Bonsoir ! Nous allons continuer la suite de nos aventures avec Nàmo, fils, et neveu, de Iorveth ^^
Reviews:
- Lala : Bel animal de compagnie, non ? Plus mortel les uns que les autres XD
- lesaccrosdelamerceri : Pas une bonne nouvelle du tout ^^.
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
~~langue~~ : Fourchelangue
Oubliez pas la petite Review pour l'auteur. ça me fait plaisir de lire vos retours.
Chapitre 13 : Une année se termine.
Quirell, le professeur Bègue de défense contre les forces du mal. Celui qui avait presque peur de son ombre, semblait bien meurtrier à cet instant. Nàmo nota clairement que la peau était pâle. Et surtout, l'odeur était étrange. Il regarda le professeur, notant qu'il n'utilisait pas son bras dominant. Et il avait les traits creusés. C'était comme s'il avait été empoisonné. Ce fut comme une illumination : La créature des bois. Coën gronda, baissant légèrement son centre de gravité.
- J'aurais dû me douter, que tu aurais été une épine dès ton arrivé, Potter.
- / Qu'il aille se faire mettre par la guenaude du coin, merde./
Blaise était tendu alors que Chourave tentait de les tirer, Nàmo et le Serpentard, derrière elle.
- Expliquez-vous, Quirell, ordonna Chourave.
- Je dois admettre que je voyais plus le professeur Rogue dans le rôle du méchant, ironisa Blaise.
Avant que Quirell ne puisse répondre, Nàmo prit la parole, l'air un peu déçu, étrangement.
- Il fait peut-être le bon coupable mais non. Il m'a sauvé d'un cognard au dernier match.
Il était vrai. Nàmo avait une autre raison de ne pas aimer le sport sorcier. Lorsqu'il était venu voir le match, un des cognards l'avait pris particulièrement en cible. Et beaucoup avait pu voir comment il s'entrainait tous les jours alors qu'il avait effectué des acrobaties pour éviter les attaques de l'objet. Jusqu'à ce que le boulet soit explosé par le professeur de Potion qui avait vu l'agression alors que beaucoup était plus intéressé par le match.
- Il est vrai qu'il n'attire guère la sympathie. Mais, sa maigre tentative n'était que du temps perdu puisque je vais vous tuer maintenant.
Le claquement de doigt surprit chacun qui se retrouva ligoté par des cordes invisibles. Nàmo siffla comme un chat en colère, tentant de se défendre contre les liens. Les ombres commençaient même à lutter contre celle-ci avec acharnement.
- Si seulement vous aviez été trouvé par ce troll. Vous m'auriez rendu un fier service de mourir.
- Je sers pour déplaire, gronda Nàmo.
- Nàmo… tente de ne pas trop chercher les mages noirs qui devraient être mort, commenta Coën.
Tout le monde regarda le Sorceleur qui était aussi pris par les liens magiques que les autres. Quirell fronça les sourcils et le sorceleur le regarda sombrement.
- Est-ce que vous êtes encore en vie ou vous êtes juste une chose contrôlée par une sangsue spectrale ?
Il y eut un long silence, puis, une voix émergea dans le silence du couloir. Nàmo sentit alors comme une sorte de contraction horrible en lui. La même douleur qui l'avait harassé la nuit d'avant lorsqu'il avait rencontré la créature. Il était pétrifié, cherchant un moyen de se libérer de ses liens qui lui donnaient l'impression d'avoir été tiré dans les toiles d'une arachnomorphe.
Derrière la tête du professeur, à la place de cheveux ou d'un crane, il y avait un visage. Celui-ci était pale, les yeux rouges et comme une tête de serpent. Coën et lui eurent alors le même commentaire.
- Mais qu'est-ce que t'es moche…
- Harry Potter… dit alors le visage avec dédain.
- C'est Nàmo ! / IL Y EN A PAS UN PUTAIN DE CON DE DH'OINE QUI PEUT RESPECTER LE NOM QUE J'AI ? /
La créature le regarda de ses yeux flamboyants, moqueur. Coën coupa alors, les yeux jaunes fentés, concentré sur la cible.
- Voici donc Voldemort. Je vous avais imaginé un peu moins… moche.
- Je devrais m'occuper en premier de toi, petit sorcier pathétique. Mais, regarde Harry. Regarde ce que je suis devenu. Une chose qui ne peut prendre forme qu'en partageant le corps d'un hôte. … le sang de licorne m'a redonné des forces. Mais ton attaque avec ton pathétique mentor m'a affaibli. Il me faut cette pierre. Pierre que ton cher maître porte à sa ceinture !
- Et si on dit non ?
- Tu rejoindras tes chers parents. Ils sont morts en me suppliant de leur faire grâce…
Nàmo regarda avec rage le professeur, mais ses liens terminèrent de se libérer. Il s'enfonça dans les ombres à cet instant, et frappa alors de son pied dans l'entrejambe du professeur, faisant japper celui-ci de douleur. La perte momentanée de concentration libéra les autres. Nàmo regarda l'homme au deux visages, commençant à concentrer un sort entre ses mains.
- Parents n'ont pas supplié. T'ont affronté. Jusqu'au bout, menteur.
- ATTENTION NÀMO !
