Hello tout le monde ^^. Me revoici avec la suite des aventures de Nàmo à Poudlard !

Reviews :

- Yuwine : Qui aime les dursley ? Bon, dans certaines fics, ils peuvent être sympa. Mais, à voir ^^

- lesaccrosdelamerceri : Alors, Dumbledore... On a de meilleurs moyen de se suicider et signer une chambre Ad vitae eternam chez Lucifer.

- Yull : ravie que cela te plaise. Voici la suite pour ton appétit de lecture.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

Oubliez pas la petite Review pour l'auteur. ça me fait plaisir de lire vos retours.


Chapitre 14 : Les elfes de maison

Nàmo essayait de garder à son esprit ce qui venait d'être dit. Un elfe de maison. Mais il y avait le mot : Elfe. Et la personne, créature, chose, n'avait rien d'un elfe. À moins qu'un elfe ait décidé de s'accoupler avec un Nekker ou un halefin ou un nain. Ça le perturbait autant que Coën. Néanmoins, Pax resta patiemment à sa place, attendant quelque chose.

- Donc... Tu es Pax et tu es membre de la maison Potter ?

- Oui. J'ai servi votre père depuis ses plus jeunes années et aussi lorsqu'il était à l'école. Mais aussi votre mère. Une bien gentille sorcière. Pax a beaucoup de chance avec les autres membres au service de la famille Potter. Je suis navré d'être intervenu mais personne n'a autorisation de parler aussi mal de James et Lily Potter.

Ne serait-ce que par cette affirmation donnée avec autant de conviction, l'elfe de maison marquait des points. Néanmoins, Nàmo s'approcha et laissa sa magie frôler celle de l'elfe de maison. La réponse fut étrange. La magie de l'elfe de maison était sauvage, à moitié contrôlée et il y avait comme une sorte de crochet qui se liait à celle de Nàmo. Coën se baissa face à Pax, le regardant avec attention.

- C'est... comme voir un être maudit.

- … Pax ne comprend pas. Il n'a pas de malédiction ?

- Pardon, mais pour nous, un elfe est... grand, comme Nàmo ou sa mère, expliqua Coën.

- Oh oui. Madame Lily était unique ici. Elle attirait les elfes à elle sans le vouloir. Elle ne savait pas comment les aider. Je n'ai jamais compris pourquoi elle disait qu'il fallait nous aider. Nous sommes heureux chez les Potter. Beaucoup sont plus maltraité par les autres familles de sorciers.

Ils devaient néanmoins partir. Rester n'apporterait absolument rien à la situation. Coën regarda Pax.

- Tu as dit servir la maison Potter. Et tu dis qu'il y a une maison ? J'ai pourtant lu qu'elle...

- Oh... vous parlez de Godric's Hollow ? Ce n'est pas... la maison principale. Le directeur Dumbledore pensait que les cacher dans une petite dépendance serait mieux. Pax est triste car lui et les autres elfes n'ont pu suivre. Nous aurions pu... protéger ? Le manoir est resté alors vide avec nous dedans. Pourtant, il est bien protégé. Personne ne peut rentrer si le maitre de maison refuse.

- J'ai une maison ? Ici ?

- Oui, jeune maître … Potter ? Vous préférez un autre titre ? Maître James préférait que je le nomme James ou Jamessie. Et maîtresse Lily ne voulait pas que les elfes disent maître. Elle nous traitait comme ses …

Il s'arrêta, comme honteux et manqua de vouloir frapper sa tête contre un mur. Néanmoins, Nàmo le coupa alors dans sa tentative.

- Appelle moi Nàmo. Je suis Nàmo Aep Iorveth Cerbin. J'ai ignoré le nom Harry Potter jusqu'à mon arrivée ici.

- Ohh. Bien sûr maître Nàmo. Et vous, monsieur ?

- Coën. Sorceleur.

- Bien maître Coën.

Le silence se réinstalla et Nàmo pointa l'extérieur.

- On sort ? Avant que je... bref. Tu as une maison pour nous ? Parce que l'on était parti pour l'auberge.

- Oh oui. Suivez Pax. Je vais vous y emmener. Mais avant.

L'elfe regarda la pièce et claqua des doigts, réparant les objets cassés. Cependant, les deux virent parfaitement le pot de poivre voler depuis les étagères et se vider dans chaque verre de la table ainsi que dans les bouteilles.

L'elfe de maison les suivit ensuite dehors et les téléporta à leur plus grande surprise. Nàmo manqua de finir tête la première sur le sol, devant un immense portail de métal. C'était un portail, devant une forêt.

