Bonjour ! Et nous allons retourner à suivre les aventures de Nàmo qui inquiète son oncle/père en allant peut être au delà du danger. Juste peut être.
reviews :
-lesaccrosdelamerceri & lala : merci pour vos reviews ^^
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
~~langue~~ : Fourchelangue
Oubliez pas la petite Review pour l'auteur. ça me fait plaisir de lire vos retours.
Chapitre 18 : Le trompe la mort.
Le journal ne donna rien. Mais en même temps, ce fut comme si quelque chose de très dangereux s'y passait. Lorsqu'il ouvrit les pages, le fameux Tom voulut lui parler. Et c'était pour accuser Hagrid d'être le responsable.
C'était vraiment prendre les gens pour des idiots. Il regarda le livre longuement, poser dans son sac. Il devait le remettre à Coën qui devait sûrement savoir comment le détruire. Car oui, il avait tenté plusieurs choses. La bougie sur une page, déchirer celle-ci, un couteau. Même une dague en argent ne fonctionnait pas.
- Hey ! Nàmo ? Tu devrais venir voir ça !
Il redressa sa tête vers son camarade qui le pressa pour le faire suivre. Il laissa ses affaires sur la table pour aller à l'entrée de la grande salle. Là, il vit un combat de rues entre un Serpentard et un Gryffondor. Pour être exact, Ronald Weasley et Théodore Nott. Il cligna des yeux pour regarder les autres.
- C'est quoi la merde ?
- Une histoire de famille principalement. Et Draco assommé là-bas.
Il était vrai que le blond était au sol mais aussi Seamus. Les tensions entre les maisons étaient palpables. Et ceux qui se faisait le plus accusé d'être l'héritier de Serpentard étaient ceux de la maison en question. Draco était dans les principales suspects et on ne parlait pas de Nott. Néanmoins, de là à se battre.
Ils furent arrêtés dans leur bataille par Roche qui en attrapa un par le bras pour le soulever et pour le second, arrêta le poing, manquant de tordre par réflexe le poignet. Nàmo se retourna vers son camarade de Poufsouffle en secouant la tête.
- Certes, les rivalités familiale et scolaire, ça passe un temps, mais en arriver aux poings…
- Quelqu'un a jeté un sort. Seamus et Ron se sont retrouvés au sol. Théo et Draco se sont marrés et voilà.
Même si les deux Serpentards avaient ri, ça ne voulait pas dire qu'ils étaient les coupables. L'elfe revint à son sac et ses affaires alors que Rogue retirait un nombre impressionnant de points contre Gryffondor. Et certains allaient être coller jusqu'à la fin de l'année au bas mot.
- Hey, Blaise. On rejoint Coën ? J'ai une question sur le dernier cours qu'il nous a donné.
- Je te suis, commenta le serpentard. Bones ? On se retrouve après le repas pour l'enchantement avec Londubat ?
- Je peux pas ce soir. J'ai promis à Hannah et d'autres filles un truc.
- Pitié, ne me dites pas que vous avez créé un groupe d'adoration pour Lockhart…
La Poufsouffle ria a la tête de Nàmo avant de fixer du coin de l'œil Vernon. Bon, le club était sur autre chose. Il devrait dire à son cousin de mettre la tunique avant de sortir de la salle de bain.
Les deux rejoignirent la bibliothèque pour trouver le sorceleur avec une dizaine de livre sur les artefacts maudits et sombres. Blaise avait été mis dans la confidence pour la chambre des secrets. Nàmo considérait Blaise comme son meilleur ami et surtout, le Serpentard pouvait aider par bien des manières. Sans oublier qu'entre amis, on évitait de cacher des secrets de la taille d'un basilic. Blaise le traita de Poufsoufle stupide pour le coup mais qu'il ne lui en voulait pas.
- Ah. Vous voilà. Tu as le carnet, Nàmo ?
- Oui, dans mon…
Il s'arrêta net dans sa phrase en ouvrant le sac. Le carnet n'y était plus. Blaise jura avec l'elfe et les deux comprirent. Le combat qui s'était déclenché était une diversion. Il fallut juste un temps d'inattention pour que l'ancien propriétaire du carnet le récupère.