L'elfe vit la baguette tourner vers lui. Et puisqu'il terminait son sort, il ne pouvait concentrer en même temps le bouclier. Mais, il fut surpris de voir comme une brume opaque entre lui et le professeur et quelque chose frapper le sorcier adulte pour l'envoyer à l'autre bout du couloir. Nàmo regarda avec surprise Blaise qui grondait étrangement. Et surtout, il vit les griffes bien plus grandes aux doigts alors que Coën attrapa son arme que Chourave avait invoqué.
- Allez vous mettre à l'abri les enfants ! Immédiatement !
Les deux adolescents obéirent même si Blaise regarda avec terreur ce qu'il venait de faire. L'elfe attrapa le bras de son camarade, le plaquant alors derrière l'une des colonnes pour éviter un nouveau sort. Il plia les doigts et concentra un bouclier autour d'eux.
- Écoute, Nàmo…
- On en discute après que le truc arrêtera de vouloir nous tuer et …
- Nàmo, attrape.
Coën termina de jeter la pierre vers eux. L'elfe envoya Hugin attraper l'objet. C'était pour cela que l'oiseau était si inquiet. Il avait senti les intentions de l'homme aux deux visages.
Les sorts volèrent plusieurs fois alors que les deux adolescents restèrent derrière la colonne de pierre. Puis, Coën se baissa, ne laissant alors plus de place à l'hésitation alors que Chourave tentait de contenir le sorcier qui usait de l'avada Kedavra.
On entendit simplement le bruit de la chair et quelque chose qui roula au sol. Les deux regardèrent la tête, roulant alors que le sorceleur rengainait sa lame. Chourave tremblait, blême, regardant le corps au sol mais surtout ayant vu le sort de mort presque la toucher.
Coën avait mis son épée en argent dans le chemin du sort, déviant alors celui-ci. Le sorceleur regarda le corps qui commença à partir en poussière.
- Une épée pour les hommes. Une épée pour les monstres.
- Par merlin… c'était…
Blaise et Nàmo appelèrent, voyant alors la cendre commencer à monter, comme formant un nuage. Coën tenta de mettre Yrden pour contenir la chose mais celle-ci partit par la fenêtre dans un hurlement strident.
Hugin tenait toujours la pierre dans son bec. Les deux élèves s'assirent sur le sol alors que Chourave demanda que Coën lui laisse ranger l'épée pendant que le sorceleur allait chercher les autres professeurs.
La directrice de Poufsouffle avait vu Quirell attaquer. Coën n'avait pas le choix, comme elle. Il aurait pu tous les tuer. Ou Voldemort aurait pu le faire.
Il fallut plusieurs dizaines de minutes avant que les autres professeurs arrivent ainsi que le directeur. Il y avait un étrange regard chez Dumbledore alors que Chourave expliqua ce qu'il s'était passé. Comment Coen avait protégé avec sa magie étrange et ses armes. Nàmo n'avait pas vu le Quen être utilisé par le plus ancien autour de la professeure de botanique alors qu'un maléfice de découpe allait la frapper. Ça différait des mages pompeux qui prenait les sorceleurs pour des ignares sans compétences. Laufey riait toujours en entendant cela en commentant qu'un jour, les mages auront des soucis avec les sorceleurs et il paierait beaucoup pour voir cela.
- Monsieur Potter. C'est très aimable à vous d'avoir protégé la pierre philosophale. Mais, je pense qu'il est temps que vous me la remettiez. Non ?
Il regarda sombrement Dumbledore.
- Alors, un, c'est Cerbin. Deux, j'en ai que faire de votre caillou et c'est Coen qui l'a trouvé. Trois, débrouillez vous avec Hugin. Quatre, je suis un élève et pas un garde d'objets.
- Allons mon garçon.
- Nàmo n'est pas votre garçon, gronda Coen. Il ne vous appartient pas. Ce n'est pas votre objet.
Plusieurs professeurs regardèrent étrangement Coen. Ils étaient même surpris par ses mots.
- Allons, je n'ai jamais pensé cela, mon ami. Mon phrasé doit encore vous être compliqué malgré les grands efforts que vous avez fournis, dit le directeur.
Coen dit quelque chose mais seul Nàmo le comprit. La langue des anciens avait un côté pratique de ne pouvoir être traduite par la magie.
Le directeur s'approcha du corbeau qui avait encore la pierre. Mais, le regard de celui-ci fut assez étrange. L'oiseau semblait juger le directeur. A la surprise de tous, l'oiseau avala la pierre et disparut dans les ombres. Même Nàmo fut surpris par l'action.
On les emmena à l'infirmerie par la suite. Rogue, comme Chourave et McGonagall voulaient vérifier qu'ils n'avaient rien eu, Blaise et Nàmo. Coen n'eut pas de souci à part devoir aussi passer entre les mains de l'infirmière puisque, selon Chourave, il avait pris un sort violet qui devait être l'endoloris. Mais, le sorceleur n'avait pas tant réagi que cela au sort de torture. Nàmo savait pourquoi. La cérémonie des herbes pouvait être pire.
Tout Poudlard fut mis au courant par la suite. Le professeur de défense contre les forces du mal avait attaqué plusieurs personnes, possédé par quelque chose. Le directeur tenta de récupérer la pierre en cherchant Hugin. Mais le corbeau était à présent introuvable. Néanmoins, Nàmo se doutait que l'animal était allé rendre à son propriétaire la pierre. Hugin était bien plus futé que beaucoup des sorciers qu'ils avaient rencontré, avec Coen.
