Hello la compagnie ! Premier Weekend de Novembre et j'ai des surprises dans mon sac.
Donc, nous continuons notre aventure avec Carmen.
One piece appartient à notre maitre Oda !
Bonne lecture et laisser une petite review.
Chapitre 4 :
Le roulis des vagues était une berceuse actuellement alors que Carmen bronzait sur le pont du Calypso. Pour être exacte, plutôt, elle dormait, ayant mis son navire au large pour ne pas être dérangée. L'archipel du Laos pourrait être une belle escale touristique. Les fêtes étaient magiques, les traditions des masques et danses aussi. La drogue, le meurtre et la saleté étaient beaucoup moins beau. Les gens ne voyaient que la surface du lieu alors qu'il ne fallait que s'enfoncer dans la ville et ses petites rues pour découvrir l'horreur.
Valka lui avait apporté de quoi se souler pour les prochains jours, sur le compte de la maison. Mais aussi, comme promis, le quinzième de la recette de la nuit de spectacle. Actuellement, on recherchait la jeune Violette dans les égouts et dans la mer. C'était assez amusant que deux soirs de cabaret pouvait rendre les gens fous.
Et l'affaire allait être certainement étouffé. Un négociant, trouvé mort par overdose, ça faisait tache. Encore plus avec ses livres de comptes saisis par la marine et les clairs marques de corps dont on se débarrassait. Et l'homme était connu pour être un bon citoyen de l'archipel et un bienfaiteur.
Le journal arriva et elle siffla l'oiseau pour que ce dernier lui apporte. Elle paya la feuille de chou et commença à feuilleter les informations de East Blue. Elle fronça les yeux, voyant alors un article en quatrième page étrange.
Elle s'assit, relevant les lunettes de soleil pour pouvoir mieux lire. C'était à nouveau un article sur la bévue militaire et aussi, un marine mort. Néanmoins, le journaliste avait fouillé bien profondément dans l'affaire en fait. Elle lut ainsi pourquoi les civils étaient morts avec le marine. Il fallait qu'elle envoie à certains l'info, si ils ne l'avaient pas.
Carmen posa son verre et alla chercher le Denden pour appeler. L'info fut passé sommairement. Elle n'avait pas appelé au bon moment, semblerait-il. Et puis, elle n'avait toujours pas réussi à avoir son oncle M pour parler du petit souci du cabaret en fait. il allait définitivement la tuer à un moment. Ou il était déjà mort par un arrêt cardiaque. L'autre idiot avait pris l'ensemble de la représentation en film. Et connaissant son capitaine, des copies avaient été faites et envoyées. Connaissant ce dernier, il n'avait pas attendu pour aller le montrer à tout le monde.
La joie.
Rapidement, elle récupéra ses affaires. Elle avait besoin de refaire des courses. Et puis, les voix devenaient de plus en plus bruyantes. Les mains prirent les armes ainsi que la sacoche de premiers soins avant qu'elle ne récupère un plus gros sac pour les courses. Elle regarda ses réserves et fit une liste. Il y avait aussi des plantes qu'elle devait récupérer. En espérant que l'autre marine ne vienne pas l'emmerder alors qu'elle serait au marcher.
Elle sauta dans les airs, volant jusqu'à la terre ferme et se posa sur le bord de la falaise. Elle descendit vers la ville, passant par les bois en ignorant les bruits qu'on pouvait entendre. Le carnaval interminable de Laos faisait vibrer les fêtards à toute heure du jour et de la nuit.
Et puis, le jour se levait à peine et elle avait déjà la migraine. Elle arriva dans le marché et commença à faire les réserves. Avec ce qu'elle avait eu par Valka, elle avait de quoi tenir un petit temps. Et elle avait vidé les poches de plusieurs des gardes du corps de l'autre mort. Ce n'était pas un mal que la marine fouille chez lui. Bien qu'elle mette sa main à couper que plusieurs des paquets trouvés chez le négociant, seraient de retour sur le marché noir dans l'année.
Néanmoins, en arrivant, elle fut surprise d'une chose. la base de la marine semblait avoir eu un souci pendant la nuit. Il faut dire qu'elle avait senti une forte odeur de bois cramer. Mais puisque la fête durait pendant des heures, parfois, certains déclenchaient des incendies dans leur trip. Mais voir que c'était la base en elle-même qui avait eu un souci de Pyromane lui donna un léger sourire au coin des lèvres. Elle revint à son occupation qui était de faire les courses.
Elle regarda un fruit avec peu de conviction avant d'en prendre plusieurs. Elle posa les Berry dans la main de la vendeuse pour aller ailleurs. La ville était un peu trop bruyante actuellement. Enfin, les voix étaient un peu trop bruyante. Elle écouta distraitement les discussions autour sur la marine qui cherchaient des témoins heureusement qu'elle avait peint ses mèches rouges en violet. Un petit lavage et le rouge revenait.
- … 1.000 Berry pour votre poisson ? Non, ne prenez pas les gens pour des idiots non plus. Et de première fraîcheur ? C'est ça. Bon pour l'intoxication alimentaire. Je vais voir ailleurs.
Le marchand dit quelque chose mais Carmen ignora les mots pour se déplacer un peu plus loin. Elle nota les nouvelles primes sur l'un des murs et regarda si un pouvait être intéressant.
- Ne serait ce pas la fille du traître ?
- Si vous n'avez rien de mieux à faire de vos journées que de venir m'emmerder, je vais finir par croire que vous voulez mon numéro.
Elle reposa le légume et se tourna vers le soldat. Carmen se rapprocha de lui, presque le collant assez pour le voir se tendre alors qu'elle jouait avec le nœud autour du cou.
- Oui. On doit se sentir bien seul, non ? N'est ce pas, Taisa… ?
La pomme d'Adam bougea. Le marine avait un sourire collé mais le désir fut remplacé par la peur quand quelque chose de froid se posa contre son bassin, très proche de son aine.
