Bonsoir tout le monde. Nous revoilà pour de nouvelles aventures avec le petit Nàmo à Poudlard qui espère, un jour, rentrer avant de faire un "incident par fenêtre", comme dirait son quasi grand-frère, Vernon Roche.

Reviews :

- lesaccrosdelamerceri : un allié, peut être, un ami, certainement. Merci pour la Reviews ^^

- Lala : Qui est le père... hmmmm, c'est un secret ^^ qui sera trouvé, peut être.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue


Chapitre 10 : On ne se balade pas la nuit.

La nuit était claire et fraiche en ce milieu de mois de décembre. Et une personne était éveillée, marchant dans les couloirs sombres d'une école. Nàmo grognait contre le cauchemar qu'il avait eu. Il en avait beaucoup trop depuis qu''il était dans ce monde.

Coen était aussi inquiet de ses migraines et avait demandé à l'infirmière les plantes nécessaires pour lui mais rien ne fonctionnait. Parfois, ça allait, d'autres fois, non. Et c'était surtout dans la grande salle ou encore, dans certains cours à des moments étranges. Les migraines entrainaient par la suite des cauchemars. Il se réveillait en sursaut, entendant une femme supplier avant un cri et une lueur verte qui faisait tout disparaitre. Lorsqu'il demanda à Chourave s'il existait un sort qui était de couleur vert, elle parut peinée. Nàmo apprit pourquoi. Ce qu'il vivait dans ses rêves, c'étaient les derniers instants de ses parents.

Ça vous coupe l'envie de dormir pendant des jours. Et rester dans la salle des Poufsouffles devenait étouffant. Donc, il avait commencé à se déplacer dans les couloirs de Poudlard. Hermione avait dit que l'école recelait de nombreuses pièces secrètes.

Des bruits de pas résonnèrent non loin, dans le couloir. Il utilisa les ombres pour passer par un autre couloir. Il regarda le professeur Rogue passer, faisant clairement sa ronde et cherchant le ou les élèves qui n'étaient pas dans leur lit.

Nàmo trouva Coën dans une salle plus loin, suivant la petite trace magique qu'il avait laissée sur le sorceleur. Ce dernier était aussi réveillé. Il marcha en direction de ce dernier. Et il ne s'attendait pas à trouver Coën avec un immense chien à trois têtes, frottant son museau contre le sorceleur qui méditait sur l'une des têtes.

- /… Coën. Bonsoir./

-/ Nàmo... tu sais qu'il est tard ou tôt, non ?/

-/ Oui. Cauchemars. Ça devient récurant et je vais développer, avant l'âge, une insomnie./

Le sorceleur émit un léger rire à cela, frottant la tête la plus proche alors qu'une autre reniflait Nàmo.

- /Axii ?/

- /Pour le calmer. Puis, j'ai vu le collier. Il appartient à quelqu'un./

-/ Il est sur une trappe. Tu es allé voir ?/

- /Oui. Depuis un moment mais rien de bien intéressant pour toi. La personne qui a créé cette salle est un peu idiot, sachant que c'est une école pour enfants./

- /Tu fais quoi ?/

- /Je lis un petit livre que m'a donné Dame Zabini./

Il présenta un petit livre. Lui aussi avait une lecture à faire avant la fin de la semaine pour le cours. Nàmo caressa la tête de l'animal avant de dire à Coën qu'il allait vadrouiller encore un peu dans l'école avant de rejoindre son lit et tenter de dormir.

Le sorceleur ricana en disant qu'il pourrait peut-être dormir dans les serres, ça lui rappellerait les bois. C'était une idée qu'il aurait envisagé si l'une des plantes ne tentait pas de le tuer. Bien qu'il ait réussi à dormir un après-midi au pied d'un arbre qui s'appelait le saule cogneur. Aller savoir comment il avait fait, il l'ignorait lui-même après avoir vu un oiseau terminer en crêpe sur le sol après s'en être écarté pour revenir à la grande Salle.

Il continua à se déplacer dans les couloirs, descendant plus bas.

- OOHHHH ! Mais ce serait notre petit lapin de Potter ? Potty ! Potty ! Potty !

L'elfe tourna la tête vers un fantôme qui était sorti du mur. Et, avant même de proférer la moindre menace, l'esprit partit en hurlant qu'il y avait un élève non couché. Nàmo paniqua et commença à se diriger vers la salle commune des poufsouffles pour s'y planquer. Seulement, en coin de couloir, il entendit les pas et d'autres étaient derrière lui. La seule solution était d'utiliser les ombres vers le sol. C'était dangereux car il ne savait pas ce qu'il y avait sous ses pieds. Il pourrait se retrouver coincé. Ou sinon, les portails. Il décida que le portail serait la meilleure solution.