Coën siffla d'agacement. De ce qu'il avait lu sur les artefacts sombres, certains pouvait être mortels. Et il craignait que le carnet soit ainsi. Ne serait-ce que lorsque Vernon avait écrit dedans, le soldat s'était retrouver comme absorbé et possessif de l'objet. Heureusement que cette sensation avait donné à Vernon l'avertissement nécessaire pour arrêter et jeter le carnet au loin. Coën avait enfermé le carnet dans un coffre pour ne pas être à son tour attiré.
Mais voilà, l'objet avait été volé à nouveau.
- Nàmo, il va falloir mettre un piège pour le coupable. Je vais voir Rogue.
Les deux élèves regardèrent étrangement le sorceleur qui pointa qu'il était le seul professeur que Coën faisait à peu près confiance et qui connaissait les arts occulte. On ne pouvait faire confiance à Lockhart vu l'incompétence de celui-ci.
Nàmo commença à lister les pièges possibles à mettre en place dans l'antichambre. Sans pour autant dire qu'il pouvait rentrer dans la chambre des secrets. Blaise avait quand même découvert par accident le fourchelangue. Et Nàmo avait avoué avoir traversé les ombres pour atterrir dans la chambre des secrets par accident en première année. Mais, il ignorait ce que c'était. Et ce n'était pas un mensonge. Il n'avait appris le nom qu'avec les agressions.
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Le professeur Rogue savait que James Potter était quelqu'un qui pouvait trouver des ennuis n'importe où qu'il se trouve. En voyant débarquer son fils, il avait plus vu la mère que le père. Et puis, le garçon était un Poufsouffle. Il était loyal envers ses amis et sa famille. Mais, il était juste, grognon et un être doué d'intelligence. Et le garçon était un génie en potion. À la différence de beaucoup des étudiants, il posait des questions pertinentes. Il avait même réussi à faire sortir un brin de savoir du gamin Londubat alors qu'il était désespéré par l'idiotie de ce dernier.
Le garçon n'avait pas les aprioris des sorciers. Il venait d'un monde bien plus dur et où la haine était quotidienne pour certaine minorité. Et Nàmo faisait partie de l'une d'elle. Rogue n'était presque pas étonné que Lily ne soit pas de ce monde lorsque le garçon parla de son oncle Iorveth. Il savait, en tant que maître des potions, la généalogie de son ancienne meilleure amie. Ils avaient fait la potion ensemble, en cinquième année. Ce qui avait entraîné, pendant les vacances, une certaine tension chez elle.
Le garçon était correct. Et son gardien le protégerait comme un loup protège sa meute. Il était clair que Coën, bien que paraissant parfaitement posé malgré la situation, ne faisait confiance à personne. Mais, il fut étrange de voir alors ce dernier venir pour savoir quelque chose. Quelque chose en rapport avec la magie noire.
- Vous pouvez répéter ?
- Comment détruire un artefact possédé, ici ? Le feu ne fonctionne pas. Ni l'argent. Il y a comme un puissant maléfice qui le protège.
Rogue demanda de quoi il s'agissait mais Coën indiqua que moins il en saurait pour l'instant, mieux ce serait.
- Alors… le feu reste une des façons les plus simples de détruire l'artefact. Mais il faut un feu magique extrêmement puissant. Le feudeymon est l'un des sorts le plus dangereux. Très souvent incontrôlable.
Coën grimaça à celle-là.
- Autre méthode ?
- Poison magique ? Cercle runique ? Avoir un master en briseur de sort aussi peut être une solution. Autre chose ?
- Merci pour les informations. Je pense savoir comment.
Le sorceleur partit tranquillement mais Rogue savait qu'il y avait plus que l'homme semblait vouloir dire. Il avait trouvé un artefact.
Coën entendit les mouvements de Rogue mais n'y prêta pas attention. Il devait rejoindre rapidement Roche qui était allé récupérer dans le bureau de Dumbledore ses armes. Le directeur était, pour l'instant, dans la grande salle. Il y avait un souci dénommé Lucius Malefoy et ministère.
Draco avait dit avoir vu son père arrivé à Blaise. Et ce n'était pas une bonne nouvelle en fait, selon certains. Néanmoins, il vit arriver Vernon avec ses armes et l'oiseau flamboyant qui avait trouvé un perchoir sur l'épaule du soldat.
- /Tu vas finir par l'adopter, cet oiseau ?/
- /Si je pouvais le garder, je n'hésiterais pas. Il m'a fait rentrer directement dans le bureau. J'ai ce qu'il faut ainsi que les fumigènes./
C'était principalement cela dont ils avaient besoin. Les fumigènes qu'avaient sur lui Roche étaient des somnifères puissants. Si Jörmundang était contrôlé, ce serait un moyen de le garder calme.
