Hello Grande Line ! Nous revoilà avec nos chères amies sur la mer de tout les périls.

One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.

Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.

Bonne lecture et laisser une petite review.


Chapitre 25

Le Calypso avait été coincé le temps des réparations dans la baie de Baterilla. Ça avait permis d'aller chercher des informations sur les disparitions autours de South Blue. Presque deux mois d'enquête avait été fait pour trouver le bon moment. Ce qui fit qu'elles se trouvaient à l'île de la base de South Blue dans l'attente de deux officiers de la marine. Marina avait sa capuche sur la tête et s'était installée sur l'un des points proéminent de la ville qui lui permettait de voir la base.

Pendant ce temps, Carmen avait un autre rôle. Elle avait caché à nouveau ses mèches rouges dans une coiffure de type réglementaire et avait récupéré un uniforme à la laverie.

Il lui avait simplement fallut être invisible quelques instants. Le temps qu'une fenêtre s'ouvre pour faire un courant d'air. Elle s'était glissée dans la base, récupéré un uniforme ainsi que l'équipement de base. Puis, elle s'était glissée parmi les recrus. Comme quoi, la formation de base de la marine lui était utile. Une fois, elle avait infiltré une base par les cadets. Certes, elle n'avait trouvé aucune information mais ça lui avait appris deux trois choses intéressantes.

Puis, Luffy arriva alors qu'elle avait créé son dossier en le mettant dans les archives et la mettant dans les roulements des prisons. C'était pratique qu'il y ait plusieurs nouveaux arrivant dans la base, ça lui permettait de plus facilement se fondre dans celle-ci.

Elle descendit plus tard dans la base et esquissa un sourire en entendant Luffy se plaindre à ses geôliers.

- J'ai faim. Vous avez de quoi manger ? Je mangerais bien un bœuf. Non. Une Baleine. C'est normal que le commandant truc à un nom de fruit ? Je sais. Je vais l'appeler Salade.

Il fallait simplement éviter de rire et tapoter la tête de Luffy. Son rôle n'était simplement que d'aide si ça tournait mal. Elle passa l'angle, faisant mine d'être perdue.

- Hey toi ! Tu fous quoi ici ?

- Je suis désolée… mon roulement me dit que je dois être de planton de prison. Mais l'officier m'a juste dit de descendre.

Le second soldat lui demanda d'attendre et passa un coup d'escargophone. Puis, confirmation sur le planning, elle se retrouva à devoir marcher dans les cellules pour regarder les prisonnier. Beaucoup tremblaient un peu trop. Carmen garda un sourire crispé lorsque le gros lard qui était là, frappa avec sa matraque contre une des barres.

Il continuait son jeu d'intimidation et elle frappait les points de pression pour le coincer sur le trône pour le reste de la journée.

Le vice-amiral Kadar arriva à cet instant. L'homme était grand, blond, une paire de lunette et une légère cicatrice sur le coin du visage qui résultait de sa rencontre avec les hommes poissons. Il portait fièrement son manteau sur les épaules ainsi que le costard bleu sombre. Il avait retroussé ses manches, faisant apparaître un log pose sur l'un de ses bras. Le sabre se trouvait accroché à sa hanche.

Luffy fut celui qui était visité.

- J'ai appris que tu faisais l'idiot, mon garçon.

- J'veux parler à mon avocat.

Le reniflement amusé du vice-amiral fit grincer Carmen. Celle-ci resta dans les ombres, jouant le planton de base. Le soldat qui n'a pas à bouger et qui doit se la fermer. Vu le grade sur l'uniforme qu'elle avait pris, c'était mieux ainsi.

- Et un sale gosse comme toi peut se payer un avocat ?

- Sais pas. Et vous ? Vous pouvez ?

Ce gosse en avait dans le pantalon. Un idiot, mais courageux. Le vice-amiral se mit à rire sombrement.