Il ouvrit le portail et plongea dedans. Seulement, lorsqu'il traversa celui-ci, ce fut comme être dans la tourmente d'une tempête. Quelque chose perturbait les portails dans l'école. Il blêmit, connaissant les risques de ce type de magie. Il pourrait terminer en morceau, éparpillé dans le vent. Seulement, son dos frappa violemment un sol de pierre mouillé lorsqu'il sortit du portail en urgence.

Hugin apparut sur son épaule et sembla le gronder en agitant ses ailes. Il regarda autour de lui. Il était dans une sorte de pièce fermée. Il se mit à chercher la sortie et surtout, savoir où il était.

La pièce n'était pas éclairée et il y avait sur le sol des restes de mobiliers. Une stalactite ruisselait du plafond, créant une petite mare d'eau sur le sol où il avait atterri. Et il y avait beaucoup de mousses aussi. La pièce n'avait pas de porte, non plus. Il concentra sa magie, faisant apparaitre alors une petite boule de lumière.

Oui, c'était un bureau avec deux chaudrons qui avaient vu de meilleurs jours. C'était comme si tout avait été laissé à l'abandon depuis des années. Néanmoins, il nota qu'une seule et unique bibliothèque tenait, dans un coin. Il s'approcha de celle-ci, trouvant de nombreux ouvrages anciens. Il en attrapa un et soupira. Ce dernier était parfaitement incompréhensible. Il passa au suivant et trouva un autre dialecte. Il reposa le livre, essayant de voir s'il pouvait trouver une sortie. Puis, il comprit pourquoi il ne trouvait pas de porte de sortie. Une pierre était tombée, cassant une partie du mur et bloquant la sortie.

- /Merde.../

Il chercha s'il pouvait faire léviter les pierres. Un des sorts des sorciers pouvaient être pratique. Il ne préférait pas réutiliser le portail pour l'instant. Et les ombres, il avait besoin de savoir exactement où il était et où passer pour les utiliser en toute sécurité. Et attendre que les professeurs le trouvent, il en était hors de question.

L'elfe passa plusieurs dizaines de minutes dans la pièce, usant de tout ce qu'il savait pour évaluer comment sortir.

Puis, un sifflement résonna.

- ~~Je te sens... je sais que tu es là. Laisse moi te déchirer. Te tuer...~~

Nàmo jura, tapant sa tête contre un mur. Maintenant, il entendait des voix de choses qui le menaçait de le tuer. Il releva un œil vers le mur.

- ~~Essaye ! Et je te montrerais de quoi je suis capable~~, bloede dh'oine !

Nàmo s'arrêta un instant. Il avait senti comme un changement dans ses mots. Et la créature ou la personne lui répondit avec autant de haine. Nàmo posa l'oreille contre le mur, essayant de définir où se trouvait la chose. L'elfe s'aperçut qu'il y avait une immense pièce de l'autre coté du mur. Mais, il y avait aussi quelque chose.

Il réfléchit, tentant de définir exactement où se trouvait la chose lorsqu'on donna un coup violent contre le mur. Il jura. La chose frappait le mur.

Une part du garçon paniqua mais son esprit réfléchit plutôt à comment piéger le mur. Une idée germa. Laufey lui avait appris des runes qui pouvaient l'aider. Et surtout, qui pouvait lui offrir le temps nécessaire pour préparer une meilleure fuite. Il fouilla ses affaires à la recherche de quelque chose pour écrire.

Puis, ses doigts touchèrent quelque chose et il sortit une craie. Il regarda celle-ci étrangement puis, se souvint. Le matin même, le professeur de métamorphose leur avait appris à transformer un bout de bois en craie et une craie en tasse. Ce n'était pas très utile dans un combat mais, là, ça allait lui sauver la vie.

Il dessina plusieurs runes rapidement sur le mur, dessinant le cercle alors que derrière le mur qui s'ébranlait un peu plus à chaque fois, la créature continuait de proférer des menaces. Nàmo termina le sort et mordit le bord de son pouce pour avoir une goutte de sang. Il fit couler dans le centre le liquide et la lueur bleue apparut. La créature donna un nouveau coup contre le mur et le sceau devint encore plus lumineux. Nàmo courut à l'autre bout de la petite pièce, se recroquevillant derrière l'une des pierres. Il mit les mains sur sa tête pour la protéger alors que l'acharnement continua.