Les deux arrivèrent aux toilettes où Nàmo se trouvait avec Blaise. Le demi vampire terminait de mettre ce que lui passait son camarade qui était une tunique avec des morceaux d'armures et une paire de chaussure bien mieux équiper que les mocassins des étudiants.
Cependant, alors qu'ils se préparaient à utiliser les ombres, Coën dressa la tête. Il pencha juste un peu la tête et tourna la tête vers l'elfe, s'appuyant sur le lavabo.
- Tu nous ouvres.
L'ensemble comprit qu'il y avait une raison à cela. Nàmo hocha la tête, sifflant alors et ouvrant le passage. Mimi geignarde ouvrit la bouche en grand mais ne dit rien, les premières minutes. Avant qu'ils ne se préparent à descendre, elle dit d'une voix mielleuse.
- Si vous mouriez, je serais ravi de partager mes toilettes avec d'aussi jolis garçons.
À part Vernon qui n'avait pas la traduction, les autres eurent des frissons aux paroles du Spectre. Coën fit signe à Nàmo de descendre en premier avec Blaise. Les deux sautèrent alors dans le puit sombre. Vernon fit semblant de descendre à son tour, Coën couvrant alors de son corps le déplacement léger derrière l'un des lavabos le soldat. Coën suivit les deux plus jeunes.
Arrivé en bas, les trois levèrent la tête. On entendit des bruits de combat et quelque chose tomba alors violemment dans le trou. Nàmo croisa les bras, fixant alors le professeur de défense contre les forces du mal, un œil commençant à noircir alors que Vernon terminait d'arriver.
- /Quoi ?/
- /Non, rien/, ricana Nàmo en, nordien. Bonjour Professeur Lockhart. C'est gentil de venir. On avait besoin d'un appât pour le monstre.
- Monsieur Potter, nous pouvons peut-être trouver…
Une dague fit dresser comme un I le sorcier alors que le Témérien lui tenait l'un des bras dans le dos et la dague menaçante contre le flanc.
- Avance, grogna Vernon. Ta gueule.
Blaise commenta que Vernon avait appris très vite les insultes. Coën soupira, marmonnant que c'était toujours la première chose que le plus ancien de la famille du Loup de Fer apprenait dans une langue. Il y avait l'ophir et le zerrikanien dans le vocabulaire de Roche.
- Bon, c'est bien. On est là avec lui, mais, à quoi il va réellement nous servir, demanda Blaise. Surtout, pourquoi me faire venir ?
- Tu es un demi-vampire. Tu es plus rapide que plusieurs d'entre nous. Et parfois, la vitesse est ce qui nous sauve la vie.
Le Serpentard hocha la tête, suivant alors dans le conduit humide le groupe. Nàmo fut surpris d'entendre le croassement de Hugin qui les attendait sur l'ancienne peau du basilic.
Cependant, en voyant cela, Lockhart tourna de l'œil, frappant le sol. Roche le regarda avec agacement.
- /Il le fait putain d'exprès ou merde ?/
- /Il feinte./
En entendant cela, le pied atterrit dans les côtes de Lockhart et Roche grogna de se redresser immédiatement en nordien. Le ton de la voix pallia la compréhension puisque le sorcier se redressa net de terreur.
Une lueur apparut à cet instant devant le groupe, juste derrière Hugin, surprenant alors l'ensemble du groupe.
- Monsieur Nàmo, vous voulez vraiment que le vieux Pax meurt d'inquiétude, c'est ça ?
- Pax ? Mais… Que fais-tu là ?
- Pax venait dire qu'il avait besoin d'aide pour Sif mais n'a pas trouvé monsieur Nàmo, ni monsieur Coën. Cependant, Hugin a eu la gentillesse de guider Pax et Sif ici.
C'était vrai. La petite elfe était toujours derrière le plus ancien, couverte d'un vieux sweat à capuche noir. C'était déjà bien mieux que la tête d'oreiller sale qu'elle portait avant.
- On est en train de préparer un piège. Ça peut pas attendre ?
- Non. Sif est en danger. Monsieur Nàmo doit clamer le droit de conquête sur Sif.
