Bonjour amis du grand Large de la Grande Line. Voici la suite des aventures de Carmen se trouvant avec une journaliste pas comme les autres.

One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.

Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.

Bonne lecture et laisser une petite review


Chapitre 7

L'adolescente était très avancée malgré la différence de langue dans les plantes. Ce fut une discussion qui commença simplement sur un agacement de plantes qui pourrissait dans une boite. Celle-ci lui permettait de faire des anesthésiants. Chibi-grognonne demanda simplement pourquoi pas utiliser une autre plante. Carmen regarda la plus jeune longuement avait de pointer que le souci de la proposition était la toxicité des plantes en macération. Et la mer n'était pas tendre avec certaine chose. Sans oublier que le dosage devait être calculé rapidement si on ne voulait pas causer la mort. L'adolescente recommença à s'enfoncer sur elle-même mais Carmen la lança alors sur une autre plante.

Ça avait terminé sur une discussion plus poussée sur l'utilisation de plusieurs plantes ou autres médicaments. La jeune avait une très bonne connaissance des poisons et de leur utilisation pour tuer ou se défendre. Même si elle avait appris plusieurs choses de la part de la médecin sur d'autres.

Au petit matin, les tremblements étaient bien moins présents que les jours précédents. Mais, grognonne regarda encore sombrement la tasse remplit du thé pour aider à se sevrer. Carmen ricana, terminant de poser à coté une tasse de lait chaud. L'œil fut attiré par la tasse mais le visage garda une expression neutre. Cela fit encore plus sourire Carmen intérieurement. En voilà une qui n'allait pas laisser le monde lui marcher dessus encore une fois.

Elle regarda le port. Elle préférait ne pas laisser son Trimaran mouiller dans le port à cause de la marine et de leur accusation fallacieuse. Pourtant, ici, elle n'avait pas été interrogée sur son parcours, où elle comptait aller, pourquoi venir, etc., après avoir donné son nom. Pourtant, dans cette ville, rien.

Portgas arriva alors qu'elle terminait de lire le journal avec de nouvelles Primes. Et la journaliste avait le sourire aux lèvres. Comme quoi, la nuit avait été bonne pour certaines.

- Bonjour tout le monde ! On est prêt à lever l'ancre ? Je suis certaine que Crocus-sensei a hâte de nous voir !

- Bonjour, Ace. Il n'y a plus qu'à partir pour ma part. Direction Reverse Montain.

- ¡Hola muchacha !

L'elfette leva juste un œil. Ace sauta sur son navire et les amarres furent détachées du port pour laisser les bateaux partir vers l'horizon. Bien que Ace papouille sa panthère qui était restée à bord, triste comme un chiot que l'on avait abandonné.

- Tu penses devant dans le canal ou j'y vais ?

- Je te laisse passer en première.

Le phare de Loguetown les guida en direction de l'entrée pour la Grand Line. Passage obligatoire si on voulait passer d'un océan à un autre. Carmen tira plusieurs cordes pour ouvrir les voiles puis indiqua à leur Chibi de venir voir comment on naviguait avec un Trimaran. La médecin eut un sourire alors que le Sloop était à quelques nœuds devant eux. Mais elle se retint de faire la petite blague d'accélérer un peu le vent.

- Souffle, murmura alors l'elfe.

Elle regarda la plus jeune qui avait quand même l'air concentré en tenant la barre. La médecin posa la main sur la barre au cas où mais pris une inspiration. Puis, elle souffla, créant alors un vent plus puissant qui les guidait à grande Vitesse sur les flots. Et le Sloop fut poussé tout autant par le courant d'air qui venait de naitre entre les deux navires. Et Ace bougea pour ouvrir ses voiles afin de prendre le vent encore plus. Puis, cela fit rire la médecin en entendant alors hurler de plaisir.

- ¡AY AY AYYYYYY YA !

Et encore. Carmen fit une note de faire essayer le Trimaran. Le canal apparut devant eux et le Sloop passa en premier. Carmen rassembla plusieurs cordes afin de rentre plus maniable le Trimaran avant de prendre la barre. La Grognonne se mit à coté d'elle, observant avec attention le moindre des gestes pour les enregistrer dans sa mémoire. Carmen souffla à nouveau pour être sûr d'avoir la vitesse nécessaire afin de remonter le canal. Bien qu'il y avait le souci de la baleine. Elle se prépara, si nécessaire, à faire "sauter" le navire par-dessus cette dernière.

