Bonjour tout le monde ^^. Comment ça va ? Prêt à repartir sur la Grande Line avec un reporteur, une médecin et la grognonne ^^ ?

Reviews :

- Yuwine : C'est un D. Garp est un D juste dans la norme frappa-dingue ^^. On l'aime pour cela.

One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.

Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.

Bonne lecture et laisser une petite review.


Chapitre 11 :

Carmen resta sur le navire, principalement parce qu'elle n'avait pas envie de discuter avec la marine ou des officiers. Ace s'était réveillé pour écrire son article avec, très certainement, l'aide d'un des fantômes résidents.
La médecin regarda avec une pointe d'amusement Durgâ affalé à moitié sur la banquette de la cuisine, la queue de serpent servant à moitié de coussin alors qu'elle terminait de ranger les affaires de la veille.
Le petit déjeuné avait été assez court avec la marine. Le vice-amiral savait pourquoi. Moins il y avait de monde, moins on se posait de question sur leur présence réellement ou encore la reconnaître.
Par la suite, ils allaient repartir. Il y avait d'autres choses à faire. D'autres lieux à visiter. Et puis, Beleriand était encore loin. Et s'ils voulaient plus d'informations, il fallait se déplacer dans l'ancienne base abandonnée.
- Salut les filles ! On se casse ?
Carmen releva la tête alors. Ace venait d'arriver.
- Rapidement serait le mieux. On est prêt au départ en tout cas.
- Je passe un coup de fil au boss et on est bon.
La médecin hocha la tête et sortit pour commencer les manœuvres de départ. Elle pouvait très bien le faire pendant le coup de fil. Durgâ rejoignit à la manœuvre puis Ace.
Enfin, Navarone était derrière elle. Et il fallait rejoindre à présent Water Seven.

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Water Seven était le lieu où les plus grands navires avaient été construit. Le navire qui avait fait le tour du monde en faisait partie : l'Oro Jackson. Carmen avait déjà un contact, à la Galley-La pour faire les travaux nécessaire. Et les réaménagements qui avaient été prévu. Il faut dire que depuis Navarone, les lits avaient été mis de coté pour opter pour une installation de coussins et couvertures sur le sol.
Cette proximité avait donné une nouvelle dynamique à ce qui était à présent l'équipage du Calypso. Elles comptaient les unes sur les autres.
C'est pour cela qu'il avait été proposé de réaménager la zone de nuit autrement. Carmen avait proposé alors de séparer la pièce en deux après avoir retirés l'ensemble des lits. La première partie pouvait faire office de salon avec les placards autours et le bureau plus proche de la porte. La zone du fond serait remplie de tapis, coussins et couvertures. Un peu comme un salon à Alabasta ou sur une autres des îles désertiques.
Ann, alors que Carmen avait dit avoir de la réserve, avait insisté pour que ce soit elle qui paye avec le salaire de l'article de Navarone.
Elle loua plusieurs Bulls afin qu'elles puissent atteindre les bureaux de la Galley-La. Enfin. Elle et Durgâ puisque Ann était restée à bord du Trimaran, au port. Après avoir vérifié que la prochaine Aqua Laguna soit loin, elles montèrent les canaux de la ville tranquillement.
- J'espère ne pas tomber sur l'autre idiot.
Durgâ la regarda étrangement, comme demandant de quoi il était question.
- Un blond, dénommé Paulie. Il fait une crise pour chaque femme qu'il croise, les traitant de traînée lorsqu'il y a trop de peau visible.
Le sifflement de serpent fut la réponse la plus adéquate qu'elle eut. Elles arrivèrent au pied de la compagnie de charpentier. Carmen rentra dans l'enceinte alors que Durgâ la suivit d'un pas derrière elle.
Cependant, une personne arriva avec une des poutres sur l'épaule. Carmen sentit la puissance de la personne. Certes, les membres de la Galley-La était puissant mais celui-ci était trop puissant. Bien qu'il ne paraissait pas violent avec le nez trop long et les cheveux roux.
- Ceci est un lieu privé et …
- Je viens pour mon navire. Mr Iceberg est-il… ?
- AAARRRGG ! MAIS VOUS N'AVEZ PAS HONTE DE VOUS AFFICHER AINSI ?!
Le cri fit sursauter assez fortement la jeune elfe qui vint s'accrocher à Carmen. Et celle-ci tourna la tête vers le blond qui venait de sortir d'un des bâtiments et hurler comme si elles étaient l'incarnation de la douleur et du mal. Carmen gronda et attrapa l'oreille de l'homme qui ne put se défaire de la prise.