Le sceau n'était pas très utile pour les herbes mais utile, selon Laufey, contre ceux qui pensaient que la force faisait tout. La théorie était simple : plus tu frappais, plus tu chargeais en énergie le sceau, plus tu le rendais puissant. L'onde de choc fit à nouveau trembler la pièce et Nàmo savait que le sceau allait bientôt relâcher sa force contre celui qui frappait actuellement.

Il se souvenait que le mage avait mis le même sceau devant une porte qui était frappé par l'un des sorceleurs, tous les matins. La porte était revenue à la tête du sorceleur. Et la force du coup avait été décuplé par dix. Et l'elfe regarda les trois cercles qu'il avait tracé. Il avait peut-être un peu trop mis de cercles, mais, c'était nécessaire si c'était un monstre.

Les lueurs du cercle de rune terminèrent de faire le tour, comme une horloge sonnant l'heure. L'ensemble s'illumina alors que le dernier coup contre la roche était donné. Nàmo sentit vibrer le sol jusqu'au plafond alors qu'une explosion résonna derrière le mur. Il toussa à la poussière qui avait envahi la salle. Le mur était tombé et Nàmo approcha.

Sur le sol, couvert de plusieurs gravats, un serpent géant gisait. Il avait des débris qui avaient scarifiés sa gueule. Nàmo n'était pas sûr s'il était mort ou non. Il regarda l'immense salle, voyant alors des runes terminer de disparaitre sur le plafond.

Il descendit de la petite salle secrète, utilisant une des statues pour rejoindre la berge sans tomber dans le liquide. Lorsqu'il posa le pied sur le sol, il vit d'autres runes s'illuminer. Il concentra son bouclier rapidement mais vit les pierres se reformer, comme se réparant. Les runes se réparaient d'elles-mêmes ainsi que les murs. Il ne restait plus, à présent, que l'immense serpent à moitié dans l'eau.

Il approcha de la tête, comptant en même temps la taille de la créature.

-/ ...quarante-cinq ... quarante-six... quarante-sept... Quarante-huit pieds ? Et la taille de sa tête pourrait m'avaler directement sans mâcher./

L'elfe arriva au niveau de celle-ci et nota alors les blessures sur le museau et surtout, les yeux. La force et la pierre avaient, peut être, crevé les yeux de l'animal. Il gémit, commençant à sentir un poil de culpabilité pour le coup. Il se baissa vers l'une des blessures et attrapa son mouchoir pour laver le sang au mieux. Il n'avait jamais vu une créature pareille.

Son geste fit réagir le serpent qui bougea alors, s'écartant. Et la créature gigantesque frappa, malheureusement, l'une des pierres. Il ne voyait plus rien. Nàmo se sentit totalement coupable.

- ~~Maitre... maitre … ? J'ai mal... je ne vois plus rien... j'ai mal...~~

- ~~ Je suis désolé... c'est ma faute.~~

- ~~ Un parleur ?~~

Le serpent se baissa vers lui rapidement, manquant de le frapper. Nàmo se retrouva avec le museau contre lui. Et il était prêt à user des ombres pour se protéger ou de la vaporisation. Mais il était fatigué et il ne savait pas s'il réussirait.

- ~~un petit marcheur ? Ici. Tu ne dois pas ! C'est la salle du maitre.~~

- ~~… T'es bizarre comme serpent. Tu m'as menacé, il y a peu, de vouloir me déchirer. Faudrait savoir ce que tu veux, mon grand.~~

Le serpent releva un peu son museau, couvert de sang. Et les paroles devinrent incohérente. Ce qu'avait compris Nàmo dans la lamentation de la créature, c'est que ce n'était pas elle. Soit le serpent avait une double personnalité, soit il était sous un sort de contrôle. Et il n'y avait pas vraiment moyen de savoir.

- ~~ Bon, descends que je regarde tes yeux.~~

- ~~Non ! Tu ne dois pas. Mes yeux te tueraient ! Je ne contrôle pas... je ne sens plus ma paupière. Je ne dois pas tuer les petits marcheurs. Le maitre me l'a formellement interdit. Je dois m'occuper des monstres de la forêt et des intrus qui voudraient tuer les petits marcheurs.~~

- ~~ Tu tues en regardant simplement ? Il faut quand même que l'on regarde les dégâts. Un moyen pour … que je puisse voir sans que tu ne me tues ?~~

L'elfe n'était pas sûr d'avoir déjà vu une expression de réflexion sur un serpent mais, voilà, c'était fait. Nàmo sentit les cheveux se faire tirer et il regarda Hugin. L'oiseau descendit sur l'ombre et croassa, présentant celle-ci.