Les voiles furent à moitié repliés pour la descente mais la médecin avait une corde au besoin de les rouvrir d'un coup si besoin. Et elle utilisa son contrôle pour ralentir le navire. Cependant, elle nota que le Sloop ralentissait. Et au loin, on pouvait voir l'immense Baleine. Bien sûr. Laboon était là.

Carmen jura et regarda si il était possible de l'éviter. Et Laboon bloquait bien sûr l'ensemble du passage.

- Va falloir s'accrocher.

Carmen ouvrit les voiles en grand et souffla alors de toute sa puissance dans les voiles du navire en sens inverse. Cela eut presque un effet de faire "sauter" le navire à l'impact du changement de vent. L'afflux du vent ralentit le navire juste assez pour s'arrêter à quelques millimètres du Sloop qui s'était arrêté. Et elle continua de tenir le contrôle car elle était encore dans le courant, actuellement.

- Si la baleine pouvait se déplacer, ce serait Agréable !

Carmen nota néanmoins un petit sourire du coin de l'œil et la Grognonne reprit rapidement son visage neutre, comme ne voulant pas montrer qu'elle s'était amusée.

- Merci pour l'accélération, tu refais ça quand tu veux ! Remercia alors la D. depuis l'autre navire.

- Pas de souci. Mais le Calypso peut aller encore plus vite actuellement. C'est un navire de vitesse.

Ann sembla plongée dans ses pensées. Et les deux furent coupées par le cri de la Baleine. C'était assez intense. Néanmoins, la petite avait déjà des trucs dans les oreilles. Futée et surtout, clairement, tentait de donner des cotons pour boucher les oreilles. Trop tard, malheureusement.

Les deux bateaux manœuvrèrent pour contourner la baleine et s'appareiller proche du phare. Mais ce dernier était clairement vide. Où était passé le médecin résident. Elle regarda l'œil de la baleine qui pouvait facilement avoir la taille d'un navire.

- Tu sais pas où il est, non ?

La baleine ne répondit même pas à cela. La Logia sauta sur la terre ferme pour assurer l'amarre de son navire et regarda autour. Bon. si elle était une antiquité de l'ancienne ère, où est ce qu'elle irait ? Enfin, Antiquité était un terme un peu dur sachant que le médecin pouvait très bien remettre les trois quart des jeunes pirates voulant conquérir l'océan au régime de purée et soupe sans trop de souci.

Le vieux médecin apparut par une porte dans la baleine. Elle l'avait dit : il faut être un minimum barjo si on veut survivre dans la Grand Line. Le petit bateau de métal qui se trouvait être la demeure de l'ancien médecin de Gol D. Roger approcha de l'ile pour s'amarrer.

Carmen vit le médecin les regarder toutes les deux puisque la Grognonne était planquée actuellement dans la couverture sur le pont du Trimaran avec ses peluches. Crocus avança et la logia grimaça.

- Pas l'oreille ! Pas l'oreille ! Tout mais pas l'oreille ! Gémit Ace.

L'ancien venait tout bonnement de lui saisir l'oreille pour la tourner. Et il y avait de quoi avoir mal puisqu'il n'était pas prêt de la lâcher.

- T'as pas l'impression d'avoir loupé plusieurs rendez-vous ? gronda l'ancien pirate. Je dois te rappeler de pourquoi j'exige de te voir deux fois par an, minimum ? Tu crois que parce que Morgans t'a embauché, c'est une excuse pour m'éviter ?

- Pardon ! Pardon ! Pardon !

La médecin haussa un sourcil en regardant l'interaction et sentit simplement qu'il valait mieux vaut pas poser trop de questions. Elle chercha dans sa poche quelque chose et nota qu'elle avait son paquet de Chewing-gum et avait bien laissé son paquet de cigarette dans la cabine. Elle en prit un avant de racler sa gorge. Ace la suppliait du regard à cet instant de la sortir de la situation. Bon. Quand il faut y aller.

- Bonjour Crocus-san. Ça fait un moment. Comment vous allez ?

L'œil de l'ancien se tourna vers elle, lâchant l'oreille martyrisé de la Zoan. Carmen garda un visage de marbre mais elle n'était pas très sûr de la suite.

- Tiens. Voilà le poussin orageux. Tu étais pas censé passer, il y a un mois, toi ?

- … soucis sur une ile avec une indic qui vendait plus qu'elle n'aidait. Mais la piste a mené à Laos qui…

Elle gémit en se prenant un livre sur le crâne. Comment il l'avait sorti de nulle part restait un mystère. Et il avait osé l'enduire de Haki pour être sûr que ça touche.

- Bordel. J'ai pas mérité un coup sur le coin du crane ! À moins qu'Oncle M t'ais appelé, désespéra Carmen.