Pourtant, un souci semblait obnubilé Blaise. Ce dernier semblait être dans un état de panique. Pomfresh tenta de le calmer en lui proposant une potion de sommeil mais il refusa. Coen regarda la femme partir, les laissant seul avant de tourner son attention vers le garçon. Ce dernier se tendit encore plus, commençant à avoir du mal à respirer.
- /Y a un souci, Blaise ? /
- /… non. Tout va bien. Tout va très bien. /
Le sorceleur soupira, se redressant du lit imposé et vint voir l'adolescent qui devint encore plus tendu. Nàmo fronça les sourcils alors que Coen terminait d'arriver jusqu'au lit du Serpentard. Ce dernier vit la main se dresser du plus âgé et réagit. Mais Nàmo ne s'attendait pas à voir son camarade pousser un cri violent de terreur pur, monter à un des murs d'un bond et gronder sauvagement. Pour être exacte, avoir des griffes plus longues, les traits tirés mais pas tant que cela et les dents biens trop pointues pour certaine.
- /... Descends... Quoi que tu penses, je ne tue que des monstres. /
- /Et je suis quoi à vos yeux ?/
La question avait été violente. Nàmo resta calme néanmoins. Son camarade avait peur. Peur qu'ils l'attaquent pour ce qu'il était. Pourtant, il était humain. Il touchait l'argent sans soucis, n'avait pas réagi à plusieurs des odeurs qui repoussaient les monstres. En fait, il l'aurait plus pris pour un sorceleur qu'un monstre.
- / Mon ami qui m'a sauvé la vie/, dit alors Nàmo. /Pour être exacte, je pensais que tu étais une forme de Vatt'ghern. … mais t'es quoi ?/
Le Serpentard les regarda longuement avant de serrer les dents, les traits terminant de disparaitre. Il était toujours accroché au mur avec ses griffes, comme un chat inquiet. Coen ricana, croisant les bras en commentant alors que les jeunes devraient éviter de monter sur les poutres, surtout si ils ne savaient pas descendre sans se faire mal.
Blaise accepta de descendre à contre cœur mais se tenait prêt à se défendre quoi qu'il arrive. Le sorceleur décida alors de s'assoir pour montrer qu'il ne ferait rien. Cela calma le cœur paniqué du sorcier. Néanmoins, il regardait que personne d'autres n'écoute. Déjà que les tableaux étaient absents de l'infirmerie.
- /Donc Blaise ? On t'écoute./
- /… je suis un demi-vampire. /
Il y eut un long silence mais aucun des deux ne firent de gestes ou de commentaires. Blaise soupira, frottant son crane en commençant à parler.
- /Je suis le fils du premier mariage de ma mère. Son vrai mariage. C'était un vampire. Qui venait certainement de votre monde puisque l'on connait la langue. /
- /… c'est possible, ça, Coen ? /
- /Je vois mal un Ekimme, ou encore un Katakan ou un bruxas... Non, c'est même techniquement impossible pour …/
- /Vampire supérieur, / dit alors Blaise.
Les deux regardèrent alors Blaise avec un nouveau regard. Un vampire supérieur. Ce n'était pas le type de vampire qu'un sorceleur souhaitait rencontrer en fait. Ils étaient bien plus proches des humains que de leurs cousins que Coen affrontait dans les contrats. C'était des créatures impossibles à vaincre, qui n'avait pas besoin de sang pour survivre. Ils pouvaient passer parfaitement pour des humains et le collier des sorceleurs ne réagissait pas. Ça collait avec Blaise mais ce dernier avait une mère parfaitement humaine et sorcière. Et Blaise était un sorcier qui usait de la magie. Les vampires supérieurs pouvaient aussi user d'une forme de pouvoir mais pas comme ça. À moins qu'ils n'aient pas toutes les informations.
- /… Donc ? Tu as quoi comme capacité des vampires supérieurs ? Car, coté sorcier, je t'ai en cours donc.../
- /Force, vitesse … une régénération certaine. Et une résistance au poison. /
- /Comment tu sais que tu résistes au poison ? /
- /Mon grand-père. /
Coen et Nàmo grognèrent. L'elfe se laissa tomber à côté de son camarade, lui tirant la tête sous le bras pour frotter vigoureusement, surprenant Blaise.
- /Et tu pensais qu'on allait faire quoi en le découvrant ? Je te signale que je suis l'unique elfe de ce monde. Et je suis encore étonné de n'avoir pas encore été disséqué. /
- /Les sorceleurs sont aussi de bon sujet d'étude. Je suis donc logé à la même enseigne. Et puis, tu n'es pas un monstre. Un monstre aime faire du mal. Il aime tuer. À part être agacé par les idiots, on ne peut rien te reprocher. Et ... tu as clairement du mal à controler l'ensemble de tes capacités, je me trompe ?/
- /… un peu. Ma mère me protège au mieux./
- /Et ton père ? Il est parti ou.../
- /Plutôt, sortit du tableau promptement pour un meilleur mariage par mon grand-père, moi pas encore né. /
Coen commenta alors en langue ancienne que les humains étaient tous pareils. Mais, comment un homme avait pu sortir du tableau un vampire supérieur. Même pour un sorceleur, c'était impossible. Et il le dit bien au sorcier qui cligna des yeux.