- Hugin. Tu es un génie, tu le sais ? Tu auras deux rats bien frais.

L'oiseau croassa trois fois pour donner son prix. Nàmo ricana, usant alors des ombres comme main et tournant le dos au serpent. Hugin resta néanmoins attentif si le serpent attaquait. Ce dernier gémit, sentant le tissu passer sur son museau éraflé mais accepta de faire la conversation.

Nàmo apprit plusieurs choses. Il se trouvait dans la chambre des secrets de Salazar Serpentard, l'un des fondateurs de l'école. Et aussi, que le serpent s'appelait Jörmundang. Qu'il était un Basilic, le serpent Roi. Et qu'il se souvenait de la douleur à son esprit et l'impression de n'avoir aucun contrôle sur lui. Il s'était réveillé avec la douleur sur son museau et ses yeux.

Le sang nettoyé, le basilic marmonna qu'il avait mal à l'œil droit, principalement. Mais que le gauche allait bien. Nàmo proposa qu'il tente sur un rat s'il pouvait ne pas le tuer. Jörmundang hocha la tête et l'elfe invoqua un des nuisibles le plus proche. L'œil droit ne fit rien. L'œil gauche, en revanche, n'avait pas fonctionné puis, Jörmundang retira la paupière invisible. Nàmo ramena le nuisible vers lui et nota que ce dernier était totalement mort.

- ~~Je dois donc déduire que ta paupière gauche fonctionne bien. Donc... ~~

- ~~Je jure de ne pas l'utiliser contre toi... mais, mon œil droit. ~~

Nàmo avala de travers et fit une chose totalement stupide et se retourna. Le serpent avait la tête posée sur le sol, attendant. Oui, il croisa le regard de l'œil gauche et rien ne se passa. Il fit le tour et regarda le droit. Il mordit ses lèvres. Une des pierres avait coupé l'œil et ce dernier saignait dangereusement.

- ~~Je suis désolé. Ton droit est crevé. On va déjà faire en sorte qu'il arrête de saigner. Et tu pourrais me dire comment revenir à mon dortoir ? Je suis un peu perdu. ~~

- ~~ Bien sûr.~~

Il utilisa un morceau de tissu à nouveau qu'il avait nettoyé par le sort de nettoyage avant d'user d'un des seuls sorts de soins qu'il connaissait pour fermer les plaies. Il concentra sa magie et ferma les yeux. Il posa les mains sur l'œil crevé qui saignait. Après plusieurs instants, il sentit la tension dans sa magie et il regarda alors les fils de chairs se réunir pour former une sorte de peau par-dessus la paupière. C'était à présent un tissu de chair cicatrisé.

L'elfe parut satisfait alors que le serpent siffla de contentement, sentant alors le soulagement dans ses blessures. Puis, les deux remontèrent dans les conduits. Jörmundang avoua n'avoir pas beaucoup de souvenir de ce qu'il s'était passé pour qu'il l'attaque. Et qu'il allait dormir un peu après avoir ramené le petit marcheur à la bonne place.

Nàmo eut un sourire, entendant alors derrière le mur, à un couloir, les professeurs discuter. Il s'arrêta, surprenant le serpent géant qui percuta le dos de l'elfe, l'envoyant au sol. Nàmo grogna et se remit sur ses pieds, posant la tête contre le mur pour entendre. Il reconnut Quirell qui parlait à quelqu'un. La seconde personne était Rogue. Et les deux semblaient en plein argument, pour une raison étrange. Non. Rogue accusait Quirell de quelque chose au vue du son. Mais puisqu'il ne comprenait pas la conversation, ça devenait compliquer. Rogue repartit à cet instant, laissant le professeur de défense contre les forces du mal se relever. Seulement, ce dernier parla de nouveau, sans bégayer et surtout, avec quelqu'un dont Nàmo ne reconnut pas la voix.

Le froncement de sourcils du fils de Iorveth aurait inquiété plus d'un si on le voyait. Jörmundang demanda s'il y avait quelque chose d'important. Nàmo pointa simplement que les professeurs étaient étranges et Dumbledore était bien trop heureux de l'avoir là, ici. Et qu'il était très bien dans les Royaumes du nord avec Coen.

Le serpent siffla, humant l'air avec sa langue.