- Non. Juste pour te rappeler que lorsque tu prends des engagements, il faut les respecter.

- … j'avais dit, peut être ! Bon, je suis là. Et tu m'as rendu mon livre. Sinon, j'ai un truc de East Blue pour toi. Un petit saké dont tu me diras des nouvelles.

Crocus hocha la tête, satisfait alors que Carmen mit une distance d'un bras entre elle et l'autre médecin. c'est là qu'elle nota que leur petite protéger avait commencé à sortir les dents. Clairement pour menacer afin d'avoir la paix. C'était bien qu'elle se défende un peu.

- Et elle c'est qui ? grommela Crocus en la montrant du pouce.

- Ma nouvelle petite-sœur ! sourit largement Ann.

Carmen regarda Ann avec une légère moue. Elle aurait bien pris la Chibi dans le cercle familiale. Mais bon, si besoin, elle pourrait faire office de grande sœur.

- Qu'est-ce que j'ai dit, tío ?

La médecin nota la lassitude de la part de Crocus avant de pointer le phare.

- Je vais chercher mon matériel, va t'asseoir. Et vous m'expliquerez comment vous avez réussi à vous trouver toutes les deux. Bon sang, comme si le monde n'avait pas déjà assez de raison pour marcher sur la tête.

- On appelle cela la sociabilisation et fruit du hasard, commenta Carmen. Je vais chercher la caisse. Je reviens.

Elle remonta sur le Trimaran pour aller vers le second Flotteur pour récupérer les affaires.

- Faudra que l'on parle sur un point, Carmen, ensuite.

- Aye, aye, dit la médecin en agitant la main.

La trappe ouverte, elle récupéra la caisse avec plusieurs bouteilles venant d'un petit village de east blue. Elle revint au phare et posa la caisse à coté de l'entrée. elle écouta du coin de l'oreille le checkup que donna Crocus. Les questions étaient un peu étrange et lui fit revenir à des cours de médecines sur des maladies qui, non détectées à temps, causaient la mort. Crocus était le médecin de Ace, à la fin. C'est lui qui voyait.

- Je vais bien ! protesta la demoiselle. Mon seul souci, c'est avec des foutus règles douloureuses.

- Là, tu m'en demandes trop, lui dit Crocus en lui prenant la tension.

Carmen roula des yeux. il y avait pas mal de médicament qui pouvait aider pour les règles. Ainsi que des plantes facilement récupérable.

- J'en demande trop à l'homme qui a gardé en vie pendant trois ans le roi des pirates quand tous les médecins ne lui donnaient pas plus d'un an à vivre… oui…

Elle se prit un coup sur le crâne avec son dossier médical.

- Amènes-toi, Carmen et donnes-moi ton avis, exigea Crocus.

La médecin approcha de Ace.

- Ça te gêne ? C'est toi le patient. Donc toi qui décide.

- Pas vraiment… c'est juste que là, il vient de me mettre un coup de pression. Je suis certaine d'être en bonne santé mais qu'il demande l'avis d'une collègue, c'est pas rassurant, avoua la brunette.

Carmen hocha la tête. Néanmoins, avant de se faire passer le dossier, Crocus ratura plusieurs choses. Alors que la médecin l'eut entre les mains, elle nota qu'on avait raturé le nom du père. Elle ne chercha pas vraiment à pourquoi. C'était un secret que Ace avait et en tant que médecin, c'était de son devoir de respecter cela. Crocus avait la confiance de la Nekotama, point. Elle vérifia les données avant de vérifier le pouls, la réaction rétinienne ainsi que deux trois autres tests pour déceler une possible maladie. Elle s'écarta, se tournant avec un haussement de sourcil vers Crocus.

- À moins qu'elle ait une nouvelle maladie indétectable. Elle est en parfaite santé. Peut-être un poil maigre d'un ou deux kilo mais c'est pas la mort. Elle mange un peu plus de façon régulière et ça se règle de lui-même. Il y a aussi des traces de manque de sommeil, comme toute personnes normalement constitué. Voilà mon diagnostic. Cherche pas à la faire devenir hypocondriaque, Crocus.

Néanmoins, elle nota le sourire de l'ancien, étrangement. Ce dernier souriait. Et ce n'était pas du tout rassurant. Et il alla à la dernière page du dossier pour lui montrer une liste de symptômes assez inquiétant lorsqu'elle arrivait au niveau des conséquences.