Blaise fut le seul qui comprit de quoi il était question. Le sorcier se tourna vers l'ensemble qui commençait quand même à évaluer le meilleur lieu pour un piège en gardant en tête que le coupable pouvait descendre à n'importe quelle seconde. Et avec Lockhart, il y avait un risque que ce soit plus vite. L'homme n'était pas connu pour être discret.
- Le droit de conquête. Lorsqu'un sorcier se fait battre lors d'un duel par un autre sorcier, il peut clamer le droit sur les possessions de ce dernier. Mais pourquoi Sif doit être clamée ?
- La maîtresse Lestrange a donné l'ensemble de ses possessions à son seigneur sombre. Mais, monsieur Cerbin est celui qui a vaincu avec sa regrettée Mère et monsieur James. Sif ne doit pas y retourner à nouveau. Tant que Monsieur Nàmo n'a pas clamé, cette sorcière peut appeler Sif pour la torturer en la faisant confronter les détraqueurs.
- Et je fais cela comment ? Et c'est quoi un détraqueur ?
Vernon siffla que ce n'était peut-être pas le moment pour échanger des informations ou des banalités. Ils avaient peu de temps, selon lui, avant que quelqu'un ne se doute qu'ils étaient là.
- Dites simplement que vous clamez, par la magie et le droit de victoire, les possessions du seigneur sombre, dit alors Pax.
- … simplement ?
- Les sorciers n'ont jamais été très … imagés.
Le commentaire de Pax fit rire Blaise qui termina de poser ce que lui avait donné Coën non loin. Vernon était coincé à surveiller Lockhart.
- Moi, Nàmo Cerbin, je clame par ma magie et le droit de victoire, les possessions de celui qui porte le nom de Voldemort.
Nàmo termina de bouger la baguette comme lui avait indiqué l'elfe. Une lueur apparut au bout de celle-ci et il sentit le petit crochet de sa magie. La petite elfe fondit en larme, s'accrochant alors à la jambe de l'adolescent. Ce dernier se sentit mal à l'aise, tapotant alors le dos maladroitement de la petite elfe.
Pax proposa qu'il reste avec Sif pour aider. Nàmo remonta rapidement pour fermer la porte avant de rejoindre les autres. Blaise proposa qu'il fasse le tour de la tuyauterie pour voir si il n'y avait pas d'autres entrées. Et le Serpentard disparut dans un des couloirs à une vitesse inhumaine. Vernon siffla, regardant cela.
- /Ce gamin pourrait donner vie à l'expression, plus vite que son ombre./
- /Allons dans la salle principale./
- /Et pour Lockhart ? On fait quoi de ce couillon ?/
- /Je dois admettre qu'il ne rentre pas dans le plan. Coën ?/
- /Un axii peut être ?/
Les trois discutèrent quoi faire. Nàmo vit trop tard la main du professeur se saisir de la baguette à la ceinture de Vernon Roche. Lockhart se retourna vers eux, la baguette dressée. Chacun se tendit, regardant le bout de bois.
- L'aventure se termine ici. Je vais pendre un morceau de cette peau et dire que j'ai combattu le monstre. Et je vais dire que vous avez tragiquement perdu l'esprit face au monstre.
- … euh… faudrait déjà que vous arriviez à jeté le moindre sort, commenta Nàmo.
- J'ai toujours été très bon au sort d'oubli. Oubliette.
Seulement, Nàmo regardait la baguette. Celle-ci était clairement Brisée. Vernon croisa les bras alors que le sort aurait dû le toucher lui. Les trois virent le sorcier être frappé par son propre sortilège, percutant assez violemment le mur avant de tomber. Coën jura, tirant les deux contre lui en concentrant alors le signe Quen. Les pierres tombèrent autours d'eux mais ce fut sans trop de dégâts.
Ils se redressèrent, regardant l'ensemble des pierres qui auraient pu les tuer si le sorceleur n'avait pas eu un bon réflexe. Blaise revint à cet instant, ayant fait demi-tour en entendant le raffut.
- Tout le monde va bien ?
- Lockhart s'est tué tout seul, commenta Nàmo.
- Non. Son cœur bat toujours, soupira le sorceleur. Blaise, Tu emmènes l'inutile dans son bureau avec Pax sans vous faire voir. Si on n'est pas de retour, tu préviens Rogue et les autres professeurs.
- Bien. Bon courage et ne faites pas les Gryffondors.