- Voici l'entrée... Pax est désolé de l'état. Le jardin n'est pas... entretenu. Suivez-moi ? Mais avant... si vous voulez que votre gardien rentre, il faut l'inviter.

Nàmo regarda Coën, sentant bien la magie du lieu lui répondre. Et que oui, Coën était bloqué derrière un mur invisible. En fait, il ne voyait que l'entrée d'une forêt sombre. Lorsque Nàmo invita, le portail apparut devant les yeux du sorceleur.

- .. . ça, c'est de l'illusion ?

- Illusion ? … non ? Pax ne pense pas ? C'est... les protections. Une barrière... et si l'on veut qu'il y ait encore plus de protection, le fidélitas est aussi un bon moyen. Pax est seulement navré que le fidélitas qui protégeait vos parents n'a pas choisi le bon gardien.

Les deux fixèrent l'elfe qui reprit du poil de la bête, commençant à avancer devant eux pour leur expliquer l'étendu du domaine, qui pouvait actuellement y avoir accès, et comment il était protégé. Lorsque Nàmo entendit que Dumbledore y avait accès par une ancienne invitation de son défunt père, il interdit la présence du directeur. Et la magie sembla comme répondre à sa demande.

Ils arrivèrent devant une grande maison qui avait peut être besoin de peinture mais qui tenait debout. Il y avait une grande porte de bois avec un emblème juste au dessus de celle-ci, sculpté dans la pierre.

- Pax peut vous montrer que les elfes ont bien entretenu la maison. Si vous acceptez les services des elfes de maison...

- Qu'est ce qu'il se passe si je refuse ? Demanda Nàmo, plus par curiosité.

Pax expliqua alors ce qu'était un elfe de maison. Coën et Nàmo n'eurent à l'esprit qu'une seule chose : Malédiction d'esclavage magique. Normal que Nàmo soit le seul si les elfes avaient été maudit à être esclave des sorciers. Coën marmonna qu'il chercherait l'origine des elfes pour être sûr.

À la fin, pour éviter des soucis, le fils du Renard du nord accepta l'allégeance mais exigea d'avoir l'avis de chacun au besoin.

Coën regarda la demeure.

- / Il semblerait Nàmo, que tu sois vraiment le fils d'un seigneur en fait. On pourrait mettre une dizaine de personne ici./

- / Peut être mais... étrangement, j'ai l'impression d'être observé./

Il était vrai que Coën aussi avait senti, la première heure, dans le manoir, la sensation d'une présence. Mais, ni Hugin, ni les elfes de maison ne semblaient être inquiet. Puis, la sensation disparut sans laisser de trace.

Nàmo trouva des albums, des livres, des objets ayant appartenus à ses parents. Il avait pu connaître sa mère lorsqu'elle venait, mais son père était un étranger. Dans son esprit, son "père" réel était Iorveth. James pourtant semblait avoir fait un sacrifice pour lui et sa mère. Pax se lamenta de ne pouvoir plus parler de l'ancien maître de la maison Potter. Mais l'elfe ne mentit pas une seule fois. Il raconta avant que James fût un peu une personne insouciante. Qu'il n'avait pas toujours été bien sage. Ce n'est qu'à la mort de ses parents qu'il avait grandi. Mais, certain mal avait été fait. Néanmoins, Pax était sûr que James serait très content de comment Nàmo avait grandi ainsi.

.

.

Nàmo passa l'été à explorer une maison qui aurait dû être la sienne. Mais aussi, à envoyer des messages à ses camarades. Néanmoins, il nota que Hugin, qui revenait avec les réponses, semblait être agacé, voir même ébouriffé. Comme si quelqu'un avait tenté de prendre son courrier. Hermione avait envoyé des cartes postales et lui avait proposé de les rejoindre au Chemin de Traverse. Il reçut aussi une invitation de Blaise.

Cependant, ce dernier indiqua qu'il était inquiet pour Théodore Nott. Leur camarade de serpentard était assez retissant à rentrer.

- Un souci, Nàmo ?

- J'ai reçu une lettre de Nott. Il ne peut pas venir. Mais il ne dit pas pourquoi. Tu peux sentir le papier ?

- Ai-je l'air d'un fin limier ?

- Un fin limier n'a pas le niveau de flair d'un sorceleur. Bon… tu le fais ou pas ?