- Tu vois cette liste ? Si tu la vois développer un seul de ces symptômes, tu m'appelles fissa. Ce qui a tué son père est une maladie encore très méconnue, et on ne sait pas si elle est héréditaire, raison pour laquelle, faut garder cette sale gamine à l'œil.

Avec un sourire un peu plus grand, il referma le dossier et le mit entre ses mains.

- Félicitation, tu viens de gagner une patiente aussi entêtée que toi ! Je te la confie !

- ¿Perdon ? se fit confirmer Ann.

Carmen cligna des yeux avant de revenir vers Crocus.

- DE quoi ? HEY ! Où est ce que tu vois qu'un médecin lance à un autre son patient ? C'est pas un objet. Tu lui as demandé son avis ?

- Le fait que tu signales ce point montre que tu es parfaite pour le job.

Certes, elle appréciait Ace. Mais c'était encore une inconnue dans certains points. Et malgré qu'elle lui ait donné les pistes sur son père, elle n'avait pas encore bien décidé où leur amitié allait aller.

- - ¿Seguro ? se fit confirmer Ann.

Elle prit son dossier et l'ouvrit à la première page pour voir que Crocus avait complètement gribouillait sur le nom de son père, le rendant parfaitement illisible. Et Carmen fusillait du regard l'ancien. Et ce dernier l'ignora fortement pour revenir à Ace.

- Ce point, c'est à toi d'en décider, jeune fille, explicita le médecin. Je sais qui a formé Carmen et elle a toute ma confiance. Je sais qu'elle te gardera en bonne santé. Et puis, quand on vous voit… je me dis que ce ne peut être que le destin. Allez, je pense que vous avez autre chose à faire que de tenir compagnie à un vieux crouton comme moi.

Bon. dans un sens, c'était un compliment de la part de Crocus. Mais de là à dire que c'était le destin. Elle avait certainement loupé quelque chose. à cet instant, Ace se tourna vers elle, tendant alors le dossier médical.

- Bon, ben puisqu'on a une affaire à régler toutes les deux… tu me prends en charge, sensei ?

Elle regarda le dossier puis les yeux de chat. Elle soupira, tendant alors la main. Mais un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres.

- Donne. Je te prends en charge.

- Parfait, conclu Crocus en voyant les informations changer de main. Donc, en route pour la Grand Line. Enfin le grand saut, Ann ?

- Nop, pas encore. Si je le fais là, Lu' aura ma tête. On va prendre un peu de repos à la hacienda. Surtout que je réouvre un dossier et que Javier nous a laissé des notes qui peuvent aider.

Carmen regarda le dossier et le rangea sous le bras.

- Je profite, Crocus. Tu pourras dire aux autres que je vais trainer un peu plus hors de la Grand Line. Mais je reviens pour l'anniv de l'ancien.

- T'as un escargophone.

- La tomate alcoolique a rendu toute conversation compliquée. Jusqu'à ce que cela décante, j'use d'autres façons pour passer des messages que je vais bien.

Crocus hocha la tête puis regarda Ann.

- Puisque je suis désigné comme pigeon voyageur et que je vais l'appeler parce qu'il fait encore des conneries à son âge, t'as un message pour ton oncle ?

- Que Lu' va lui botter le cul et que je prendrais le pop-corn ? Non, juste bonjour, je vais bien. Quoique… j'ai croisé le clown.

L'expression blasé voulait tout dire et fit rire Crocus. Mais, Clown ? ne serait ce pas l'apparence de Baggy ?

- Je vois. Bon, eh bien bonne vacances les filles.

.

.

La route vers Baterilla les arrêta à Tijuana afin de pouvoir prendre un peu d'alcool du coin. Un des membres de l'équipage de son oncle s'était plaint une fois de n'avoir pas la possibilité de redescendre. Elle allait lui prendre une bouteille.

Arrivé à l'ile en question, ce fut ce qui sonna la fin du sevrage de leur petite grognonne qui avait aussi repris une nouvelle peluche dans l'ile. Elle profita pour troquer sa chemise et pantalon pour une brassière ainsi qu'un pantacourt et une paire de sandale. Néanmoins, sa longue veste était toujours sur ses épaules.

Elles furent interrompues dans leur petite visite par la rencontre un peu violente contre quelqu'un. Carmen regarda la personne qui venait de percuter Ace qui avait repris son apparence masculine pour la journée. Elle nota l'apparence du jeune homme, à peine plus âgé que la Chibi. La façon de bouger et se tenir montrait que la personne pouvait se battre. Cependant, les vêtements bleus étaient étranges. Ils étaient plus porter par des gens de la noblesse habituellement. Le chapeau haut de forme complétait la tenue parfaitement.

