Bonsoir mesdames, messieurs. Voici donc un nouveau chapitre des aventures dans les terres du nord.

Reviews :

Zialema : La liste est déjà en possession de Talar et l'a donné à qui de droit. La suite n'est que fait divers. Et non. Qui voudrait se mettre à dos une mère lionne ? moi pas. ^^ Ravie que ça te plaise néanmoins.

lala : Roche est grillé. Oui, on l'a tous vu. ^^

Morgane93 : Les sites de lores sont très utiles pour comprendre les factions existantes. mais, au besoin, hésite pas à poser des questions. je tenterais d'y répondre au mieux.

Plume Bleue1: ravie que ça t'es plu. Voici donc la suite sortie du four.

sebferga : ça marche, et je vais continuer encore pour un moment ^^.

Harry Potter est issus des livres de J.K Rowling. Et notre monde du sorceleur des livres de Andrzej Sapkowsk. Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une Reviews

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Chapitre 4 :

Ça faisait à présent un an qu'elle était arrivée à Wyzima. Un an un peu dur mais elle avait réussi à s'intégrer et se faire des amis. Le forgeron, étrangement, en fit parti depuis qu'elle avait sauvé son fils et il n'avait pas participé au Pogrom en fait.

Jethro était presque devenu une figure paternelle pour elle. Il avait pris le temps de lui apprendre pas mal de choses. Mais Faust aussi sur ce qu'était la culture elfique. Les deux anciens argumentaient l'un contre l'autre assez souvent et Cassandra commenta que c'était seulement que les deux se considéraient comme la figure paternelle.

Elle comprit ainsi pourquoi le sort de traduction ne fonctionnait pas. Les mots dans la langue anciennes sont pouvoirs. Ce qui signifie qu'un sort ne peut pas traduire ce qui pourrait être un sort. La subtilité était étrange mais elle était là.

Elle repensa aussi à certains de ses amis. Talar était sympathique et surtout était revenu la voir le jour d'avant pour renouveler le contrat en tant qu'informatrice et soigneuse. Elle avait sympathisé avec plusieurs des soldats bien que la plupart l'évitaient. D'autres la regardaient comme un morceau de viande à manger. Elle avait entraperçu une fois le roi Foltest. Elle préféra l'éviter et trouvait toutes les excuses possibles pour qu'elle ne le croise jamais. Même un sort de confusion fonctionna. Pas qu'elle avait de la mauvaise volonté mais elle n'aimait pas l'homme.

Il faut dire qu'il avait ordonné plusieurs choses qui touchaient les non-humains. Les massacres et les viols qui s'en étaient découlé avaient entrainé plus de personnes à rejoindre les rangs des Scoia'tael. Elle ne pouvait cautionner ni les uns, ni les autres. Mais, une seule voix dans un océan de haine était inutile pour l'instant. Il faut commencer petit. Et elle était sûre que Faust était un ancien membre des Scoia'tael. Vu la façon dont il manipulait les armes ainsi que les mots, il ne pouvait que l'être.

Puis, il y avait Vernon Roche. C'était l'homme le plus agaçant, têtu, borné, idiot et tous les qualificatifs qui pouvaient lui venir et qui le définissaient. Elle ne savait pas si à la fin, il ne l'aimait pas ou l'appréciait. Il la frustrait. C'était un très bon soldat. Il savait manipuler le terrain et aussi être efficace. Elle avait entendu des rumeurs ainsi que vu ses compétences. Pourtant, il était bien différent lorsqu'il interagissait avec Mandos ou elle. Mandos, il restait attentif, lui apprenait des choses lorsque son fils allait le voir. Avec elle, s'était comme s'il ne savait pas quoi faire. Et elle non plus en fait. Pourtant, ils partageaient des discussions très intéressantes. Surtout lorsqu'elle pointait ce qui commençait une révolte. Il n'aimait pas lorsqu'elle avait raison que la plupart des révoltes avaient commencé à cause des humains.

Elle termina de ranger les armoires et bénit d'avoir confié pour la journée un petit garçon de 3 ans qui découvrait ce qu'était l'hyperactivité à Jethro. L'ancien avait indiqué qu'il verrait si son fils était aussi doué que la mère. Elle se demandait ce qu'allait inventer l'ancien. Mais, son fils était très doué. Il avait déjà un très bon vocabulaire pour un enfant de 3 ans. Elle pouvait dire qu'elle était fière.

Elle se retourna et commença à se diriger vers les réserves. Il était nécessaire de récupérer des bandages propres et de faire de nouvelles compresses. Et pour cela, il fallait récupérer du tissu. Elle marcha dans le couloir en direction d'une des salles plus loin.