- Je n'ai pas à discuter avec toi. Tu es accusé de trouble de l'ordre public et d'affiliation de piraterie. Tu vas passer un petit temps ici.

- Trouble pour avoir éternué ? Bah, vous pouvez trouver mieux comme excuse. Mais je veux mon avocat. J'ai le droit à un avocat ! J'ai envie de guacamole maintenant. Mais aussi de mon avocat.

Kadar tenta d'en placer une, plusieurs fois. Carmen entendit plusieurs des prisonniers commencer à rire lorsque Luffy demanda si la personne pouvait merder. Mais, il faisait mieux qu'occuper l'homme, il lui faisait perdre patience. Cependant, lorsque Kadar leva la main pour frapper Luffy, Carmen fit tomber l'une des lampes de la table de garde au sol par un coup de vent. Cela fit sursauter le vice-amiral.

- Qu'est ce que c'était que ça ?!

- La lampe était mal posée, semblerait-il, monsieur.

Il se tourna vers elle alors qu'elle passa, récupérant alors le balais et commençant à nettoyer. Il arriva à son niveau.

Luffy avait de grosse goutte de sueur en la regardant. Néanmoins, elle se tourna vers l'homme sans peur. Elle avait pris le temps de se maquiller avec l'aide de Rouge avant de venir, en utilisant deux trois technique de son frère Javier.

Elle était méconnaissable.

- Nom et matricule, soldate.

- O'hara, matricule MP668-589-25, monsieur.

- Avez-vous inscrit encore les noms sur les registres ?

- Pas encore monsieur. Je suis nouvelle. Je ne sais pas encore où il faut que je remplisse les formulaires.

Il la regarda avec un drôle d'air. Il voulait son poing dans la tête ?

- Je vais me charger de cela. Aller faire le tour.

Pas bon. S'il lui ordonnait de le faire, elle serait obligée de s'y plier. Elle allait donc devoir utiliser le regard qu'il avait eu contre lui. Elle se plia un peu, resserrant ses bras pour monter un peu la poitrine.

- Pouvez-vous m'expliquez, monsieur avant ? Je ne suis pas sûre de réussir seule la prochaine fois ?

Et Check-mat. Mais elle allait se laver. À la limite, Smoker avait, certes, regardé mais avec respect. Lui, il la regardait comme un morceau de viande prêt à l'emploi. Si elle apprenait qu'il avait « joué » avec les victimes, elle le castrerait sur place.

Le sourire mièvre marqua l'homme.

- Installe-toi, ma petite.

Il s'assit sur la chaise, tapotant le bureau. Il allait définitivement avoir son poing en pleine tête. Luffy appela à nouveau.

- Je veux mon avocat ! Si vous utilisez un Denden. Vous pourriez l'appeler. Ce sont mes droits.

- Une raclure de ton espèce n'a pas de droit, coupa alors Kadar.

Mais ce fut exactement les mots nécessaire pour faire apparaître Rouge dans un tailleur noir, chemise blanche, les cheveux tiré dans un chignon parfait. Elle avait la tête de l'avocate prêt à dévorer ses victimes.

- Vous pourriez répéter cela devant une cour de justice, vice-amiral ?

L'homme s'écarta de Carmen rapidement. La médecin rangea la lame qu'elle tirait depuis quelques instant de sa poche. Rouge le vit très bien, réhaussant ses lunettes.

- Je viens d'apprendre que mon jeune client, un mineur, est en prison sous votre ordre ?

- Qui êtes-vous ?

- Miss Roja, avocate légale de Baterilla. M. Monkey D. Luffy ?

- Hola ! Il ne voulait pas que je vous appelle. Et j'ai juste éternué ma glace sur la veste de l'autre salade de fruit.

- Insulte à officier ! Gronda alors Kadar.

- Abus de pouvoir sur subalterne, rétorqua alors Rouge. Je ne suis pas sûre que cette jeune personne est appréciée que vous la regardiez ainsi. Mais je m'occuperais de ce litige plus tard.