- Bonjour Paulie. Je viens pour une maintenance. Hurle une fois encore et je te retire l'appareil trois pièce avec ton marteau et tes ciseaux à bois devant l'ensemble de tes hommes. Me suis-je bien fait comprendre ?
Elle soupira avant d'avoir un sourire malicieux. Elle lâcha l'oreille de Paulie et vint s'appuyer nonchalamment contre le charpentier qui l'avait interpelé.
- Et puis, ce n'est pas comme si je dérangeais tes hommes au travail. Après tout. Est-ce que je vous dérange ? Non ?
Avec un sourire charmeur, elle posa le doigt sous le menton du roux qui se mit à cligner des yeux. Il semblait clairement ne pas savoir comment réagir à cet instant. C'était donc bien ce qu'elle pensait. Là, à cet instant, elle avait trouvé un os dénommé gouvernement mondial.
- Arrête ! Hurla le blond. Ne te fais pas avoir, Kaku. C'est une diablesse.
- Kaku donc…
Elle fut interrompue à cet instant par quelque chose. Elle tira une dague, attrapant le charpentier qui se retrouva à tourner sur lui-même alors qu'elle lança sa lame. Celle-ci se retrouva planter dans le col d'une personne qui lâcha son pistolet une fois clouer au mur.
Un groupe de pirate qui, au vu de leur état, avait voulu faire les malins et s'était retrouvé face à un os avec les membres de la Galley-La.
Le charpentier eut néanmoins le réflexe de l'attraper par les hanches, comme s'ils venaient de danser un instant. Elle se redressa, présentant sa main.
- Merci. Paulie, tu t'occupes de ton mauvais payeur. Et Kaku-san, vous nous mènerez bien à Icerberg-san ?
- … o… Oui ? euh… vous… enfin. … Joli lancé ?
Elle regarda l'homme qui semblait admirer son tir. Et la main de ce dernier était toujours contre sa hanche. Lorsqu'il le vit, il sauta presque loin d'elle.
- Désolé ! Euh … je vous emmène… enfin… voilà.
Le charpentier les emmena jusqu'au bureau principal. Néanmoins, avant qu'il ne parte, Carmen se tourna vers lui.
- J'apprécie un bon whisky. Si vous avez une adresse.
Il la regarda longuement avant de rire et hocher la tête.
- J'ai une bonne adresse. Si vous me disiez comment vous aviez vu le tireur avant tout le monde.
- A Secret make a woman, woman.
Elle tapota de son doigt ses lèvres tout en rentrant dans le hall. Cependant, Durgâ murmura doucement alors.
- Il faut faire attention, la nuit. On peut rencontrer des personnes dangereuses.
La médecin retint l'information mais rentra dans les bureaux. Elle arriva à une secrétaire qui ne lui disait rien de bon. Cependant, avant que la femme ne puisse grogner ou les renvoyer à la porte, une voix interpella les deux.
- Si je m'attendais à avoir ta visite. Tu viens pour l'entretien de ton navire ?
- Ainsi qu'un aménagement, Iceberg-san.
- Bonjour Miss Rhyddid, capitaine du Calypso. L'un des navires les plus rapides des Mers.
- Le plus rapide des mers, dit alors Carmen. Avez-vous un instant à m'accorder ?
Rapidement, les deux furent emmenées dans une des pièces du bâtiment où Carmen discuta avec l'homme aux cheveux bleu avec une barbe mal rasée. Ce dernier demanda les plans du navire que Carmen sortit de sa veste. Ce n'était pas le schéma complet mais seulement l'agencement des quartiers de vie.
Iceberg écouta la demande et hocha la tête en indiquant que ça prendrait une semaine d'immobilisation. Il mettrait deux trois de ses hommes sur le projet. La bicolore grogna, entendant alors le nom de Paulie parmi les personnes.
- Besoin d'une chambre pour le temps du … ?
- Non, merci. Pour la note...
- Alors, le bois, ainsi que la main d'œuvre… J'ai besoin néanmoins de réorganiser deux trois choses, donc, revoir les plans… 7.300.000 berry.
- 1.500.000, relança alors Carmen.
Iceberg eut un rire avant de continuer le marchandage. Cela termina alors par une ristourne de 2.000.000 Berry sur le montant total. Ce n'était pas rien.