Le jeune sorcier, avec l'aide de l'elfe de maison, emportèrent le corps de Lockhart. Pax claqua des doigts, les emmenant alors certainement dans le bureau. Ou ailleurs, puisque Lockhart l'avait mis en danger. Nàmo était sûr que Pax prendrait des décisions drastiques pour ceux qui l'attaquait.
Le groupe descendirent dans la chambre principale. Sif cligna des yeux, fixant l'ensemble avec attention. Et lorsqu'un geste était fait vers elle, elle se tendait, comme si on s'attendait à ce qu'elle soit frappée. Vernon, qui avait demandé un sort de traduction à son cousin, se pencha vers elle, tirant une des dagues de sa botte.
- Bon. La magie, c'est bien beau, mais en cas de problèmes, tu gardes cela pour te défendre, on est clair ?
- … c'est un ordre ?
- Tu te défends. Point !
L'elfe hocha la tête, serrant le manche de la dague fermement entre ses petites mains et suivit, un pas derrière le soldat. Jörmundang émergea du bassin, clignant son œil valide étrangement.
- ~~Tu es là ? Oh… j'ai encore…~~
- ~~Non. On va tendre un piège au responsable. Par contre… je pense savoir comment t'aider à ne plus tomber sous le contrôle du coupable. Hugin est un oiseau magique. Son cri pourrait être la solution.~~
Jörmundang pesa le pour et le contre pendant un instant avant d'accepter sans trop vraiment savoir à quoi s'attendre. Coën grimaça avec Roche lorsque l'oiseau poussa son cri. Même avec les doigts dans les oreilles, cela pouvait rendre sourds voir tuer n'importe qui. Et le serpent put développer le vocabulaire de Nàmo en injure.
Puis, le piège se prépara. Et il n'y avait plus qu'à attendre le coupable.
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Les portes s'ouvrirent doucement, dans un grincement sombre. Une voix résonnait. C'était masculin au timbre.
- Tu es coupable, tu le sais. Marche, ma petite. Dors. Dors et tu verras, tout tes cauchemars s'arrêteront.
Nàmo, cacher dans l'ombre d'une des têtes de serpents de pierres, fut surpris de voir Ginny, serrant le journal contre elle. Derrière elle, l'ombre d'un adolescent de dix-sept ans, peut être. La peau pale, les cheveux sombres.
Il regarda non loin le Témérien tapis dans les ombres des stalactites, son arbalète en main. De l'autre, Coën, gardant le calme absolu d'un chasseur de monstre, attendant dans l'ombre d'un des nombreux conduits.
Aucun n'aurait soupçonné la petite Gryffondor inquiète. On aurait pu prendre son inquiétude pour la peur générale de l'école au niveau des attaques. Mais là, ce fut plus compréhensible.
- Je sais que tu es là. Pourquoi ne te montres tu pas, Harry Potter ? J'ai trouvé dommage que tu ne m'écrives que peu de mots.
Nàmo émergea de l'ombre, la lame dans la main, la baguette dans l'autre.
- Et tu es, bloede anghenfil ?
Le visage du jeune homme eut un rictus à l'insulte incomprise. Néanmoins, le garçon commença alors à parler avec un sourire, fixant Ginny sur le sol qui semblait perdre un peu plus la couleur sur son corps.
- Elle ne se réveillera pas, susurra la voix douce. Mais, quelles sont mes manières. Puisque tu as refusé de lire mon journal, je dois me présenter. Tom Jedusor.
- Elle se réveillera.
- Oh… mais ça dépendra. Elle est à peine en vie, à présent.
L'elfe approcha mais garda une distance avec la chose.
- Tu es quoi ? Un spectre ? Une goule ?
- Non. Plutôt, un souvenir. Conservé pendant cinquante ans dans un journal.
- Un souvenir qui a bonne mémoire du Basilic présent, non ?
Le sourire devint plus grand chez le sorcier qui se mit à rire. Et surtout, il avait la baguette de Ginny entre les doigts.
- Tu es moins idiot que comment elle te décrivait en parlant avec moi. Harry Potter, le héros du monde sorcier. Celui qui a vaincu le seigneur des ténèbres. Elle m'a confié chacun de ses petits tracas. Je restais son journal intime. Elle m'a tout dit. Sa famille, ses frères qui se moquaient d'elle, ses livres d'occasions… Mais aussi, la grande question, est-ce que le beau, le bon, le grand, le célèbre Harry Potter allait l'aimer ? J'ai été patient. Elle m'a tout donné. Elle était ce dont j'avais besoin. Ses peurs les plus profondes, ses secrets les plus obscurs me donnaient de la force. Puis, j'ai commencé à verser mes propres secrets, mon âme, dans la sienne.
