Bonjour tout le monde ! Retrouvons notre groupe de Choc pour la suite de leur aventure dans la Grande Line
One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.
Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.
Bonne lecture et laisser une petite review.
Chapitre 27 :
Les archives des Rhyddid traitaient d'anciennes enquêtes et celles inachevées par son père. Des évènements qui avaient été des cas de changements dans des pays ou encore, des situations étranges. Son père avait cherché à rendre le monde moins pourri.
Son grand père Regulus était venu leur donner un petit coup de main. Il connaissait les documents, pour les avoir lus plusieurs fois, cherchant à savoir qui ou pourquoi Aarch avait été appelé traitre. Car, pourquoi dans les accusations, on n'avait jamais parlé des esclaves qu'il faisait disparaitre secrètement lorsqu'il pouvait alors que c'était son unique crime. Il avait aussi posé quelque question à Ann pour se renseigner un peu. Se renseigner sur celle qui avait rouvert une enquête qui avait été classée par les autorités depuis des années.
Des preuves supplémentaires avaient été déterrés contre les trois vices amiraux qu'elles avaient déjà fait arrêtés. Mais il y en avait d'autres qui pointait alors l'un des nobles de East Blues qui payaient un peu trop la marine pour avoir des services et que l'on ferme les yeux sur certaines de ses activités de l'époque. Carmen grogna avec un sourire vicieux, découvrant que l'homme en question était l'un de ceux qui avaient été « tâché » par l'éclat Pourpre.
Ann avait assez pour se faire un nouvel article sans trop se fatiguer. Mais, la plupart des rapports qui avaient été détruits, certainement, avaient été copiés et allaient être envoyés à la marine.
Elles avaient passé la semaine à travailler dans les archives. Marco avait profité de livre de droit ayant appartenu à Aarch pour travailler sur son prochain personnage d'avocat.
Carmen en avait profité pour renouer avec son grand père qui lui rappelait un peu Rayleigh, parfois. Mais, lui-même avait été surpris, commentant que Carmen était bien plus sa mère que son père. Yenna était calme malgré tout. Peut-être que Marco était responsable de cela. Il avait élevé une D. À être moins… elle n'avait pas le bon terme.
Marina avait exploré l'ile et les histoires autours de celle-ci. Très certainement, elle allait créer une nouvelle histoire ou une nouvelle série vue les étoiles qu'elle avait. Et certains de l'ile connaissaient Marco autrement que comme le commandant de Shirohige.
L'un d'eux avait demandé à lui parler. Et, même si Marco ne voulait pas revivre des souvenirs anciens douloureux, ce dernier avait accepté. Les deux étaient allés discuter sur le bord du port. Le gars en question manquait une jambe mais ça ne l'avait pas empêché d'être maçon. Les deux discutèrent et même, rire. Mais, c'était surtout pour dire merci qu'il avait parlé avec Marco. Pourquoi ? Il semblerait qu'il est pu fuir, c'était grâce à Marco et Thatch, à l'époque. Et il était content d'avoir vu leur prime sur le journal avant que l'ancien Rhyddid le trouve et l'emmène sur l'ile.
Ce fut donc après une longue semaine que le Calypso se préparait à nouveau à partir. Et chacun avait à présent un Eternal Log Pose pour l'ile. Mais, ce n'est pas parce que l'on a le Log Pose que l'on peut atteindre l'ile. Il faut savoir où passer. Plusieurs des habitant avaient failli avoir un arrêt cardiaque en apprenant qu'ils étaient passé par l'est de la statue, proche du reste du navire du gouvernement. Il aurait fallu juste une vague scélérate pour les faire couler par le fond. L'ancien Rhyddid, très amusé par la situation et la chance qu'ils avaient eu, les avait menés, avec son propre catamaran jusqu'au passage à emprunter pour le départ. Il était donc temps qu'ils remontent sur la Grand Line.
Carmen regarda la tempête qui se trouvait derrière la barrière de pierre. Ils n'avaient plus qu'à traverser celle-ci pour revenir sur des eaux plus « calme ».
- On a deux routes, pour l'instant, de possible. On se dirige tranquillement vers Enies Lobby. Ou, on décide de voir d'autres coin. Des propositions ?
- Je dirais aller à Shabaody pour l'instant, proposa Ann. C'est pas trop loin, et de l'autre, on a pas reçu de convocation ou quoique ce soit. Sans compter qu'avec les documents à rajouter au dossier.
- Ils vont certainement repousser un peu le procès pour analyser celle-ci, soupira Carmen. bien, allons à Shabaody. Qui est pour ?
- Moi ! J'ai un manuscrit à livrer ! Et les frais de poste sur la Grand Lines sont exorbitant, dit alors Marina.