Rouge sortit de sa sacoche, alors, plusieurs papiers, dont des accusations pour arrestation abusive et disparition. C'est fou le nombre de personnes qui avaient perdu un proche. Et Rouge agita les feuilles devant, exigeant alors, pour les familles des disparues, les registres d'arrestation. Carmen regarda juste un instant par la vitre, voyant, l'espace d'une seconde, le reflet de la lunette de l'arme de Marina. Et son haki lui disait exactement que la jeune fille suivait les moindres mouvements de l'officier.

Une série de pas résonnèrent et deux marines arrivèrent avec le second officier : Strawberry.

- Que se passe-t-il ?

- Qui a laissé rentrer cette avocate ici ?

- Le portier, rétorqua alors Rouge. Et je pense que le Vice-amiral Garp sera ravi d'apprendre que vous avez arrêté son petit-fils sans aucune raison dans la rue.

Rouge avait travaillé le dossier légal. Et ça fonctionnait pour l'instant. Carmen sentit deux présences assez puissantes rentrer dans le bâtiment. Et Les deux amiraux continuaient de refuser les demandes de libération de Luffy actuellement, donnant des raisons légales mais qui étaient démonté par Rouge. La femme aurait dû faire avocate en fait.

C'est à cet instant que descendit le petit groupe. Elle reconnut sans peine Tsuru, pour l'avoir déjà entraperçu, par le passer. Mais, à côté se tenait un homme qui lui rappelait Kali. Il avait la peau sombre comme le chocolat et de long cheveux noirs. Ces derniers étaient très long au point qu'il porte une partie de la longue tresse en écharpe et que la fin descende jusqu'au poignet. Il y avait comme des bandes d'or qui se mariaient aux brins de la tresse à intervalle régulier. La façon dont c'était tressé indiquait que c'était celui qui avait appris à Marina à se tresser les cheveux d'une certaine façon.

Son visage étant sans âge avec deux yeux vert émeraude qui n'avait pas la moindre trace de vie. Voilà ce que voulait dire Marina lorsqu'elle l'avait décrit.

Là où Tsuru, sous son manteau d'officier, porter une chemise et un pantalon tout ce qu'il y a de plus classique, lui avait une tunique courte noir sans manche à col mao sur un pantalon bouffant. Carmen nota qu'il était pied nue. Ce qui montrait que ses pieds étaient eux aussi tatoués par des glyphes occultes. Le manteau était blanc, le reste de ses vêtements étaient noir, comme s'il portait un deuil.

Lorsque Ace apparut, Rouge se tourna vers sa fille.

- Ah ! Señorita Ace, merci d'avoir fait le déplacement ! Salua Rouge à sa fille avec un ton professionnel.

- Señora Roja, comment se porte votre oncle Bruno ? J'ai cru comprendre qu'en dépit de la maladie, il continuait de lutter pour le petit peuple. Un homme honorable.

- Tellement honorable qu'il n'a demandé aucun dédommagement à la Marine auquel il aurait pu prétendre après avoir été blessé dans l'exercice de ses fonctions de vice-amiral, au point d'être décoré pour acte de courage et dévouement. Ce qui me fait penser…

Rouge sortit de sa serviette une lettre qu'elle remit à Tsuru.

- Je suis plus qu'heureuse de vous rencontrer, vice-amiral Tsuru, parce que cela m'épargne de devoir envoyé ce courrier jusqu'à Marine Ford. Pourriez-vous transmettre ceci à l'amiral Sakazuki ? C'est au sujet d'une cliente de l'avocat Bruno.

- Que se passe-t-il ici ? Demanda alors l'amiral J'rem.

Les deux autres amiraux serrèrent les dents. Carmen eut juste un rictus souriant mais resta parfaitement au garde à vous.

C'est Rouge qui ouvrit le bal avec presque la menace de la sainte poêle invisible.

