Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, nous retrouvons Daphné, un personnage tout à fait particulier !

Le site a bugué une bonne partie de la journée, j'ai bien cru que je n'allais pas pouvoir poster… J'espère que vous n'aurez pas de difficulté pour y accéder et apprécierez le voyage !

Notez toutefois que, puisqu'il s'agit de Daphné, vous n'êtes pas à l'abri de d'être confrontées à une certaine dose de vulgarité. J'ajouterais, également, un autre TW en lien avec une relation d'asservissement consenti. A bon entendeur !...

.

Vous connaissez le laïus désormais donc, je remercie, évidemment, Akhmaleone du serveur discord Potterfiction pour sa beta.

Bonne lecture !

.

Dans les épisodes précédents : "Après près de deux ans de relation, Ron et Daphné s'apprêtent à se marier, dans quelques mois. Fiancés en grande pompe, ils respectent, à la lettre, la Tradition, pour convenir aux desiderata des Greengrass."

.


Chapitre 132 – Daphné

.

début septembre 2006

.

Daphné repoussa la Gazette du Sorcier sur la table dans un long soupir. Ron fit pivoter le journal et laissa ses yeux se perdre sur la photo en page centrale.

— Elle me manque…

— Parkinson ? s'exclama Ron qui pointa un index accusateur vers la jeune femme immortalisée dans la feuille de chou.

Daphné hocha la tête, un sourire triste collé aux lèvres.

— Elle était… mon amie. En tout cas, ce qui s'en rapprochait le plus dans notre milieu…

Ron se pencha sur la table et emmêla ses doigts à ceux de sa fiancée. Il poussa à son tour un soupir, long et tragique.

— Tu veux… l'inviter au mariage ?

Daphné éclata d'un rire franc.

— Tu as attrapé un Joncheruine ? Tu imagines la tête de Terence et ta soeur ? Tes parents ? Mes parents ! Il faudrait inviter Potter ! Le scandale !

Ron eut le bon ton de rougir et balaya l'air de la main.

— J'aurais juste aimé qu'on puisse continuer à être amies. C'était censé devenir plus facile avec l'âge et la maturité…

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

— Je ne sais pas trop. J'ai longtemps cru que j'avais pris mes distances après qu'Astoria ait quitté Draco… Je voulais protéger ma soeur… Finalement… Je n'y avais pas vraiment fait attention à l'époque mais, rétrospectivement, je me rends compte que Pansy a commencé à s'éloigner dès qu'Ashley est né.

— Tu ne savais pas que Terence était le père ?

— Non ! Elle n'avait rien dit et… Jamais je n'avais imaginé… Ça m'a fait tellement mal de me rendre compte qu'ils m'avaient menti tous les deux…

— …

Daphné récupéra ses mains et se renversa en arrière. Elle soupira une fois de plus. Ron se leva, la rejoignit en deux pas et glissa ses doigts à l'arrière de sa nuque. Par automatisme, elle cala sa propre main dans la poche arrière de son pantalon et s'empara de sa fesse.

— Terence a dit à Ginny que-

— Il a menti. Je suis sûre qu'il savait depuis le début.

— Mais pourquoi il-

— Pour se protéger ? Je ne sais pas, je ne peux que supposer. Il n'a rien dit avant et ne dira plus rien maintenant… Ses parents ne l'auraient jamais accepté.

— Ils ne l'ont pas renié quand il a reconnu le petit l'an dernier.

— Il était déjà marié, Ron. Ta soeur l'a défendu et s'est tenue tout du long à ses côtés. Il ne jetait plus l'opprobre sur sa famille.

Ron haussa les épaules et grommela.

— Ton monde est tellement étrange.

— Il n'est pas étrange. Nous n'avons juste pas les mêmes règles…

Daphné regarda Ron qui, lui-même, scrutait l'horizon à travers la fenêtre de la cuisine.

— Tu ne veux plus en faire partie ? De mon monde ? s'inquiéta-t-elle.

Il allongea les doigts sur sa nuque et l'amena à redresser le visage vers lui. Il se pencha et l'embrassa doucement

— C'est trop tard. C'est toi mon monde, maintenant. Je ne reviendrais pas en arrière.

Il se redressa et Daphné enlaça sa taille. Elle écrasa son visage contre son ventre. Ron gloussa très inélégamment et recula discrètement son bassin. En une seconde, tout basculait.

Il en allait toujours ainsi avec Daphné. À chaque fois qu'il tentait d'être romantique, à chaque élan amoureux, elle retournait la situation et la rendait scabreuse. Elle releva le menton dans sa direction et le dévisagea d'un air carnassier.

Avant même qu'il n'ait pu prononcer le moindre mot, elle débouclait son pantalon, le laissait tomber à ses pieds et s'emparait de ses fesses, satisfaite de le voir réagir au quart de tour.

Il arrêta de réfléchir. Comme toujours. D'un geste automatique, il amena son caleçon rejoindre son pantalon autour de ses chevilles et dégagea le visage de Daphné, en ramenant ses longs cheveux derrière ses oreilles.