- Je vous conseillerais de faire attention. Je maîtrise assez bien mes émotions mais vous pouvez trouver rapidement qu'il ne faut pas me chercher, Taisa. On peut perdre beaucoup. Surtout vous.
La menace physique disparue et Carmen repartit, disparaissant dans la foule alors que le gars était livide. Il faut dire qu'il ne pouvait pas bouger pour encore deux minutes. Comme quoi, apprendre l'acupuncture avait son utilité. Et si il était assez inattentif pour ne pas sentir qu'elle lui avait planté les aiguilles, c'est qu'il était vraiment un idiot.
Elle remonta le quartier jusqu'au cabaret de Valka. Elle tira de sa sacoche un petit paquet enroulé dans le journal. La femme eut un sourire en la voyant passer la porte.
- Tu sais, ma fille. Si tu restes dans le coin, tu pourrais avoir du travail pour…
- Mais puisque je ne reste pas. Sinon, le doc que je t'ai dégoté ?
- Hm, rien qui ne pourra te faire changer d'avis ? Bon. Il va bien. Mais je vais le garder à l'œil avec les autres.
Un verre fut posé devant elle et Carmen attrapa pour sentir. C'était un savant mélange de jus de fruit, de rhum, un peu de sirop de citron qui offrait une nouvelle saveur en plus. sans oublier l'infusion de thé vert pétillant avec de la menthe poivrée.
- Mélange intéressant, en quel honneur ?
- Dernier cocktail : Nuit de tempête. Faut dire que tu en es une sacrée qui nettoie un peu la merde.
- Faut quelqu'un le fasse. Mais j'ai pas trouvé ce que je cherchais.
- J'ai l'impression de ne pouvoir pas t'aider plus que je ne le voudrais. … par contre, tu as un charmant jeune homme qui est venu.
Carmen bue une gorgée de la boisson mais s'arrêta lorsque Valka lui indiqua cela.
- Le garçon est venu ce matin, lorsque le café s'ouvrait. Il a posé des questions sur ton petit hôpital et aussi sur le « malheureux » évènement de la semaine. Il a laissé quelque chose.
- Hm ?
Valka ouvrit le placard à coté de la régie et sortit plusieurs petites caisses dont du matériel médical. Et vu ce qu'il y avait comme morceaux de papiers dessus, ça venait des scellés de la marine.
- Il a laissé entendre qu'il voudrait te parler. Enfin, parler à ceux en charges. Mes filles ont tenu leur langue. Même si l'étrange garçon se laissait regarder.
- Chose particulière remarquable ?
- Taches de rousseurs, air d'un chat, cheveux noir, casquette sur la tête. Une tenue androgyne. Ah oui. Les yeux argent. Ils étaient magnifiques à regarder. si le garçon cherchait un job, je le prendrais bien dans mes artistes. Enfin, si il sait danser ou chanter. Ce n'est pas parce que tu es jolie à regarder que tu as du talent. Enfin, toi, tu sembles avoir les deux.
Carmen haussa un sourcil, dubitative et surtout sceptique. Faut dire qu'à treize ans, elle avait cru la mauvaise personne et s'était retrouvé nez à nez avec un gars du CP9 qui tenta de l'exécuter. Ça avait terminé avec un mort, un trauma, et un oncle dans une colère noire après le gouvernement. Ah oui, il y avait aussi la destruction d'un port, de cinq navire et trois quartiers pour avis de tempête. Elle remercia Valka en lui demandant de lui garder un des espaces privé, pour le soir, libre. Elle allait d'abord faire le tour de plusieurs magasins.
- Laisses tes courses ici. Je vais les faire mettre dans le frigo du Cabaret. Et penses à renouveler les prescriptions de mes gamins.
- Tu décides de faire comme Barbe Blanche ou Big Mum ?
- Brrr. Ne me compare pas à cette femme. Je ne force personne dans une famille. Et puis, si tu me compares au vieux Newgate. Hmm. Malgré l'âge, il se laisse encore regarder.
- On devrait lui envoyer ton Denden, Valka. On sait jamais. Si tu as envie de quitter Laos.
La femme se mit à rire avant de lui dire qu'elle avait vécu ici jusqu'à présent et n'avait pas d'autres lieu où aller. Et puis, c'était assez proche pour qu'elle pose des fleurs au cimetière sur la tombe de son mari. Carmen leva les mains pour dire qu'elle arrêtait.
- Mais plus sérieusement. Je lui ai indiqué que si il voulait te parler. Ce serait ton choix. Lui laisser le numéro de Denden ou le rencontrer ce soir.
- … Je verrais en revenant de mes courses. J'ai pas encore décidé. Et je te dirais si tu lui donnes mon Denden au besoin si je pars avant qu'il arrive ce soir.
Elle chercha par la suite l'apothicairerie. Il y avait vraiment des trucs qui lui manquaient. Elle trouva son bonheur juste à la sortie de la ville. Un vieux bâtiment qui ne payait pas de mine mais qui avait tout ce qui fallait pour ceux et celles qui savaient regarder au-delà des apparence. Elle ouvrit l'un des pots et respira l'odeur des feuilles séchées.
- Je vous prendrais cinquante gramme de Ginseng. Mettez-moi aussi un pot complet d'ail des ours.
- Oui, oui, chère cliente, avec ceci.
- Mettez-moi le sac complet d'hibiscus. Et ceci.
Carmen attrapa plusieurs pots. Le vieil homme fut surpris des quantités et surtout de ce qu'elle prenait. Elle termina par récupérer en plus de quoi faire du thé médicinal. Le tout fut mis dans une petite caisse de bois et dans un sac.
- Avez-vous besoin d'aide pour tout porter ?
- Non. Il ne sera pas nécessaire. Combien je vous dois ?