- ~~Je ne sais pas vraiment si ça peut t'aider. Mais... Halloween est un jour de grande magie. Quelqu'un accomplit de grands sorts et magies lors de ces jours de magies. Peut-être que quelqu'un voulait te faire venir et a utilisé cela. Je me souviens d'avoir senti Poudlard être fatiguée, ce jour-là, comme si on l'avait forcé à faire quelque chose. ~~

- ~~ Donc, quelqu'un a usé de la magie de Poudlard pour me faire venir ? Et lorsqu'on a ouvert le portail, ça a fait l'effet d'un crochet et ça m'a tiré ici avec Coën qui m'a attrapé. Je vois. ~~

Le serpent aurait haussé des épaules s'il en avait. Il le mena jusqu'aux dortoirs des Poufsouffles et lui montra que c'était là. Mais, que pour sortir, il fallait encore monter. Nàmo agita la main et usa des ombres pour traverser le mur. Le serpent siffla de surprise de l'autre côté et Nàmo indiqua qu'il reviendrait le voir. Après tous, c'était bien d'avoir un ami. Jörmundang sonna heureux et ajouta qu'il ramènerait un cadeau. Quel genre de cadeau un serpent géant de quarante pieds pouvait ramener ? Nàmo se rappela alors des cadeaux de Plume, à l'école. Le griffon avait un jour ramener le reste d'un Foenard sur Keldar, causant l'arrêt cardiaque de l'ensemble des sorceleurs. Et surtout, ils avaient dû soigner le griffon de son combat contre la créature. Ça avait été aussi compliqué que le jour du bain.

.

.

Nàmo grimaça, frottant sa tête avec l'alphabet. Heureusement qu'il connaissait plusieurs langues déjà, ce qui était un avantage dans l'apprentissage. Et madame Zabini, bien que strict, était très douée à leur faire apprendre. Il commençait à saisir une bonne partie des mots courant comme "bonjour", "au revoir", "merci", "ça va aller ?", ect...

Il termina sa page, fermant son livre dans la bibliothèque lorsqu'il vit quelqu'un s'asseoir à sa table. Il releva les yeux et trouva l'adolescente des toilettes, Hermione. Ça faisait un moment qu'il ne l'avait qu'entraperçu.

- Je peux m'asseoir ?

- Place libre... Toi choisir. Dérange pas moi.

Deux filles qui passèrent se mirent à rire en le pointant du doigt. Et la brune se tourna, poing sur les hanches, en colère.

- Je vous mets au défi d'apprendre une langue aussi rapidement, bande de truie ! Aller voir ailleurs avant que je ne prévienne les poufsouffles que vous vous moquez de Nàmo.

- Meh, une sang de bourbe qui vient à la défense du pauvre petit bébé Potter.

- Elle est en manque d'ami, la pauvre, se moqua la seconde.

Nàmo comprit pas tous les mots mais l'essentiel. Assez pour savoir que c'était clairement de la moquerie. Il se dressa devant Hermione et les regarda sombrement. Les deux se moquèrent jusqu'à voir les ombres commencer à monter autours d'eux et surtout, la magie vibrer physiquement. Elles le regardèrent inquiètes à présent. Elles avaient raison d'avoir peur. Il avait vécu assez longtemps pour connaitre la haine des humains contre les elfes mais aussi, il savait comment mettre dans une situation désavantageuse quelqu'un. Un raclement de gorge fit descendre la pression et Coën était là, un tas de bouquin dans les mains, regardant les deux adolescentes.

- Je vous conseille... de partir. Maintenant !

On put entendre juste le grondement léger dans la gorge du sorceleur et les deux sorcières déguerpirent. Nàmo se tourna vers le plus ancien, agacé.

- / J'aurais pu m'en occuper./

- / Je m'en doute, mais je te connais assez pour savoir que tu pourrais utiliser "les bonnes vieilles méthodes" du seigneur Iorveth./

- / Bahhh... se réveiller dans la forêt, je vois absolument pas ce qui pourrait poser problème. C'est une forêt. /

- / À part les créatures qui vivent dedans ? Nàmo, pour l'instant, fais profil bas./

Le sorceleur salua Hermione qui tenta de se présenter sans bégayer. Et Coën sourit, frottant la tête de la jeune tout en repartant à ce que lui avait donné à faire Madame Pince. Nàmo tourna la tête vers la Gryffondor et nota la rougeur et le sourire. Le sourire de renard sur l'elfe fit se tendre l'élève qui le menaça d'un bouquin comme d'une arme. Nàmo leva les mains en signe de paix mais ne put se départir de son sourire.