Carmen soupira, regardant alors les deux commencer à monter la moutarde. Elle regarda la Grognonne qui roula des yeux avec elle. En fait, c'est elles qui devaient se faire passer pour sœur.

- Garde mon sac, j'ai une leçon à enseigner à ce petit con.

Grognonne attrapa le sac avant de s'écarter précipitamment. Carmen secoua la tête en se demandant ce qu'elle allait devoir réparer à la fin. Elle regarda sa camarade qui décida de prendre place sur le banc. La médecin se posa à coté et indiqua à un des passants qui avait cru avoir l'occasion de voler d'aller voir ailleurs s'il ne voulait pas perdre un morceau en passant.

Ça tournait vraiment à un combat de chiffonnier. Peut être même de chien de rue. Est-ce qu'Ace venait de mordre son adversaire en cours de bataille ? Éventuellement. Elle tira de sa poche sa montre, lisant l'heure et secouant la tête. le combat se termina. Et Ace remporta le combat facilement.

- Tu devrais savoir qu'on ne se frotte pas à un Portgas comme ça, ici, dans le South Blue. Ou alors, ta maman a loupé ton éducation.

À la mention du nom, les personnes autour se tendirent, comme si on venait de dire le mauvais sort. elle regarda Ace en haussant un sourcil. Les Portgas avaient une réputation dans south Blue. Elle devrait appeler la famille pour parler avec ceux d'origine de cette mer, par simple curiosité.

La nekotama se tourna vers eux et leur fit un signe explicite de la tête.

- Vamos.

Carmen regarda le jeune homme qui avait été frappé par Ace. Non. Trop exagéré. Si il avait vraiment aussi mal, il ne serait pas ainsi. Elle regarda leur camarade en baissant le tricorne et étendant doucement le haki au cas où. Juste au cas où.

- Awn ni, Portgas-san, répondit alors Carmen.

Ace essuya le sang au coin de son nez alors qu'ils prenaient la route vers les navires. C'est leur camarade qui décida de couper le silence post-bagarre.

- Ridicule.

- Oh, j'assume totalement

Il remonta sur son navire et elles firent de même sur le Trimaran. Mais lorsque plus personne ne fit attention à eux, le nekotama continua.

- Après, quand on veut faire des coups tordus au chef de la Révolution, faut ce qu'il faut.

Carmen regarda alors une lettre être sortie du chapeau de la D. Elle pinça l'arête de son nez avant revenir vers la plus jeune.

- La prochaine fois que vous inventez une pareille bêtise pour vous faire passer des messages, je vous pends la tête en bas, par les doigts de pieds à la merci des insectes. Criw o idiotiaid. Et le pickpocket ? Vous connaissez ?

Elle secoua la tête. Ça pouvait devenir suspicieux si une personne se bat avec une autre sans raison. Ou si ça sort du comportement habituel.

- On est des mecs, on est comme ça. Et puis, on a passé une partie de notre enfance commune à se bagarrer. C'est un peu notre façon de se dire bonjour. On a rendu ma mère presque folle à cause de ça.

Le sourcil tressauta. Ce n'était pas vraiment une excuse. Et Cassandra lui avait donné une méthode simple. Très simple. Elle baissa la main vers une poche de sa veste.

- Bon, si on a un vent favorable, on sera à Baterilla en fin d'aprem.

Alors que Ace se baissa pour retirer l'amarre. L'objet fila, passant à un cheveu du visage pour se planter dans le bois à coté. Carmen avait un sourire alors que la Quetzalcóatl terminait de retirer l'amarre.

Le scalpel revint entre ses pieds et la nekotama gonflait les joues.

- C'est la façon de saluer de ma tante. Mais elle, elle vise plus bas. Et pour le vent, je m'en charge.

Elle termina de tirer les voiles, rangeant au passage l'objet dans l'une des poches secrètes de la veste. si elle croisait le frère, elle ferait une leçon similaire. Lorsque les voiles furent sorties, elle concentra son pouvoir pour faire gonfler ses dernières pour filer sur l'océan.

.

.

L'après midi commençait à toucher à son terme. On pouvait voir au loin, les silhouettes des Iles. Un sifflement fit se réveiller la grognonne qui s'était installée en boule à coté, lézardant sur l'un des filets au-dessus de l'eau. Il était vrai que c'était une des place les plus agréables pour faire une sieste.

Carmen tourna la tête vers Ace qui avait sifflé. Celui-ci attendait. Il allait recommencer lorsqu'on lui répondit au loin.