Elles repartirent avec leur bull ainsi que le départ des charpentiers pour la zone d'amarrage du Calypso. Elles s'arrêtèrent sur l'un des canaux et laissèrent la créature le temps d'aller faire du Shopping. C'est à cet instant qu'Ann les rejoignit en sautant des toits.
- J'ai fini de mon côté et j'ai déjà fait un passage en banque pour l'argent du chèque. On va pouvoir refaire la décoration.
La journaliste passa son bras autour des bras de ses deux camarades avec un sourire.
- Alors, on commence par quoi ?
- J'ai besoin de racheter deux trois choses. Des vêtements, possiblement, et des objets de décoration. Durgâ ?
- Plantes. Beaucoup de plantes, dit l'elfe. Et une boutique ésotérique.
La demande fut assez surprenante. Et Ace tourna la tête vers la médecin à cet instant.
- Tu sais si on trouve une boutique de ce genre ici ?
- Water Seven pourrait te surprendre. Je propose qu'on commence par les vêtements et les plantes puis, qu'on reprenne les bulls pour descendre dans la zone inférieure. Mais, plante ? Plante fraîche ?
Elle avait beaucoup de plantes sécher, ou en pots pour ses médicaments. Si besoin, Durgâ pouvait en prendre. Bien que si ce soit le cas, il faudrait qu'elle note ce qu'elle empruntait pour penser à en reprendre à l'île suivante.
- Pas toutes, dit doucement Durgâ.
- Iro, vient ma grande, on va les suivre en courant ! Ca va nous faire de l'exercice.
La panthère prit de l'avance en courant déjà jusqu'à l'autre bout du trottoir pour les attendre en agitant la queue, sa fourrure prenant une teinte jaune solaire.
- Ah, et il faut du chocolat. Avec la nouvelle zone dortoir, imaginez un peu. Une tempête, les couvertures, les tapis, les coussins…
- Et les peluches, insista Durgâ.
- Oui, les peluches, Durgâ. Donc, tout ça… avec un chocolat chaud et une bonne grosse tempête. C'est pas une image de rêve, ça ?
Elle admettait que c'était quelque chose d'agréable à imaginer. À la condition qu'elles aient arrimé le navire dans une crique ou un lieu moins dangereux que les eaux de la Grand Line. Les tempêtes sur la mer de tout les périls étaient mortelles, pour beaucoup. Et on ne parlait pas du nouveau monde. Mais c'était vrai, l'expérience serait magique.
- Bon, allons y. Actuellement, des charpentiers sont déjà à descendre vers le Calypso. Donc… boutiques !
- Youhou !
Carmen termina d'attacher en queue de cheval ses longs cheveux avant de commencer à rejoindre la panthère pour descendre dans l'une des rues commerçante avec les autres qui la suivirent. Il devait avoir un magasin de peluche dans la rue. Durga pourrait se faire plaisir.
Plus rien n'allait les retenir en fait.
Même si elles avaient été suivies une partie de la journée. Carmen crut même entrapercevoir plusieurs portant un signe en forme d'étoile. Mais, tenter de leur faire les poches étaient signer un aller simple dans un canal avec des morceaux en moins. Même Durgâ commençait à bien se défendre avec sa lance pour le coup, aujourd'hui.

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Carmen avait laissé le Calypso en indiquant aux autres qu'elle allait boire un verre en ville. Elle remonta jusqu'à la compagnie, passant par les toits. L'avantage de son fruit était cette sensation de liberté. Elle nota quelque chose qui courait actuellement sur les toits non loin. Elle reconnut la tenue orange du Charpentier Kaku. Ce dernier sautait de toit en toit. Seulement, il ne s'attendait pas à ce que quelque chose lui attrape la casquette en cours de saut. Il s'arrêta net et tourna la tête pour voir que Carmen avait l'objet entre les doigts.
- Vous m'impressionnez de plus en plus.
- Jolie ne veut pas dire sans défense. J'attends mon verre.
- Eh bien, si vous me rendez ma casquette.
- Soit. Si j'avais l'envie, je vous aurais fait courir mais, disons qu'un verre serait agréable.
Les deux descendirent d'un toit pour rentrer dans un bar. Kaku avait néanmoins hésité pour l'adresse. Mais, il proposa alors un bar proche du port mais aussi proche de son appartement. La médecin accepta de boire et aussi manger quelque chose tout en discutant. Néanmoins, elle put desceller ce qui la dérangeait. Kaku était bien une personne du gouvernement mondial et non pas simplement un chasseur de prime ou un révolutionnaire. Un infiltré. Elle continua de sourire malgré la découverte. Étrangement, lorsqu'il parlait de son métier de charpentier et de Water Seven, c'était ce qui le passionnait sans mensonge. Il avait trouvé quelque chose qui le rendait heureux dans ce métier. Bien étrange.