Elle claqua de la langue et, d'un informulé, invoqua un ruban satiné qu'elle noua autour des poignets de Ron. Elle maintint ses bras dans son dos et il leva les yeux au ciel. Il ne pouvait empêcher un sourire de poindre sur ses lèvres.

Elle se leva à son tour, l'obligea à reculer jusqu'au plan de travail et frôla sa bouche, en lui interdisant toutefois de l'embrasser à chacune de ses tentatives. Il s'agaça.

— Daphné !

Elle lui lança un regard sévère et le bâillonna d'une main.

— Tais-toi, Ronald.

Elle glissa son autre main le long de son torse.

— Tu vas rester sage ?

Il hocha la tête et ferma les yeux tandis qu'elle atteignait sa hampe fièrement dressée

— Pas un son ne franchira ta gorge si j'enlève ma main. D'accord, Ronald ?

Il hocha la tête avec docilité. Daphné posa alors ses deux mains sur les hanches du jeune homme et se frotta outrageusement à son corps. Sentir le pyjama de sa fiancée contre sa peau nue l'électrisait. Il se retint à nouveau de gémir.

— Attention, Ron. Je ne veux rien entendre, ajouta-t-elle en venant mordre le lobe de son oreille. Rien.

Il ferma les yeux et inspira une longue goulée d'air alors qu'elle s'agenouillait. Elle amplifiait exagérément sa respiration. Son souffle chaud sur son épiderme était grisant. Il sentait ses poils se dresser sur ses bras et la paume de ses mains devenir moites.

Il n'osait plus la regarder et ne se concentrait que sur ses sensations. Ses sensations et garder le silence. Il sentit le bout du nez, froid, de Daphné remonter le long de son aine.

Il perçut sa pommette, douce, caresser son sexe. Son souffle suivait le même chemin jusqu'à son prépuce qu'elle décalotta de ses lèvres avec une délicatesse infinie. Les genoux de Ron fléchirent légèrement.

Il ne pouvait se retenir à rien, ses bras toujours entravés dans son dos, et sentit les mains de Daphné s'emparer à nouveau de ses hanches pour le stabiliser. Elle riait désormais et, la seconde suivante, embrassait sa cuisse.

— C'est parfait, Ronald. Continue comme ça.

Elle glissa ses mains de ses hanches à ses fesses qu'elle serra avec force tout en laissant sa langue glisser de la base de son sexe à son gland. Elle ne s'interrompit qu'un instant pour lui intimer une nouvelle fois de se taire.

Probablement satisfaite de ses efforts, elle le prit alors en bouche, serra ses lèvres autour de sa verge, dans de doux va-et-vient et l'amena choquer l'intérieur de sa joue et le fond de sa gorge.

Elle enserra de sa main la base de son sexe et accompagna ses mouvements d'une poigne efficace. Elle enroula sa langue, fit glisser sa paume jusqu'à son périnée, et reprit sa place initiale.

Il se sentait déjà partir un peu et elle en profita pour glisser son index dans son anus qu'elle titillait depuis plusieurs minutes déjà. Ron ne put retenir plus longtemps sa jouissance et éjacula, sans s'effondrer au sol, mais sans arriver non plus à retenir les sons qui s'échappaient de sa gorge.

Il regarda sa semence s'écouler de la bouche encore entrouverte de Daphné, jusque sur son menton, son regard angélique en total contraste avec le tableau qu'elle offrait.

De son air aussi innocent que vulgaire, elle retira son index de son corps sans prévenir et s'empara de ses bourses, sans plus de préavis. Il retint une grimace. Elle ne lui faisait pas vraiment mal mais, ce n'était pas très agréable, comme sensation. Elle se releva, les genoux probablement rougis sous son pyjama, ses testicules toujours serrés dans sa main.

— Tu m'as désobéi, Ronald.

Il hocha la tête sans lâcher son regard ambré, leur visage séparés de seulement quelques centimètres l'un de l'autre.

— Tu veux parler ?

Il lui offrit un nouvel assentiment auquel elle répondit d'une énième pression sur ses bourses, en l'autorisant à ouvrir la bouche, cette fois.

— Comment puis-je me faire pardonner, Ma Lady ?

— Lèche.

— Tu es sérieuse ?

Il expira longuement par le nez, l'air blasé. Le silence de Daphné était suffisamment éloquent. Elle ne lâcherait rien.

— Tu peux au moins libérer mes bras ? Je commence à être engourdi.

Son sourire se fit encore plus malicieux. Elle secoua la tête de gauche à droite. Il ferma les yeux avant de s'escrimer à enlever toute trace de son foutre qui ornait le joli minois de sa belle, asservi.

Il était résigné. À chaque fois qu'elle le maltraitait, il arrivait à la même conclusion. Il n'était qu'un chiot avec elle. Il ne pouvait rien lui refuser et il en était parfaitement heureux, par Merlin !

.


Bisous les zamis ! A la prochaine !