- Baterilla fait partit d'un groupement d'îles n'appartenant pas au Gouvernement Mondial, expliqua le jeune journaliste. Alors, on se méfie des navires qui s'approchent des côtes. J'ai juste signalé qu'on vient en paix, qu'on se retrouve pas avec la flotte de la milice sur la route.

- Compréhensible. Surtout avec la marine qui peut ne pas hésiter à venir lorsque ça commence à sentir le roussi pour « mettre de l'ordre ».

- - Ils sont déjà venus plusieurs fois. Et c'est littéralement dans notre port que mon oncle Javier a été tué par Akainu avant qu'il ne soit amiral.

Elle tira plusieurs nœuds afin de réguler la vitesse. Elle ne connaissait pas les eaux et les récifs pouvaient être traitre. Le Sloop de Ace passa devant et elle fit en sorte que le Trimaran avance derrière doucement.

Mais, Akainu ? peste soit l'homme et sa notion de la justice. C'était plus un boucher qu'un soldat.

Ils croisèrent l'un des bateaux de la milice qui les salua alors qu'ils passaient deux iles. Puis, au loin, on put voir Batellira. C'était, au début, une sorte de marée verte sur l'océan. Mais, lorsqu'on se rapprochait, on pouvait distinguer des arbres par centaine qui couvraient le sol de l'ile de leur vert feuillages. Batellira était connue, principalement, pour des olives Rouges hors de prix. Elle en voyait les oliviers, semblerait il.

Cependant, au lieu de se diriger vers le port, le Sloop se dirigea vers l'ouest. après s'être approché de la cote, Carmen nota quelque chose sur la falaise alors qu'elles accostaient. Ace sauta dans l'eau précautionneusement avant de tirer le sloop sur le sable. Carmen préféra jeter l'ancre car le Trimaran était bien plus grand. Elle regarda néanmoins la profondeur avant de proposer à la Grognonne de s'accrocher à elle pour se déplacer sur la terre ferme.

Après un débat clairement interne, celle-ci accepta et s'accrocha à la plus ancienne. Carmen décolla un instant pour atterrir non loin de Ace qui leur indiquait tout en tirant son navire.

- Et nous y voici. Benvenido en Baterilla. La hacienda est un peu plus haut sur la falaise. Il y a un escalier qui y mène, d'où le choix d'accoster ici et éviter le port.

- Je vais sécuriser le Calypso. Je reviens.

Elle laissa sur le sable la plus jeune avant de sauter à nouveau dans les airs et revenir au Trimaran. Elle attrapa l'une des amarres qu'elle accrocha à l'une des roche hors de l'eau. Elle en prit une seconde pour aller à une autre pierre. Lorsqu'elle fut sûre de la solidité, elle revint vers les deux autres.

- Prêtes pour des vacances ?

- Oh oui, pour ma part. Et toi, chibi-grognonne ?

La seule réponse fut un haussement d'épaule.

La Portgas les mena dans les marches après un changement de chaussure pour les mener jusqu'à la demeure familiale. Néanmoins, Carmen fut surprise lorsque Ace les stoppa un instant.

- Vous allez où vous voulez pendant votre séjour, juste, éviter la grotte.

Il pointa une grotte. Carmen accepta la demande simple. Et puis, elle n'était pas un idiot qui allait dans les lieux qu'on demandait à ne pas y aller. Oncle M devait déjà gérer avec certains idiots de l'équipage.

Cependant, en montant les marche, elle avait une impression étrange. Depuis qu'elle avait rencontré ace et leur jeune amie, son haki avait été calme. Mais là, c'était comme si il y avait quelque chose qui sifflait dans la terre. Un mélange entre des cris de douleurs et une vengeance accomplie. Cela résonna au point qu'elle ne puisse s'empêcher de regarder autour. Et cela la fit regarder l'oliveraie. Puis, l'écho disparut étrangement. Elle resta un instant, regardant les arbres étrangement.

Et elle n'était pas la seule. Leur jeune amie avait à présent une expression de dégout aussi.

Ace les guida alors plus loin, en direction d'une immense demeure que l'on pouvait distinguer au dessus des plantations. Carmen sentit une présence dans celle-ci. Et une femme apparut non loin, coupant des buissons d'Hibiscus avec un panier de légume à ses pieds. Ace se dirigea vers elle tout en leur parlant.

- C'est pas ma famille qui l'a construite, se défendit le jeune journaliste avant que l'on puisse faire un commentaire. Quand on a chassé la famille royale et ses proches conseillers, chaque famille de l'île s'est choisi une baraque, alors, les Portgas ont prit la plus éloignée. On a juste travaillé d'arrache pieds pour l'entretenir.