Le sorceleur se mit à rire, attrapant la lettre et reniflant celle-ci. Le regard sombre remplaça celui jovial du sorceleur. Et pour cause, il avait senti des odeurs comme la peur, le désespoir ou le sang. Mais, on ne pouvait rien faire. Nott ne dirait rien et le père s'en sortirait toujours. Draco avait expliqué cela. Ce genre de situation était caché. Cela ferait mauvais genre à la société sorcière.

- Bon... on doit aller voir tes camarades. J'irais voir la librairie avec Pax en même temps.

- Tu as trouvé quelque chose sur … les changements de monde ?

- Non. Mais on trouvera. Ne t'inquiète pas Nàmo. Je te ramènerais à la maison. Ou la maison viendra nous chercher. Ton oncle a quand même déjà tenté de faire l'impossible pour toi.

- Vrai. … Bon, j'ai terminé les devoirs de l'école et de madame Zabini. Et Hermione a donné rendez vous à quatorze heures.

Pax apparut, annonçant que le repas serait prêt ainsi que la liste nécessaire pour les courses pour la rentrer. Coën avait reçu de Poudlard un contrat d'un an en aide à Hagrid dans la forêt ainsi qu'en aide à Madame Pince. Mcgonagall avec Chourave s'étaient débrouiller pour le faire venir à nouveau. Et puis, il n'allait pas passer l'année là.

Nàmo se redressa et nota à nouveau Clock qui tentait de se détendre. Nàmo avait ordonné aux elfes de maison présent de prendre des pauses. Et aucun ne savait quoi faire. Mystic passait son temps dans la cuisine. Pax, lui, appréciait de lire. Clock, pourtant, avait du mal à trouver une occupation. Actuellement, il s'était tenté à rester coucher sur le sol pour regarder le plafond enchanté de la salle principale. Il s'était relevé toute les deux minutes pour dépoussiérer.

- … Clock, t'es un cas désespéré.

- Clock est désolé ! Il fera mieux.

Nàmo était tenté de ne pas se frapper le visage car l'elfe était parti pour aller se frapper la tête contre un mur. Ça le dérangeait, ça. C'étaient des elfes sans aucun amour propre. Certes, leur apparence n'aidait pas vraiment à être fier mais quand même. S'automutiler pour des erreurs commençait doucement à terrifier Nàmo.

- … je vais finir par lui trouver un animal à s'occuper, marmonna Nàmo.

- Jörmundang peut être. Ça évitera qu'un serpent de plus de quarante pieds se balade dans une école. Bon, on a l'entraînement. Prends ton épée.

Les deux sortirent dans le jardin et Coën continua les entraînements avec Nàmo. Pax proposa d'aider en utilisant des cognards comme adversaire à éviter. Coën apprécia cela puisqu'il n'avait affronté aucun monstre ni adversaire depuis plusieurs mois. Et il craignait de perdre ses réflexes. L'elfe de maison tentait clairement de les aider de son mieux.

Ils prirent plusieurs heures pour passer par les différentes postures de combats avant que Nàmo ne se penche sur ce que lui avait envoyé Hermione et ses parents à sa demande. Il faut dire qu'il y avait cette question des mutations dont les enfants de non mages lui avaient parlé. La science était grandement évoluée sur ce monde. Et il était hors de question de ne pas être assez curieux pour le voir.

Néanmoins, un souci vint, ce fut le transport. Nàmo s'était habitué aux transports sorciers. Les transports moldus étaient légèrement inquiétant. Et là, Pax allait les faire prendre un transport sorcier qui avait été créé à partir d'une invention moldu.

Coën regarda la route, vérifiant qu'il est au moins une arme cachée sur lui. Pax était à coté deux et avait donné un sac sans fond magique au sorceleur pour ses armes. C'était, selon l'elfe, nécessaire que le gardien est de quoi protégé le jeune elfe. Puis, il se tourna vers Nàmo.

- Agitez votre baguette en Lumos. Le magicobus viendra.

Nàmo obéit, vérifiant quand même ne pas être vu. Plusieurs seconde plus tard, ils entendirent un crissement et un véhicule apparut du coin de la rue, couleur violet, monté sur trois étages, semblerait-il.

Le véhicule s'arrêta net, devant eux. Un homme descendit, maigre, habillé avec une sorte de tenue un peu sale et trop grande pour lui. Il y avait une seconde personne à l'avant, avec des lunettes qui semblaient être des culs de bouteilles.

- Bienvenue dans le magicobus, transport d'urgence pour les sorciers et les sorcières en perdition. Je m'appelle Stan Rocade. Je serais votre contrôleur pendant ce voyage.