Elle se tourna vers Kali qui haussa en silence les épaules.
- Nous avons donc un cap. En espérant que l'on ne croisera pas d'idiots sur la route.
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Carmen regarda l'archipel avec un sourire en coin des lèvres. Elle avait senti quelqu'un sur l'ile. Et plus ils en approchaient, plus ses soupçons se confirmaient. Barbe Blanche était présent sur l'ile avec l'équipage en grande partie. Voilà pourquoi Marco s'était absenté discrètement en disant qu'il reviendrait. Elle fut la seule qui resta à bord du Calypso pour le coup. Elle allait profiter pour passer un coup de Denden à un capitaine.
Elle termina de mettre les boites dans l'un des flotteurs avant de récupérer le denden et s'installer sur le pont, allumant la cigarette. Elle garda du coin de l'œil les passants tout en terminant de composer le numéro.
Il ne fallut pas longtemps avant que l'on ne décroche.
- « Smoker à l'appareil. »
- Salut taisa. C'est Carmen.
Un sourire passa sur le denden.
- « Je commençais à me demander ce que vous faisiez avec les autres. Pas de nouvelles sur le journal. Vous allez enterrer qui, cette fois ci ? »
- Personne. Enfin, pour les dix prochaines minutes. Une toute petite seconde.
Elle grogna au pirate de dégager. Ce dernier dégaina son arme mais ne put faire plus qu'il se prit un impact d'air de la taille d'une pièce de monnaie dans le plexus mais avec la force d'un coup de poing. Carmen baissa son doigt, revenant à sa conversation.
- Sabaody et ses cons. Dommage, l'ile est plutôt sympa, en règle générale. Mais, il y a deux-trois trucs emmerdant. Qu'est-ce que tu racontes ?
- « De nouveaux idiots qui veulent rentrer sur la Grand Line. Et des idiots dangereux mais inconscient. »
- C'est un prérequis pour la route de tous les périls. Et sinon, pas trop de boulots ?
- « Un peu trop calme ».
Elle le vit prendre une expression étrange avec la bouche. Il devait être certainement en train de fumer. Elle glissa sa cigarette entre les lèvres à son tour, soufflant alors la fumée au-dessus d'elle.
- Question. Comment la marine compte-t-elle m'envoyer la convocation au procès. Je n'ai pas d'adresse fixe.
- « Bonne question. Je vais me renseigner et dire que j'ai un moyen de te contacter. Sinon, pas de nouveaux hôpitaux en construction de ta part ? »
- Je vais voir déjà ceux existant. Sinon, après le procès, je fais un tour à Loguetown, définitivement. Et tu me devras un verre.
- « Même un resto si l'envie t'en dit. »
Elle regarda le denden, jouant entre ses lèvres avec sa cigarette. Voulait elle aller plus loin ? Essayer ? Mais elle restait une personne libre. Néanmoins, pourquoi pas. Juste essayer une fois et voir la suite sans regretter plus tard.
- Je serais ravie d'aller au resto avec toi. Mais je vois le moindre de tes hommes en tentative d'espionnage, je m'autorise à les lancer dans le port.
- « Si je ne m'en charge pas avant », dit le soldat.
- À plus tard.
- « Toi aussi ».
Elle reposa le combiner, vérifiant à nouveau qu'il n'y avait personne à part les passants. Elle nota une vieille femme de l'ile, une locale, avoir des yeux lumineux et sourire alors qu'elle continuait son chemin. Carmen rangea le Denden et ferma le navire. Elle allait attendre un peu. Si Marco ne revenait pas, elle irait ramener les affaires aux autres. Certains allaient certainement pleurer comme des madeleines.
Elle se redressa après un temps, récupérant alors la caisse entre ses mains et la mit dans une des bulles de résines flottante pour ne pas avoir trop de truc à porter. Elle pouvait être feignasse quand elle s'y mettait.
Iro bailla, la regardant tranquillement allonger sur le filet.
- Tu viens, feignasse ? Ou tu restes ?
La panthère bailla et commença à la suivre au petit trot. Elle remonta vers l'un des Groves de la zone de non-droits. Surtout, évita les dragons célestes. Peut-être qu'il y en aurait un de mort d'ici la fin de leur séjour si Ace se lâchait.
Il lui fallut une dizaine de minute pour atteindre tranquillement le Moby Dick. Elle siffla et l'un des marins tourna la tête depuis le pont.
- Hey ! Poussin ! On te manquait ?
- On va dire que j'ai des cadeaux à distribuer. Je profite que je sois dans le coin. Marco est rentré, non ?
- Yup. Thatch l'emmerde actuellement.