La femme posa ses affaires à cet instant avant de se tourner vers les trois, particulièrement vers leur guide avec un air blasé. Elle connaissait ce type de regard. Faut dire que quelqu'un sur le navire pouvait le donner à plusieurs adultes et que ces derniers ressemblent à des chiots qu'on a frappés ensuite lorsqu'il avait terminé.

- Coucou ! Je suis rentré ! salua joyeusement Ace.

- Je vois ça, dit sa mère. Je devrais te consigner dans ta chambre pendant le prochain siècle, pour avoir eu le culot de profiter du départ de ta cousine afin de fuguer…

- Mais ? devina son fils.

- Tu es bien trop le fils de ton père pour rester en place, j'aurais dû m'en douter. J'aurais préféré que tu m'avertisses avant de fuguer, ça m'aurait averti des cheveux blancs.

- Où donc ?

Lorsque Ace commença à chercher, Carmen se tourna vers la troisième avec un soupir.

- Chose à ne pas faire avec ses parents si on veut éviter...

Ace se prit à l'arrière du crâne une claque, confirmant de quoi parlait Carmen. La femme se tourna par la suite vers elles, pour les saluer.

- Bonsoir, je suis Portgas D. Rouge, la mère de ce petit idiot. Merci d'avoir gardé un œil sur lui, sourit-elle.

Carmen se mit droite et fit un salut en inclinant le haut du corps vers la femme, respectueusement.

- Dydd da Mrs. Bonjour. Je suis Rhyddid Carmen, médecin. Un plaisir de faire votre connaissance, madame.

Elle regarda la Grognonne qui était juste un pas derrière elle. Celle-ci s'avança pour saluer à son tour. Mais à nouveau, elle ne donna pas de nom. À un moment, elle s'en choisirait un sinon, elle allait être grognonne jusqu'à la fin de ses jours. Carmen ne lui donnerait pas un prénom, ce n'était pas sa place. Par contre, elle se renseignerait sur le frère. Ce dernier, même si ayant été stupide, avait tenté de l'aider.

La femme s'avança alors doucement vers elle et la Chibi et posa sa main doucement sur chacune de leur épaule avec un sourire.

- Je suis enchantée de vous rencontrer. Sachez que tant qu'il y aura un Portgas dans cette maison, vous serez ici chez vous. Peu importe vos soucis, vos ennemis et vos vies, notre porte vous sera toujours ouverte.

Elle remercia d'un mouvement de la tête vers la femme. Il était rare que l'on donne une pareille invitation à la médecin. Et que, en plus, l'invitation soit sincère. À moins que la femme soit une experte dans fondre ses sentiments et ses intentions, le haki n'avait pas eu de retour néfaste. Un son les fit tourner la tête et la médecin haussa un sourcil, voyant le journaliste avec le seau sur la tête et la tenue trempée.

- Oh, un chat mouillé, dit une voix moqueuse au-dessus d'elles.

Carmen regarda le garçon qui était à l'étage, le sourire aux lèvres alors qu'Ace était impassible en retirant le seau de dessus sa tête. Le journaliste posa les poings sur ses hanches en en regardant comme un chat en colère le plus jeune.

Oui. Un chat mouillé. C'était peut-être le terme.

- Je vais t'en foutre des chats mouillés, Luffy.

Le garçon avec un chapeau de paille familier se nommait donc Luffy. Attend. Carmen croisa les bras, plongeant dans ses souvenirs. Elle réfléchit un moment avant de soupirer. L'enclume de la tomate alcoolique. Voilà pourquoi le chapeau était familier. Certes, elle était encore jeune lorsqu'il l'avait donné à quelqu'un mais quand même. Elle se souvenait de l'avoir vu avec avant.

La mère rappela à l'ordre son fils ainé.

- Tu toucheras deux mots à ton frère plus tard, jeune homme. Après avoir rangé tes affaires, par exemple. Luffy, descend s'il te plaît.

- D'accord !

Luffy sauta immédiatement de l'étage, toujours souriant. Oui. La description de petit soleil de joie correspondait. La médecin se retrouva à ne pouvoir s'empêcher de sourire en réponse.

- Bonjour ! Moi, c'est Luffy et je serai le Roi des Pirates !

- Rhyddid Carmen, médecin. Enchanté Luffy. Voici Chibi-grognonne. Enfin, c'est le surnom qu'on lui donne jusqu'à ce qu'elle se choisisse un nom.

Elle présenta sa main à Luffy. Et ce dernier s'en saisit avec un sourire montant jusqu'aux oreilles pour la serrer avec enthousiasme. Puis, leur camarade se pencha vers Luffy, présentant sa main à son tour.