- /Alors... si il est pas mort, pourquoi n'est-il pas revenu ?/
- /Deux choix. Soit il est prisonnier. Et ça, ça arrive qu'on puisse enfermer dans de bonne conditions un vampire supérieur. Soit, il est plus dans ce monde. Un peu comme nous, il s'est fait expédier par un portail et …/
Ils ne purent terminer la conversation que Pomfresh revint. Blaise avait terminé de faire disparaitre les traits les plus visibles de sa panique derrière son masque de parfait Serpentard. Nàmo lui siffla alors qu'il pourrait venir avec eux, à présent, pour s'entrainer. Même si il était un demi vampire ou un demi humain, ça le rapprochait un peu plus de Coen ou de Nàmo. Enfin, principalement de Coen puisque c'était une amélioration des capacités physiques.
Ils durent attendre une semaine avant que Maria Zabini ne revienne après avoir annulé ses cours. Elle rentra dans la pièce et sut qu'il y avait un souci lorsqu'elle trouva son propre fils en concours d'équilibre avec Nàmo sur une chaise en suspensions sur un bureau.
- Blaise Emiel Zabini !
L'appel de la voix fit presque tomber sur la tête le garçon si il n'avait pas le réflexe de retomber sur ses pieds.
- … Je veux savoir ?
L'explication fut assez rapidement donnée mais Nàmo nota une chose, la sorcière se tenait d'une certaine façon. Et il n'était pas le seul puisque Coen observait les gestes avec attention. Blessures ? Certainement puisque Blaise parla dans une autre langue avec sa mère, l'air assassin. Le nouveau mari n'était pas un saint, à nouveau. Blaise avait fait un résumé des mariages successif. On appelait Maria Zabini, une veuve noire. Mais, elle serait bien restée veuve sans avoir à se remarier si elle n'était pas forcée.
- Bien. Monsieur Cerbin, monsieur Coen. Puisque vous savez le petit secret familial entre mon fils et moi. Je vais devoir vous faire confiance pour … le garder en sécurité et l'aider. Regis n'a... n'a pas pu tout me dire. Et je sais que... Blaise aura besoin d'aide pour la suite.
- Ce serait un honneur.
- et puis, pendant l'été, vous pourrez venir au manoir. Je sens que mon nouvel époux ne va plus faire long feu. Un mot de trop, avec mon père, ce matin. Et je connais l'homme.
- Navré d'avoir à subir pareil affront.
Néanmoins, une question restait pour Nàmo et Coen. Où est-ce qu'ils allaient passer l'été en fait puisque l'école était fermé et que seuls les professeurs étaient acceptés dedans ?
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- Hors de question !
- Allons, monsieur Cerbin. Ce sont des membres de votre famille. Votre tante a gracieusement accepté de vous prendre pour l'été.
- Je reste avec Coen. Et Coen est mon gardien. Mon responsable.
L'argument était encore répété mais le directeur continua avec la même réponse. La brume était Voldemort et il ne serait pas en sécurité si il n'était pas chez cette "tante". Protection de sang, parlait Dumbledore. Mais, pour être une protection de sang, il fallait être de la même famille. Et ça, ce n'était pas le cas. Pourtant, pour le monde des sorciers, il était le fils de Lily, née Evans, sœur d'une certaine Pétunia Evans.
- Coen n'a pas de travail ni de maison. Il peut trouver néanmoins une chambre à louer au pré-au-lard ainsi qu'un petit travail pendant l'été. Il reviendra dans l'école en septembre. Et puis, c'est l'occasion de faire connaissance avec votre famille, non ?
- ~Vous êtes le pire con d'humain que l'existence est pu créer.~
- Bien. Je vous laisse alors finir de faire vos affaires et prendre le train. Il ne faut pas que vous le loupiez, non ?
Même si il voulait hurler, Nàmo savait qu'il ne pouvait pas actuellement s'opposer à Dumbledore. Ce dernier restait son directeur mais aussi le président du Magenmagot et le chef suprême de la Confédération internationale des sorciers. Un mot et il pouvait en réalité enfermer Coen et les séparer. L'elfe avait recherché des informations contre le directeur pour comprendre comment il pouvait avoir autant de pouvoir. Mais, les goblins avaient été sympathique de mettre des batons dans les roues en indiquant qu'il y avait conflit d'intérêts si Dumbledore était le tuteur magique. Et, en tant que fils de "noble", semblerait-il, Nàmo avait pu désigner sa personne de confiance. Coen fut choisi, avec la surveillance de Madame Bones comme représentant juridique. Susan était une amie et c'était elle qui avait proposé de demander à sa tante. Celle-ci avait été ami avec les parents Potter.
Lorsque Coen apprit le problème, il fit aussi son sac. Après tous, rien ne l'empêchait de suivre par le train Nàmo. Et pour trouver une chambre, il y avait le chaudron Baveur ou encore d'autres lieux sorciers.