Carmen ria et attrapa Iro pour sauter sur le pont d'un seul saut. Elle reposa la panthère qui s'étira tranquillement avant de grogner à Stephan qui venait voir ce qu'était le nouveau venu.
- Coucher Stephan. Bon… J'ai besoin de Thatch, Marcus de la cinquième, Saki de la première, Juan de la huitième. Yagi de la seconde…
- Oy ! Pourquoi eux ?
- Privé. Et faut leur dire de rejoindre la chambre de Oyaji.
Elle avança, la caisse toujours derrière elle. Le pirate haussa les épaules et obéit en récupérant plusieurs autres noms par la Logia. Elle se glissa jusqu'au fauteuil du capitaine qui avait l'air de bouder en regardant Marco qui semblait être la patience par définition. On avait perdu une bouteille de saké, c'est ça ?
- Ma fille. Content de te revoir.
- Bonjour Oyaji. J'ai besoin de parler en privée avec toi et plusieurs membres de l'équipage.
- Marco m'a déjà glissé deux trois mots. Allons y. je sais que c'est important.
Le phénix attrapa le cou de Thatch avant que celui-ci ne tente une nouvelle bêtise et le tira jusqu'au quartier du capitaine. Carmen suivit et d'autres des différentes divisions arrivèrent sans vraiment comprendre pourquoi ils avaient été convoqués. La médecin caressa Iro qui ronronnait, tranquillement installé sur l'immense lit du capitaine alors que celui-ci était confortablement installé à côté.
Elle prit une respiration.
- Bien. Ce que je vais dire ne doit pas quitter cette cabine. Et je pense qu'aucun d'entre vous ne souhaiterait que cette situation s'ébruite. Rhyddid Aarch libérait des esclaves de Marijoa.
Plusieurs se tendirent au souvenir de ce que ça leur apportait. Elle se baissa et tira le premier sac. Elle le tendit à un brun.
- Tiens Marcus. Mon père a cherché cela pour toi.
Le pirate baissa la tête et ouvrit la bouche. Carmen le vit fondre en larme, serrant l'objet inconnu contre lui.
- Putain, le con. Oh le con.
Elle était d'accord. Elle continua pour chacun, empêchant les autres de voir ce qu'elle donnait. Elle garda Thatch pour la fin. Ce dernier semblait nerveux. Elle pinça ses lèvres.
- Ce que je sais pour toi, tonton, c'est qu'il a mis un certain temps pour trouver cela. Il a juste jamais eu le temps ou l'occasion de le ramener. Et je sais que tu essayes de te souvenir d'où et à quoi ils ressemblaient.
Le cuisto sentit ses jambes trembler alors qu'elle tendit le dernier paquet. Il regarda la photo avec la femme qui avait la même couleur que cheveux que le cuisinier. Cependant, c'était de son père que Thatch tenait sa taille. Ce dernier était immense, un peu différent mais ils partageaient le même regard bienveillant sur la photo. Les couteaux de cuisine étaient ceux de son père. Ce dernier tenait un petit restaurant à ce qu'elle avait lu dans le dossier qui accompagnait le paquet. Aarch avait fait ça pour chacun.
- Il l'a récupéré chez un des locaux qui a tenté de sauver des pillards cela. Et …
Thatch fondit en larme et l'attrapa pour pleurer, la soulevant du sol dans une diarrhée verbale incompréhensible avec les sanglots. Marco tapota l'épaule de son camarade.
- Je vais putain de lever mon verre à ce con une nouvelle fois, pleura un second.
Chacun était en larme. Des fiers pirates sanguinaire, aussi émotif que des guimauves. Néanmoins, Carmen sentit des présences derrière la porte, tentant d'écouter. Heureusement que la chambre était insonorisée pour le ronflement du capitaine. Carmen pointa de la tête la porte à son parrain qui hocha la tête. Marco sortit un instant et l'on sentit juste que les espions avaient été invité à récurer le pont.
Thatch la lâcha après un moment, regardant les couteaux et les photos. Carmen eut un sourire.
- Promis, je garde ton nom de famille en secret. Newgate te va bien.
- Merci crapule. T'es la meilleure nièce que l'on pouvait rêver … Faut que je cuisine. … Attends. C'est son carnet de recette ? Aarch. Je t'aurais fait des truffes au chocolats que tu aimais tant si tu étais en vie. Et cela, jusqu'à la fin de tes jours. Couillon, salaud ! Enfoirée ! Putain… merci.
Il disparut, comme les autres, ranger leurs affaires dans des coins secrets. Barbe Blanche demanda s'il y avait plus. Carmen avoua alors l'existence de l'ile des Tempêtes. Elle ne donna pas le lieu mais le capitaine du Moby Dick jura au silence. Cependant, si besoin, il viendrait à l'aide si l'ile venait à demander de l'aide.
