Bonjour camarade. Prêt à revenir vers les Océans ?
One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.
Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.
Bonne lecture et laisser une petite review.
Chapitre 15
Le réveil fut assez agréable avec la petite récupération du déjeuner sur le Mody Dick. Elle termina de revenir avec le sac au navire. Ça faisait étrange de ne pas être sur le Moby Dick pour le petit déjeuner mais elle avait à parler aux autres en privé. Elle n'allait pas leur imposer la décision de comment retourner au Calypso.
Elle atterrit sur le pont puis racla la gorge.
-Je suis là avec les réserves d'un bon repas !
Et les deux sortirent sur le pont alors qu'elle levait le sac spécial de la part de Thatch.
-Merci, répondit simplement Kali.
-Bon, on aborde le sujet compliqué du jour ? Demanda Ann. Comment on fait pour retourner à Shabaody ? J'aime pas être loin de mon bébé Iro et j'avoue que le confort du Calypso me manque pas mal. Tío Shanks a proposé de nous faire traverser la Red Line.
-… J'ai aussi Oyagi qui a fait la proposition. Et l'île des hommes poissons est son territoire.
Le sujet compliqué du jour, le retour. Surtout qu'elle avait dû échapper à certains qui ne voulaient pas qu'elle parte à nouveau. De vrais gosses.
-L'un ou l'autre, ça revient au même pour moi. Tant qu'on me laisse dans mon coin, et que je suis avec vous, ça ira, leur dit Kali en tressant vaguement sa tignasse redevenue noir durant la nuit.
Carmen tourna la tête vers Ace. À la fin, c'était entre elles pour décider quoi faire.
-Shanks me prend encore pour une gosse, après la leçon de morale à laquelle j'ai eu droit hier pour mettre mis ainsi au-devant de la scène, il a perdu son statut de sauveur à mes yeux. Après… suis pas certaine d'avoir laissé un bon souvenir hier soir.
Peut-être pas. Thatch avait quand même mis pas mal de choses dans le sac. Mais bon, il voulait certainement l'acheter pour rester.
-Shanks était plus marquant, hier. Tu as laissé une marque, certes, à l'équipage, qui va rentrer dans les annales. Tu as littéralement cloué le bec à Marco, sans mauvais jeu de mots. Et tu as littéralement lancer en direct ton micro pour donner ton sang alors que tu avais un manque de sucre. Tu as laissé une marque incroyable et du respect. Et puis, j'ai vécu longtemps sur le navire et j'en connais les moindres recoins. Si tu veux te planquer, j'ai des lieux. Et si tu as besoin d'être seule, tu pourras utiliser mon ancienne cabine. Elle ferme à clef.
Elle termina de sortir les boîtes étiqueter avec ce que lui avait préparé Thatch. Elle vit même des éclairs aux chocolats parmi les boîtes. Et aussi, des cookies cachés dans une autre. Définitivement, il tentait de les acheter.
Elle en piqua un directement avant qu'il n'y en ait plus et mordit dedans. C'était comme toucher le paradis. Elle manqua de perdre consistance en poussant un gémissement de satisfaction lorsque ses papilles furent transpercées par le goût divin.
-Le pot de vin est accepté, dit simplement Kali en mangeant le sien.
Carmen eut un léger rire alors que l'elfe terminait le sien. Ace fut aussi hilare qu'elle sur ça. La médecin attrapa le thermos et l'ouvrit. Une bonne odeur de chocolat chaud était dedans avec juste ce qu'il fallait en épices. Non. Thatch ne tentait pas d'acheter leur présence. Il l'avait définitivement fait.
-N'essaie même pas, neko, avertit froidement Kali en la fixant avec ses yeux aux pupilles laiteuses si perturbantes.
-Donc, on ramène le navire au Red Port, puis, ils nous prennent à bord, c'est ça ? Se fit confirmer Ann.
-Chocolat chaud pour qui ? Et personne ne vous empêche de vous resservir à la condition que vous m'en laissiez. Et oui. On ramène le navire à Red Port et puis, on monte à bord jusqu'à l'île des hommes poissons. On passe le temps nécessaire pour faire le revêtement ou on se fait remonter par des hommes poissons à Shabaody.
Elle attrapa l'éclair au chocolat et mordit dedans en prenant un autre cookie au cas où cela se termine en pugilat. Elle en garderait un pour elle avant qu'il n'y en ait plus.