L'homme rangea le papier alors que les trois le regardaient très étrangement. Pax avança jusqu'à l'homme.

- Nous devons nous rendre au Chemin de Traverse.

- Alors, un elfe, un adulte et un gamin. Ce sera quatorze noises et deux cuivres.

Coën donna l'argent, puisqu'il restait l'adulte. Pax rentra, pressant les deux à s'assoir dans un des fauteuils dépareiller du véhicule. Le contrôleur leur donna à chacun un billet avant de tapoter contre la vitre du conducteur.

- On peut y aller Erne. Direction le chemin de traverse.

Une tête réduite bougea derrière, appelant le conducteur qui sembla reprendre conscience après une sieste. Il ne put s'empêcher de se sentir obliger de s'accrocher à son siège. Et il avait eu raison. Coën poussa un glapissement lorsqu'il faillit tomber à la vitesse que prit le véhicule.

En regardant par la fenêtre, ce ne fut qu'un flou impossible à distinguer. Les yeux du sorceleur, caché derrière les lunettes, tentèrent clairement de suivre. Ce n'était pas une bonne idée de le faire. Il était clair que Coën commençait à développer quelque chose que beaucoup appelait le "mal des transports".

- Tu as dit que tu t'appelais comment avec ton copain ?

- Pax, et voici Nàmo et Coën, répondit alors l'elfe. Vous avez le journal du jour ?

Le papier fut donné contre la monnaie et la tête réduite annonça qu'ils allaient arriver. Pax ne sembla pas déphasé lorsque l'arrêt fut net. Les deux autres, par contre, atterrir quand même sur leur pied après avoir été projeté par l'arrêt brutal.

- Merci d'avoir choisi notre magicobus.

Les trois descendirent et Coën regarda alors l'elfe de maison, se tenant à moitié contre un mur.

- Plus jamais. Nous sommes clairs ? Plus jamais !

- C'est pourtant un des plus sûrs des transports sorciers et l'un des plus rapide. Mais, je pourrais nous ramener via transplanage, si c'est nécessaire.

Pax parut vraiment désolé mais Coën ne lui en voudrait pas. Ils rentrèrent dans le chaudron Baveur et Nàmo continua à lire le journal, trouvant un article, à nouveau, sur lui. Il faut dire qu'une photo avait été pris alors qu'il n'avait pas son bonnet la dernière fois qu'il était allé au chemin de Traverse. Il garda sa capuche sur la tête, pestant après la personne qui l'avait prise. Coën avait demandé si il était normal, au gobelins, qu'un enfant soit autant harcelé. Les créatures avaient commencé des procédures judiciaires pour la protection de Nàmo ou encore de Coën.

- Bon... Je te laisse ici et on se retrouve ensuite à la librairie, commença Coën.

- Yup. Et en cas de merde. J'appelle Pax qu'il vienne me chercher. … Je pige pas pourquoi on interdit aux enfants de moins de 17 ans d'utiliser leur magie hors de l'école …

- Laisse, Nàmo. Ce monde est fait de non-sens.

Coën partit avec Pax vers la Banque alors que Nàmo attendit en regardant l'heure. Il ne fallut pas longtemps avant qu'il ne voit arriver Susan avec Blaise Zabini. La mère de son camarade était aussi présente avec l'air moins cadavérique que la dernière fois qu'il l'avait vu. Il faut dire qu'il avait appris que le dernier mari avait trouvé la mort dans des circonstances étrange alors qu'elle était en Italie avec Blaise.

- Caedmil Blaise, Susan.

- Salut Nàmo.

- Ravie de te revoir, Nàmo, continua Susan. J'ai vu Hermione avec ses parents. Elle arrive dans plusieurs minutes. Où est Coën ?

- Partit à la banque pour des papiers à nouveau.

- C'est fou comme tu as progressé, continua Susan. On croirait que tu as toujours parler Anglais.

- Je connaissais déjà plusieurs langues et madame Zabini est un bon professeur. Elle devrait postuler comme prof de langue à Poudlard.

Les deux étaient d'accord. Ils furent interrompus dans leur discussion lorsque la brunette leur sauta dessus, s'accrochant au dos de Nàmo qui ricana alors que Blaise se contenta de faire un salut de la tête. L'elfe nota que le brun avait les mains bien cachées dans les poches.

- Comment allez vous ? Passé de bonne vacances ?

- Assez bonne, commença Blaise. Bien que ton corbeau soit plutôt étrange pour le courrier, Nàmo. Il a refusé de partir tant qu'il n'avait pas de réponses et prenait lorsque je le donnais à ma chouette.