Puis, il partit à parler livre, particulièrement, des livres d'une certaine auteur qu'elle connaissait. L'assassin du gouvernement mondiale était bien étrange sur plusieurs aspect. Encore plus puisqu'elle n'avait pas eu cette sensation nauséabonde que dégageaient les membres du gouvernement mondiale et encore moins, des Cypher Pol.

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Carmen ouvrit les yeux, sentant le poids contre son épaule. Elle regarda la tête rousse endormie contre sa peau nue. La nuit avait été mouvementée dans l'appartement. Elle manqua d'exploser de rire en notant plusieurs objets dans le lustre. On pouvait dire que le roux était endurant. Un peu normal pour un membre du Cypher Pol entraîné. Heureusement que la marque de Barbe Blanche était savamment cachée entre les entrelacs qui englobaient son épaule.
Elle ignorait encore pourquoi il était là mais il avait été très intéressant, et épuisant, comme partenaire. Et puis, ça aurait pu être pire. Ça aurait pu être un membre de l'équipage de Kaido, Big Mum ou encore, des dragons célestes. Bien que la dernière catégorie ne serait pas une possibilité. Elle tuerait le Tenryuubito avant. Et de façon très douloureuse. Elle avait plusieurs griefs contre pour ce qui était arrivé à ses oncles. Et aussi, elle avait soigné plusieurs des victimes de ces monstres.
Le soleil commençait à pointer le bout de son nez au travers des volets. Elle glissa hors du lit, attrapant la moitié de ses affaires et étirant ses muscles endoloris. Elle regarda le dos de Kaku griffé par ses ongles. Et il avait un sourire un peu plus serein et vrai, endormi. Elle remit sa chemise et récupéra ses chaussures sous le lit. Elle termina de s'habiller lorsque l'espion ouvrit les yeux.
- Hmm ? Matin ?
- Je vais rentrer, dit la médecin. Et vous, retour au boulot.
- Nan. Épuisé. Je pose un jour de repos.
Elle eut un rire alors que le roux s'assit pour lui-même attraper les vêtements.
- La nuit fut agréable. Merci. Ça faisait un moment que je n'avais pas eu un partenaire qui satisfait mes besoins.
- Pareil. Surtout avec Paulie qu'il faut sortir. Il est compliqué de trouver une partenaire. Bien que je vais devoir revoir mes standards après vous. Bonne journée, miss Carmen.
Elle ouvrit la fenêtre et disparut dans les toits. Elle nota alors que ces derniers étaient légèrement mouillés. Oui, elle avait entendu, durant la nuit, l'orage. Mais elle n'était pas coupable et aussi, il n'était pas prévu.
De retour au navire, elle remarqua des marques de combats et trouva Durgâ en train de préparer un petit déjeuner. L'elfe avait même prévu une serviette et des affaires propres. Carmen eut un rire avant de récupérer le tout et prendre une douche. Elle ressortit, constatant que Ace n'était pas là non plus. Elle tira sa faux de son dos, vérifiant l'état.
- Durgâ. Je te propose un entraînement après le déjeuner dans la décharge. Sinon, qui as-tu combattus cette nuit ?
- … Des idiots.
- La définition pourrait coller à beaucoup de personnes.
Carmen attrapa une tasse et se fit un thé. Plusieurs minutes après, Ace arriva avec l'air de n'avoir pas dormi de la nuit. Et les cheveux en pétard pouvaient donner un peu ce qui avait été fait.
- Buenas chica, c'est quoi les hommes-serpillèrent dehors ? Se renseigna la journaliste en posant sa sacoche sur le plan de travail de la cuisine.
- Salut, et ce sont des idiots.
- ...Mais encore ?
- Ils ont cru qu'on avait laissé le trimaran sans surveillance. Je leur ai prouvé le contraire.
- Beau travail ! Tu leur as botté le cul, et ça, ça veut tout dire ! Sourit avec fierté Ann.
Elle embrassa Durgâ sur le crâne avant de lui faire un gros câlin. Ceci fait, elle se servit un grand café qui venait de finir de couler.
- Sinon, Carmen, l'orage, c'était en quel honneur ?
