de chercher des informations sur la magie empathique. Elle passait de longues heures dans la bibliothèque du Terrier, plongée dans des grimoires, des parchemins poussiéreux et des textes anciens.

Un jour, alors qu'elle feuilletait un ancien traité sur la magie émotionnelle, un passage attira son attention :

"L'empathie en magie est l'un des dons les plus rares et les plus dangereux. Celui qui le maîtrise peut influencer le cœur des hommes, mais s'il est corrompu, ce pouvoir peut dévaster l'esprit de celui qui le détient et de ceux qui l'entourent."

Hermione se figea. Tout prenait un sens. Elle comprenait maintenant pourquoi Tom Jedusor était si obsédé par Ron. Avec le pouvoir de l'empathie, il pourrait soumettre des armées entières à sa volonté sans même avoir besoin de lever sa baguette.

Elle referma brusquement le livre, son esprit tournoyant de mille pensées. Elle devait en parler à Dumbledore immédiatement.

Juste à ce moment-là, un craquement sonore retentit dans la pièce. Ron venait de transplaner directement dans le salon, accompagné de McGonagall. Il semblait épuisé, ses traits tirés, mais il était là, debout, vivant.

« Ron ! » s'écria Hermione, accourant vers lui.

Il lui fit un sourire fatigué. « Salut, Mione... »

Hermione le serra dans ses bras, sentant toute la tension des derniers jours s'évacuer d'un coup. Mais même dans son étreinte, elle pouvait sentir qu'il n'était plus tout à fait le même. Quelque chose en lui avait changé.

« Comment tu te sens ? » demanda-t-elle doucement en le relâchant.

« Fatigué, » répondit-il honnêtement, passant une main dans ses cheveux ébouriffés. « Mais... ça va. »

McGonagall s'approcha. « Ronald a fait d'énormes progrès, mais ce n'est que le début. Ses pouvoirs sont encore instables, et cela prendra du temps avant qu'il puisse les maîtriser pleinement. »

Hermione hocha la tête. « J'ai lu des choses sur l'empathie magique. C'est... incroyablement puissant, mais aussi dangereux. »

« Tu n'as pas idée, » murmura Ron.

Ils se dirigèrent vers la table du salon où Arthur et Molly les attendaient. La tension dans la pièce était palpable.

« Albus pense que nous pourrions avoir une longueur d'avance sur Jedusor, » expliqua McGonagall. « Mais cela implique que Ron reste isolé pour encore un moment. Nous devons nous assurer qu'il soit prêt à affronter ce qui l'attend. »

« Je comprends, » dit Hermione. « Mais nous serons là pour lui. »

Ron lui lança un regard reconnaissant. « Merci, Hermione. »

Les semaines qui suivirent furent consacrées à l'entraînement intensif de Ron. Dumbledore et McGonagall avaient préparé un espace sécurisé dans une aile éloignée de Poudlard, où Ron pouvait pratiquer sans danger. Hermione se rendait régulièrement à Poudlard pour le soutenir, tout en continuant ses recherches.

L'entraînement était éprouvant, tant physiquement qu'émotionnellement. Chaque session épuisait Ron, mais il ne cessait de progresser. Il apprenait à canaliser ses pouvoirs, à contrôler les émotions qui l'entouraient, mais il était encore loin d'une maîtrise complète.

Un jour, alors qu'Hermione le regardait s'exercer, elle remarqua qu'il semblait différent, comme s'il avait acquis une nouvelle aura. Son regard était plus intense, et ses gestes plus assurés. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui.

« Tu sembles... changé, » dit-elle alors qu'ils se promenaient autour du lac de Poudlard après une session d'entraînement.

Ron haussa les épaules. « Je suppose que je le suis. Ce pouvoir, il est... lourd. Je sens tout, tout le temps. Les émotions des autres... parfois, c'est écrasant. »

Hermione le regarda, sa main frôlant la sienne. « Tu n'es pas seul, Ron. Tu n'as pas à porter tout ça tout seul. »

Il sourit faiblement. « Merci, Mione. »

Ils restèrent silencieux un moment, profitant de la tranquillité du lac, chacun perdu dans ses pensées. Mais au fond d'eux, ils savaient tous deux que la tempête qui approchait serait plus violente que tout ce qu'ils avaient connu jusqu'à présent.

La lumière du matin filtrant à travers les fenêtres de la tour de Gryffondor réveilla doucement Ron. Il se frotta les yeux et poussa un long soupir avant de s'étirer paresseusement dans son lit. Ses pensées dérivèrent immédiatement vers la journée qui l'attendait, remplie de cours, d'amitiés et, bien sûr, de moments passés avec Hermione. Il ressentait une pointe de stress constant, celui qu'il avait appris à gérer depuis qu'il avait découvert ses pouvoirs empathiques. À travers ses entraînements intensifs, il parvenait à mieux les maîtriser, mais la vigilance restait de mise.

Ron s'habilla rapidement et rejoignit le reste de la maison Gryffondor dans la salle commune. Là, il croisa Hermione, déjà prête, ses livres sous le bras, la mine sérieuse comme toujours. Elle lui adressa un petit sourire, mais il y sentait une légère tension.