Dans le train, Hermione nota son adresse, demandant à ce qu'ils envoient des lettres ou si ils avaient besoin d'aide, de venir. Draco fit de même mais simplement de lui envoyer des lettres et de se donner rendez-vous dans le chemin de traverses. Neville aurait bien proposé qu'ils viennent chez lui mais il avait peur de demander à sa grand-mère. et quant à Blaise, jusqu'à la disparition de son énième "père", il valait mieux pas qu'ils viennent. Nott avait regardé l'ensemble dans le wagon après qu'ils aient proposé. Il pointa alors son livre avec le nom de Nott marqué dessus comme si c'était une réponse. Nàmo cligna des yeux avant de regarder Draco.
- Nott père n'est pas … vraiment une personne que l'on veut avoir dans la même pièce. Théo... est très doué pour ne pas être trouvé par son père, à la maison.
Nàmo grimaça alors que le train arriva dans la gare. Il n'allait pas dire qu'il avait été inquiet durant tout le voyage et ne rêvait que de partir à cet instant du véhicule. Hermione lui mit à cet instant un chapeau sur la tête moldu. Il la regarda étrangement, sentant ses oreilles planquées dans l'objet.
- Je pense que les professeurs te l'ont dit... les elfes ne sont que dans les livres d'histoires fantasy.
- Et je passe l'été avec ça sur la tête ? Bloede …
Le livre atterrit sur le coin de son crane au passage de Hannah qui indiqua que jurer ne résoudrait pas ses problèmes. Mais qu'il avait Poufsouffle pour l'aider. Il chercha Coen mais trouva celui-ci avec Rogue et Mcgonagall sur le quai. Et on avait donné une paire de lunette opaque à Coen pour cacher ses yeux.
- Monsieur Cerbin ?
- Oui professeur Chourave ?
- Venez. Je vous accompagne jusqu'à votre tante. Elle est dans la partie moldu. Suivez-moi avec vos affaires.
- Mais, Coen ?
- Ne vous inquiétez pas. Minerva et Severus lui donnent juste des petits conseils. Et puis, deux mois, ça passe vite.
Ce n'était pas vraiment ce qu'il avait besoin d'entendre. Il suivit à reculons son professeur principal jusqu'à un mur. Et le professeur le traversa comme si c'était normal. Nàmo regarda l'objet un long moment, la valise derrière lui. Il tapota le mur, sentant alors ses doigts comme passer au travers. Une illusion plutôt bien fait et surtout, solide. Il la traversa et fut encore plus agressé par les bruits et les gens. C'était comme si tout devait aller vite autours de lui. Il regarda le monde des non-mages avec surprise.
- Monsieur Cerbin, allons, nous sommes attendu.
Il regarda son professeur et suivit. À cet instant, Hugin croassa au-dessus d'eux. Le corbeau était de retour et il portait une lettre entre ses pattes. Étrange. Il n'avait pourtant écrit à personne ? Il fit signe de se faire suivre, pour l'instant.
Ils marchèrent jusqu'à l'étage supérieur. Personne ne le regardait vraiment et ça lui allait. C'est là qu'il nota, dans un coin, une famille de trois personnes. Il regarda l'homme qui semblait être aussi gros qu'une barrique, suant comme un cochon, avec sa moustache étrange. Il semblait même regarder avec dédains l'ensemble des personnes qui passait. À côté, la femme était le parfait opposé. Elle était maigre comme un clou, grande, une tenue un peu trop strict et le visage qui paraissait chevalin. Il n'était pas vraiment moqueur des humains ou des personnes en général, mais là, les deux ne lui donnaient vraiment pas de bon sentiment. Cependant, lorsqu'il vit le fils, il souhaitait ne pas avoir à subir pareille famille. Le fils se goinfrait de bonbons et tirait la tenue de sa mère pour en avoir encore plus.
Chourave regarda autour puis, sembla avoir repéré la famille Dursley. C'est là que l'horreur de Nàmo s'installa. La famille qu'il avait clairement vu être le contraire d'accueillant était celle que sa professeure approchait.
- Monsieur et Madame Dursley. Je suis la professeure Chourave. Je suis l'une des personnes qui vous a envoyé un courrier. Voici le petit Nàmo Cerbin. Enfin, son nom de naissance étant Harry Potter mais il n'a jamais vécu sous ce nom.
La femme le regarda avec un regard qui lui donna envie de se tendre. Le regard, il l'avait déjà vu par le passé. C'était le dédain lorsqu'on découvrait qu'il était un elfe. Élisa tenait une auberge, à présent, proche des ruines afin de les protéger et avoir des informations. Il allait la voir et parfois, les gens n'étaient pas appréciateur de sa présence, comme celle des elfes. Il savait reconnaitre le dégout et la haine. Et il n'avait rien fait.
- Donc... tu es le fils de Lily, garçon.
- Bonjour madame.
Il avait tenté d'être poli mais le regard persista. Chourave continua de donner des informations avant de se tourner vers lui avec un sourire.
- On se retrouve en septembre. J'ai hâte d'avoir à nouveau votre présence en cours.
- /ils vont faire disparaitre mon corps./
Il avait parlé Nordien et Chourave n'avait rien compris. Et elle le laissa là, avec les personnes en face de lui. Le garçon, plus grand que lui, approcha, moqueur.
- Alors, t'es mon cousin. Bouh !
L'elfe ne bougea pas d'un poil, surprenant le garçon.