- Eh bien, pour l'ensemble. Je devrais vous demander 40.000 Berry. Mais, je vous propose une ristourne et vous ajoute pour ce prix, deux boites de thé vert et une boite d'échinacée et de kudzu.
- Deux boites de Kudzu.
- Ça me va !
Elle posa l'argent alors que l'ancien posa les boites qu'il avait proposé en plus. Elle le salua et descendit avec les affaires vers le Cabaret. Elle allait bientôt repartir. Si seulement elle avait trouvé une nouvelle piste. Peut être allait elle partir durant les prochains jours ?
Carmen descendit les rues qui commençaient à se remplir pour la nuit. Le son devenait dérangeant. Elle soupira, levant les yeux vers le ciel, ne voyant même pas les étoiles depuis la ville. il y avait trop de lumière pour en voir une seule.
Quelque chose la frappa. Elle regarda autour. Ce n'était pas une douleur physique. Non. quelque chose de proche souffrait. Encore une voix qui s'éteignait mais c'était proche. elle tourna la tête vers les rues plus étroites à cet instant avec ses sacs dans les bras.
- QUELQU'UN ! J'AI BESOIN D'AIDE !
Carmen réagit à cet instant, avec l'empressement d'arriver à temps. ses pieds décolèrent et elle se retrouva sur le toit pour courir. Et pourtant, il aurait été compliqué de le faire avec la pluie qui commençait à tomber. Il était plus simple de faire une ligne droite que de chercher sans savoir quel rue prendre. Puis, là, elle sentit la voix être juste en dessous d'elle.
Elle termina par faire un salto pour atterrir dans la petite ruelle en regardant alors trois personnes. Une jeune femme au sol, baignant dans son sang. Un homme qui tentait clairement d'user de ses vêtements pour endiguer le sang et un dernier qui aurait une difficulté pour avancer dans l'état dans lequel était ses jambes.
- Bordel de … fais de la place si tu veux qu'elle survive.
Elle retira son sac, le posant sur le coté et se concentra pour avoir un peu moins d'eau autour d'eux. la bulle d'air était juste au dessus de leur tête à présent. elle retira sa veste et l'étala à côté de la blessé.
Sans prêter attention à la personne qui tentait de sauver une vie, elle tira de son sac les bandages encore en paquet ainsi que le matériel de soin d'urgence. Elle nota alors, à la surface de la peau, les légères écailles. La jeune femme entre ses mains était porteuse d'un fruit du démon ou avait une ascendance parmi les hommes poissons. Mais les oreilles et les traits ne collaient pas avec la seconde hypothèse.
Elle termina de sortir de quoi faire un pansement compressif. Elle ne pourrait pas faire de point de suture comme ça. Elle n'avait pas de fil propre ni d'aiguille. Et avec la pluie, ce serait bon pour une infection si elle faisait cela comme ça. Sans compter pour les marques contre la tête. Elle ne regarda même pas le garçon à peine plus âgé que la jeune entre ses mains.
- Toi, tu te places derrière sa tête et tu la maintiens délicatement en t'allongeant et posant les mains de chaque côté de son cou. Tu ne le bouges pas. Et tu fais en sorte qu'il ne bouge pas. Je me suis fait comprendre ?
Elle termina de retirer le tissus qui avait été utilisé et usa de ses compresses pour déjà retirer le sang et regarder s'il n'y avait pas le moindre corps étranger dans la plaie. Non. on avait retiré la lame et laissé couler le sang. Et rapidement, elle tira les bords de la plaie pour les coincés le temps d'un transport sur une table et ailleurs que dans une rue. Le pansement compressif, sous la forme d'une sorte d'étrange éponge, fut posé contre la plaie. Le sang sembla se stopper de couler alors qu'elle avait la main fermement appuyé contre la plaie. Elle tira le bandage et usa de son fruit pour glisser les bandes autour du ventre rapidement.
Son œil fut alors attiré par un détail. Il y avait un liquide blanchâtre et du sang qui coulait d'entre les jambes de la fille. Elle regarda l'homme du coin de l'œil. Celui qui avait les jambes brisées.
- T'as de la chance que j'ai une priorité médicale. T'aurais terminé castré au scalpel rouillé. Putain de salaud. Bon. À la tête et puis, on l'emmène dans un espace sec et propre.
Elle tira une petite lampe de sa poche de pantalon et ouvrit un des yeux. elle passa devant la rétine. Celle-ci réagissait, donc, ça allait. Elle fit de même de l'autre coté et la rétine réagit tout autant. mais le plus dangereux reste la perte de sang et la plaie. Le pansement était provisoire et elle allait avoir besoin de sang.
Elle tira du sac de quoi faire une minerve de fortune puis banda la tête après avoir essuyé le sang.
- On va devoir la transporter… j'ai dû matos chez Valka. Elle est plus proche qu'un hôpital.
Carmen tira alors le bras et soupira. Les marques de piqures étaient bien présentes. Cependant, un détail la marqua.
- … elles sont forcés… marques sur les bras et les jambes. Anciennes et récentes. C'est récurrent.
Elle posa les doigts contre le poignet et regarda la vieille montre de son père.
- Pas bon, niveau cœur. Perte de sang importante et saleté dans celui-ci.
- Je suis donneur universel. Si ça peut aider.
La médecin redressa la tête vers le plus jeune devant elle. Ce n'est pas courant qu'on se propose comme ça. Mais puisqu'il est celui qui avait appelé au secours pour la plus jeune. Elle ne cracherait pas dessus.
- Pas de drogue ? pas de maladie sanguine ? anorexie ? Pas que je ne cracherais pas sur du sang actuellement mais j'évite la merde.
- Ni l'un ni l'autre. Je t'aurais bien refilé mon dossier médical mais on est pressé par le temps. Et mon oncle médecin m'a appris l'importance des protections.