Elle se prépara à repartir, une heure plus tard lorsqu'elle vit Thatch courir depuis les cuisines à moitié essouffler.
- J'ai cru que je te louperais.
- On a prévu de rester un peu sur l'ile, tu sais.
- Pas grave. Si je garde ça, je déclenche une guerre. Tiens. Et planque ça bien.
Elle se retrouva avec une boite empaquetée dans du tissus. Elle renifla et se mit à sourire.
- Fallait pas. Vraiment.
- Si, j'insiste. C'était … j'avais oublié leur visage. J'avais quatre ans. J'avais oublié leur nom et leur visage. Aarch qui fait ça pour moi. Toi qui ramènes le tout. Et tu m'aurais envoyé l'argent à la figure.
- Totalement.
- Alors que ça. C'est juste un …
- On s'entraide entre membre d'une même famille. Bon, je dois te laisser, on doit rentrer avec Iro.
Les deux repartirent et Carmen regarda la Panthère puis la boite.
- Je sens que le taux du sucre de nous autre va en prendre une claque.
Le calypso apparut après une dizaine de minutes de marches tranquilles. Et elle sentait des personnes à bord. Bon, plusieurs étaient rentrés. Kali, à ce qu'elle sentait. Elle descendit dans la cuisine.
- Je suis rentrée. Et Thatch fait un cadeau. Qui veut un cookie ?
À peine eut elle dit ces mots qu'Ace se matérialisa sous sa forme de Chat, les grands yeux larmoyant pour en avoir un. Carmen sourit, tirant un des petits sachets qu'avaient préparé Thatch (ce qui évitait de perdre des doigts lorsqu'on passait la boite), et le donna à Ace. Elle fit de même à Marina ainsi qu'à Kali avant de fermer le placard. Elle entendit vaguement Ace parler avec son grand père.
- Je rappelle les règles pour ces cookies. Si on se sert, on sert tout le monde. Si on vole un cookie, je fais la prise de guerre avec l'approvisionnement.
Marina avait un cookie entre les dents, l'air presque d'un chiot qu'on venait de frapper. Kali hocha la tête, léchant le bout de ses doigts pour ne pas perdre une miette. Carmen donna un coup d'œil à Ace qui semblait tenir les cookies comme une sainte relique qu'il fallait protéger. Pourquoi elle avait envie de faire l'acquisition d'un cadenas ? aller savoir. Néanmoins, le Yokai releva la tête, comme écoutant quelqu'un pour dire.
- Hm. Merci le vieux !
Le journaliste cessa de faire bande à part pour manger ses cookies et revint vers la table, gardant les cookies restants précieusement contre sa poitrine.
- Je vais me prendre un pied à terre sur Shabaody. C'est au milieu de la Grand Line, donc, assez utile. Pas que j'ai quelque chose contre le nid, c'est juste que, minimum pour l'enrobement, on doit rester à terre, donc, si on doit passer régulièrement dans le coin, autant s'épargner de devoir se taper un hôtel à chaque fois. Qui ça intéresse ?
C'était une idée très intéressante. Certes, elle avait à présent l'ile des tempêtes pour s'arrêter dans la première partie de Grande Line. Et Regulus avait étendu l'invitation pour tous. De l'autre côté, il y avait l'île de Barbe Blanche dans le nouveau monde. Alors, ce serait logique d'avoir un lieu où ils pourraient s'arrêter.
- Je dois dire que l'idée me plait, pour ma part. Et puis, on sait jamais, je me prendrais peut-être dans l'idée de faire un cabinet un jour. Vous autres ?
- Ça serait sympa, je dois dire, commenta Marina. Je pourrais ranger mes manuscrits en fait, sans qu'ils ne prennent trop de place. T'en pense quoi Kali ?
Tous se tournèrent vers l'elfe, attendant sa réponse. Mais elle ne dit rien. Contemplant alors le vide, attendant comme toujours l'avis des autres au lieu d'écouter le sien. Ace soupira et alla la voir pour lui donner un de ses cookies. L'elfe le regarda sans comprendre.
- Tu as le temps. On veille sur toi pour que tu puisses savoir un jour ce que tu veux faire ou vivre.
Il lui passa un bras autour des épaules.
- Tu es heureuse d'être vivante ?
- …oui…
Ace appuya son front contre le côté de la tête de l'elfe avec un sourire.
- Alors, c'est l'essentiel. Le reste viendra avec le temps. Et si tu te sens perdu, n'oublie pas que tu n'es pas seule. On est là si tu as besoin d'aide. Et tu es une zoan. L'avatar d'une divinité. Il est là. Pour toi aussi, ce dieu.