Il revint à sa place et reprit le livre qu'il tentait de comprendre.

- Oh ? Je connais ce livre. C'est un très beau conte.

- … compliqué. Pas vraiment tout comprendre.

- "Ce livre est compliqué. Je n'arrive pas à tout comprendre.".

Il cligna des yeux, et la fille se mit à rougir violemment, mettant les mains devant sa bouche. Elle avait clairement honte et avait peur à présent. Mais, Nàmo présenta alors son parchemin et revint vers la jeune fille, tendant la plume. Hermione cligna des yeux plusieurs fois avant d'écrire la phrase qu'elle venait de dire. Et l'elfe la regarda avant de la répéter correctement, crochant néanmoins sur certains des mots.

Hermione eut un sourire sincère et proposa de l'aider s'il ne comprenait pas un mot du livre pendant qu'elle faisait ses devoirs. Nàmo hocha la tête, reprenant tranquillement sa lecture puis, nota que le livre qu'utilisait Hermione était sur les potions. Assez simple à reconnaitre lorsqu'on avait un diagramme de chaudron sur la page. Il regarda l'écriture et fronça le nez, ne reconnaissant pas les mots. Néanmoins, la fleur lui était familière.

- Aconit.

La jeune fille sursauta et le regarda étrangement. Elle pointa la fleur et lui demanda clairement de répéter. C'était de l'aconit. Une plante utile dans plusieurs potions. Mais surtout, elle était utile pour l'huile contre les créatures maudites.

- Tu connais les plantes ?

- … Oui ? Devoir les savoirs pour pot.

- Pot ?

Nàmo chercha et pointa alors le diagramme du chaudron. Hermione lui donna alors le mot mais quelqu'un les coupa dans leur discussion.

- / Besoin d'un traducteur, Cerbin ?/

- / Oh ! Blaise. Tu tombes bien. J'ai plusieurs questions et l'une est sur ce livre de potion. Hermione est assez sympa pour m'aider mais …/

- / Elle ne parle pas la langue. Fais voir. / Granger ? Il demande que je lui explique ce qui est écris sur le livre de potion. Passe ton livre, j'ai pas le mien.

- Je peux le faire, coupa la Gryffondor.

- Je savais pas que tu parlais sa langue, se moqua le Serpentard.

L'elfe grogna sur le côté que la moquerie interraciale pouvait arrêter et qu'il puisse avoir des réponses. Hermione était plus cordiale que bien des autres membres des maisons. Blaise aussi mais pour d'autre raisons. Néanmoins, à part les Poufsouffles, les autres maisons l'évitaient ou se moquaient. Blaise demanda qui et Nàmo pointa la cravate verte.

Hermione proposa qu'elle lise en anglais et que Blaise fasse la traduction ensuite. Ainsi, Nàmo pourrait reconnaitre les mots par la suite et ainsi, développer son vocabulaire. Le Serpentard regarda la Gryffondor et se tourna vers le couloir des étagères avant de hocher la tête. Il vérifiait clairement qu'il n'y ait pas d'autres Serpentard avec lui.

Et les deux commencèrent et Nàmo posa des questions qui surprirent les deux. L'elfe fronça les sourcils. Il devait connaitre pas mal des ingrédients et interactions pour les potions des sorceleurs, des huiles et aussi pas mal d'autres choses. En tant qu'elfe, il faut connaitre ce qui pourrait te sauver la vie dans les bois, surtout lorsque tu vis avec les Scoia'tael.

- … On devrait l'emmener au professeur Rogue. Il fait les cours de potion ?

- Non. Le professeur refuse de l'avoir si il ne comprend pas la langue.

- Comprendre un peu, difficile parfois, marmonna Nàmo.

- On peut toujours lui demander ?

- / Tu as déjà préparé des potions ?/

- / Énormément en fait. Mais je peux comprendre le point de vue du professeur Rogue. Ça peut devenir frustrant qu'un élève ne comprenne pas la consigne écrite ou orale. /

- / Tu risques de marquer des points avec lui. Et... /

- Blaise !

Le concerné sursauta violemment et se tourna vers un blond accompagné d'un second sorcier. Hermione donna un bonjour plutôt violent et le blond répondit avec autant de condescendance qu'un des notables de Ellander. Et la comparaison n'était pas élogieuse.

- Si tu ne vois pas, Malefoy, nous sommes occupés.

- Occupé ? Toi ? À lire, certes. Tu passes ta vie ici, Granger puisque tu fuis ta maison.