- Bien. Je la porte. Tu prends mes sacs. … et tu fais ce que tu veux de celui-là.
Elle pointa du pouce l'homme surveiller par une panthère. Elle glissa les mains, mettant le coté blessé contre elle avec un livre comme point de compression dur, contre le pansement. Elle regarda les toits et se concentra pour décoller à nouveau.
Carmen sautait, faisant un bon d'un toit à chaque pas pour atteindre le cabaret. Elle regarda le petit jardin où l'on accueillait plusieurs clients. Les filles hurlèrent en la voyant arriver avec la personne entre les mains.
- Une salle vide, maintenant !
- Par ici, dit une des filles en reprenant sa contenance.
- Un jeune homme arrive avec mes sacs. Tu me l'envoies immédiatement. Et préviens Valka que je vais faire de la saleté avec ses tissus.
Elle arriva dans un des petits salons qui faisait parfois, certainement, office de chambre. Elle donna un coup dans la table, virant les objets dessus pour pouvoir poser la personne. la danseuse tira d'un placard un drap propre et le posa juste avant de partir.
Un des videurs arriva avec les affaires qu'on lui avait ramené. Elle avait de quoi opérer.
- Bon, on reste parmi les vivants et tout le monde sera content, d'accord ?
Elle retira en premier le pansement de la tête. elle tira de quoi nettoyer celui-ci et surtout, vérifier qu'il n'y ait rien dans les plaies provenant de la brique utilisé. elle retira avec de l'eau propre le sang qui collait dans les cheveux avant de prendre l'aiguille qu'elle stérilisa puis fit deux points de suture. Elle mis par-dessus un tulle gras et refit un pansement plus permanent.
C'est à cet instant que son interlocuteur de la ruelle arriva.
- Je suis désolé si dans ma course, j'ai cassé quelque chose. Je paierais les dégâts, dit alors l'inconnu de la ruelle.
Elle continua de préparer la suite en faisant une liste de ce dont elle allait avoir besoin.
- Je peux aider pour quelque chose ?
- Oui. Déjà, ton nom. Je vais pas t'appeler boule de nerf pendant que j'ai besoin d'une autre paire de main. T'as des bases de médecines ?
Carmen tira d'un des sacs qui avaient été ramener, une boite de gants ainsi que du matériel en sachet stérile.
- Je suis plus hellcat que boule de nerf. Boule de poil à la limite si j'en crois mes frères... rit nerveusement la personne. Portgas me va très bien. J'ai vaguement été formé aux premiers secours. Surtout pour savoir quoi ne pas faire.
C'était mieux que rien. Elle termina de laver ses mains et lui présenta le robinet ainsi que le savon et les gans.
- Lave toi les mains. Tu me passer plusieurs trucs lorsque je te les demanderais. Autre point. Lorsque l'on va avoir besoin du sang, tu t'assiras dans un des sièges et je prendrais juste ce qu'il faut. Valka t'apportera à manger.
Et elle se plaça à coté de la table. La respiration était encore faible et le cœur battait. Donc, il y avait encore de l'espoir.
- Sensei... vous l'avez surement constaté, mais c'est une zoan. Un serpent. Attention au venin.
- Les glandes à venins sont situées dans la gorge ou au niveau de la gorge chez les reptiles. Pas dans le ventre. Et regarde bien sa bouche.
Elle avait glissé quelque chose entre les dents pour éviter de se faire mordre au cas où.
- Alors je n'ai rien dit.
- Non. Tu as utilisé ton cerveau vas. Point. Préfère quelqu'un avec deux doigts de neurones qu'un idiot.
Elle prit de quoi nettoyer autours de la plaie pour créer une zone stérile. Elle demanda les ciseaux et de préparer des compresses qui devront être placé dès qu'elle aurait retiré le pansement. Elle attrapa les ciseaux qui furent tendus et coupa le bandage qu'elle avait fait. ce dernier avait quand même été mouillé lors du déplacement. Elle regarda la plaie qui reprit un peu à saigner. Il y avait donc bien un des circuits de sang toucher et peut être un organe.
Carmen demanda le scalpel et fut une coupe net pour atteindre la poche abdominal percée. Elle commença par nettoyer et bénit que l'estomac n'avait pas été percé. Le choc sceptique aurait été le dernier de ses soucis, ce soir.
Il lui fallut presque une heure pour être sûr que la plaie soit traitée. Elle avait mis le jeune homme dans le fauteuil à la moitié du temps pour lui prendre une poche de 480 ml de sang. Elle ne pouvait prendre plus mais Valka ramena deux poches après avoir appris de quoi il y avait besoin.
Carmen grogna, tirant alors du lit le coussin ainsi que prit un second drap. Elle regarda celui qui s'appelait Portgas.
- Viens m'aider. On va changer son drap. Elle va pas dormir dans son sang et autre. Je vais te demander ensuite de sortir pour lui faire une toilette. Et je tiens à l'intimité de mes patients.
Portgas vint l'aider sans un mot et ils soulevèrent assez pour remplacer les draps souillés sans que cela n'impacte les blessures. Lorsque la seconde personne sortit, elle récupéra dans un des placards des vêtements propres ainsi qu'une bassine et du savon. Elle lava avec efficacité et respect la jeune prostituée. Mais elle allait trouver son « propriétaire » et en faire des morceaux de charpies.
Elle termina par repasser la chemise ouverte ainsi que des sous-vêtements propres. La tête fut reposée sur un coussin mais, pour l'instant, la jeune fille resterait sur la table. Elle irait dans un lit lorsqu'elle aurait passé le cap. La couverture fut posée doucement. Carmen usa d'un des accessoires de Robe pour créer une cloche au-dessus de l'abdomen et que la couverture ne touche pas le pansement. Comme quoi, le système D avait un coté amusant et pratique lorsqu'on avait les bon accessoires.