- Je devrais rappeler sans cesse au gens que je me nomme Nàmo aep Iorveth Cerbin ? Une étiquette peut être, siffla avec sarcasme Nàmo. Mais, pour un con comme toi, je devrais simplement te l'inscrire à la lame.
La réponse fut une surprise pour le sorcier qui le regarda autrement.
- J'ai beaucoup de question à te poser néanmoins. J'ai regretté que tu es rejeté mon journal à peine tu l'as eu entre tes mains. Et lorsque Ginny l'a vu, elle l'a repris immédiatement. Alors, je vais te les poser. Comment un bébé sans talent magique particulier ait pu vaincre le plus grand sorcier de tous les temps ? Comment as-tu réussi à t'en tirer avec une simple cicatrice, alors que les pouvoirs de Voldemort ont été détruit ?
- Mon maître Laufey m'a appris une chose. Plus on est vaniteux, plus haut on veut monter, plus dure est la chute sur le sol. Et puis, en quoi ça vous intéresse ? C'est un mort.
- Allons… Voldemort est à la fois mon passé, mon présent et mon avenir Harry…
La baguette bougea alors pour marquer dans les airs en lettre de feu Tom Elvis Jedusor. Puis, les lettres bougèrent pour former la phrase Je suis Voldemort.
Nàmo sentit une rage monter en lui. Mais, avant qu'il ne puisse dire quelque chose, un carreau d'arbalète traversa la tête de Tom, surprenant celui-ci. Nàmo en profita pour tirer plusieurs sorts rapidement dont un de désarmement. Cependant, le souvenir monta un bouclier et la rage exsuda de lui.
- Comment oses-tu… ?
- Tu as tué mes parents, à ton avis ?
Tom fut projeté par un Aard violent du sorceleur et l'épée en argent fila dans les airs. Mais, c'était comme tenter de toucher du vent. Tom n'était pas encore totalement corporel. Mais, s'il le devenait, c'était lorsque la petite de Gryffondor serait morte.
Le spectre tourna vers la Statut et dit alors en fourchelangue : Parle-moi, Serpentard, plus grand de tous les quatre. La statue s'ouvrit, laissant alors descendre Jörmundang. Seulement, le serpent regarda l'ensemble. Nàmo vit l'œil blanc lui faire face alors que celui valide se tournait vers Tom. Ce dernier ordonna alors de les tuer. Mais, la queue du serpent frappa le spectre.
Nàmo ricana.
- Tu savais qu'en rendant sourd Jörmundang, il ne pouvait pas entendre tes ordres ni tomber dans le sort de contrôle de ta famille ?
- Et tu vas avoir un retour de Karma, ricana Vernon.
Mais, même s'ils avaient prévu le piège, aucun ne s'attendit à ce que le sorcier décide quelque chose. Tom, ou Voldemort, tourna la baguette vers l'elfe et tira. Nàmo monta le bouclier mais trop tard. Le sort violet le frappa. Il sentit comme si son bras venait d'être coupé. Il regarda celui-ci et regarda sa manche déchirée et une plaie partant de son avant-bras jusqu'à l'épaule saignait. Sa baguette avait roulé sur le côté.
Le cri perçant de douleur fit réagir Vernon qui attrapa son cousin pour le tirer hors du prochain sort. Jörmundang tenta d'attaquer, de mordre. Mais rien à faire, le souvenir usait encore qu'il soit impalpable pour éviter les attaques. Il se tourna vers les serpents de pierres et jeta un sort. Coën jura, voyant plusieurs des serpents se tourner vers lui, le forçant à reculer et se battre contre les gargouilles animées. Jörmundang eut les même adversaires, sifflant dangereusement de rage.
- Je vais te tuer. Et je n'échouerais pas cette fois ci.
Nàmo tentait de contenir les larmes de douleur alors que le plus ancien usait d'un bandage pour endiguer l'hémorragie.
Coën hurla alors vers eux.