- Oh ?

- Pareil pour moi, dit alors Susan. Et je sais qu'il a presque terrifié l'oncle de Neville aussi.

Il regarda Hugin qui s'était posé sur son épaule, croassant à la foule. Nàmo frotta sa tête sans vraiment savoir de quoi il en retournait.

- On va commencer les courses ? Comme ça, on pourra prendre cette glace ensuite, proposa Hermione.

- Ça me va. Draco doit aussi être là avec ses parents, dit nonchalamment Blaise. Par contre, un truc, vous avez eu des nouvelles de Théo ?

La réponse fut négative dans l'ensemble à part Nàmo qui indiqua que la lettre qu'il avait eu du serpentard lui disait juste que ça allait pas très bien au manoir Nott et qu'il ne pourrait pas venir.

Le petit groupe croisa d'autres élèves dans la foule et chacun profita pour raconter ses vacances sachant que la rentrée scolaire arrivait bientôt. Nàmo avoua que le courrier pour la rentrée scolaire lui avait été donné le matin même par Pax qui avait commenté qu'il y avait un souci postal mais que ça devrait être régler à présent.

Aller savoir de quoi il était question. Mais, l'elfe de maison était plutôt protecteur. Et Nàmo avait dû mal à se faire à l'idée d'avoir un "esclave" elfe. Voire même plusieurs esclaves puisque la famille Potter avait trois elfes de maison.

Ils terminèrent leurs courses dans la librairie. Nàmo avait quand même acheté un balai pour participé avec ses propres affaires à des parties de courses à balais. Le Quiditch restait son horreur le plus total avec les cognards.

Pourtant, en passant le seuil de la librairie, ils se retrouvèrent avec une foule de personne. Nàmo grogna, manquant de perdre sa capuche plusieurs fois. Ils trouvèrent Draco en train de feuilleté les ouvrages.

- Hey ! Drakeling !

- Nàmo. C'est Draco, dit le serpentard en rangeant le livre. Mais je vois que la langue n'est toujours pas ton fort après des mois d'entraînement.

- Mais je m'abaisse simplement au niveau de mes interlocuteurs.

Il y eut un moment de silence et Draco explosa de rire alors que Hermione demandait si elle avait loupé l'humour douteux des serpentards à Blaise. Le blond se tourna vers la brune.

- Je fais développer le sarcasme anglais négligé de notre cher camarade de poufsouffle. On va éviter qu'il perde ses dents à cause d'un souci de Langue, ma chère Granger.

- Draco, t'as pas tes parents présents ?

- Père est dehors. Il discute avec Goyle père. J'ai donc pas de soucis pour l'instant. Mais lorsqu'il rentre, à part les sangs purs et sangs mêlés, je ne t'adresserais pas la parole, Granger. Ne prend pas ombrage, ricana le blond.

Nàmo secoua la tête, demandant si Draco avait des nouvelles de Nott. Le blond regarda derrière eux, par la vitrine avant de se pencher.

- On est allé le voir pour une de ces réunions entre amis. Théo était inquiet. Je n'ai pas réussi à savoir de quoi.

Ils furent bousculer par une série de sorcières gloussante. Cela dérangea les jeunes jusqu'à ce que Hermione regarde à l'entrée pour voir un panneau indiquant qu'il y aurait des dédicaces. Nàmo tira la liste pour l'école et présenta les livres de défenses contre les forces du mal. Chacun fixa le nombre d'ouvrages du même auteur.

- Ça sent mauvais, commenta Blaise.

- Je suis d'accord. Je pense prendre un des livres agréé par le ministère en plus, comme me le conseille ma tante.

- Si tu fais cela Susan, je fais pareil, commenta Hermione. Même si c'est...

Elle arrêta sa phrase lorsque Coën passa le pas de la porte. Tous virent la couleur rouge au coin des joues de la gryffondor qui vint tout de suite saluer le sorceleur. Et ce dernier se pencha vers elle avec un sourire, faisant un baisemain. Susan salua à son tour le sorceleur qui fit le même salue. À son tour, Susan sembla gênée par le geste chevaleresque et noble du griffon.

- Elles sont foutues, ricana Nàmo.

- Comment elles peuvent rougir pour ça ?

- On appelle cela, la chevalerie, mon cher Drake. Blaise ?

- Mhm. Je n'ai pas d'avis sur la question.

Une voix interrompit leur conversation lorsqu'on annonça alors l'arrivée de l'auteur. La plupart des femmes présentes commencèrent à applaudir et Coën plissa le nez pour une raison simple, l'odeur qui commençait à monter devenait dérangeante.