- Je suis heureuse de faire ta connaissance, Joy Boy.

Carmen haussa un sourcil. Est-ce que leur amie venait de donner un surnom ou une prédiction ? Mais, la question du Joy Boy, c'était hors de ses connaissances.

- Ace, cariño, quelque chose ne va pas ? demanda sa mère.

- Le vieux a pété un plomb. Rien de nouveau.

- Pas surprenant vu qu'il a des racines à la place de la cervelle, commenta Luffy.

Elle écouta d'une oreille distraite la discussion entre Ace et sa mère puisque le garçon avait commencé à les alpaguer pour poser des questions sur d'où elles venaient. Comment elles avaient rencontré le chat mouillé ? Est-ce qu'elles étaient des pirates ? Pourquoi les cheveux de Carmen étaient rouge et noir ? Était ce une coloration ? Est-ce qu'elles étaient sœurs avec la grognonne car elles avaient les mêmes yeux ?

Est-ce que ce garçon respirait ? C'était la question que se posait actuellement les deux qui avaient gardé le silence. Carmen nota alors le côté "rebondissant" du garçon. Clairement, il avait un fruit du démon qui lui donnait une élasticité sans pareil.

Carmen fut sortie de ses pensées lorsque Rouge les interpella alors.

- Pendant que ces messieurs continuent leurs bêtises, je vais vous montrer vos chambres, dit-elle avant de se retourner vers son fils. Ah, et Ace. Ray-san t'a envoyé une lettre, tu penseras à lui répondre, d'accord ?

- Je veux bien que les mouettes postières soient rapide, mais comment a-t-il eut le temps de savoir que je rentrais à la maison et donc m'envoyer du courrier ici, depuis Shabaody.

- Peut-être parce qu'un oiseau n'a pas à craindre les Calm Belt, proposa Rouge. Il y tient à son filleul, tu crois quoi ? Venez les filles.

La médecin attrapa le sac qu'elle avait posé le temps de la rencontre. Seulement, le nom lui fit alors comme un éclair en travers du crane. Elle regarda les Portgas à cet instant, clignant des yeux.

- Ray ? Comme Silver Rayleigh ? L'ancien second de Roger qui vit à Shaboady ? On parle bien de celui-là ?

Son esprit était en train de faire une désertion mentale. Comment ça, "filleul" ? On sentit comme l'arrêt total du vent autour d'eux. Pas un souffle d'air froid. Juste, du calme.

- Peut-être bien, sourit énigmatiquement Rouge en tournant les talons. Allez, c'est par ici.

Carmen fit une note mentale d'appeler Shakky plus tard. Et peut être quelqu'un d'autre. Elle suivit, l'esprit un peu dans la lune alors que le vent recommença naturellement à souffler autour d'eux.

Rouge les mena chacune dans une part de la maison, leur proposant de choisir une chambre. Elle se tourna vers la jeune qui, depuis à présent son sauvetage, dormait dans le même lieu qu'elle. La grognonne répondit pour elle à la question en rentrant dans la chambre que venait de choisir Carmen. Heureusement, il y avait deux lits dedans. La femme eut un rire avant de préciser à quelle heure le repas était servi.

- Vous pouvez visiter un peu la maison et l'oliveraie. J'enverrais l'un des deux vous chercher au besoin pour le repas.

- Merci pour votre hospitalité, Portgas-san. Et, puisque je suis une invitée, voici pour vous.

Carmen sortit une bouteille de saké du nouveau monde. Précisément, de l'île des hommes poissons. La boisson était un Saké Amazake qu'elle affectionnait particulièrement pour sa part.

Par la suite, après avoir posé les affaires dans la chambre, elles commencèrent à visiter l'hacienda. Carmen avait encore l'étrange impression autour des oliviers et la grognonne marmonna sur des olives couvertes de sangs.

Cependant, les deux trouvèrent un jeune olivier avec quelque chose de particulier. Ce dernier avait un manteau de capitaine accroché à ses branches. Et il était là depuis longtemps. Pourtant, on avait pris grand soin à ce dernier.

La grognonne la tira et fit une prière devant. Et la médecin comprit alors les mots du plus jeune. Le père avait des racines dans le cerveau. Et vu comment le lieu était entretenu, on avait enterré le père de Ace là. Mais, pas de pierre tombale, pas de signes autours. Elle demanderait plus tard. D'abord, elle avait un coup de fil à passer à Shabaody.


Et voilà un début d'année qui commence sur de bonnes bases, non ?