Ann sauta presque comme si elle avait été surprise par quelque chose. Certainement un fantôme en fait. Elle posa la main sur son cœur, calmant la panique de celui-ci.
-Je vais finir cardiaque si je ne le suis pas déjà… Frapper avant d'entrer, c'est trop demander, Javier ?
Après une réponse certainement stupide, Ann attrapa sa tête entre ses mains.
-Je vais avertir Shanks de la suite et me préparer à ses leçons moralisatrices, soupira la journaliste.
Ann tira sa gavroche et disparut dans la cabine, laissant alors le petit déjeuner en plan. La discussion allait être marrante avec Shanks. Kali se pencha alors vers elle, à cet instant.
-Carmen… si ça ne te dérange pas, je préfère garder la nature de mon zoan secrète. Si on pose la question, je suis un serpent à sonnette, rien de plus, dit tout bas Kali une fois leur comparse partit.
-Pas de soucis. Marco aidera si je lui demande. Puisqu'il sait pour toi en t'ayant vu hier. Il est bon pour garder les secrets.
-Merci, souffla l'elfe.
Elle s'étira pour indiquer qu'elle allait prévenir le Moby Dick. Et elle nota très vite que les cookies avaient disparu. Un allait être content que son arme fatale ai encore frappé.
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Elle arriva sur le navire et trouva alors Thatch attendant comme si elle était le messie en personne. Elle croisa les bras, fronçant des yeux en le regardant.
-Je veux savoir ce que tu as prévu, cette fois ci ?
-… On devrait dire à Marco qu'il t'a trop bien élevé ? Comment t'es capable de regarder comme lui ?
-De la patience, une après-midi d'ennui et un pari avec qui, déjà ? Ah oui. Toi.
Thatch maugréa en croisant les bras. Carmen posa le sac avec les boîtes vides et se dirigea rapidement vers le siège au milieu du pont.
-La proposition est toujours d'actualité ?
-Bien sûr, ma fille. Tes amies sont les bienvenue à bord.
-Merci, Oyagi.
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Carmen regarda la Red Line alors que Ann terminait de rendre le navire qu'elles avaient emprunté. Heureusement que le navire n'avait pas lâché lorsqu'elles avaient fait l'aller. Ça aurait été compliqué à expliquer.
Les sacs sur l'épaule, chacune reprit la route vers le Moby Dick qui attendaient leur arrivée actuellement. Il fallait éviter de s'attarder trop longtemps. Surtout avec ce qui surplombait la Red Line.
-J'espère que l'on ne va pas avoir de problèmes entre ici et Shabaody. Et encore moins à Shabaody, murmura-t-elle.
Elle regarda à nouveau la Red Line avant de continuer sa marche. Les Dragons Célestes lui donnaient une envie de vomir à chaque fois. C'était viscérale, comme une maladie.
Une maladie qui pouvait décider de la vie ou de la mort d'une personne sans que personne ne les en empêche. Tenryubito, les pires engeances que le gouvernement mondial protège.
-Vamos, souffla Ace.
Elle était bien d'accord.
Les trois arrivèrent jusqu'à l'immense navire en forme de baleine blanche. C'était Izou qui les attendait avec Haruta. Et ce dernier salua avec le sourire les trois même si Kali resta relativement distante.
Un peu normal après ce qu'il lui était arrivé par le passé avec les hommes.
-Bonjour mesdemoiselles, dit alors Haruta.
-Comandante, dit alors Ace en attrapant le bord de sa casquette en salutation.
Kali se cacha à moitié derrière elles deux. Ace attrapa la main de celle-ci pour la rassurer. Izou salua alors à son tour d'un mouvement de tête puis revint à Carmen.
-Ta cabine est toujours utilisable. Faites pas attention aux idiots à bord.
-On va poser nos affaires dedans et on a un lieu où aller ?
-Le capitaine invite à le rejoindre pour discuter avant qu'on ne descende vers l'île Gyogin.
Elle fit un signe de la main pour dire qu'elle avait compris. Elle fit signe au deux de la suivre alors que la manœuvre commençait déjà. Les membres des divisions en charge de revêtements s'étaient occupés du navire.
Carmen les mena jusqu'à la porte qui descendait vers les quartiers. Elle descendit l'échelle et pointa alors une direction.