- /Par la Malepeste.../ Je vais chercher mon dernier livre et je sors.

- Je te suis, commenta Blaise à Nàmo. Vous autres ?

- On fait pareil. J'ai une envie de glace, et toi Hermione ?

- Aussi.

Nàmo se dirigea vers un coin de la librairie dans les ouvrages de Runes. Il avait commencé à travailler dessus ainsi que sur les potions. Il ignora l'homme qui se faisait interpeler par l'ensemble des personnes comme un barde étrange.

L'elfe nota du coin de l'œil Coën qui discutait avec les parents de Hermione ainsi que Maria Zabini. Celle-ci expliquait certainement des points importants de la société sorcière aux non mages pour qu'ils ne soient pas trop perdu dans le monde des sorciers.

Draco dût s'écarter du groupe lorsqu'un homme blond rentra. Nàmo avait déjà vu des nobles et lui puait comme ces derniers. Pax apparut à coté de Nàmo.

- Oh. Il s'agit du lord Malefoy. Pauvre Dobby. Il sert un bien méchant maître. Mais c'est un bon elfe. Il voulait vous protéger, vous savez ?

- De quoi ?

- Il piquait les lettres dans l'espoir que vous ne veniez pas à Poudlard. Je lui ai dit que ce serait une très mauvaise idée. Et que je me chargeais de vous protéger.

- C'est lui la cause du comportement de Hugin ? Et tu ne l'as pas attaqué ?

Il demanda cela à l'oiseau qui battit des ailes, comme pour justifier quelque chose. Nàmo ricana, ne comprenant pas du tout l'oiseau. Pax attrapa un livre et le tendit au fils de Iorveth.

- Qu'est-ce ?

- Pax pense que ça pourrait vous être utile. Demandez à madame Mcgonagall. Elle serait contente de vous apprendre.

Nàmo tourna le livre alors que Blaise arrivait à côté de lui. C'était quelque chose qui était marqué dessus "premier pas de l'animagi". Il regarda son camarade, tirant sa capuche pour mieux voir le contenu de l'ouvrage.

- Un livre sur les transformations ?

- Chaque sorcier peut essayer d'apprendre cela. On se transforme en un animal qui nous représente intérieurement.

Il allait définitivement apprendre cela. Ça pouvait être utile en forêt ou en combat en fonction de l'animal. Il était sûr que si Vernon apprenait cela, il serait soit un gros chien soit un loup, définitivement.

Lui, peut être un renard ou un animal protecteur de sa famille. Le loup pouvait coller. Il y avait aussi le cygne mais il n'était pas assez vaniteux. Plusieurs rongeurs aussi rentraient dans la catégorie. Bien qu'il préférait ne pas donner une inspiration de blague à Vernon si il devenait un écureuil en fait.

- Mais ne serait-ce pas Harry Potter ?

Nàmo cligna des yeux lorsqu'il fut alors tiré devant la foule, perdant sa capuche. Il regarda alors l'homme qui venait de le tirer vers lui, le coinçant à moitié contre lui. Nàmo paniqua. Il détestait qu'on l'appelle Harry Potter. Et se retrouver face à une foule d'humain qui pouvaient voir ses oreilles, c'était l'échafaud assuré.

- Lâchez-moi.

- Fais un beau sourire, Harry. Toi et moi allons faire la une !

- Je vous ai dit de me lâcher !

Nàmo tenta de s'écarter une première fois mais les doigts resserrèrent leurs prises sur son épaule. Il tenta de bouger vraiment, s'écarter.

- On sourit, mon garçon ! C'est une grande occasion !

- /bloede Dh'oine ! mais lâche moi ! pédophile ! /

- Mesdames et Messieurs, voici un moment extraordinaire. Un moment idéal pour vous annoncer quelque chose que j'avais gardé jusqu'à présent…

Un des sorciers se mit devant eux et Nàmo tenta de faire lâcher la prise en jurant. Blaise voulut intervenir mais plusieurs sorciers le coincèrent pour mieux voir. Nàmo n'eut qu'un seul réflexe. Il tira la main pour la mordre. L'homme poussa un cri, lâchant enfin sa prise. Nàmo sauta sur l'une des bibliothèques et arriva en un instant à l'étage supérieure.

Un silence traina un instant et Coën gronda, coupant ce dernier.