- Au moins, moi, je ne suis pas suivi par des personnes qui réduisent continuellement mon intellect. Et je suis surprise que tu n'as pas sorti tes deux toutous.

- Et toi ? Tu décides d'alpaguer notre pauvre Potter ? Il devrait apprendre que certaines personnes ne devraient pas être côtoyé.

L'elfe se tourna vers Blaise, voyant une sorte d'argument commencer à s'envenimer entre Hermione et celui qui était appelé Malefoy.

- / Je n'ai … absolument rien saisi. Traduction ? /

- / C'est rien. La guerre continuelle entre Granger et Draco. Granger est fille de non mage alors que Draco descend d'une haute lignée de sorcier. Elle est capable de te citer l'ensemble des bouquins sur le bout des doigts et se dispute avec Draco la place de tête du meilleur élève. /

- / Pourquoi je sens qu'être un nouveau sang ou être d'origine d'une vieille famille pose problème ? /

- / C'est la base de la dernière guerre sorcière. Je t'explique rapidement la politique pour que tu ne me redemandes pas plus tard si quelqu'un commence à t'insulter de sang-mêlé./

Pendant que la Gryffondor et le Serpentard s'insultaient copieusement, Blaise donna un bref résumer de la situation de la dernière guerre. Et Nàmo, regardant les deux se "battre" avait une tout autre impression que la guerre continuelle entre deux factions. Il avait plus l'impression de voir Éra et Angus argumenter comme des chiffonniers. Éra étant la soigneuse de l'unité de Isengrim au caractère bien trempé et Angus, le second du loup de fer. Les deux se disputaient continuellement pour toutes les raisons qu'ils pouvaient trouver. Ces échanges cachaient simplement autre chose.

- / En les regardant... tu sais à quoi je pense ? J'ai l'impression de revoir le second d'oncle Isengrim et la guérisseuse Éra. Qui ont fini par se marier après un nouvel argument qui a terminé dans la tente. /

Blaise le regarda avec des yeux horrifiés par ce qu'il venait de rire avant de répéter à son voisin, qui se présenta entre temps comme Théodore Nott. Les deux serpentards regardèrent les deux autres qui n'avaient rien entendu et partirent dans un fou rire incontrôlable. Cela stoppa net l'argument entre Hermione et Draco qui regardaient les serpentards étrangement.

- Ils ont quoi ?

- Admire Argument entre / amoureux/, commenta Nàmo. Et trouver idiot spectacle. Malefoy ? Bien nom à toi ?

Le blond regarda Nàmo qui lui rendit le même regard perçant. On ne jouait pas dans la même cour niveau menace. Nàmo les appliquait lui et le blond sembla le sentir avant de se tourner vers lui et présenter sa main.

- Draco Malefoy. Il faut savoir faire attention à ceux que tu rencontres, Potter, …

- Cerbin. Potter mort longtemps. Draco... Dragon ?

Le blond hocha la tête et fut surpris que Nàmo lui serre quand même la main. Et l'elfe se tourna vers Hermione en regardant Draco.

- Hermione amie. Plus agréable que /Les putains d'idiots condescendant. /

Le blond tourna son œil vers Blaise qui traduisit mot pour mot ce qui avait été dit. Hermione eut un rire avant de proposer quand même d'aller manger. La proposition fut unanimement acceptée. Midi sonnant au loin, il était temps pour certain d'aller manger. Néanmoins, Blaise discuta avec Nàmo d'aller demander à Rogue de venir quand même malgré ses soucis de compréhension. Puisque le cours de potion des Serdaigles/Poufsouffles était après celui des Serpentard/Gryffondor, Blaise pourrait donner la recette traduite. Ainsi, Nàmo ne se sentirait pas exclus du cours et pourrait faire sa potion.

Mais, faire accepter cela du professeur de potion, c'était aussi simple que de faire danser la gigue à une armoire sans utiliser la magie. Nàmo suivit le groupe, tentant de récupérer un maximum de vocabulaire grâce à chacun, bien que les insultes, il n'avait nullement besoin de traduction pour savoir ce que c'était. Il n'y avait qu'à regarder le changement de couleur entre les personnes à chaque mot cracher. À la fin, il avait les doigts dans les oreilles, passant les portes de la grande salle alors que Hermione et Draco continuaient. Théodore commença à se diriger vers la table des serpentards mais Nàmo pointa alors la table des poufsouffles en proposant à Blaise, Nott, Malefoy et Hermione de manger ensemble. Blaise serra les dents.