- Pas moi. J'avais un partenaire de lit particulièrement endurant et... juste comme il le faut. L'appart, néanmoins, n'a pas survécu à notre occupation. Je portais mes bracelets pour éviter le pire.
Elle indiquerait après que son partenaire était un membre du gouvernement mondiale en infiltration. Et certainement, il mettrait les bouts ensemble à un moment.
- Je veux bien qu'on soit sur la Grand Line, mais il a débarqué un peu trop brutalement pour être naturel et... pourquoi tu essayes de disparaître sur ta chaise, chiquitina ?
Carmen regarda du coin de l'œil ce que fixait Ace. Oui. Durgâ tentait vainement de disparaître dans le siège dès que l'on mentionnait l'orage.
- C'est toi l'orage ? Se fit confirmer la yôkai.
La plus jeune hésita au début puis hocha la tête.
- C'est... giga cool ! Sourit largement la journaliste. Tu es badass, cariño et chaque jour en est une preuve supplémentaire !
Carmen eut un sourire montant jusqu'aux oreilles.
- Si ça continue, je vais t'adopter dans la famille. Et n'ai pas honte d'avoir été puissante. Sois fière de ce que tu es. Ici, on est juste les enfants de l'océan.
- Oi, mollo ! Ma mère l'a déjà adoptée ! Tu veux la vexer ? !
- Je ne préfère pas être dans la mauvaise liste de ta mère, merci. Donc je m'abstiendrais. Mais l'idée reste la même.
Les charpentiers arrivèrent juste ensuite. Et Carmen ricana alors que Paulie se plaignait que l'un de ses meilleurs charpentiers avait demandé un jour de repos. Elle termina sa tasse tranquillement alors que les hommes de la Galley-la demandaient l'autorisation de continuer les travaux. Néanmoins, Ace était sorti par le hublot, comme si l'une des personnes présentes était connus et qu'il ne fallait pas qu'ils se voient. Carmen se tendit, sentant alors quelqu'un de bien trop dangereux.
Kaku était dangereux et en même temps, il avait cette sensation d'aimer Water Seven. La personne qui approchait était froide. La médecin posa sa tasse et reposa les bracelets au cas où, dans le tiroir. Elle réarrangea ses affaires et alla voir qui était présent. La personne qui attira son regard fut l'homme avec un chapeau, de longs cheveux noirs, une carrure musclée et surtout, un pigeon sur l'épaule. Il avait le visage tuméfié après avoir subi un choc violent, un pansement sur le nez et la médecin nota une griffure au coin du cou, à peine cacher par la tenue. C'était donc le partenaire d'Ace de la nuit. Et vu la tête, il n'avait pas beaucoup dormi en fait.
Elle garda un visage de marbre alors qu'elle sentait Ace faire une fuite petit à petit. Et Durgâ terminait de mettre dans l'une des caches secrètes des photos où on les voyait toutes les trois. La médecin garda le sourire et salua l'ensemble.
- Je te laisse travailler avec tes hommes, Paulie. Mais un seul approche de moi et ma camarade et ils terminent par-dessus bord.
- Accuse pas mes hommes d'être des pervers ! Diablesse.
- À force que tu m'appelles comme ça, on pourrait croire que tu veux sortir avec moi.
Elle ricana, voyant la rougeur monter jusqu'à voir apparaître de la fumée des oreilles de l'homme qui hurlait que les femmes étaient toutes des perverses. La jeune elfe se mit derrière Carmen mettant bien une distance avec les différents hommes présents. Mais surtout, elle était derrière la médecin, comme pour défendre le dos en cas d'attaque. Celle-ci vint se poser contre le mât, laissant les hommes passer et commencer à sortir ce qu'il y avait de trop de la partie nocturne.
Néanmoins, une personne à bord montra clairement ce qu'elle pensait de quelqu'un. Iro s'était mise à grogner sombrement devant l'homme au nez cassé. La médecin tapota sa hanche pour dire de laisser et faire venir l'animal. Celui-ci n'écouta pas et resta en position de défense.
La semaine allait être plus longue que prévu.
Elle proposa de travailler avec Durgâ sur des plantes utilisables autant pour des poisons que des médicaments. Par exemple, l'hibiscus avait certaine propriété nocive, certes, mais plusieurs races avaient des propriétés curatives. La journée fut entrecoupée par les braillements des charpentiers et le bruit des outils.
Kaku revint en fin d'après-midi avec le café et une bien meilleure mine que son camarade. Un second du CP9, il fallait le faire. Quelque chose se passait dans Water Seven.