- Je tiens déjà à remercier la journaliste Ace du SEKEI de servir de témoin dans cette affaire, commença Rouge avec un visage froid et des yeux assassin. Ensuite, au nom de mon client Monkey D. Luffy, injustement emprisonné, je souhaite porter plainte pour arrestation abusive, abus de pouvoir, refus du droit de défense, et tout ceci aggravé par le fait que mon client est mineur. Et bien entendu nous sommes face à un vice de procédure donc il va être nécessaire de le relâcher. Je suis certaine que cela fera bien rire Genkotsu quand il apprendra comment vous traiter son petit-fils. Mais ce n'est pas tout.

Le soldat en surveillance fut écarté d'un signe de la main. Rouge s'installa, tirant alors un épais rouleau de papier. Les premiers noms commencèrent à être lu à haute voix. Cependant, elle décida d'agir autrement, laissant alors rouler la liste trop longue jusqu'au sol.

- Voici toutes les personnes que je représente. Et ces personnes attaquent les vice-amiraux Kadar et Strawberry pour arrestation abusive, arnaque, abus de faiblesse, abus de pouvoir, traite d'êtres humains, violence physiques et sexuels, exploitation de personnes démunies, extorsion de fond, menaces… la liste est longue, mais je serais ravie de laisser une copie de la plainte à des autorités compétentes.

- Quelques mots pour le SEKEI ? Minauda Ann avec un ton innocent vers les deux accusés.

Tsuru s'était penchée sur les feuilles qu'avaient apporté Rouge attentivement. Et J'rem soupira, attrapant alors l'un des classeurs du bureau. Il se tourna vers Luffy.

- Quand as-tu été arrêté ?

- Ce matin ! Il y a deux heures.

Il passa à la cellule suivante, posant la même question. Pour l'instant, de tous, un seul avait été inscrit alors que plusieurs étaient là depuis deux jours dans les cellules. Carmen nota que les deux vice-amiraux coupables serrèrent les dents.

- Vous n'allez pas croire …

- Eh bien, je crains que Si, coupa Tsuru. J'ai déjà eu des échos de plusieurs sources. Et des membres de la révolution n'ont pas hésité à publier leur preuve.

Carmen vit juste du coin de l'œil Kadar se préparer à tirer sa lame. La personne la plus proche était Rouge. Et il était hors de question qu'il y ait une porte de sortie. Elle bougea en même temps que le vice-amiral J'rem. Ce dernier tenait le cou, la main avec une légère arme étrange qui s'accrochait au doigt de la taille d'une longue lame, comme si c'était une griffe au prolongement de celui-ci. Elle était couverte de Haki devant l'œil. Carmen était derrière Strawberry, l'épée de Kadar entre les mains, menaçant le nez de l'officier. Tsuru croisa les bras, donnant l'air d'une grand-mère terrifiante prête à réprimer le comportement des jeunes en face d'elle.

- Je crains que vous allez devoir répondre devant la cour martiale. Et qu'une enquête que je mènerais personnellement va être ouverte.

- Ce n'est pas…

- Tous ce que vous direz sera retenu contre vous. Et je vous conseille de faire appel à un avocat, coupa Tsuru.

Si un regard pouvait tuer, les deux seraient morts sur place.

- Pouvons-nous donc conclure que le semblant d'enquête d'il y a deux ans n'était donc que de la poudre aux yeux pour couvrir leurs exactions ? Demanda Ann. D'ailleurs, la señora Roja l'a dit, on a des accusations d'abus sexuels. Sauf s'ils jouent pour l'autre équipe, chose dont je doute, vu les échos que j'ai eu à leur sujet… je vous recommanderai bien d'interroger les soldats qu'ils ont eu sous leurs ordres.

- J'rem, relâche ta prise, tu vas le tuer avant qu'il ne passe devant la cour martiale, réclama Tsuru.

Carmen sentit la vie commencer à s'étioler à côté d'elle. Il ne relâchait pas la prise. Non. Il y avait une rage chez l'homme à côté. Et il était clair qu'il luttait pour ne pas enfoncer sa lame dans la carotide.