- Et on est toutes là pour toi, s'ajouta Marina en attrapant en câlin l'elfe. Et un aussi viendrait pour toi si on sortait le balai qui a élu domicile dans son séant. En tout cas, moi je suis à deux cents pour cent avec toi. Carmen ?
- Si vous me retirez du groupe, je boude, ricana la médecin. T'es ma chibi-grognonne, Kali. Tu peux dire ce que tu veux. Tu as le droit de choisir ce que tu veux faire. Si tu es perdu, on sera tous là. On ne fait jamais la route seule. Mais c'est nous-même qui choisissons notre chemin.
Elle s'ajouta au câlin, frottant le haut du crane de l'elfe. Ace étant coincé avec Kali au milieu. Le pauvre. Ce dernier était si heureux dans le milieu du groupe qu'il commençait à ronronner. On n'entendait plus que lui. Carmen hésita même à caresser entre les oreilles du Yokai pour le coup.
- Merci, fini par chuchoter Kali.
Elle rendit brièvement les câlins avant de montrer qu'elle souhaitait se dégager de l'étreinte.
- Bon ! Qui a des plans pour ce soir ? se renseigna Ace.
Rien, réellement. Carmen avait un livre à terminer de lire. Et Marina lui avait donné une édition en avant-première, un mois avant sa sortie. Et elle n'avait pas encore terminé les premiers chapitres avec les évènements des dernières semaines.
- Je… j'aimerais aller acheter deux livres, dit avec une certaine hésitation Kali en se mettant à jouer avec une de ses mèches de cheveux.
Elle regarda Carmen en se mordant très légèrement l'intérieur d'une lèvre.
- Tu veux bien m'accompagner ?
La médecin eut un sourire.
- Bien sûr, que je t'accompagne. Et puis, j'en profiterais pour aller acheter un truc pour manger ce soir. J'hésite entre des takoyaki ou un sauté de gambas. Des préférences ?
- Je pense pas que je vais manger ici ce soir et avant que tu ne m'accuses de monopoliser Marco, c'est pas le cas. J'ai entendu dire que mon groupe favori faisait un concert à Shabaody, donc, je vais voir pour me trouver des billets et certainement manger dans les environs pour ne pas louper la représentation, informa Ace. Si quelqu'un veut se joindre à moi, y'a de la place.
- Je veux bien te suivre, annonça Marina.
Le D. se tourna vers les deux autres qui se désistèrent.
- On choppera un catalogue immobilier local sur la route. On se dit à plus tard ? sourit Ace.
Carmen hocha la tête pour sa part et Kali haussa les épaules avec un léger sourire.
- Pensez à ramener un Dial en passant, alors.
- YUP !
Les deux partirent en direction du Grove pour aller au concert alors que Carmen et Kali prirent une autre route afin de trouver une librairie adéquate. Strike et Iro gardaient férocement le navire pendant leur absence.
Elles trouvèrent leur bonheur, un Grove plus loin. Carmen regardait tranquillement les derniers ouvrages médicaux qui avaient été publié alors que Kali cherchait ses propres livres. Elle avait déjà récupéré un roman à ajouter à sa collection.
- Dis Carmen… demanda doucement Kali qui venait de se glisser à côté d'elle. Entre nous… tu penses quoi de l'idée d'avoir des enfants ?
- Hmmm ?
Carmen termina de tirer son livre avant d'enregistrer réellement la question. Elle réfléchit un instant avant de rire.
- Je dois admettre que j'y ai pensé, une ou deux fois. Un mini moi que je pourrais protéger.
Elle reposa un des ouvrages dans les rayons pour attraper une autre édition avec moins de censure dedans.
- Même si je pense que ça peut être… dangereux de porter, pour l'instant, encore, le nom de Rhyddid. Peut-être un jour.
- Un enfant en solo ou tu espères trouver un parent pour ce bébé ?
La médecin tourna la tête vers sa camarade, haussant un sourcil. Fallait se méfier avec Kali, des questions comme cela. Néanmoins, alors qu'elle terminait de récupérer le dernier livre dont elle avait besoin, elle répondit.
- Même si je fais, parfois, des coups d'un soir. Je ne serais pas contre un partenaire. Et puis, j'aime penser qu'un enfant a besoin de deux parents.
L'elfe descendit de l'échelle sur laquelle elle était montée pour atteindre le sommet des étagères et continua à parcourir les rayons.
- Je suis certaine que tu feras une superbe maman. Et je vois déjà Ace en tonton gâteau. Il serait capable d'apprendre à un enfant toutes les bêtises possibles et imaginables.