-Par-là se trouve plusieurs dortoirs pour l'équipe de quart ainsi que les douches. Si on avait pris la seconde échelle, se serait vers les réserves de la cuisine. On va prendre par là pour aller aux cabines des officiers. C'est là qu'on va dormir.
Elle pointa un des couloirs qui avaient un panneau indiquant les numéros de divisions. On pouvait trouver plusieurs photos visibles sur les murs. À un moment, il y avait une porte fermée. Carmen soupira en regardant celle-ci. Il n'y avait pas de noms dessus.
-C'est une pièce où l'on a les photos de ceux que l'on a perdu ou leur nom, chuchota Carmen. On a un cimetière mais, en mer, un peu compliqué d'y aller.
Elle savait qu'Ace et Kali comprendraient qu'il ne fallait pas trop faire de bruits là, au cas où quelqu'un s'y trouvait pour se recueillir.
Elle finit par arriver dans les quartiers des officiers. Elle aurait pu passer par le couloir de la cabine du capitaine mais elle savait que personne ne passerait par-là, à cette heure-ci. On pouvait entendre entre les bois, les ordres lancés pour les manœuvres.
Le couloir des commandants avait plusieurs portes avec inscrit dessus, les numéros de division.
-On a deux, voir, trois commandants par Cabines. Oncle M est dans cette cabine mais il n'y a plus, depuis longtemps, de commandant de la seconde. On dort dans la cabine d'en face. À côté, Izou s'y trouve. En face, Thatch. C'est à ce dernier que l'on doit le petit déjeuner.
Elle poussa la porte de la cabine, laissant apparaître trois lits, dont deux superposé l'un au-dessus de l'autre. Il y avait plusieurs livres dans une bibliothèque qui se trouvait au-dessus du troisième lit, contre le mur. On avait une peluche en forme d'oiseau sur l'étagère et il semblait que la poussière avait été fait, il y a peu. Carmen regarda le bureau avec plusieurs objets et autres morceaux de papiers qu'elle avait laissé. Elle jeta sur le lit du haut, son sac.
-Installez vous avant que l'on ne visite le reste. Si vous avez des questions, hésitez pas à me les poser avant que l'un des commandants ne puisse retenir les commères.
-Choisi, moi, je suis un chat, je dors n'importe où, invita Ann à l'adresse de Kali.
L'elfe hésita, puis elle choisit le lit sous Carmen. Ann jeta son sac sur le dernier et serra nerveusement ses mains autour de la bretelle de sa sacoche de cuir.
-Bon. On a le droit de porter nos armes ou pas? Commença à se renseigner la journaliste.
Carmen réfléchit. Elle portait sa faux, pour sa part sur elle en cas d'attaque. Ça pouvait arriver et c'était déjà arrivée par le passé. Il faut savoir resté armer au cas où.
-Eh bien, oui. Mais, si vous attaquez l'un des membres de l'équipage sans réelle raison, elles seront confisquées.
-Logique, marmonna Kali en s'asseyant sur son lit.
-Est-ce qu'il y a des lieux dont l'accès ne nous est pas autorisé? Continua la D. en mettant ses mains dans ses poches.
-Oui. La cabine du capitaine sauf si vous y êtes invité. Il est fortement déconseillé de descendre dans la poudrière. Même si vous vous ferez arrêter par l'un des pirates présents. Le dortoir de la seconde division… Pour diverse raisons et principalement pour votre santé. Les cuisines le sont aussi ainsi que le royaume des infirmières. Je crois que j'ai fait le tour.
Oui. Elle devait avoir fait le tour. Les commandants autorisaient les hommes à venir les voir, en cas de soucis ou pour transmettre les rapports. Si ses amies voulaient discuter avec l'un d'entre eux, il n'y aurait pas de problèmes.
-Santé? Répéta la yôkai. Pourquoi santé?
Carmen eut un rire.
-On va dire que l'on a quelques cas de happy trigger dans le dortoir. Et un que je préfèrerais que vous ne croisiez jamais. Si vous voyez un homme, plutôt corpulent, un bandana sur la tête et une hygiène dentaire douteuse, rejoignez rapidement un commandant.
Elle eut un rictus qui remplaça son sourire. C'était le seul qu'elle préférerait ne jamais voir. Il lui donnait froid dans le dos et il l'avait abandonné plus d'une fois, lorsqu'elle était petite, dans de mauvais endroits. L'incident de ses treize ans était en grande partie de sa faute.