- Où vous croyez vous de prendre un enfant sans l'accord de son gardien ? Est-ce normal qu'un adulte s'autorise autant de familiarité avec un jeune adolescent ? Chez moi, on pourrait penser qu'il l'inviterait dans son lit. J'espère pour vous que ce n'était pas le cas.

L'ensemble des personnes de la boutique alternait son regard entre le sorceleur et le sorcier. Draco avait rejoint Nàmo qui crachait sur le côté alors que Blaise monta les marches rapidement avec Hermione et Susan.

- Je croyais, Nàmo, que tu avais appris que mordre n'était pas très sain. Tu ne sais pas où ça a trainé.

- Non. La question qu'il devrait se poser. C'est qu'est-ce que cet homme a fait avec cette main, continua Blaise.

- Les garçons, grogna Hermione. Vous avez pas mieux ?

Les trois secouèrent la tête alors que Susan roula des yeux. Cependant, en descendant, Nàmo vit Maria face à une femme en tenue verte et aux cheveux blonds coiffées en d'étranges boucles rigides, tenant la plume de cette dernière.

- Miss Skeeter, pensez-vous réellement que vous voulez faire pareil article ?

Les élèves regardèrent étrangement la mère Zabini qui souriait dangereusement. Même Coën qui s'était dirigé vers la sortie fit un mouvement d'arrêt.

- Un garçon non humain qui mord...

- Un garçon qui a demandé qu'on le lâche. Et comme tout enfant, s'est défendu d'une agression d'un adulte avec ses armes. Allons, Skeeter, vous souhaitez sincèrement que … je commence à parler ? Peut-être que vous préfériez une procédure judiciaire sur atteinte contre mineur sur le dos ?

La femme se tendit avant de partir sans sa plume ou son carnet, annonçant un rendez-vous urgent. Maria gronda avant de revenir à l'ensemble. Elle regarda Nàmo alors que Pax fixa sombrement la femme dénommée Skeeter disparaître. Nàmo était sûr que l'elfe était prêt à faire quelque chose de drastique si la femme devenait un danger pour lui.

- Vous devriez apprendre à ne pas mordre lorsqu'une autre solution est possible.

- J'aurais pu l'oblitérer, vous savez. Mais, parait-il, ça ne se fait pas.

Coën toussa sur le coté, très amusé par cela. Iorveth aurait proposé de le faire au moment même où le sorcier avait été trop familier avec lui.

- Tiens, tiens, tiens, Draco. Tu ne m'as pas présenté tes camarades. Maria Zabini.

- Lucius Malefoy. Je vous pensais au ministère aujourd'hui, grinça la femme. Comment va Narcissa ?

- Bien. Eh bien, lady Zabini, vous vous abaissez …

- Mes rencontres ou discussions sont les miennes. Vous devriez faire attention néanmoins, Lucius. Après tous, je ne suis pas celle qui se dirige vers l'allée des Embrumes si tôt le matin.

Le blond gronda mais il ne put dire plus lorsqu'il croisa le regard du sorceleur. Coën regardait à présent froidement l'homme qui s'écarta. Et ce dernier ne trouva pas mieux de rentrer en altercation avec un roux. Maria poussa les jeunes hors de la boutique en grognant bien que Nàmo nota que la jeune rousse à coté de Ron le fixait. Lucius attrapa le livre dans le chaudron avant de se moquer et l'y remettre.

Il regarda Draco qui semblait plus tendu qu'un condamné sur le point de monter à l'échafaud. Pourtant, Pax tira Nàmo rapidement, inquiet.

- Il ne faut pas rester. Mauvais homme, mauvais maître.

- Je ne peux qu'être d'accord, marmonna Susan. Vous avez vu comment Draco s'est tendu ? On aurait dit que le bourreau venait d'arriver avec une hache. Et il a poussé Hermione loin.

- Bienvenu chez les sangs purs.

- Bon, on se retrouve à la rentrée à la…

- ÉDITION SPÉCIALE ! UN MORT AU MINISTÈRE !

Tous regardèrent le journal arriver. Nàmo et d'autres prirent une édition. L'elfe écarquilla les yeux et tira alors Susan et blaise pour lire avec lui.

- … merde. M'man. Le père Nott vient de mourir. Il a été trouvé dans son bureau. La marque visible sur son bras en évidence.