- Dudley, mon bichon, nous y allons. Toi, portes ta valise et suis sans le moindre grognement ou la moindre jérémiade, je me suis fait comprendre ?
- ... Ai-je choix ?
L'homme sembla virer dans une certaine couleur et le poussa un peu violemment. Nàmo tourna l'œil vers, montrant presque les dents. C'est là qu'il vit qu'il n'avait pas ses lames. Il soupira. Celle-ci était dans le fond de la malle. Ils arrivèrent en silence devant l'une des machines qu'il avait déjà vu, une voiture. La valise fut jetée dans le coffre et on lui ordonna de monter.
Il regarda la gare. Nàmo cherchait définitivement Coen. Celui-ci ne pourrait les suivre s'il ne les voyait pas partir. Il regarda Hugin au-dessus qui croassa encore plus, se posant sur le toit du véhicule, manquant de faire sauter de terreur le cachalot humain suant.
- Va-t'en ! Sale créature.
- Hugin est pas sale.
L'ensemble se tourna vers lui et il secoua la tête. Actuellement, il préférait encore plus être sous la surveillance de Yaevinn. Et l'ensemble des Scoia'tael du nord savait qu'il ne pouvait pas tenir dans la même pièce que l'ancien sans vouloir tenter de disparaitre, le mordre, le blaguer ou encore trouver un accident à déclencher pour ne plus jamais avoir à le voir. Et il y avait de bonnes raisons pourquoi.
Le voyage fut encore plus détestable que le train. Surtout qu'il n'avait même pas eu le temps de mettre la fameuse ceinture. Son front tapa un peu violemment la vitre au démarrage. Son "cousin" se moqua de lui une bonne partie du voyage. Néanmoins, il apprit que l'homme s'appelait Vernon. Et il lui avait été demandé de l'appeler Monsieur.
Ils arrivèrent dans une ville où toutes les maisons se ressemblaient. La seule différence pouvait être les jardins ou encore les voilures aux fenêtres.
- Dépêchons avant que les voisins ne le voient.
- Rentre !
Il regarda le couple et fixa la maison. C'était vraiment le prendre pour quelque chose qu'il n'était pas. Il n'allait pas rentrer à cet instant pour "obéir" à des personnes. Mais, un adolescent de onze ans, presque douze, ne faisait pas vraiment le poids face à un adulte immense.
L'elfe rentra avec agacement mais Hugin se posa sur son épaule juste avant que la porte ne se fermer.
- Sors cette bête !
- C'est mon familier. Hugin, ombre.
L'oiseau plongea vers le sol et rentra dans les ombres. Il croisa les bras, regarda les deux adultes alors que le garçon obèse alla devant une boite carrée où des images commencèrent à apparaitre. Le doigt de l'homme le pointa.
- Écoute ! Nous avons accepté ta présence par bonté de cœur ! Mais je ne veux pas une seule de tes bizarreries ici ! Ma sœur vient dans la semaine. Tu dormiras dans la seconde chambre de Dudley.
- QUOI ? Il a qu'à dormir dans le placard ! C'est ma chambre à jouet.
Nàmo frotta son oreille, priant au mieux les seigneurs des bois pour ne pas craquer dès la première minute de présence.
- Ici ! Tout le monde fait sa part. Tu auras des corvées et si tu veux gagner ton pain, tu as intérêt à les faire.
Il resta silencieux, continuant de garder la posture droite. Et l'homme continua sans laisser place à la moindre parole.
Et dire que ce n'était que les premières minutes. Il monta ses affaires à l'étage, comme ordonné et nota alors la porte. Elle était couverte de verrou. Il regarda alors l'homme et la femme, haussant un sourcil.
- Savais pas que j'allais en prison.
- Petit impertinent !
Nàmo ne s'attendait pas au coup, sinon, il l'aurait évité. La main imposante venait de se le frapper à l'arrière du crâne et son chapeau tomba au sol. Il releva la tête et les deux adultes furent sans voix.
Il y eut alors une nouvelle règle. Il n'avait pas le droit de sortir. Et si il devait sortir, ce serait avec un bonnet sur la tête.
La première nuit fut une catastrophe. Le lit était plus inconfortable que le sol de pierre d'une prison. Il n'avait pas eu le droit de petit déjeuner avant d'avoir préparé pour l'ensemble le repas. On le prenait pour un esclave où quoi ?
Le garçon demanda néanmoins où il était pendant tout ce temps. Il répondit simplement qu'il était avec des personnes comme lui, des Aens Seidhes. Dans un autre monde. La question qu'il avait déjà eu revint : avait-il rencontré Elrond. Il ricana, expliquant qu'un des commandants du sud s'appelait bien Elrond mais qu'il n'était pas celui de Foncombe. Il n'était même pas sûr qu'une des anciennes cités n'ait jamais porté pareil nom.
Il fut autorisé à sortir le second jour. C'était surtout pour que la maison soit préparée pour l'arrivée d'une certaine personne : Marge Dursley, la sœur de Vernon. Dudley l'appela. Par dépis, il vint voir. Il avait donné l'adresse sur un bout de papier et l'avait donné à Hugin. Ainsi, Coen pourrait le trouver facilement.
- Quoi ?
- On a un jeu avec mes camarades à te proposer. Il est simple qu'un benêt comme toi pourrait comprendre.