-Est-ce que le vagabondage est autorisé ou il y a un couvre-feu? Mon oncle en avait imposé un sur son navire, donc, je préfère me renseigner.
-D'ailleurs, les repas sont à présence obligatoire ou on peut rester cacher ici? Demanda Kali avec un maigre espoir.
-Il y a un couvre feu. L'équipe de quart est la seule autorisée sur le pont à partir de 22h30 sauf exception autorisé par le commandant de quart. Et pour les repas en cabine, il faut faire la demande en début de journée aux cuisines pour qu'ils préparent le plateau pour le midi et le soir.
Elle attendit les autres questions sur les règles du navire. Néanmoins, elle s'appuya contre le bureau alors que le doux roulis des vagues les berçaient. Derrière elle, il y avait le hublot qui laissait apparaître l'océan. Ils n'allaient pas tarder à faire l'immersion. Et c'était un spectacle qu'il ne fallait pas louper.
-J'aurai dû accepter l'offre de Shanks. Bon sang ça va être chiant, soupira la journaliste. Bon, allons voir le capitaine des lieux.
Chiant n'est pas le terme qu'elle emploierait pour le Moby Dick. Et puis, avec le bon commandant, il pourrait avoir une autorisation d'aller crécher dans la vigie pendant la descente jusqu'à l'île des hommes poissons.
-Je pense qu'il n'y a plus de questions, on peut y aller, marmonna Kali comme si l'idée même de se socialiser l'écœurait.
-Je crois que c'est Haruta de quart, ce soir. Et puis, il faut une journée pour atteindre l'île des Gyojin. On va pouvoir assister à l'immersion. Ensuite, on est libre de faire ce que l'on veut.
Son haki indiqua qu'il y avait plusieurs personnes dans le couloir. Elle soupira. Sûrement plusieurs se préparant à la blaguer pour lui souhaiter un bon retour. Quand il faut y aller.
-Je passe devant.
Elle ouvrit la porte et tourna la tête vers trois quatre personnes dont un qui avait un seau entre les mains. Elle donna un sourire alors qu'intérieurement, c'était l'orage. Seulement, Izou apparut, frappant de son Kiresu la tête de l'un.
-Aller voir ailleurs au lieu de faire mauvaises impressions aux invités.
-Oui Commandant.
Carmen remercia le ciel alors que Izou lui fit juste un signe du coin de la tête pour discuter. Elle indiqua aux deux autres d'attendre et elle pencha la tête vers l'Okama. Ce dernier murmura à son oreille et elle grogna. Un allait avoir besoin qu'on lui sonne les cloches. Seulement, en cours de chemin, elle se figea nette et son esprit eut un déclic. Est-ce que son oncle avait regardé Ace étrangement ? Curieux ou plus ? Et Ace ? Son côté timide qui ne collait pas ?
Elle termina de pousser la porte, frottant son crâne en essayant de garder sa tête froide. Mais Izou qui lui indique que Marco avait encore dit qu'il était une épave inintéressante. Elle était sûre que Aarch dirait qu'il faudrait chopper le phénix et lui battre l'idée hors du crâne.
La réflexion se stoppa lorsqu'elles arrivèrent proche du siège de Barbe Blanche. Elle nota, avec désespoirs, qu'il avait fait retiré le matériel médical. Et on ne parlait pas des regards de plusieurs à leur passage. Elle se mit à côté de Kali et fit juste tourner sa main noire, enduite de Haki. Le message passa assez facilement. Ace était plus à même de faire comprendre qu'il ne fallait pas tenter.
-Ohayo Oyagi !
-Ohayo ma fille. Vous arrivez à temps pour la manœuvre. Installez vous.
Elle se posa sur le sol, non loin, regardant alors l'avant du navire.
Ce fut avec l'ordre silencieux du capitaine que le second ordonna le début de la manœuvre. Namur n'étant pas visible, il devait déjà être sous le navire. La bulle commença à monter autour d'eux, laissant alors l'équipage retourner à leur poste.
Le navire commença à descendre dans les fonds marins alors que Namur remonta à bord du navire.
-Ça descends impec et on a une bonne visibilité ! Carmen ! Alors ? Tes excursions ?
-Assez pour avoir pas mal de souvenirs qui sont malheureusement rester sur le Calypso. Mais, deux amies à présent avec qui je visite la Grande Line.