« Salut, Mione, bien dormi ? » demanda-t-il, tout en attrapant son sac de cours.

« Comme d'habitude, » répondit-elle en haussant les épaules. « Métamorphose aujourd'hui, je suis impatiente. »

Ron sourit en la regardant s'enthousiasmer pour ses cours. « Ça ne m'étonne pas de toi, toujours prête pour apprendre quelque chose de nouveau. J'ai cours avec McGonagall en première heure moi. »

« Professur McGonagall Ron ! »

Ron pouffa et lui tendit son bras tendrement. Ils descendirent ensemble vers la Grande Salle pour le petit-déjeuner. Leurs conversations étaient légères, mais une partie de Ron restait toujours vigilante, comme s'il pouvait à tout moment sentir un changement dans les émotions des gens autour de lui. Ce matin, toutefois, tout semblait paisible. Le premier cours de la journée était, en effet, la métamorphose, avec le professeur McGonagall. La salle de classe se remplissait rapidement, et Ron se dirigea vers sa place habituelle à côté de Daphné Greengrass. Daphné et Ron avaient développé une relation amicale inattendue. Leur dynamique était différente de celle qu'il entretenait avec Hermione ; avec Daphné, tout était léger, sans le poids des non-dits ou des tensions amoureuses.

« Prêt à devenir une tasse à thé aujourd'hui ? » lança Daphné avec un sourire en coin en sortant ses affaires.

Ron rit. « Si on y est obligé, autant s'y mettre. Mais j'essaierai de ne pas me renverser de thé dessus cette fois. »

Les deux passèrent le cours à discuter à mi-voix tout en essayant de ne pas attirer l'attention du professeur McGonagall. Ron aimait cette complicité avec Daphné, qui ne demandait jamais de lui des explications compliquées sur ses pouvoirs ou la pression qu'il subissait à cause de Jedusor. Leur amitié était simple, reposante, et lui offrait une évasion bienvenue.

Au milieu du cours, alors qu'ils s'exerçaient à transformer des animaux en objets inanimés, Daphné se tourna vers Ron avec un regard curieux.

« Tu sais, ça fait un moment que je t'observe avec Hermione. Vous avez l'air… » Elle chercha ses mots, « …très proches, mais parfois, tu sembles plus distant. Qu'est-ce qui se passe ? »

Ron soupira. « C'est compliqué, Daph'. Elle… elle veut plus que ce que je peux lui offrir pour l'instant. Et je ne veux pas qu'elle soit déçue ou blessée. »

Daphné haussa un sourcil. « Tu l'aimes, n'est-ce pas ? »

Il détourna le regard, sentant une bouffée de chaleur lui monter au visage. « Je… oui. Mais c'est plus compliqué que ça. Elle est encore si jeune, et je ne veux pas être celui qui lui impose quoi que ce soit. »

Daphné l'observa un moment, puis hocha la tête. « Je comprends. Mais fais attention, Ron. Hermione n'est pas une fille qui attend patiemment que les choses se passent. Si tu ne lui dis pas ce que tu ressens, tu pourrais la perdre. »

Ces mots résonnèrent en lui plus profondément qu'il ne l'aurait cru. Il savait que Daphné avait raison, mais il avait toujours cette peur tenace de précipiter les choses.

Après les cours, Ron retrouva Hermione à la bibliothèque, comme ils en avaient l'habitude. Elle étudiait des runes anciennes, et lui feuilletait distraitement un livre sur la magie des potions.

« Ron, tu es très silencieux aujourd'hui. Tout va bien ? » demanda Hermione en levant les yeux de son parchemin.

« Ouais, ouais, tout va bien, » répondit-il rapidement. « Juste un peu fatigué avec tout ce qui se passe. »

Hermione fronça les sourcils. « Tu veux en parler ? »

Il sentit le poids de ses sentiments pour elle peser sur lui, mais il se reprit. Il ne voulait pas compliquer davantage les choses.

« Non, ce n'est rien. On devrait continuer à réviser pour demain. »

Hermione, bien qu'insatisfaite de sa réponse, se concentra à nouveau sur ses études. Mais Ron sentait l'agitation en elle. Elle était frustrée, probablement à cause de la distance qu'il essayait de maintenir entre eux. Elle voulait plus que ce qu'il lui offrait, et il ne savait pas comment gérer cela.

Le soir venu, ils se retrouvèrent dans la salle commune. Hermione travaillait encore sur ses devoirs, tandis que Ron essayait de détendre l'atmosphère.

« Tu sais, Mione, tu devrais prendre une pause. Tu travailles trop. »

Elle le regarda, exaspérée. « Tu me dis ça à chaque fois, mais je suis bien comme ça. J'aime étudier. »

« Je sais, je sais, » dit Ron avec un sourire en coin. « Mais tu pourrais te détendre un peu, peut-être jouer aux échecs avec moi ? »

« Ron, je n'ai pas besoin que tu joues au grand frère protecteur avec moi, » répliqua-t-elle soudainement, laissant éclater sa frustration.