- /On ne peut pas être à la table. Chacun sa table, Nàmo./

- / Un peu stupide. C'est le meilleur moyen pour diviser une maison. /

- / Tu marques un point. Mais, à Poudlard, chaque maison affronte l'autre. /

- Qu'est ce que vous parlez, tous les deux ? Demanda Nott.

- Nàmo nous propose de manger avec lui chez les poufsouffles.

- Il est stupide.

- Non. Et ça, il te comprend pour les insultes. Il m'a simplement pointé que c'était stupide car ça divisait la maison.

Hermione indiqua que c'était vrai et l'argument reprit puisque Draco clama que Serpentard était meilleur que les autres maisons. Et Hermione dit le contraire, que c'était Gryffondor. Puis, un Serdaigle vient se mettre dans l'argument. Ce fut une escalade pendant plusieurs minutes avec un groupe d'élève à l'entrée de la grande salle qui argumentait sur qui était dans la meilleure maison. Nàmo regarda cela, assis à la table des Gryffondor en mâchant du pain. Étrangement, il trouvait cela hilarant. Il nota le professeur de potion arriver et ordonner le retour à la place de chacun. Il nota alors que l'elfe était assis à la table des Gryffondors.

- Retournez à votre table, monsieur Cerbin.

- J'ai question ?

- Attendez de la poser à votre professeur.

- Vous être prof ? Question.

Cela sembla agacer fortement l'homme mais faire rire plusieurs des personnes autours. Nàmo baissa la tête, commençant vraiment à en avoir marre de la moquerie pour le problème de langue. Il était forcé à apprendre la langue en peu de temps et les gens n'étaient pas vraiment charitable. Cette société d'apparence était encore pire que celle des royaumes du nord.

- Posez votre stupide question. Certains d'entre nous ont du travail.

- Blaise ? Aide ?

- Je traduits, t'inquiète.

Nàmo dit rapidement quelque chose et le brun cligna des yeux plusieurs fois et se tourna vers Rogue.

- Il a une question sur ... la potion de sommeil. Faite avec une base de racine d'asphodèle à une infusion d'armoise. Il demande si les racines de Valériane utilisées pourraient être prises principalement lors des pleines lunes pour améliorer l'effet antidouleur.

- … pourquoi pareille question ?

Blaise se tourna vers son camarade qui répondit à la suite.

- Parce que … si je comprends bien, ils utilisent actuellement de l'extrait de Berce pour certaines opérations médicale mais parfois, les personnes souffrent. Ils n'ont pas toujours accès à des drogues pour endormir les personnes et qu'elles ne souffrent pas.

- La potion n'est pas faite pour ce type d'action. Mais, si il a un point pour les racines de Valériane. Leur récolte peut changer une part de la potion.

Nàmo tira alors une feuille et nota quelque chose lorsque Blaise le traduisit. Et Rogue nota que l'elfe tenta aussi de l'écrire en anglais. Le professeur de potion fronça les yeux puis écouta son Serpentard alors que les conversations continuaient sur le coté.

- Monsieur Cerbin. Si vous venez à mon cours, vous n'aurez aucune aide pour traduire la formule. Vous devrez apprendre. Me suis-je fais comprendre ? Et si je suis non satisfait, vous retournerez à votre apprentissage de la langue pour avoir un niveau satisfaisant.

- … Vais essayer, professeur. Apprendre, compliqué langue. Merci laisser possibilité venir.

L'elfe repartit à sa table, cette fois ci, comprenant qu'il ne pourrait pas manger avec Hermione pour l'instant. Néanmoins, Susan lui indiqua, lorsqu'il s'assit, qu'ils pourraient manger dehors où il n'y a pas de table lorsque la saison chaude reviendra. Et puis, ça allait bientôt être les vacances.

Nàmo demanda ce qu'était les vacances. Il se sentit encore plus idiot plus les explications avançaient. Mais, il connaissait yule. C'était une fête qu'il faisait avec les autres. C'était une fête qu'il n'avait jamais loupée avant. Une fête qu'il faisait avec sa famille. Et pour la première fois, il ne pourrait pas la faire avec eux. Coën avait entendu et comprit cela puisqu'il se déplaça de la table des professeurs pour se mettre avec lui et lui frotter vigoureusement la tête en lui disant qu'ils trouveraient un moyen de rentrer. Ou que Laufey viendrait chercher son apprenti avec Keldar. De toute façon, Nàmo était le "favoris" des deux anciens de l'école.


Et voilà un pauvre Elfe qui ne sait pas lorsqu'il va rentrer et si il va rentrer. je vous laisse et n'oubliez pas de laisser la petite Review