Elle revint à la bouche et retira le morceau de ceinture qu'elle avait mis pour ne pas être mordue. Elle soupira. il y avait deux marques supplémentaires fait aux crochets de serpents.
Carmen sortit en s'étirant et baillant. Elle avait faim, actuellement, et sommeil.
.
.
Carmen grogna, regardant les sacs. Elle avait quand même de la chance. Trois pots avaient cassé durant le déplacement. Mais, ça n'avait pas été les flacons de liquides. Il fallait qu'elle trie les herbes quand même.
Elle regarda la patiente qui avait passé la nuit. Elle avait estimé qu'elle pouvait être transférée dans le lit de la pièce même si elle n'avait pas encore repris conscience. Ce qui faisait que la table était de nouveau disponible, ce qui lui permettait de faire un tri tout en surveillant la patiente.
Valka lui avait dit que le jeune homme, Portgas, qui l'avait aidé et sauvé la vie de la jeune était le même qui voulait lui parler. Et non, il n'avait rien du gars du gouvernement. On ne feint pas aussi bien la nervosité même si on est membres du CP9. Les gars du CP9 manquent cruellement d'humanité.
Elle regarda la plante et la posa dans un petit tas sur le coté et continua de répartir les feuilles. Carmen aurait préféré dormir dans son navire, loin des sons de fêtes et des voix de la ville. la nuit avait été terrible. Sans oublier que la jeune fille dans le lit pourrait aussi bien être une addicte. C'est pourquoi elle avait préparé du Kudzu et de la valériane. Ces deux plantes pourraient aider pour commencer un sevrage. Enfin, pour l'instant. Après tout, c'était le choix du patient à la fin. Mais si elle lui disait qu'elle veut arrêter. Elle le fera. Même si ça signifie attacher la gamine sur une table en attendant que la sensation de manque disparaisse.
La porte s'ouvrit à cet instant et Carmen regarda la panthère qui venait de pousser la porte, debout sur ses pattes arrière. Elle portait entre ses dents un petit paquet de tissus. Pourtant, le Haki ne perçut pas le propriétaire. Ou plutôt, celui-ci était sorti assez rapidement.
- Toi, tu n'es pas commune comme panthère, non ? Approche.
Elle fit signe à l'animal de venir vers elle. Celle-ci la considéra un instant, avant de se détourner de la femme médecin et de s'approcher de la malade. A tout petit pas, avec précaution, sa fourrure prenant une légère teinte bleutée.
Carmen eut un sourire intéressée.
- C'est bien. C'est donc à notre endormie donc ? Pas de souci. Mais sinon, où est ton camarade ? je crois qu'il avait des questions à me poser, non ?
Avec douceur, la panthère posa à côté de la tête de la brune le paquet et défi le tissu pour dévoiler un vieux livre et dessus, une belle liasse d'argent. Elle saisit ensuite des billets entre ses babines avec précaution, et rejoignit avec plus d'assurance la médecin, pour poser l'argent sur les fleurs abîmées.
Carmen soupira, attrapant l'argent et le mit sur le livre ancien de la fille inconsciente.
- Pas besoin de me payer. Elle en a bien plus besoin que moi. Bon. Où est ton ami timide qu'on cause un peu plus ? Tu m'y mènes ?
La panthère regarda la malade, puis Carmen avec un air inquiet. Sa fourrure devint encore plus bleue alors qu'elle poussait un petit gémissement pas loin d'un miaulement.
- Elle va bien. Elle a besoin de repos et j'ai Valka qui vient en surveillante lorsque je ne suis pas là. mais elle a passé la nuit et son état se stabilise.
Carmen approcha la main, présentant celle-ci après s'être accroupie. Il faut dire qu'elle avait un faible pour les choses pelucheuses et la panthère était adorable. Mais celle-ci lui jeta qu'un regard avant de se diriger vers la porte, avant de s'arrêter et la regarder l'air de lui dire qu'elle n'avait pas toute la journée.
Carmen tira son chapeau du portemanteau et attrapa sa veste. La faux s'accrocha dans le dos et elle commença à suivre la panthère. Elle croisa Valka et lui indiqua juste d'aller surveiller la patiente jusqu'à son retour. Les pas la menèrent hors du cabaret. Il y avait quelqu'un d'adosser contre un des murs. Bien qu'il y avait un truc qui la titillait, elle reconnut à peu près la personne de la nuit précédente.
- Eh bien, je vois que vous avez un service de poste efficace, non ? Très mignonne, voir trop. Race particulière de panthère ?
- Bonjour, oui, elle est très intelligente et tout aussi adorable. Iro est une Panthera pardus orientalis. Panthère de l'Amour, ou de Chine. C'est la seule espèce qui ne peut pas avoir la possibilité de développer la mutation qui les rend noir, mais son akuma no mi en a décidé autrement.
Carmen présenta sa main vers Portgas.
- Bonjour. Rhyddid Carmen, médecin et contente qu'il y ait quelqu'un pour aider hier. Tu lui as sauvé certainement la vie.
Fallait le dire avant que quelqu'un ne se considère inutile. Être inutile, c'est ne rien faire. on lui avait appris ça. Portgas poussa un long soupir de soulagement avant de dire.
- C'était la moindre des choses. Contrairement à la majorité de la population, mes parents m'ont doté d'humanité en me concevant.
La main fut saisie et les deux se saluèrent convenablement.
- Portgas D. Ace.
- Ravie. Bon, rentrons manger un truc et discuter. J'ai encore du tri à faire avant de pouvoir revenir à mon bateau. Et tu as des questions, non ? Pour la merde locale. Et parler ici va attirer des idiots qui m'emmerdent depuis mon arrivée.
Et elle savait que la marine pouvait être très énervante. Très. Même une fois, ils avaient interrogé un coup d'un soir sur elle. Ce qui avait été passablement énervant.
- J'ai cru comprendre. Dure d'exercer sa profession quand son simple nom fait rameuter des mouettes.