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La semaine passa rapidement, dans un sens. Bien qu'Ace était toujours épuisée. Elle regarda la plus jeune en haussant un sourcil mais ne ferait pas de commentaire pour le coup. Elle n'était pas la mère d'Ace. Mais la façon dont la D. s'occupait d'un agent du gouvernement était très unique, voir même, destructeur. Certes, c'était en plein milieu de la crise d'adolescence, mais quand même.
Elle regarda depuis les ombres de la cuisine passer Ace. Celle-ci ne la vit même pas, posant un dossier sur la table avant d'aller prendre une douche. La médecin grogna, sentant l'odeur du sang et de la sueur. Elle n'était pas un Zoan mais elle savait quoi sentir. La nuit avait été sauvage, clairement, et sanguinaire.
La médecin attrapa les papiers et parcourut ces derniers en attendant qu'Ace ressorte des douches. Le gouvernement cherchait donc les armes antiques ? Elle grogna, passant la main sur son visage. Elle se tourna vers la banquette et tira un vieux carnet et parcourut celui-ci rapidement. Oui. L'ancien charpentier de Gol D. Roger était mort après avoir construit le train des mers. Tom, le charpentier, avait les plans de l'arme Pluton. Mais, mort à Impe Down, les plans avaient disparu. Enfin, façon de parler. Le seul qui était encore en vie, des apprentis, était Iceberg. Voilà pourquoi elle lui faisait confiance pour le Calypso. Mais les agents du gouvernement étaient à nouveau après les plans. Et ils avaient infiltré la compagnie pour mettre la main dessus, et peut être éliminer Iceberg, comme ils avaient tué Tom et Cutty Flam, le second apprenti. Enfin, il était techniquement mort. Mais vu comment, une fois, Icerberg s'était plaint de Franky, le désosseur de navire, elle se doutait qu'il avait quand même survécu.
Si elle était les deux, l'un ferait le leurre en disant, ou faisant mine, d'avoir les plans. Alors que l'autre les aurait. Après tout, à part Nico Robin, personne d'autre ne pouvait lire, aujourd'hui, les Ponéglyphes. Façon de parler.
Ace revint dans la cuisine alors qu'elle reposa le document sur la table.
- J'ai laissé un message d'avertissement à Iceberg. En main propre… autant que ma forme animale puisse avoir des mains.
- Tu t'es mise dans une position compliquée. Bien... montre moi dans quel état tu t'es mise. Et ne pense pas dire que ce n'est rien.
- Si je dis que ça va passer et que c'est rien, tu me crois sur parole ?
Elle se redressa pour pointer la petite partie qui servait de cabinet médical à présent aménagée. Carmen sentait une migraine de la taille de Red Line lui prendre la tête.
- Nous partirons dès demain matin, avec la marée. Avant que l'un des membres du gouvernement ne vienne faire le ménage à leur façon.
Elle donna juste un regard, indiquant que si la plus jeune tentait de la prendre pour une idiote, elle était mal partie. Et ça allait très certainement la rendre plus agacée si Ace prétendait aller bien.
- Alors, petit un, j'avais pas prévu de tomber sur ce gars qui soit tellement à fond dans son rôle de couverture de charpentier ventriloque qu'il viendrait à ma recherche au secours d'une femme en la pensant en détresse, ce qui était tout sauf le cas. Petit deux, attend demain pour les soins, que je lui rende une dernière visite pour le rendre minable. Ou réussir enfin à le buter. Dans tous les cas, ce que tu feras aujourd'hui sera à refaire demain, pour le coup.
Carmen pria la patience de son oncle M, à cet instant, car elle était à deux doigts de tirer une seringue et l'enfoncer en travers de la tête d'Ace pour l'endormir jusqu'à la prochaine île.
Surtout que l'œil en fente du chat nota parfaitement le produit qu'elle venait d'attraper dans l'étagère et les dents sortirent pour grogner. Elle reposa l'anesthésiant, posant alors face à Ace, une bouteille pour au moins, atténué la douleur.
- Je verrais demain. Bois ça ou sinon, Davy Jones me donne la patience, je risquerais de te poursuivre et t'attacher à un mât ! C'est un antidouleur !
Même si les premières minutes, Ace analysa le flacon sous toute les coutures avant d'accepter de le boire. Elle avait choisi le produit le plus amer possible dans sa pharmacie pour lui apprendre une leçon. Et vu l'expression, le goût allait rester. Et si la plus jeune pensait que le café allait couvrir le goût, ça allait être pire.