- Merci pour le compliment. Mais pour Ace, j'en connais d'autres qui pourraient être gâteux sur la question et donner tout ce qu'il ne faut pas faire. Ou bien, mourir sur place d'apoplexie. Ah ! le voilà.
- Toute personne qui cherchera à fonder une famille avec toi devra affronter ta famille, c'est vrai. Et effrayant. Peu de chance qu'il en ressorte vivant. Je dirais… quinze pour cent ? répondit Kali d'un coin.
Elle tira un livre de l'un des rayons sur des plantes rares. Elle regarda les trois ouvrages qu'elle avait à présent dans les bras. Elle avait ce qu'il lui fallait pour sa part. Elle se rapprocha de Kali qui cherchait encore.
- Il te manque quoi, que je t'aide.
- Le Livre Ivonis. C'est… c'est dans la liste des ouvrages que J'rem avait mis en recommandation dans l'ouvrage qu'il m'a laissé en me faisant fuir de la Petite Sarkomand. Dans tous les cas, je pense que tu devrais y réfléchir à peine plus. Dans le genre, le considéré.
Carmen fronça les sourcils à ce que venait de dire Kali. Venait elle d'avoir une vision ou non ? C'était une conversation un peu étrange.
- Tu ferais une excellente mère.
La médecin resta à regarder Kali, ne sachant pas vraiment quoi répondre à celle-là. Même si elle prenait cela comme un compliment. Elle alla payer ses livres en attendant. Néanmoins, les mots de Kali lui restèrent dans la tête. Elle n'avait pas vraiment d'exemple de mère. À la limite, Cassandre avait pris la place, sur le Moby Dick. Et définitivement, Rouge avait décidé de l'adopter. Mais, elle n'avait jamais connu sa mère.
Elle parcourut les étagères, flottant à certains coins pour ne pas à avoir chercher l'échelle pour regarder les noms. Il était compliqué de trouver un livre pareil, même ici. Bien que ce soit Shabaody, là où l'on se rejoignait pour faire le passage vers le nouveau monde.
- Ils ne l'ont pas Carmen, on peut aller se chercher à manger après avoir posé ça. Ou l'inverse, comme tu veux.
- Prenons en passant, on pourra manger alors tranquille au navire. J'ai vu un bar à Takoyaki non loin en venant.
Elles terminèrent de payer leurs achats avant de sortir. Elles prirent deux boites de Takoyaki préparées avant de continuer leur chemin pour revenir au navire. Les boites étaient bien chaudes alors qu'elles montèrent sur le navire. Cependant, Carmen haussa un sourcil. La présence de Thatch était sur le navire. Et il y avait une bonne odeur de nourriture.
- Thatch. Je te manque à ce point ?
Le pirate faillit avoir un arrêt cardiaque puisqu'elle et Kali s'étaient glissées silencieusement dans le navire. Et Strike ainsi que Iro n'avaient pas réagi à leur présence. Néanmoins, on pouvait noter que le chien avait un morceau de tissus blanc sous la patte. Et le pantalon de Thatch avait connu de meilleur jour au niveau du mollet.
- … si tu as frappé le chien, tu vas m'entendre.
- Même pas ! La panthère lui a grogné dessus. Et depuis quand vous avez un chien ?
- Depuis que l'on a une nouvelle membre.
L'œil de Thatch se contracta. Carmen caressa la tête de Strike qui eut la queue frétiller de joie. La médecin pencha la tête, regardant les plats qui avaient été disposés sur la table. Elle bava presque. Il avait fait une fondue. Et elle nota deux trois petits amuse-gueules avec ça.
- J'voulais te remercier encore avec tes amies. Tu sais pas à quel point j'en suis reconnaissant. Bon. Sinon, puisque j'ai trouvé le navire sans personne… Vous êtes allées ?
- Concert ou bibliothèque.
- Et t'as croisé Marco ? Il a disparu.
- Nan. Par Davy Jones, je vais baver. Tu as fait en plus des nems ?
- Que nous vaut cette tentative de corruption ? se renseigna Kali avec une voix sinueuse.
Sa camarade avait un point. Bien que tenter de faire peur à Thatch était une mauvaise idée. Ce dernier mit la main contre son cœur.
- Moi ? Tenter de faire de la corruption à ma nièce favorite et innocente ? Ainsi qu'à ses amies ? Mais vous me fendez le cœur. Et moi qui ne m'inquiète que de l'absence de mon frangin qui s'est glissé hors du navire à nouveau sans dire un seul mot. Monde cruel.
- Kali, sort le popcorn, je crois que l'on va avoir un diner spectacle, soupira Carmen.