Carmen regarda avec agacement le vide. C'est beau de se faire rappeler qu'elle devra trouver un travail itinérant ou dans la piraterie jusqu'à ce qu'elle puisse prouver que son père était innocent. Qu'il s'est fait assassiner. Et que la marine et le gouvernement mondial est une bande de sale con.
Les deux rentrèrent à nouveau dans le cabaret avec la panthère et allèrent dans la chambre de la blessé. Valka les salua et regarda étrangement Ace en passant avant de faire venir un plateau avec des toast, du thé ainsi que des fruits.
Carmen s'assit sur le fauteuil de la pièce, gardant du coin de l'œil le lit. La jeune fille inconsciente était trop maigre. La bicolore hésitait à embarquer celle-ci de force pour lui remettre de la chair sur les os avec des repas équilibrés et réguliers.
- Au fait, où est le con de hier soir ? J'ai un diagnostic invasif à faire.
Façon de dire qu'il y allait avoir des petits problèmes pour quelqu'un qui allait souhaiter être mort.
- J'ai croisé dans mes déambulations un hôpital mit sous scellé, alors, je me suis dit qu'il n'y avait rien de mieux pour le traiter. J'ai veillé à ce qu'il ne puisse pas s'en aller. Elle a le droit à la vengeance.
Carmen sentit un problème dans son interlocuteur mais elle était assez fatiguée pour ne pas savoir quoi. Elle tira de sa poche un paquet de chewing-gum pour en prendre un et l'utiliser pour garder sa fatigue et sa colère contre elle. Déjà dehors, on pouvait entendre le vent claquer contre les vitres et la tempête de la nuit précédente ne serait rien avec son humeur.
- Vrai qu'habituellement, j'ai pas la chance d'avoir quelqu'un qui arrive à temps. Bref… pour l'hôpital, il a été fermé à cause de mon nom. Oui. Compliqué d'avoir une vie avec un boulet qui se traine derrière vous.
Mais ce n'était pas son père le boulet. Le premier qui le sous-entendait pourrait avoir un aller simple pour Davy Jones.
- Ils sont venus avec bille en tête que je tenais un réseau de drogue. Bref, je suis plutôt sur un démantèlement et la création, avec plusieurs maitres de la ville, de lieu pour les junkies de cette saleté. Éclat Pourpre. J'ai tendance à l'appeler, le Sang de la Mort, pour ma part. une vraie saleté. C'est pourquoi tu veux me poser des questions, non ?
- Pour cette raison, justement. Je sais me battre, mais je ne suis pas une combattante. Du moins, mon champ de bataille, c'est la presse. C'est par la presse que j'essaie d'aider. Alors, je me suis mis l'idée utopique que je pouvais mettre un terme, au moins dans East Blue, à ce trafic. Je vais pas cacher que je suis tombée sur des papiers à ton sujet en allant me... disons... balader, dans les locaux de la Marine, histoire de voir s'ils étaient plus du genre à aider les civils ou se faire sodomiser par la pègre. Vu l'absence d'enquête au sujet de la drogue, j'ai eu ma réponse.
Carmen dirait bien « bienvenue dans la marine ». Mais certains ne l'étaient pas. Ils n'étaient pas des fous de la justice absolue, ni des salauds qui fermaient les yeux sur les problèmes. De vraies marines comme dans la définition qu'ils devraient tous suivre.
- C'est donc toi, l'incendie. Très jolie feu de joie. J'aurais presque tiré ma bouteille si je n'étais pas dans une envie de faire mes achats au moment des faits. Si tu as trouvé mon dossier là-haut, ça veut dire que tu sais qui je suis. Vas-y, fais classe que je vois ce qu'ils ont inventé dans le dossier, cette fois-ci.
La sacoche fut ouverte et un dossier en fut sorti. Carmen reconnut avec presque un sourire les dossiers de la marine. Ace le présenta alors avec un peu de nervosité ou quelque chose s'y approchant.
- Je comptais te le remettre en main propre. Sauf si tu me donnes l'autorisation de rappeler au Gouvernement Mondial et à la Marine pourquoi il faut faire attention aux Portgas, cela ne me regarde pas. Tu es plus vieille que moi, donc, je n'ai aucune décision à prendre sur ta vie.
Le dossier passa de main et Carmen ouvrit celui-ci. Bon. La marine ne savait toujours pas où elle avait terminé à la suite de la mort de son père. C'était une bonne chose. Et puis, il n'y avait rien de nouveau pour son père. Personne n'allait donc rouvrir le dossier.
- Si tu me laisses me pencher sur cette affaire, alors, je vais m'amuser à étaler tout plein de squelettes qu'on tente en vain de cacher au fin fond des placards.
Le sourire féroce passa sur le visage de son interlocuteur. Carmen eut une réponse assez carnassière malgré l'absence de dents pointues comme Portgas.
- Les Rhyddid étaient pas mal non plus si on les emmerdait, par le passé. Donc… la presse ? Tu as besoin de combien de truc sale sur le réseau de drogue ? Pour mon père… Je vais garder ta proposition en tête.
Surtout, elle était curieuse de comment le jeune en face d'elle allait gérer avec la presse le problème. De ce que Carmen avait trouvé, il y avait un membre du gouvernement des archipels de Laos et un du royaume de Gao qui avaient une main dans l'importation et la diffusion de la drogue. Soit le Portgas acceptait toute la merde et se frottait le dos avec les menaces des gouvernements. Soit il planquerait les infos pour ne pas trop faire de vague.
Mais Carmen avait l'impression étrange que la personne en face d'elle prendrait les informations pour en faire du petit lait bien parfumée. Comme dirait quelqu'un de sa connaissance : offrir la merde dans un papier cadeau et se faire remercier ensuite et que la personne se fasse emmerder entièrement par derrière avant qu'elle n'ait eu le temps de comprendre.