- Pas que je m'opposerai à la mort d'un salaud, mais je pense que ça ne réparera pas les erreurs passées et les victimes, et la famille de celles ne pouvant plus s'exprimer, ont le droit à décider elles-mêmes le genre de justice qu'elles veulent, dit doucement Rouge.

- En parlant de victimes, j'aimerais parler pour l'une d'elle qui ne peut plus s'exprimer, intervint Ann. Le vice-amiral Rhyddid Aarch, dit Aux Griffes Pourpres, qui était attaché aux affaires internes. J'ai retrouvé des documents disant qu'il enquêtait sur les vice-amiraux Kadar et Strawberry. Deux officiers qui, comme par hasard, ont découvert l'implication de Rhyddid dans un trafic d'esclave auquel je les ai reliés dans la presse, il y a deux ans. Les citoyens du monde, et surtout de South Blue, veulent savoir. Leurs défenseurs, leurs héros, leurs justiciers, sont-ils en faîtes des saligauds qui s'enrichissent et se font plaisir en brisant des vies et des familles ?

- J'rem, ça suffit.

Il lâcha prise dans un feulement de rage qui sonnait tellement comme Kali. Et l'air assassin indiquait clairement une apparentée. Carmen tira les menottes du bureau, gardant la lame sous le cou de Strawberry. Elle pourrait appuyer, juste trancher mais elle n'en fit rien. elle était un marine lambda à cet instant. Plusieurs autres soldats débarquèrent et procédèrent à l'arrestation. Tsuru ordonna alors la libération après vérification des identités ainsi que des chefs d'accusation des différentes personnes présentes dans les cellules.

Il allait être temps qu'elle disparaisse avant de se retrouver vraiment à bosser pour la marine, pour la journée. Surtout que Luffy demanda si il pouvait avoir du Popcorn et pourquoi le vice-amiral J'rem n'avait pas botté plus le cul des deux. Luffy.

Carmen tourna juste son œil vers Ace, cependant, l'elfe se tourna vers elle.

- Soldate. Montez poser sur le bureau de l'officier en charge de la base ceci.

Il tira un document.

- Il aura aussi des questions à répondre. Exécution.

Il la regarda, comme s'il voyait au travers de l'illusion d'Ace et des artifices qui elle était. Et il lui donnait une porte de sortie. Elle le fit rapidement. Après avoir posé la feuille, elle disparut dans les méandres et sortit par la fenêtre.

Il ne fallut que quelques minutes pour reprendre sa tenue, cachée dans un sac sur un toit et rejoindre Marina qui était allongée dans le clocher de la ville, couverte d'une couverture à la couleur de la pierre, la tête penchée sur la lunette de son fusil.

- Et v'la qu'il me salue.

- De quoi ? Marmonna Carmen en détachant ses cheveux.

- J'rem. Il sait que je suis là. Une seconde... trois courts, … un court, un long, …, un court, trois longs, …, deux courts, un long, … un court.

- "Salut", souffla Carmen.

Marina fit juste apparaître un éclat de lumière avant de ranger le miroir et commencer à désarmer pour mettre son fusil dans le sac.

- Comment ça s'est passé ?

- Si bien que c'était juste magnifique. Je rêve juste d'une douche.

- Ça se comprends. Pedro a aussi trouvé le navire qui faisait le dernier transport grâce à la vive card que l'on a demandé à Luffy de mettre sur Strawberry. Il nous a directement mené à la baie d'embarquement.

- On appelle ça, user des techniques de la marine contre elle. Bon, rejoignons les autres. Kali nous attend au Calypso. Et je ne tiens pas à ce que l'un de tes deux amis nous voit. Mais sinon, la petite lettre est entre les mains de Tsuru.

- Ça va être la mort à Marine Ford, ricana Marina.

Cependant, elle s'arrêta et tira, réenclenchant son arme. Seulement, elle ne put faire un second tir puisqu'elle redressa son arme. Carmen termina de lever les jumelles et grimaça.