Sans blague.
Ace retira son sweat, laissant alors apparaître ce qui était un mélange entre une bagarre et un combat de lit assez intense. La médecin tira le nécessaire de ses tiroirs pour soigner les griffures présentes ainsi que les coups. Et vu l'état bleuit des côtes, il était clair qu'il y en avait de cassé.
Elle n'adressa pas un mot pendant son travail. Appliquant alors le désinfectant sur zones où c'était nécessaire puis de la crème cicatrisante. Elle attrapa de quoi apaiser un peu plus, sous la forme d'un cataplasme, la douleur des côtes. Elle termina par bander le tout avant de prendre congé, sortant sur le pont pour aller fumer un peu.
Ace se mettait en danger en pratiquant cela.
Elle alluma sa cigarette et regarda la ville. Elle avait besoin de défouler un coup la colère. Le vent soufflait de façon froide. On aurait presque pu avoir de la neige. Elle resta un moment ainsi, regardant la ville jusqu'à sentir à cet instant la présence de la plus jeune sur le pont. Et celle-ci se glissa dans son dos pour l'enlacer, une des queue s'enroulant autour d'elle. Elle aurait pu décider de disparaître entre les mains pour faire comprendre qu'elle était à moitié déçu, inquiète par son comportement, pour sa santé. Mais, la jeune voulait vivre, et elle pouvait le comprendre.
- Merci. Merci de t'en faire pour moi, de soigner mes blessures… Je te demande juste de me faire confiance. Pour cette fois.
Elle se retourna, attrapant alors Ace contre elle, frottant ses cheveux.
- Je te fais confiance mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas inquiète ou que je conçois ce que tu as décidé de faire. Mais ne te brûle pas trop vite. Profite de ta vie, mais ne te brûle pas. Et puis, je suis mal placée pour te réprimer, j'ai moi-même profiter d'un agent du gouvernement comme partenaire enthousiaste d'une nuit. L'autre, celui que tu pourchasses, me donne juste envie de le tuer. Alors, fais attention. Et ensuite, lit pour la semaine lorsque tu rentreras de la dernière fois. Nous avons un accord ?
- Nous en avons un, sourit la jeunette en resserrant le câlin.
Elle ferma les yeux d'un air paisible.
- Je sais pas vraiment comment ça a fini comme ça… on était là, face à face. Deux zoans. On savait ce qu'était l'autre. C'était soit tout foutre en l'air dans une bagarre pour faire taire l'autre, ou s'ignorer. Mes hormones ont eu raison de nous deux. Mais… j'ai découvert quelque chose ce soir-là, pendant que j'étais avec lui. J'ai le doigt sur quelque chose, Carmen. Sur une capacité de mon zoan. Et si j'ai bien deviné, j'ai peut-être trouvé un moyen d'user sa patience et sa santé mentale, sans être là. Si je retourne chaque soir, c'est pour essayer de deviner comment je pourrais procéder avant de faire sauter le kairoseki et de me mettre au travail.
Ann recula d'un pas.
- Tu sais… la première nuit, j'ai réalisé un peu tard les risques que cela pouvait représenter qu'il sache que je suis une nekomata. Il avait littéralement une vue parfaite sur mes deux queues. Mais le temps que je mette la main sur l'anneau de kairoseki que Morgans m'a refilé, il les avait déjà oubliés. Et c'est ça que je cherche à accomplir.
Ann s'écarta, la lâchant en tentant clairement de trouver les bons mots. Puis, elle commença à dire.
- Dans diverses légendes que j'ai lu, on parle des nekomata comme des yôkai qui arrivent parfois à se faire passer pour des proches de leur victime. Pas au même titre que les kitsune, mais je pense avoir découvert le comment et si je m'y prends correctement, Rob Lucci sera ma première victime.
La logia remit la cigarette entre ses lèvres, réfléchissant longuement. Puis, venant à une décision.
- Tu t'y tentes et lorsque nous serons loin, on verra comment cela fonctionne vraiment. Et est-ce que tu peux faire cela en sens inverse ? Enfin, je parle des personnes conditionner. Excuse, je vois le côté médicale de ce que tu impliques. Prenons déjà une base, réussir à contrôler cela. Ensuite, tu verras les applications que tu souhaites en faire.
La logia tira une petite boîte de sa poche pour écraser son mégot avant de pointer la cabine.
- On en discutera aussi avec Durgâ. La petite semble pouvoir aussi savoir comment t'aider pour ça.