-Et dire que je te revois encore, il y a des années, lorsque tu étais pas plus haute que ça, dit l'homme poisson en présentant une toute petite taille, et que tu croyais que j'allais te manger.
-Blâme ceux qui n'ont pas arrêté de me dire que les hommes poissons mangeaient les enfants comme moi.
-Et ton amie ne semble pas à l'aise.
-Les hommes.
L'homme poisson hocha la tête, comprenant pour Kali qui était accrochée à Carmen, prête à siffler et cracher après le moindre pirate qui approchait. La médecin nota alors que le capitaine avait un sourire en la regardant du coin de l'œil en buvant sa bouteille. Elle ne ferait pas de remarque sur la destruction du foie.
-Sinon, Oyagi, voici Ace. C'est grâce à elle que j'ai plus d'informations sur la mort de mon père.
-Louable à elle. Et il semble que tu sais choisir tes amies.
Il sortit le journal avec l'article qui avait découlé de celui de Ace sur l'éclat pourpre. Elle eut un rire vicieux en voyant des cours de justice qui avaient pris les responsables dans le mauvais sens du poil. Mais, sans leur argent qui avait terminé entre les bonnes mains, ils n'avaient pu payer les juges pour fermer les yeux.
Marco approcha avec un sourire assez content si ce n'est qu'il avait des cernes à peine visibles. Savait-il ce qu'était que dormir ? Cassandra devrait trouver le remède contre les insomnies du vice-capitaine.
-J'en connais un qui doit être ravi de votre travail. Bien que la jeune Portgas ai commencé assez haut dès son premier article. Dommage qu'il ait été mis en dernière page, yoi.
-Mon père devrait pavaner comme un paon en fait, commenta Carmen. Hey, Ace. Tu veux savoir comment un marine a terminé presque adopté par Barbe Blanche ?
Le capitaine eut un rire en commentant que ça devait être le cas même si Aarch réfutait l'évidence qu'il était membre de l'équipage à temps partiel.
-Cela semble vous amuser de pouvoir raconter cette histoire et nous sommes vos invitées, faîtes vous plaisir, souffla la journaliste. Seulement… est-ce que le mort en question voudrait que vous racontiez cette histoire ? Je pense que la question mérite au moins une ou deux minutes pour qu'on s'y intéresse.
Carmen cligna des yeux. Son père était dans les environs donc. Plusieurs personnes regardèrent Ace étrangement, dont Marco. Il était rare que quelqu'un fasse une remarque pareille. Voir, jamais on avait eu le droit à cela.
-Il refuserait, indiqua alors Marco après un temps de réflexion. Principalement parce qu'il a été blessé en protégeant un pirate d'un autre.
La Logia soupira. Ace autant que Kali semblaient détester le navire et l'équipage. Bon. On ne peut pas accepter tout peut être. Elle regarda l'océan en silence ensuite alors que l'équipage discutait sur ce qu'ils allaient faire sur l'île des Gyojin.
Kali était dans une posture tendue à cause de ses interactions avec les hommes. Et ça se comprenait. Ace, c'était autre chose. Et ça rendait un peu triste, dans un sens. Surtout qu'elle semblait tenter de ne pas regarder Marco comme s'il était la pire chose du monde ou qu'elle allait fondre sur place s'ils croisaient leur regard. Enfin, elle projetait deux choses qui pouvaient être compliqué à sentir.
-Bon...si vous ...
Elle ne put terminer sa phrase qu'elle termina avec un ballon de peinture sur le coin du crâne. La peinture coula sur le coin de son visage, couleur bleu et jaune. Et surtout, elle avait à présent deux trois plumes en plus sur sa tête collées à cause de la peinture.
Carmen tourna la tête vers le commandant de la quatrième division, puis revint vers Ace et Kali qui la fixaient à présent avec la peinture sur le crâne et le commandant qui riait.
-Voulez-vous m'aider à noyer un idiot ?
Ace fit juste un geste de la tête, l'invitant alors à commencer à chasser le quatrième commandant. Carmen ne perdit pas une seconde pour se redresser, dégainant la faux de son dos. Elle apparut juste au-dessus de Thatch qui sauta en arrière, voyant un cheveu tomber. Il déglutit alors qu'elle continua de le chasser avec la ferme intention de le mettre entre les mains de Cassandra pour les trois prochains mois.