Il était agaçant, lorsqu'il s'y mettait. Et dire qu'elle lui avait rapporté un éclat de son passé arraché par les dragons célestes.
- On devrait attendre le retard de Marina, non ? demanda Kali. Ace ne rentrera pas avant un moment de son vagabondage, mais notre nouvelle recrue mérite bien un peu de spectacle. Tu en penses quoi ?
Oui, avec Marco absent, c'était sûr qu'Ace ne rentrerait pas ce soir. Thatch sembla avoir une étrange expression. Un mélange entre le rire et la surprise.
- Pauvre Gamine. Marina ? Qui l'a nommé ainsi ?
Les deux se tournèrent vers le cuisinier pour répondre d'une seule voix.
- Akainu.
Le pirate cligna des yeux plusieurs fois avant de rire.
- Elle est bien bonne celle-là. Bravo Carmen. On a réussi à développer ton humour.
Celle-ci se mit à sourire.
- Sakazuki Marina, nièce du chien rouge, est notre chroniqueuse résidente et artilleur.
Iro se redressa alors et s'approcha de Thatch pour poser sur le genou du cuisinier sa patte. Seulement, la panthère sonnait comme moqueuse. Comme si elle disait à Thatch que le plus drôle de l'affaire, c'est qu'il est cru qu'elles se moquaient de lui. La fourrure jaune indiqua bien qu'elle se moquait de lui.
- Carmen, cette panthère se fout de ma gueule !
- Débrouille-toi avec.
Iro décida de prendre les choses en mains et sauta sur les genoux du pirate. À présent, Thatch était immobilisé sur sa chaise par le gros chat carnivore. Et comme un de ses cousins, elle s'enroula, s'installant confortablement sur les genoux de Thatch pour ne pas en bouger jusqu'à ce qu'elle décide de le faire.
- Brave fille, c'est bien, sourit narquoisement Kali. Je fais le pop-corn et je te laisse les questions.
Carmen hocha la tête, s'asseyant à moitié dans les airs, comme si elle était sur un coussin.
- Bien … parle et tu ressortiras indemne. Et je te rappelle que j'ai été élevé par Marco et Cassandre, entre autres. Et j'ai des bistouris par loin et un gros chat.
Thatch sembla presque sur le point de protester.
- Van Der Eretein Thatch…, continua Carmen. On n'a pas mal de poison aussi. Je crois qu'un donne l'impression de bruler de l'intérieur. Et j'ai un bon purgatif aussi. Très, très efficace en fait.
- Arg ! Aarch, sors de ce corps ! Pourquoi me faire ça ?
- Car tu viens à bord, et tu prépares littéralement de quoi nous acheter. On est dans la question de pourquoi ?
Le pirate mâchonna sa joue, surtout que Kali venait d'ouvrir un peu sa bouche, laissant les crocs apparaitre et la queue sonner.
Et Carmen sentit qu'il allait craquer avant qu'elles ne commencent réellement. Kali à coté, mangeait tranquillement du popcorn qu'elle avait préparé.
C'est à cet instant que la porte s'ouvrit et fit apparaitre Marina qui souriait comme une dingue.
- On n'attend pas, commença-t-elle avant de s'arrêter en voyant les gens.… Euh … les filles.
Elle regarda les trois personnes présentes puis la table mise avant de revenir à l'ensemble des personnes présentes.
- Pourquoi vous torturez quelqu'un autour d'un repas ?
- Il ne manquait que toi, je t'en prie, prend place, on a du pop-corn, invita Kali en secouant le saladier.
La concernée haussa les épaules et vint s'asseoir à coté de Kali avec le gros chien qui monta à moitié sur elle pour réclamer des caresses. Et la nièce de Akainu attrapa du popcorn, regardant la plus ancienne toujours assise dans les airs.
Carmen sourit encore plus dangereusement, causant de la détresse chez Thatch.
- J'ai appris, de Kureha, une médecin de Drum, deux trois points intéressant sur l'anatomie. Ça vous intéresse les filles ? C'est sur le système nerveux et les points de douleurs.
- C'est bon ! J'avoue ! Pitié !
Carmen tira sa cigarette du paquet avec ses dents. Elle adorait qu'un plan se déroule sans accros.
- Je voulais juste que vous veniez manger demain midi ! Ta fête d'anniversaire a été écourtée, alors, j'espérais au moins que tu nous fasses ce plaisir… et je me disais aussi que mon cher frangin serait avec toi.
- Je l'ai vu. Il était au concert, dit doucement Marina.
Les yeux de Thatch s'éclairèrent.
- On parle bien de quelqu'un d'un mètre quatre-vingts, brun roux…
La déception fut encore plus dure. Carmen retint un sourire.