- / Le maître des potions a dit qu'un puissant Poison magique pourrait venir au bout d'un artefacts sombre ! Le venin du serpent !/
Les deux hochèrent la tête alors que le sorceleur tentait d'approcher de Ginny. Vernon regarda cela et se tourna vers Nàmo alors que Tom approchait. Il signa rapidement qu'il prendrait le risque de jouer les diversions, Nàmo devait récupérer le journal. L'elfe hocha la tête, tenant son bras invalide contre lui avec sa dague fermement tenue dans sa main.
- Vous ne ferez pas de mal à maître Nàmo et sa famille !
Tom regarda alors l'elfe de maison avec surprise lorsque celle-ci concentra sa magie dans sa main pour le lui envoyer en pleine poitrine. Le spectre recula, surpris d'avoir senti quelque chose. Ce n'était pas bon pour l'ensemble. Sif disparut pour apparaître au pied du sorcier et planter la dague dans le pied. La baguette tourna, envoyant la petite elfe loin.
- Trop s'est trop !
Nàmo sentit son collier en argent commencer à trembler. Il regarda avec horreur le sort monter et l'ensemble de la salle trembler. Puis, autour, les runes apparurent par centaine, comme décuplant le sort.
On entendit juste le non de Pax qui attrapa Sif et tenta de venir vers eux. Vernon jura, voyant à nouveau Jörmundang se faire mordre par l'un des serpents de pierres. Le venin se répandit dans leur direction.
Puis, ce fut comme une explosion.
Lorsque Nàmo ouvrit les yeux, il avait un liquide qui le recouvrait. Il regarda avec horreur la tête du Basilic à côté de lui, le venin coulant de ses crochets touchait son bras en sang, imbibant le pansement de fortune. Il tourna la tête, tentant de trouver Vernon. Ce dernier était plus loin, à moitié coincé par des pierres.
La salle était en train de se reconstruire petit à petit comme la première fois et Tom avançait avec fierté vers lui. Nàmo siffla, sentant comme si on le brûlait de l'intérieur. Il serra la dague, voyant alors Tom au-dessus de lui.
- Le venin de Basilic. Une mort rapide et lente à la fois.
- ~va … crever.~
- Ça aurait pu être de bons derniers mots, si tu savais parler. Je vais te regarder mourir. Je ne suis pas pressé.
Un croassement résonna, faisant tourner la tête du sorcier encore debout. Coën était debout, sanglant mais debout. Et il tenait le journal. Nàmo lança la dague couverte du venin dans les airs, surprenant Tom. Hugin s'en saisit et la lâcha dans la main du sorceleur. Tom ne put comprendre que lorsque la lame s'enfonça cette fois ci dans le journal. Il y eut comme une tache de sang noir s'écoulant sur le sol de pierre.
Ce fut un hurlement terrifiant et perçant. Puis, coulant sur le sol, tel du sang, l'encre tomba des pages de journal alors que le souvenir disparaissait à l'oubli. Même les pages commencèrent à brûler autour du venin.
Mais, lorsque ce fut fait, Coën boita jusqu'à Nàmo le plus vite possible, redressant sa tête. L'elfe était pâle .
- Nàmo… Nàmo, regarde moi.
- ~… mal… ~
Coën siffla, voyant Vernon se redresser à son tour, serrant les bleus et certainement fracture d'avoir pris sur le corps un plafond d'une grotte.
- Bordel de… Nàmo ! Non, non, non, non !
Le Témérien arriva en panique, regardant son cousin qui tentait de rester conscient. Mais, c'était trop tard ? Que pouvaient-ils faire ?
Quelque chose se posa sur l'épaule de Vernon. Il regarda Fumseck qui pleurait. L'oiseau se posa contre Nàmo, frottant sa tête contre la blessure. Les deux plus anciens se sentirent inutile, coupable. Ils auraient dû s'occuper du traître autrement. Chercher le journal peut être ? Ou ordonner à Nàmo de rester hors de la salle. Rester en sécurité.
- … Nàmo, putain. Me fais pas un coup pareil.
Le fils de Isengrim se saisit de son cousin, poussant l'oiseau pour le serrer contre lui. Il cacha sa tête dans l'épaule du plus jeune, laissant ses larmes couler.
Une petite voix résonna derrière.
- … il … il est mort ? C'est ma faute… oh … c'est ma…
Coën se redressa, approchant de Ginny, couvrant de sa stature Nàmo et Vernon. Il se mit au niveau de l'enfant en disant que ce n'était pas de sa faute. C'était de la faute de celui qui lui avait donné le journal.