Coën demanda si c'était courant. Maria expliqua que depuis la fin de la guerre, les partisans de Voldemort qui avaient échappé à l'arrestation étaient trouvé et tué ou amené à la folie. Le ministère soupçonnait toutes les familles des victimes des mangemorts mais il y en avait beaucoup. Et il n'y avait aucune explication du comment la personne faisait pour aller et venir. Coën voulut proposer son aide mais la sorcière pointa que les hommes ou femmes, qui se retrouvaient dans cette situation, avaient tué beaucoup plus. Et puis, c'était le rôle des aurors. Son rôle à lui, était de trouver un moyen de rentrer et protéger Nàmo des partisans encore en cavale.

.

.

La gare était en effervescence. Nàmo lisait le journal, voyant alors la photo du sorcier de la boutique sur une des pages. Et ce dernier annonçait qu'il entrait en poste à Poudlard.

Une nouvelle mauvaise à ajouter à la longue liste qu'il avait déjà. Il regarda sur le quai avant de monter dans le train à l'appel de Hannah et Susan. Hermione arriva dans leur compartiment avec Neville. Ce dernier le remercia pour le cadeau bien qu'il ne comprenne pas pourquoi on lui avait envoyé un livre des interactions des ingrédients de potions. Nàmo marmonna que si il avait des difficultés en potions mais pas en botanique, peut être alors partir de là botanique pour améliorer ses potions en connaissant les changements et propriété des ingrédients. Le compartiment sembla prendre cela comme la parole nouvelle ou une idée révolutionnaire. Mais, c'était quelqu'un d'autre qu'ils attendaient. Justin passa pour dire qu'il l'avait vu. Et qu'il n'avait pas bonne mine.

Hugin croassa et la porte s'ouvrit sur quelqu'un avec des cernes sous les yeux, l'air de n'avoir pas dormi depuis un moment mais un léger sourire en guise de salutations.

Blaise se leva le premier pour tirer son camarade dans le compartiment et fermer celui-ci.

- Ça va Théo ? On est là au besoin.

- … Les aurors sont venus me chercher. … Je suis à la charge du ministère actuellement. C'est enfin fini.

Hermione cligna des yeux, ne comprenant pas pourquoi dire cela. Et elle le demanda. Nàmo attrapa alors le bras du serpentard et tira la manche de chaque bras. Nott se laissa faire. Les filles attrapèrent leur camarade en voyant l'enfer par où il était passé. Blaise regarda avec un autre regard l'elfe.

- Comment tu l'as deviné ?

- Coën sent les émotions et les odeurs. Les lettres de Théo puaient la douleur, le sang, la peur et les larmes. Et puis, sa façon de se tenir bien que noble me semblait plus … une protection. Un bouclier contre quelque chose.

- Il sent… les émotions… paniqua Hermione.

- Oui. Les mensonges aussi, la luxure, la joie, la tristesse… bref. On ne peut tromper un sorceleur si celui-ci a assez appris sur la voie pour reconnaître ces derniers. Et Coën a plus de quatre-vingt-dix ans. Il a eu le temps de… pourquoi vous me regarder comme ça ?

- Je sais pas ce qui est le plus choquant. Le fait qu'il sente littéralement les émotions ou qu'il paraisse avoir dans la vingtaine alors qu'il est plus vieux que plusieurs professeurs.

- Mon adar a presque deux cent ou trois cent ans. Et j'ai un des membres de l'unité qui arrive vers ses sept cent ans. Et ils ont l'air d'avoir maximum la trentaine.

Les grognements furent audibles dans l'ensemble du wagon. Une personne toqua à la porte du compartiment. En ouvrant, ils virent une petite blonde avec un collier en capsule de bouteilles et des boucles d'oreilles en forme de Radis. Nàmo regarda étrangement les lunettes rose en forme de mains avec le verre teinté en tourbillon.

- Bonjour… on m'a demandé de trouver un autre compartiment. Auriez vous de la place ?

- Bien sûr, rentre. Tu es en première année n'est ce pas ?

Susan souriait, laissant rentrer la plus jeune. Celle-ci s'assit dans la dernière place disponible en souriant. Nàmo présenta sa main.

- Caedmil, je suis Nàmo.

- Enchanté, Aen Seidhe. Je suis Luna Lovegood. Je suis curieuse de savoir comment tu fais fuir aussi bien les Nargoles. Il faudra que tu me montres.

Les plus anciens contemplèrent la plus jeune, se demandant de quoi on parlait. Au moins, ça fit encore plus sourire Nott qui piqua le journal de la plus jeune. Nàmo nota qu'il ne s'agissait pas de la Gazette du sorcier mais d'un autre : le Chicaneur.


Et voilààà

Si vous avez des questions sur Pax, n'hésitez pas à les poser. C'est un Oc que j'ai créé.