Le haussement de sourcil fut l'unique réponse. Il nota plusieurs autres gamins qui riaient. Plusieurs étaient grands. Ça le ramena un instant à Wyzima. Le jour de la rencontre avec Vernon. Bon. Les gamins riaient mais Nàmo ne bougea pas.
Dudley se mit à devant lui.
- C'est simple. Tu cours, on te poursuit. Si on te rattrape, et bien... c'est un mauvais quart d'heure.
- Bloede dh'oine.
- Quoi ?
Le premier des grands arriva sur lui et Nàmo sauta en arrière dans un salto. Il regarda et eut un rire sombre. Ils voulaient courir, soit. Il fila entre eux et prit à chacun quelque chose. Il regarda dans sa main ce qui était un portemonnaie, une ceinture, une photo, un objet carré que Dudley jouait tout le temps dessus. Chacun se tourna vers lui, surpris alors qu'il sous pesait les objets.
- Maintenant... vous pouvez commencer à courir.
Et l'elfe fila comme si il ne pesait rien. Il sauta par-dessus des haies, causant les cries de ses poursuivants qui étaient bien moins agile. Il posa le portemonnaie sur le nœud d'un arbre avant de continuer pour se retrouver en équilibre sur une barrière. Il déposa sur la niche du chien qui aboya comme un diable la ceinture. La photo termina sur la table d'un jardin et le jeu de Dudley fut laissé en équilibre sur un lampadaire.
L'elfe revint au 4 privet Drive, laissant les autres chercher leur affaire. Il passa la porte, regardant alors le salon qui lui donnait plus un frisson qu'autre chose. Il marcha, entendant la pluie commencer à tomber, ce qui le faisait encore plus rire. Néanmoins, quelque chose attira son regard dehors. Il eut l'impression d'être regardé.
- DEEDEE ! Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Pourquoi es-tu trempé ? Et ton beau pantalon ?
Nàmo regarda le garçon, et ce dernier l'accusa de l'avoir agressé. On ne pouvait pas dire qu'il avait été le plus sage, mais le punir avec une poêle ? Il était pourtant quelqu'un qui ne désappréciait pas vraiment les humains. En fait, il se sentait agacé que la stupidité prenait l'ensemble mais il ne pouvait pas dire qu'il les détestait. Cette famille, en deux jours, avait réussi à faire monter sa patience d'un cran.
Le pire vint le troisième jour, lorsque la fameuse sœur arriva. Vernon et elle étaient similaires. Nàmo resta à l'écart, essayant de garder le contrôle sur une colère inexpliquée, selon lui. Il termina de poser les assiettes, comme ordonné, lorsque quelque chose attrapa violemment son mollet.
Nàmo poussa un hurlement de douleur en sentant quelque chose s'enfoncer dans sa jambe. Il tourna les yeux vers ce qui était un chien. Un chien était en train de le mordre. Il attrapa l'encolure de la créature, appuyant alors ses doigts à l'arrière du crâne. Un mouvement et il allait lui défaire les cervicales.
- Comment oses-tu faire du mal à mon bout de chou d'amour ?
Il redressa la tête vers la femme et pointa alors sa jambe qui saignait à présent.
- Présentez excuse pour votre animal.
- Pardon ?
- Présentez excuse pour votre animal.
- Tes parents ne t'ont pas appris à parler correctement ?
- Marge... je te présente le fils de ma belle-sœur. Il vient d'être retrouvé. Et nous le logeons.
La femme regarda Vernon étrangement.
- Ça explique tellement de choses. Normal avec pareil parent d'avoir un attardé comme.
- Ce n'est pas parce que je ne parle pas même langue que je suis attardé, Bloede tirth ysgarthiad.
L'elfe lâcha le chien loin, faisant couiner celui-ci et boita jusqu'à la cuisine, laissant une belle trace de sang sur le sol. Il se concentra sur trouver quelque chose pour arrêter le sang alors que la femme s'installait pour manger. Et il devait attendre à nouveau.
Elle mangeait comme un goret et laissait son animal manger dans son assiette et boire dans son verre. Ça le rendait presque malade. Il serra les dents, terminant d'essuyer avec son mouchoir propre le sang de sa jambe.
Il resta dans la cuisine à attendre la fin du repas lorsqu'il entendit à nouveau une conversation le concernant.
- Vous savez, les tares chez les chiens, c'est souvent issu des parents. Regardez celui-là. Lorsque son père était un chômeur et sa mère, une prostituée...
Les verres éclatèrent sur la table. Les deux adultes regardèrent terrifiés Nàmo alors que la troisième regardait les objets sur la table. Nàmo tourna la tête vers la femme, les ombres commençant doucement mais surement à prendre forme. C'étaient presque des lames, ce qui causait la panique de Pétunia. Il y a une chose qu'il ne fallait pas faire : insulter la mère de Nàmo.
La porte sonna à cet instant, coupant violemment l'envie de réduire en morceau la femme. Nàmo prit une respiration et s'y dirigea avant qu'on lui demande. Au moins, il n'aurait pas à subir la femme. Il ouvrit la porte.
- Hey ! Nàmo.
- … Coen ? /SORS MOI DE LA !/
Le sorceleur portait une chemise, une paire de lunette ainsi qu'un jean et une veste sur l'épaule. Il se retrouva avec l'elfe contre lui, comme un koala accroché à un membre de sa famille. Il tapota surpris le dos de Nàmo avait de voir Pétunia arriver.