- Je suis pas petite…
Carmen tourna la tête légèrement pour voir que Iro avait quelqu'un enroulé contre le flanc. Donc, elle était endormie là. Elle l'avait senti sur le bateau mais n'avait pas chercher à la trouver.
- Alors, j'ai tout entendu… et suivant le résultat de l'expérimentation, on aura une idée de comment elle procède, et donc, une possible réponse à donner à ton esprit de médecin, Carmen. Bon, on va voir nos nouveaux quartiers ou je retourne dormir dans mon coin ?
- Va pour les quartiers.
La médecin commença à se diriger vers l'intérieur. Elle irait dormir. Néanmoins, le second agent qu'elle avait repéré, Kaku, fallait-il le tuer lui aussi ou non ? Question compliquée du jour. Elle avait senti une chose chez l'homme. Il avait été blessé par quelque chose. Il avait été blessé émotionnellement et le cachait. Comme quoi, on ne sait pas pourquoi certains suivent aveuglement le gouvernement Mondiale.
Les deux autres la suivirent dans la partie nuit. Elle adorait la nouvelle chambre.
Il faut dire que, comme prévu, la première partie de la pièce était organisés avec de nouveau système de rangement et des placards. On avait gravé contre le bois des placards, rejoignant un des tapis sur le sol de bois aux multiples couleurs. On avait changé les lampes pour donner l'effet de lanterne anciennes, similaire à celles que l'on trouvait sur Alabasta. Puis, il y avait comme une petite estrade qui commençait au milieu de la pièce. Dessus, plusieurs tapies avaient aussi été installés, avec dessus des dizaines de coussins et de couvertures.
On avait des étoles autour, contre les murs, donnant un effet de palais des milles et une nuit et aussi un effet isolant pour garder la fraîcheur comme la chaleur.
Carmen remarqua alors que les coussins se trouvait en fait dans une sorte de "piscine". Et des tiroirs se trouvaient juste devant elle. Il y avait des petits systèmes de rangement contre les murs ainsi que des étagères pour mettre un réveil, par exemple. Un des placards, juste à l'entrée, permettait de poser des armes ainsi que des manteaux. Iceberg s'était surpassé. La médecin retira ses chaussures, juste avant l'estrade et les mit dans un des tiroirs qui semblaient être créé pour cela. Elle se changea pour se laisser tomber dans le nid à présent prêt pour elles. Le terme, se noyer dans les coussins venait d'avoir une parfaite explication lorsqu'elle se laissa tomber contre les choses moelleuses. Il y avait même les deux peluches de Durgâ qui étaient présentes.
La nuit allait être si belle. Surtout que les deux autres vinrent la rejoindre. Elle entendit même le ronronnement de Ann. C'était un bon augure.

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Carmen termina de payer Iceberg et sortit pour rejoindre le Trimaran. Néanmoins, elle croisa à nouveau le charpentier roux. Ce dernier terminait de couper des planches et la salua de la tête.
- Alors, sur le départ, miss ?
- Et vous ?
- Ah. Encore du travail.
Il donna un faux sourire en regardant au loin. Elle nota plusieurs femmes glousser en regardant le roux. Elle revint à ce dernier. Quelque chose passa dans son esprit.
- Vous savez, il est déconseillé de vivre dans le regret ou les coups d'un soir.
Kaku manqua de se planter sa propre scie dans la main et la regarda avec de grands yeux. La médecin ricana.
- Je vous prescrirais bien de vous déclarer à la personne. Sinon, le regret vous rongera à jamais.
- Et vous ?
Elle baissa son chapeau avec un léger sourire.
- Pas trouver le bon, encore. Pas chercher non plus. Hwyl fawr, gariadon anhapus.
Elle revint au Trimaran qui avait déjà été sorti des docks des charpentiers. Rapidement, elle prépara la manœuvre avec Durgâ, attendant le retour de leur dernière camarade qui était allé jouer avec le feu.
Et celle-ci revint avec beaucoup moins de blessures que les nuits précédentes. Peut-être un ou deux bleues, et encore. Même le bandage pour les côtes était toujours présent. Au moins, la nekotama avait été prudente, cette fois-ci. Ce qui fait que Carmen eut beaucoup moins envie de la réprimer. Elle la soigna, riant à moitié en demandant s'il fallait, pour les prochains partenaires, le matériel SM avec la tenue de cuir et les menottes.


Hwyl fawr, gariadon anhapus. : Adieu, amoureux malheureux.