- Je sais que cette drogue est apparue pour la première fois à Loguetown, il y a quatre mois, ce qui est logique puisqu'on est à l'entrée de la Grand Line. Malheureusement ou heureusement, Smoker est un officier très efficace qui veille au bien être des civils sous sa garde. Donc, il a éteint le trafic avant qu'il ne puisse se développer sur son territoire. Mais il a pris ailleurs. Je cherche encore la seconde île de touchée. En trouvant cette île, je pense pouvoir trouver le vrai point d'entrée de la substance en East Blue. Loguetown n'était qu'un passage obligé, peut-être un test, mais ce n'est pas la base. Seulement, je suis de South Blue, je ne connais pas assez cet océan pour avoir une vraie idée d'où chercher. Je sais quoi, mais le où m'échappe encore.
Carmen pouvait dire qu'elle était impressionnée par la recherche qui avait été faite. Elle frotta son menton pour réfléchir.
- Cette merde est issue d'une transformation d'une poudre d'une algue, entre autre chose. Et cette algue ne se trouve que dans le Nouveau Monde.
- J'ai cru comprendre, oui.
- Ça vient du territoire de Yubaba la sucrière : Big Mum. Le trafic passe par des voies plutôt non surveillées par la marine ou le gouvernement. Très certainement via les colis diplomatiques. Et pour ton souci d'origine. Je vais te montrer un truc si tu acceptes de me suivre.
Elle devait en plus apporter l'ensemble de ses affaires sur le Calypso en plus. ça n'allait pas rester là, dans la chambre. Peut être transporter la jeune fille alitée aussi. Valka avait fait comprendre que la marine commençait à se douter et risquerait de faire une descente dans le cabaret. Si on l'y trouvait, ça pourrait poser des soucis. Et il allait être de même avec la jeune inconsciente. On se poserait trop de questions.
Portgas se redressa et regarda alors sa panthère.
- Iro, tu veilles sur elle ?
Et l'animal se roula en boule, au niveau des jambes, de façon à veiller sans faire de mal. Carmen attrapa son tricorne et termina de remettre les boites dans les caisses plus sûrs que lui avaient apporté plusieurs personnes.
- Il faudra néanmoins la changer de place. Valka m'a indiqué que les mouettes sont en recherches de détritus à se mettre sous la dent. On va sur mon navire, ce que j'ai se trouve à bord.
- Je ne fais pas de soucis. Après tout, je connais un marine bien soit tout rapport qui peut m'avertir si les mouettes locales ont la dalle, et un pirate de légende apte à jouer les gardes malades.
Si elle n'avait pas vécu la folie de la Grand Line, elle aurait demandé si la personne en face d'elle n'avait pas été bercé trop proche des murs. Carmen indiqua juste en passant au videur de la contacter si il y avait le moindre changement pour la patiente et fit signe au journaliste de la suivre.
Ils se dirigèrent vers la crique du Passeur où le Trimaran mouillait tranquillement au milieu de la baie.
- Home sweet Home. Voici le Calypso. Mes informations sont à bord.
Elle descendit le flanc de la crique à main nu, sur le petit passage étroit battu par le vent de l'ile. Elle tira une barque planquée dans un les feuillages et chargea les sacs et boites dedans. En arrivant, elle monta dans les cordages et monta la plupart des caisses avant de rentrer dans la partie principale des quartiers du navire.
- Vous venez ? Et on ne touche à rien, je vous prie.
Enfin, principalement, on ne touche pas ce qu'il y a sur la table. Faudra qu'elle range les préparations de médicaments lorsqu'elle avait fini. Et en réponse, Portgas enfonça profondément les mains dans les poches. Au moins, la personne écoutait les demandes simples. Carmen ouvrit une petite porte qui séparait la zone de vie des cabines. Enfin, des lits en dortoir qu'elle occupait littéralement toute seule.
Un des murs, juste à coté d'un petit bureau couvert de papier, se trouvait des morceaux d'articles de journaux ainsi que des feuilles qu'elle avait volé à la marine. C'était l'enquête d'une vie sur ce qu'il s'était passé autour de son père. Mais ce qu'intéressait le journaliste se tenait dans un carnet remplit de note et bout de papier qui dépassait des côtés. Elle l'attrapa et le tourna vers Portgas.
- Voilà l'ensemble de ce que j'ai sur l'éclat Pourpre. De sa composition jusqu'à son origine et les compagnies que j'ai repéré qui font du transport consciemment ou non. Ainsi que les différentes iles qui ont déjà une implantation.
- Principalement des compagnies en charge du courrier diplomatique, hein ? Oh, je vais l'aimer cet article. Vraiment, ronronna-t-il. Tu as un denden que je peux utiliser ou je dois retourner à mon sloop pour contacter mon boss ?
Carmen pointa alors la porte de la zone de vie et cuisine et fit signe de la suivre. Elle arriva sur l'un des placards et ouvrit alors celui-ci, laissant alors apparaitre un Logpose de navigation et deux Éternal Logpose. Mais, entre tout cela, il y avait un Denden qui avait un tricorne ainsi qu'un duo de couleur rouge et noir. Mais il en un avait un second juste à coté entièrement blanc. C'était ce qui lui permettait de discuter avec sa famille sans que le gouvernement ne puisse écouter. Ou qui que ce soit. Et ça lui avait couté plus qu'un bras. Enfin. Plutôt, ça avait couté le bras à quelqu'un.
- Prends. Je vais ranger les courses pendant ce temps dans les flotteurs.
- Si tu le permets, et si ça ne te dérange pas, je vais appeler la base de Loguetown. Je te le dis d'avance pour que tu ne sois pas surprise et que tu ne te fasses pas de fausses idées. Je ne vais pas leur parler de toi, c'est pour obtenir un détail qui peut faire la différence dans cette enquête. On est ok ? Si ça ne te va pas, aucun problème, je verrais autrement.