- Qui êtes-vous ?
- Coen de Poviss. Je suis le responsable de Nàmo...
- Je ne veux pas de vos bizarreries dans ma maison. Sortez !
- Bien... Nàmo, tu récupères tes affaires ?
- Donne-moi un instant que je fasse sauter les verrous.
Coen cligna des yeux, alors que Nàmo montait à l'étage. Il sentit juste un instant l'ensemble et ses yeux, derrière les lunettes, se plissèrent. Il avait senti une chose : l'odeur du sang de Nàmo. Et lorsqu'il passa la porte, l'odeur de désespoirs et de colère de Nàmo remplissait l'air.
Il arriva dans le salon, voyant alors l'ensemble mais nota qu'une assiette manquait.
- Qui Est-ce ?
- Un...
- Coen de Poviss, Gardien de Nàmo, coupa Coen.
Le chien aboya alors contre le sorceleur et celui-ci regarda le chien. L'instinct animal répondit et le chien fila derrière sa maitresse.
- Gardien ? Vous semblez être un éducateur pour structure de redressement.
Le sorceleur compta dans sa tête pour garder son calme. Il avait trouvé l'origine du sang et à qui il appartenait. Le chien allait mal finir. Les sorceleurs de l'école du Griffon croyaient aux Principes de chevalerie. Mais, Nàmo était l'un des leurs. Il était l'un des rares mages/sorciers que les sorceleurs feraient absolument confiance. Surtout que le garçon, malgré son jeune âge, avait commencé à interroger sur la cérémonie des herbes et pourquoi ne pas chercher pourquoi certains survivaient pour améliorer la recette et ne plus envoyer à la mort des enfants.
Donc, qu'il soit blessé sous sa garde le rendait furax. Il faut dire que Dumbledore avait bien salement joué. Il avait fait en sorte que Coen dut aller à Gringott pour finir ses papiers et ses droits de gardes. Mais, le temps qu'il l'apprenne et qu'il cherche Nàmo pour lui le dire et qu'il lui donne l'adresse de la famille, la famille était partie avec le garçon. Sans Hugin, il aurait passé des jours à le chercher.
- Tu sais Pétunia, ce n'est pas de ta faute. Comme je le disais, l'autre jour, ça vient du sang. Rien contre ta famille mais ta sœur avait une tare. Et après s'être accoquiné avec un bon à rien. Il est normal de …
La patience de Coen fut fine, déjà, à l'entrée. Le son d'un bois qui se casse fit tourner la tête de tout le monde vers lui. Le dossier de chaise sur lequel il s'appuyait était à présent cassé.
- Je pense qu'il y a méprise, madame. Et un mot de plus, et j'oublie toute bienséance. Ce garçon a perdu ses parents. Et il faut être une "tare" pour parler ainsi des morts.
- Je ne vous permets pas, Monsieur de...
- De quoi ?
Il baissa les lunettes de soleil, laissant apparaitre les yeux fentés. L'ensemble de la pièce se tue alors que Nàmo termina de descendre avec sa valise et le corbeau sur l'épaule. Et vu l'expression, il avait tout entendu. Coen marcha vers le couple Dursley avec rage. Surtout que la magie de Nàmo réagissait toujours fortement à ses humeurs.
- Dans votre intérêt, je vous prierais de marquer sur papier votre refus de garder mon protégé. Me suis-je bien fait comprendre.
- Vous osez me menacer ?
L'homme obèse avait du courage ou était parfaitement stupide. Et la femme en rajouta encore plus, traitant alors de droguer et de punk le sorceleur. Plusieurs objets commencèrent à vibrer alors que Nàmo luttait clairement pour ne pas laisser l'explosion de rage prendre le dessus. Un claquement de doigt coupa alors l'ensemble, statufiant alors les membres de la table.
Coen et Nàmo regardèrent la famille comme stopper dans leur mouvement.
- … de quoi ?
- Pardonnez l'intervention de Pax. Mais il est très inconfortable d'entendre autant d'horreur sur l'ancien bon maitre de Pax.
Le sorceleur et l'elfe tournèrent ensemble la tête vers quelque chose à présent debout sur le billot de la cuisine. C'était un être, à peine plus haut qu'un Nekker, des grands yeux qui prenaient presque l'ensemble du crane, des oreilles en pointe, une tenue très simple comme vêtement, constitué d'un pantalon court et d'un t-shirt clairement trop grand et ancien.
- Excusez-moi... Je suis Pax. Membre de la maison Potter, jeune Maitre. Je... je suis venu voir si vous alliez bien. Puisque vous ne sembliez pas venir à la demeure familiale avec votre gardien.
- … /C'est quoi, ça ?/
- / On dit, c'est qui, Nàmo ?/ Excusez-moi, vous avez dit vous appeler Pax ?
- Oui ? Je suis Pax, elfe de maison de la Haute et Noble maison Potter.
Les deux nordiens restèrent statufiés face à la créature étrange qui fixait avec inconfort clairement les deux.
Et voilà une année qui se termine avec une nouvelle migraine mais un nouvel ami.
Voici Pax, elfe de la maison Potter. brave Pax ^^