- Et tu le disais... On dirait...

Carmen s'arrêta là, revoyant les combats de Kali.

- J'ai mal pour lui, siffla Marina. Oui, c'est un salaud, mais j'ai mal pour lui. J'rem est tout sauf un tendre.

- Faut pas rester, néanmoins. Ton tir, même avec silencieux, attire l'attention. Allons au calypso attendre les autres.

- D'acc. Strike, tu surveilles.

Le chien dressa une oreille puis les deux partirent. Carmen fut assez surprise lorsque le chien aboya, changeant alors de direction et Marina le suivre sans poser de question.

.

.

- Tu sais que je suis apte à me défendre, non, Marina ? Demanda Ann en rejoignant le Calypso.

- Je suis désolée … C'était un réflexe, marmonna la concernée.

Carmen termina de vérifier les cordages tout en gardant du coin de l'œil le navire de la marine présent. Kali avait été assez stressée et agitée au point de ramener plusieurs de ses peluches sur le pont. Et Iro était restée contre la jeune elfe en protection. Strike se mit au sol, devant Kali, clairement prêt à attaquer la moindre menace.

- Allons-nous-en avant que les vice-amiraux débarquent avec… j'ai rien dit, trop tard.

L'escorte des deux prisonniers avec les Vice-amiraux arrivaient vers le navire de la marine. Carmen serra les dents mais garda son visage de marbre. Le vice-amiral Strawberry semblait avoir énormément de mal à marcher. À côté, Kadar semblait trembler, le visage pâle.

Marina fit signe qu'elle descendait néanmoins allant les voir rapidement. Carmen sentit les mains de Kali dans son dos. La jeune elfe se cachait à présent derrière elle complètement. Elle profitait même de la longue veste de la médecin pour le faire.

- …quand on fugue, on n'est pas censé rester discret ? Demanda entre ses dents Ann.

- Si elle les a appelés, c'est parce qu'elle leur fait confiance, non ?

Carmen n'avait pas de réponse à celle-là. Mais ça permettait de détourner l'attention assez pour terminer la préparation au départ du Trimaran.

La nièce du chien rouge sauta sur le pont et se dirigea jusqu'à l'escorte avant de sourire en levant la main.

- Ohayo, Tsuru-obaa-chan ! J'rem !

La vice amiral se tourna vers elle et eut un sourire au coin des lèvres.

- Tu décides donc de rentrer ?

- Oh non. Ça, c'est hors de question. Et puis, je suis majeure. Il n'a pas vraiment le droit de me forcer à aller là où il veut que je sois. Je viens juste pour qu'on lui passe un message de ma part. Qu'il aille lui-même se marier à Spandam et qu'il me foute la paix.

Tsuru eut un sourire amusée.

- Puisque j'ai déjà assez dans mon navire. Je ne peux pas t'emmener de force. Je lui passerais ton message.

Marina se tourna vers J'rem qui n'avait encore rien dit. Celui-ci regardait Ann et Carmen. La médecin resta attentive à la moindre attaque au besoin. Surtout qu'il y avait Kali derrière elle. Et il était hors de question que l'autre vice-amiral ne l'approche puisqu'il semblait être une source de stress pour la plus jeune.

Carmen tira un cordage, malheureusement, cela dévoila juste un petit peu Kali. Marina fut alors contournée par le vice-amiral J'rem. Ce dernier avança, les mains bien en vue.

La médecin se mit néanmoins devant Kali. Même s'il avançait avec aucun signe qu'il allait attaquer, Kali restait la priorité. Et il fut la même chose pour Ann qui se mit aussi sur la route et Iro montra les dents à côté de l'elfe terrifiée. Strike lui servait à présent de cachette puisqu'elle s'enfonça dedans, tentant de disparaître. Et le chien se plaça pour la défendre en sentant la panique de celle-ci.