- Non, je cherche pas Haruta. Je sais qu'il était fou à l'idée d'aller voir ces gars de South Blue.
- Ah… pardon. Désolée.
Et elle s'enfonça entre ses épaules en rougissant, se cachant presque derrière Strike.
- Et ma nièce favorite n'aurait pas quelque chose d'intéressant à raconter sur son vieil oncle qui pourrait m'aider ? minauda Thatch avec un grand sourire innocent.
Il fit un geste pour s'appuyer sur la table mais Iro se mit à grogner pour lui faire comprendre de ne pas bouger. Carmen souffla un peu de fumer avant de revenir à Thatch. Vendre son parrain pour le coup ainsi que son ami ? Non.
- Eh bien, mon cher oncle. Ce que je sais, c'est que Marco est parti ce matin pour le Moby Dick. Qu'on a trouvé ensemble l'ile des tempêtes et que je suis allée à la bibliothèque. Point.
- D'accord, tu évites le sujet, donc, il y a quelque chose d'intéressant qui s'est passé avec lui, devina le pirate. Carmen, ma grande, j'ai expérimenté toutes ces techniques contre lui depuis plusieurs décennies, tu peux pas m'avoir comme ça. Marco a passé quoi… un mois, un mois et demi avec toi et tes amies. Alors, accouche. Il a fait ou dit quoi ? Il s'est rapproché de la mignonne et timide journaliste qu'il dévorait des yeux ?
- Aucun risque, mentit sans difficulté Kali. Pas quand on était sous le toit de la mère d'Ace. S'il avait osé, je pense qu'il ne serait jamais revenu en vie de South Blue.
- Sans oublier qu'il passait ses nuits sur la banquette ici avec Strike pendant le voyage, continua Carmen. Pas vrai, Marina ?
Celle-ci tourna la tête, vers Thatch, avec cet air innocent un peu naïf.
- Je croyais qu'il était là seulement pour surveiller Carmen et qu'on nous attaque pas, moi. C'est ce qu'il a fait, non ? Pourquoi il veut que quelque chose se passe ? C'est la commère du village ?
- On peut dire cela. Il cherche des rumeurs et autres.
- … Strike pourrait lui apprendre les bonnes manières, marmonna la concernée.
Thatch n'abandonnerait pas comme ça, malheureusement. Elle appellerait Marco pour le prévenir de faire attention.
- Mouais. Je reste persuadé qu'il y a anguille sous roche, et j'aurais le fin mot de l'histoire, marmonna Thatch qui n'avait pas envie de subir à nouveau les dents du patou. Bon, miss Marina, c'est ça ? T'as des allergies ou des intolérances alimentaires ? Des trucs que tu n'aimes pas ?
- Les stalker.
Carmen manqua d'avaler sa cigarette de rire.
- Je suis pas un stalker, je me fais du souci pour mon grand-frère favoris ! S'offusqua Thatch blessé par l'insinuation.
- Bah, demande à ton frère qu'à nous. Il y a rien de plus suspect, continua Marina. Mais poser des questions comme ça, ça fait suspect. Qu'est-ce que dirait votre capitaine s'il apprenait cela ? Et je n'ai pas d'allergie ni intolérance pour votre question précédente.
- Roja-san ne serait pas plus appréciable qu'on fasse de telles insinuations sur son enfant, nota Kali.
- Bon, je m'incline pour cette fois. Mais je sais que vous cachez quelque chose. Je vous attends demain à midi pour le repas. Et toi, t'as pas intérêt à faire faux bond cette fois !
Il pointa un doigt faussement menaçant vers Kali qui se retint de le mordre. Carmen lui fit un salut de la main et attendit qu'il soit parti, non sans lui avoir fait un câlin avant qu'il ne rentre. Elle se tourna vers le repas devant leurs yeux.
- … Ils nous doivent un sacré service, là.
- Yup, continua Marina.
- Félicitation, au fait, pour ne pas répondre à la question.
- J'ai de l'entrainement.
- Je propose qu'on mette les takoyakis au frais, comme ça, le neko aura de quoi manger en rentrant, s'il n'a rien avalé, proposa la divinité locale en se saisissant d'un des nems sur la table.
Carmen rangea dans le frigo l'achat et s'installa à un bout de la table, tirant un morceau de viande à mettre dans la fondu. Marina acquiesça et fit de même en attrapant l'un des nems proches au poulets. Néanmoins, la jeune fille posa aussi des catalogues immobiliers sur la table afin qu'elles aient de la lecture pendant le repas. Et des idées, surtout pour savoir où s'installer sur l'archipel.
Thatch n'a pas trouvé sa source d'information. Dommage pour lui ^^