Seulement, alors que Thatch commença à courir, elle sentit vaguement un problème. Le pont n'était pas si grand que cela. Elle s'arrêta nette alors que Thatch terminait de prendre un sprint vers le bord. Seulement, le bord était moins loin que prévu.
Elle regarda le cuisinier dans l'océan, remarquant enfin qu'il n'était plus à bord mais dans l'océan froid et sombre.
Heureusement qu'ils n'étaient pas si profond, car sinon, il aurait été écrasé par la pression de l'océan. Namur récupéra le cuisinier alors que Carmen attrapa de quoi frotter la peinture. Elle se tourna vers Ace.
-Au poil. Merci.
-Je ne vois ABSOLUMENT pas de quoi tu parles, Carmen, vraiment.
Plusieurs des pirates se mirent à rire à la tête de Thatch qui s'égouttait et cherchait encore à comprendre comment il avait fait pour ne pas voir qu'il allait dans l'eau. Carmen se laissa tomber à côté de Kali, la serviette sur les épaules.
Haruta riait à se rouler par terre, en fait.
Néanmoins, une personne regarda alors Ace fixement. Carmen sut que Marco savait qui avait jeté l'illusion. Et Thatch vint se plaindre à son camarade. Le blond le regarda clairement amuser.
-Tu fais des conneries, tu t'attends à des réponses, Thatch.
Carmen sourit béatement à la tête du cuisto, parfaite innocente. Néanmoins, Marco signa discrètement un « bien joué ». Mais elle n'avait fait que la diversion. Celle qui avait « blagué » le blagueur était Ace.
-Et sinon, ma fille. Tu as prévu de faire visiter l'île à tes amies ?
-Si on est sur l'île, il n'y a pas de raison de ne pas le faire.
Elle regarda les autres, laissant le drama des commandants en cours, à l'arrière.
-J'ai quelque chose à faire une fois sur l'île. J'ignore combien de temps ça me prendra, donc, on verra après pour une visite, Carmen? Sourit d'un air contrit la D. à son amie.
-Pas de souci. On pourra visiter ensuite ou avant. C'est comme tu veux. Et puis, j'ai un magasin à montrer à Kali. Tu pourras profiter pour aller voir ce que tu as à aller voir. D'acc ?
-Cela me va parfaitement.
-Que la coupable se dénonce! Accusa Thatch en surgissant dans le trio.
Carmen regarda avec froideur Thatch. Il allait finir plus qu'à l'eau si ça continuait.
-Coupable de quoi ? On a rien fait. Si tu n'es pas capable de bien apprécier les distances, je te conseil de voir un spécialiste, pas de t'en prendre à des innocents.
-Ok, c'est toi, j'en suis certain, grogna le cuisinier dans une attitude qui le rendait encore plus ridicule avec ses cheveux défaits dégoulinant partout sur sa tenue.
Carmen nota alors que la tenue devenait de plus en plus translucide et elle n'était pas la seule.
-Quoi donc? Je n'ai pas bougé d'ici. Avant d'accuser, il faut des preuves, caballero. Tu sais ce qu'on dit? Pas de corps, pas de crime. Trouve-moi un corps, et on en reparlera. Ah et, petit détail. Le blanc, mouillé, c'est translucide. Un choix discutable de sous-vêtement n'est pas quelque chose qui mérite une place dans les faits divers, je te recommande donc de te changer.
-Sinon, je peux être charitable et te sécher mais …
Le sourire que Carmen offrit indiqua qu'elle allait tous sauf être charitable. Puis, elle continua.
-Et puis, tu accuses mes amies de quoi ? Après tous, qu'est-ce qu'elles ont fait à part regarder ton plongeon dans l'eau ? Si tu pensais que le pont était plus long, je suis sûre que Cassandra serait ravie de te faire un Checkup des yeux. T'en penses quoi, Oncle M ?
-Vu la vitesse à laquelle il est rentré dans l'eau, Yoi, je devrais la prévenir de préparer un créneau.
-Faux frère ! Izou ! Ils sont méchants avec moi !
L'okama baissa le journal, haussant un sourcil, avant de le remonter pour ignorer le cuistot dégoulinant d'eau. Haruta en remit une couche, mort de rire.
-Faudra que tu me donnes l'adresse de fournisseur de ton caleçon. Les cœurs, ça va, je te commanderais des nounours.
-Bande de gosse, rit Carmen.
Et voilà -
à la prochaine