- Je vous déconseille, Marine, de monter à bord sans invitation ni bonne raison.

Elle indiqua par sa position qu'elle n'hésiterait pas à frapper si c'était nécessaire.

- J'rem ? Appela Tsuru à côté de Marina.

Celle-ci était paniquée et tenta d'avancer pour protéger autant les membres du Calypso et ne pas déclencher quoique ce soit avec le vice-amiral.

- Je n'ai pas l'intention de monter à bord sans invitation. Je veux juste… confirmer quelque chose.

- Et l'on peut savoir quoi ?

- Que j'ai ma confirmation ou non, dans aucun des cas, je ne serai violent ou ne mettrait pas un pied sur ce navire.

Ne pas être violent ne veut pas dire qu'il ne pourrait pas les tuer. Elle avait bien vue comment il avait réduit au silence Strawberry. Et il était clair. Il regardait seulement Kali, réellement.

Et, même si Kali était terrifiée, étrangement, elle n'avait aucun signaux de son haki pour lui dire qu'il y avait un danger. Et Ann était pareil puisqu'elle se tourna silencieusement vers Kali, comme lui posant une question silencieuse.

Après une hésitation, Kali tendit une main pour avoir un soutien en plus. Et Ann se dégagea de la vue de l'amiral pour que celui-ci puisse voir Kali. Et, en voyant la jeune sur le pont, il renversa sa tête, échappant, à la surprise générale, un soupir de soulagement. Carmen haussa un sourcil, voyant alors le vice-amiral poser un genou sur le bord du quai, mais, il respecta sa parole de ne pas toucher le trimaran.

- Je suis… très… très, très heureux et soulager de te revoir.

Ce n'était pas exactement ce à quoi s'attendait Carmen. Le soulagement était sincère. C'était comme si on venait d'apaiser une douleur insurmontable d'une blessure. La médecin vit le regard de Marina qui était remontée à bord. Celle-ci fixait le vice-amiral avec, juste un instant, le regard d'une personne qui disait intérieurement « je le savais ». IL faudra qu'elles se parlent sur la question.

Néanmoins, Kali ne bougeait toujours pas. Ce n'était même pas sûr qu'elle est entendue ce qui avait été dit. Ann serra la main de celle-ci pour la rassurer. J'rem continua alors, gardant sa voix douce mais aussi, avec un étrange espoir. Tsuru avait ordonnée, derrière, de faire mettre au fer les deux coupables et de monter à bord du navire. Qu'ils arriveraient ensuite et qu'ils n'avaient pas besoin de gardes. L'affaire était privée.

- Tu te souviens de moi ?

Kali déglutit difficilement. La médecin pencha la tête vers la plus jeune, montrant qu'elle était là aussi. Et Marina aussi. Ann chuchota à l'oreille de l'elfe, donnant alors un courage, peut-être, face à l'épreuve qui se trouvait face à elle. Mais, si elle la surmontait, elle aurait beaucoup moins de mal avec les autres traumatisme.

Et les mots de Ann fut tout ce qu'elle avait besoin, en plus de leur présence. Elle s'accrocha autant à la médecin qu'à la journaliste mais réussit alors à dire, d'une voix tremblante.

- Je… J'ai toujours ce livre que tu m'as fait.

L'homme au visage de marbre savait donc sourire sans qu'une fissure apparaisse sur la peau à cause de l'action. Et il dit doucement.

- Il t'a été utile ?

- … Il m'a aidé à tenir.

Le précieux livre que Kali avait et ne laissait personne s'approcher. Son trésor. Luffy avait son chapeau. Carmen, son navire. Kali, Kali, c'était son livre. Un livre qui lui avait été offert.

La profonde inspiration de Kali rassura Carmen. Encore plus lorsqu'elle s'appuya autant sur la médecin que Ann pour se redresser. Elle se tenait droite même si elle était accrochée au deux. Elle était Kali. Et ça, personne ne le lui retirerait.

- Je suis Kali. Et je ne retournerai pas là-bas.