La médecin haussa un sourcil. La seule ile non touchée par la drogue, qui pourtant devrait être une des premières touchées puisqu'elle se situe à l'entrée de Grand line, était Loguetown.
- Si tu fais « confiance » à un officier. Loguetown est le seul lieu où il n'y a pas la drogue en question. Donc, c'est pour une raison : Il y a une personne qui est droit dans ses putains de bottes, comme tu l'as dit. Mais pas un mot sur les Rhyddid. Je tiens pas à avoir une merde en plus que je n'ai déjà ici sur le dos.
Elle remonta sur le pont, pour laisser parler. Après tous, elle avait des choses à ranger. Le Portgas devait être surpris du pourquoi elle lui faisait « confiance ». Mais étrangement, le Haki de Carmen avait été relativement calme autour de Portgas. Il n'y avait pas de « mauvaises ondes ». sa perception lui permettait de sentir avec plus ou moins de précision les intentions d'une personne. Son oncle ne savait pas de qui elle tenait cela. Son père était bon en haki de l'observation mais pas à ce niveau.
Elle entendit la conversation au Denden du coin de l'oreille alors qu'elle descendait dans le flotteur les herbes et autres objets qu'elle avait acheté. Puis, elle passa au second avec les aliments secs. Elle devait faire aussi le tour des cordages du navire pour voir si elle devait les changer. À quand la dernière fois qu'elle avait remonté la Grand Line pour une petite révision ? Elle devrait peut-être prévoir le déplacement en fait, prochainement.
Carmen grimaça. Il y avait aussi un détail. Quelqu'un qu'elle devait appeler avant qu'il ne l'appelle et que ça tourne vinaigre. Et prévoir la mort de quelqu'un qui n'aurait pas perdu une occasion de rire.
Elle revint dans la pièce de vie et commença à ranger un peu le bazar. Pas qu'elle traitait l'autre comme une gosse. Mais c'était compliqué déjà de faire des dosages correctes de médicaments parfois sur un navire. Alors, que quelqu'un change de place des choses étaient un peu frustrant. Elle plia l'ensemble en silence alors que Portgas discutait avec quelqu'un. c'était le second coup de fil, semblerait-il.
Un certain Smoker, officier en charge de la ville de Loguetown. Carmen écouta distraitement en se faisant un chocolat chaud. Et le pire, ce fut qu'elle fut assez inquiétée par le rire du journaliste alors qu'elle leva une tasse pour en proposer un. on lui avait appris à être polie et toujours proposer une boisson aux invités. Néanmoins, Smoker dit alors avec agacement.
- « Je vais prendre Tashigi sous le bras pour faire quelques arrestations. Fais disparaître l'argent, je ne veux pas que quelqu'un cherche à fuir de taule avec quelques billets à plus haut placé que moi. »
Ça, c'était dans ses cordes. Et voler une grosse quantité d'argent pouvait, un, renflouer un peu ses caisses personnelles, mais aussi permette à Valka et d'autres de faire en sorte que les hôpitaux pour les junkies soient efficaces.
- Je vais détruire leur réputation. Leur vie. Tout ce qu'ils représentent. Le boss m'a promis les pages politiques. Ca va secouer East Blue. J'ai aucun pouvoir pour toucher Big Mum, c'est elle qui est tout en haut de l'échelle, mais je vais couper net le robinet sur cet océan.
- « Encore une fois, je m'étonne que tu ne t'en fasses pas pour ton océan natal qui peut être lui aussi touché. »
- Mon oncle est mort quand j'étais gamine. Qui m'a éduqué pour être une telle menace ? Et pour attirer l'œil de mon père, fallait être quelqu'un de particulier, tu n'es pas d'accord ?
Carmen fronça les sourcils. Il y avait une information qui manquait actuellement. Elle sirota sa tasse, laissant néanmoins de quoi se servir si on en voulait ensuite.
- Je te dis à bientôt, donc ?
- « Je vais attendre les pages politiques avec impatience et j'espère ne pas te louper sur le retour. Ah, et sache que le vieux fou est descendu quand il a eu vent que tu étais dans le coin. »
- Ah. Merci pour l'avertissement. Je vais faire gaffe à ma fourrure.
- « Vaut mieux, hellcat. À bientôt. »
- Adios, caballero.
La médecin eut un reniflement d'amusement en entendant les surnoms. C'était quoi ? la discussion romantique ? elle reprit sa tasse pour terminer son contenu et regarda alors Portgas.
- Alors ? A quand le casse du siècle ?
- On met la demoiselle à l'abri, je cache mon sloop et on s'y met.
- L'un des lieux que je considère sûre est ici. Laos est un peu trop pourris à l'intérieur et les bonnes racines n'ont pas besoin que les mouettes les arrachent.
Portgas sembla prendre information de quelque chose puis lui dit.
- Un cas de poltergeist serait quelque chose à faire pour nous faire gagner du temps. Allons sauver les bonnes racines que les mouettes prennent donc pour des déchets.
Carmen regarda autour, cherchant avec le haki à qui Portgas venait de parler. Puis, décida que la priorité était de ramener la blessée à bord du Calypso. Elle devait être assez stable pour se faire déplacer à nouveau jusqu'à la crique et amenée dans le navire.
- Bon, allons-y avant que je ne tente de voir l'état de santé mental, soupira Carmen.
- - Oh, ma santé mentale va très bien. Enfin, vu mon père, je peux comprendre qu'on ait des doutes. Non, moi, c'est différent.
Et avec un grand sourire, elle lui expliqua :
- I have friends on the other side.
- Chouette, dit alors sarcastiquement le médecin. Je dois prévoir du sel pour ma chambre et la salle de bain à présent ? Akuma no mi, c'est ça ?
Et voilà un nouveau chapitre pour une aventure qui ne fait que commencer.