Il la regarda, surpris par son ton. « Je ne fais pas ça… Je veux juste que tu te détendes un peu. »

Hermione ferma son livre avec force, ses yeux flamboyant de colère. « Tu ne comprends vraiment rien, n'est-ce pas ? Tu agis comme si je n'étais qu'une gamine à protéger, alors que tout ce que je veux, c'est être avec toi. »

Ron déglutit. Il s'était attendu à ce que cette conversation arrive, mais il n'avait jamais imaginé qu'elle éclaterait ainsi. « Hermione, on est trop jeunes pour… »

« Trop jeunes ? » l'interrompit-elle. « Je ne suis pas une petite fille, Ron. J'ai des sentiments pour toi, et tu ne fais que les rejeter en prétendant que tu sais mieux que moi ce que je veux. »

Ron passa une main dans ses cheveux, visiblement agité. « Ce n'est pas ça, Mione. C'est juste que… tu as encore tellement de choses à vivre. Tu vas grandir, changer, et je ne veux pas être un poids pour toi. »

Hermione se leva brusquement, les poings serrés. « Un poids ? Tu ne comprends vraiment rien ! Ce que je veux, c'est toi, Ron, pas quelqu'un d'autre. Et si tu ne peux pas le voir, alors peut-être qu'il vaut mieux qu'on arrête là. »

Sans un mot de plus, elle se précipita vers les escaliers, les yeux brillants de larmes. Ron resta immobile, les émotions tourbillonnant en lui. Il ressentait sa propre confusion, mélangée à la colère et à la tristesse d'Hermione. Il se détestait pour lui avoir fait du mal, mais en même temps, il avait toujours cette peur latente de ne pas être à la hauteur pour elle.

Les jours suivants furent tendus. Hermione l'évitait autant que possible, et chaque interaction entre eux était empreinte d'un silence lourd et gênant. Ron passait ses nuits à repenser à leur dispute, cherchant un moyen de réparer les choses.

Un soir, alors qu'il était seul dans la salle commune, Daphné fit irruption, visiblement agacée. Elle s'assit en face de lui et croisa les bras.

« Qu'est-ce que tu attends ? » demanda-t-elle.

Ron leva un sourcil, ne comprenant pas où elle voulait en venir. « De quoi tu parles ? »

« Hermione, évidemment. » Elle soupira, exaspérée. « Ça fait des jours que vous êtes comme ça, et je peux te dire que c'est insupportable de voir à quel point tu es idiot. Elle t'aime, Ron. Et toi, tu te caches derrière des excuses ridicules sur votre différence d'âge. »

Ron baissa les yeux. « Je ne veux pas la blesser, Daph'. »

Daphné roula des yeux. « Ron, tu la blesses déjà. Elle ne veut pas que tu sois son grand frère protecteur, elle veut que tu sois son partenaire. Alors bouge-toi avant qu'il ne soit trop tard. »

Ces mots résonnèrent en lui. Peut-être qu'il avait été trop focalisé sur ses propres peurs pour voir ce qu'Hermione ressentait réellement. Il se leva brusquement, prêt à réparer ses erreurs.

Ron monta rapidement les escaliers qui menaient à la salle des filles et frappa doucement à la porte du dortoir d'Hermione. Elle ouvrit, surprise de le voir là.

« Ron ? »

Il inspira profondément, ses yeux plantés dans les siens. « Je suis désolé, Hermione. Désolé de t'avoir blessée, désolé de ne pas t'avoir écoutée. »

Elle croisa les bras, toujours sur la défensive. « Et alors ? »

« Je t'aime, Mione, » dit-il d'une voix tremblante mais déterminée. « Je t'aime, et ça me fait peur, parce que je ne veux pas te perdre. Mais tu as raison. Je t'ai traité comme si tu n'étais pas capable de savoir ce que tu veux, et c'était injuste. »

Hermione resta silencieuse, ses yeux s'adoucissant peu à peu.

« La vérité, c'est que je veux être avec toi, » continua-t-il. « Pas comme un grand frère, mais comme… comme ton petit ami. Et je ne veux personne d'autre. Peu importe ce que l'avenir nous réserve. »

Hermione le regarda longuement avant de finalement soupirer. « Alors pourquoi m'avoir dit toutes ces choses, Ron ? »

« Parce que j'avais peur, » avoua-t-il. « Mais maintenant, je sais que je veux affronter ces peurs avec toi, pas contre toi. »

Elle s'avança lentement vers lui, ses yeux brillant de larmes, mais cette fois, des larmes d'émotion plutôt que de colère. « Tu es vraiment idiot, Ron Weasley. Mais je t'aime aussi. »

Il sourit, soulagé. « Alors, on fait la paix ? »

Hermione hocha la tête avant de le tirer doucement dans ses bras. « Oui, mais ne refais plus jamais ça, compris ? »

« Promis, » murmura-t-il en la serrant contre lui, sachant qu'il avait failli tout perdre, mais plus déterminé que jamais à ne jamais laisser cela arriver.