Carmen eut un sourire en attrapant la main de la jeune, montrant qu'il faudrait leur passer sur le corps, à Ann et elle, avant que l'on approche de Kali.

- Kali… c'est un bon prénom. Et il te va très bien.

Et il se mit à sourire, avec cette pointe de tristesse encore là.

- Je n'ai pas été le meilleur des frères. J'ai échoué plus d'une fois pour te protéger. Mais si je t'ai fait partir, ce n'est pas pour changer d'avis et te ramener.

Souplement, il se remit sur ses pieds.

- De toute façon, il n'y a plus de là-bas. Si là-bas existait encore, nous n'aurions pas cette conversation ici, sur ce port. Je me suis personnellement assuré que tout parte en cendre.

Carmen serra les dents pour s'empêcher de faire un commentaire. Ou de hurler. L'elfe en face d'eux venait de dire littéralement qu'il avait vendu son île. Mais, une chose arrêta la médecin. Il avait dit qu'ils n'auraient pas cette conversation ici si il ne l'avait pas fait. Si il avait fait partir Kali, les deux seraient peut être ailleurs. Et Kali n'aurait pas été libre.

- Exact, jeune chatte, confirma J'rem comme s'il lisait ses pensées. Kali et moi sommes les deux derniers. Les autres ont péri sous un Buster Call et le monde se porte bien mieux, je suis certain que ton père doit penser la même chose.

Voilà un cryptique qui savait tenir en haleine. Ça devait être de famille, le coté devin qui sait tout. Il revint vers Kali.

- Si tu souhaites me joindre, petite-sœur, ton amie Marina sait comment me contacter. En attendant, profite de cette vie qui s'offre à toi. Et soit heureuse.

Et il repartit, faisant un geste lent du bras, clairement pour dire au revoir puis rejoignit Tsuru. Marina mordilla ses lèvres à côté, triturant ses tresses.

- Suis désolée pour…

- Marina. Pourquoi tu t'excuses ?

- Je suis allée… leur dire bonjour ?

Carmen donna un regard plat à la jeune avant de se tourner vers Kali.

- On rentre, Kali ? La mer nous appelle.

Kali prit alors une profonde respiration et essuya la larme qu'elle avait.

- Oui. Oui, allons-nous-en. On a un denden à envoyer au SEKEI.

Et elle ramassa ses peluches et les regarda avec un sourire tremblant.

- Oui. On devrait y aller. Iro ? Strike ? Vous m'aidez à ranger tout ça ?

Et avec les deux animaux qui ramassèrent chacun une peluche dans leur gueule, l'elfe rentra dans le trimaran pour ranger ses peluches.

La voile fut ensuite hissée et l'ancre lever. Luffy et Rouge devait prendre le navire de la matriarche Portgas. Ann dit alors avec agacement en aidant à la manœuvre.

- Une fois à Baterilla, je vais aller voir le prêtre pour l'user en menace contre mon vieux. Il me doit des réponses, et s'il parle pas, il va se retrouver avec un exorcisme sur le coin de la figure.

- Solution parmi tant d'autre.

.

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Carmen eut un sourire, raccrochant à Smoker. C'était étrange de parler avec lui, le soir. C'était devenue un petit rituel du soir, à présent. Elle se mettait à la falaise ou sur le pont, loin des oreilles et passait un coup de fil. Et cela depuis un moment.

C'était... agréable. Mais, en même temps, elle se sentait un peu inquiète de la réaction si ça se savait. C'était étrange.

Néanmoins, ce soir, ce fut Smoker qui avait appelé en premier. Et il avait parlé des idioties de ses hommes. Et des pirates. Bien qu'il soit un adepte d'une justice, celle-ci était juste. S'il continuait, elle parlerait à Barbe Blanche pour l'adopter. Il avait des traits similaires à son père. Un homme droit dans ses bottes.


Et voilà pour aujourd'hui. On se retrouve la prochaine fois