Vernon n'écoutait pas. Puis, quelque chose tapota son dos.
- ~Je savais que tu aurais pleuré pour ma gueule, Bleiddwedd. ~
Ce dernier écarta Nàmo pour le voir les yeux ouverts. Comment était-ce possible ? Puis, l'elfe écarta le tissu qui servait de pansement, aussi surpris. Ils virent la plaie se refermer petit à petit.
- Les larmes du phénix…
- Pardon ?
- J'ai lu que les larmes du phénix ont de puissantes propriétés de guérison.
Vernon explosa de rire, avant de jeter Nàmo dans le bassin à coté pour avoir osé lui avoir fait peur. Cependant, une voix résonna derrière et tous regardèrent, sur leur garde, celui qui venait de parler.
- Pax demande des jours de repos et être au chaud.
Nàmo, Coën, Vernon et Ginny regardèrent quelqu'un qui tirait au mieux ce qui lui servait de vêtements pour se couvrir. C'était un aen seidhe adulte. Non. La peau était plus sombre. Et Vernon vit derrière, s'accrochant à celui qui venait de parler, une jeune fille elfe aussi surprise. Elle avait de longs cheveux noirs et les yeux presque blanc.
- … Oh Bordel. Qu'est ce qu'il se passe ?
Nàmo se redressa, donnant sa cape à Pax alors que Sif se retrouvait avec celle de Vernon. Celle-ci regarda l'objet puis, les fixa.
- Vous renvoyez Sif ?
- … non ? C'est pour pas que tu es froid ?
Coën regarda Ginny qui commençait à nouveau à paniquer puisque Jörmundang se redressa, émergeant de l'inconscience. Il soupira, pliant les doigts. La Gryffondor fut prise par le sort Axii. Le sorceleur dit alors.
- Le monstre de la chambre des secrets est mort. Tu es remonté avec Nàmo, Vernon et moi. Il n'y avait que nous et Tom.
Elle hocha la tête et partit devant. Le sorceleur se tourna vers les autres.
- Mieux vaut éviter des explications en trop. Pax ? Sif ? vous pouvez rentrer ?
- … Pas sûr. Mais on va essayer. Sinon, on usera de la cheminée.
- Sif… est pas à l'aise. Elle a envie d'enfoncer la dague dans la gorge de Bellatrix, pourquoi ?
Quelque chose s'était passé dans la chambre des secrets. Et ce quelque chose avait transformé les elfes de maison présente. Nàmo se tourna vers Jörmundang qui siffla que le cauchemar était terminé alors que les autres remontaient petit à petit.
- ~~Ton maître… il faisait quoi dans cette pièce ? ~~
- ~~ Il inventait beaucoup de choses. Il voulait une salle de travail capable de libérer d'une malédiction quelle qu'elle soit. Je ne sais pas s'il a réussi. ~~
- ~~ Tu veux mon avis ? Salazar Serpentard était un génie. Et il a réussi mais, ce qui est dommage, c'est que jamais personne ne le saura, jusqu'à présent. ~~
Et Nàmo sortit à la suite des autres. Ils avaient des explications à fournir. Surtout qu'en arrivant à la sortie de la chambre des secrets, Rogue était là. Et il semblait parfaitement agacé puisqu'il tapotait son bras avec ses doigts.
- … vous avez fait un exploit, monsieur Cerbin. Vous êtes condamné jusqu'à la fin de l'année à la retenue pour vous avoir mis inutilement en danger.
- Bien professeur.
- Interdiction de venir en cours de potions d'années supérieur pendant trois semaine.
Nàmo serra les dents et hocha la tête.
- Et cinq points pour avoir miraculeusement sauvé l'école. Allons voir votre directrice de maison qui retourne l'école puisque vous êtes absent.
- … euh… on avait quartier libre ?
Rogue se contenta de présenter le mur et Nàmo ouvrit la bouche. Il faut dire que Tom avait fait écrire à Ginny un nouveau message sur le mur.
Son squelette reposera à jamais dans la chambre des secrets.
Oui. Plusieurs devaient être inquiet. Très, même. Puisqu'à peine arrivé dans la salle commune, la moitié des Poufsouffles lui sautèrent dessus et les autres tentèrent de trouver si il avait été blessé.
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Fin de la seconde année. Pleine de rebondissement.