Cependant, dernièrement, des rumeurs inquiétantes circulaient. Plusieurs corps de jeunes femmes avaient été retrouvé. Elle avait participé à l'autopsie d'une. La rage l'avait prise en découvrant les marques sur le corps, montrant ce que l'agresseur avait faire avant la mort ou après. Elle avait aussi été amenée à rencontrer un commandant dont la fille avait subi l'assaut de l'agresseur mais avait miraculeusement sur vécue malgré les blessures. Inconsciente, la jeune fille ne pouvait désigner le coupable. Sans parler que ce n'était que les victimes humaines. On aurait pu accuser un monstre mais l'un de médecins avait eu la chance de voir à l'œuvre un sorceleur et avait demandé à ce dernier quoi chercher pour savoir si c'était un monstre ou un homme l'attaquant.

C'était à cause de cela qu'elle gardait une dague continuellement sur elle ou encore que Faust avait décidé de lui apprendre plusieurs façons de se défendre ainsi qu'à d'autres femmes dans les bas-fonds. Talar aussi avait demandé qu'on reste attentif et surtout que l'on trouve le coupable rapidement.

Un son derrière elle la fit tiquer. Elle était suivie. Elle tourna au couloir et put entre apercevoir un des soldats qui la suivait toujours du regard. Celui-ci était arrivé avec une des compagnies au début du mois. Et elle ne l'aimait pas. Encore moins le regard qu'il avait en la fixant.

Elle gémit en sachant parfaitement de quoi il était question. Elle n'était pas née de la dernière pluie. Surtout dans une société semi-médiévale où la place de la femme n'était pas très haute. Bien que sorcière et sachant se défendre avec une dague avec les leçons de Talar, Faust ou encore Vernon, elle ne souhaitait vraiment pas créer un souci qui pourrait la détruire. Elle regarda le couloir et tourna au croisement en direction des escaliers. Elle ne perdit pas un instant, se dirigeant vers les parties supérieures de la caserne qui faisaient la jonction avec d'autres parties du palais. Son suiveur accéléra au son des pas se pressant. Elle arriva à une porte qui la séparait de l'étage du chemin de ronde et ouvrit celle-ci. Mais, la main lourde referma le battant.

- Dame Cerbin. Où va ainsi une petite elfe comme vous avec autant d'empressement ?

Elle sentit les doigts attrapant l'une de ses tresses et le corps tenter de se coller dans son dos pour la bloquer. Elle recula sec et frappa avec son talon sur le pied du soldat. Celui-ci glapit de douleur et recula. Elle put ainsi faire face. L'homme eut un sourire.

- C'est qu'elle sait se défendre la petite elfe ? J'aime lorsqu'elle se…

- Soldat ! Écartez vous immédiatement.

Elle eut un sursaut de surprise au son de la voix froide et venimeuses. Ses yeux se tournèrent vers une ombre au coin du couloir avec très clairement une arbalète armée. Son agresseur paniqua en voyant le nouveau venu.

- Dame Cerbin, derrière moi. Maintenant.

Elle obéit. Elle marcha, longeant le mur. Elle s'aperçut qu'elle tremblait. Elle arriva à coté de Vernon. Celui-ci était terrifiant à la rage qu'il exprimait par son regard. Le soldat ne bougeait pas avant de grogner.

- Vous baisez avec elle, fils de pute ?

Elle put bien voir les poings se refermer. Elle tourna la tête vers celui qui avait failli l'agresser. Roche dit alors.

- Soldat. Vous avez été accusé de viol sur des citoyens de Téméria et une tentative d'agression envers l'un des médecins de l'armée. Quelque chose à dire avant que je vous foute au trou.

- Je me demande ce que pensera le roi de ta relation avec l'elfe.

La voix était moqueuse. Et surtout, il n'avait pas dit qu'il était innocent. Il semblait même fier de ce qu'il avait fait. Elle voulut alors elle-même tirer. Et Roche hésitait très clairement. Elle mit la main devant l'arbalète.

- Roche. Bien que je comprenne que vous voudriez défendre contre pareille allégations. J'aimerais donner une leçon à cet… ce Dh'oine.

Il baissa son arme en la regardant étrangement. Elle lança le premier sort et le soldat frappa assez violemment le mur derrière. Puis, un second vola et l'homme hurla. Le sort de castration était une très bonne leçon.

- Bordel de… je veux savoir ?

- Sort de castration. Un vicieux sort de castration pour toute les victimes qu'il a fait.

- … Merde ? Dit alors une voix.

Elle nota alors d'autres hommes en tenus bleu derrière Roche. Elle cligna des yeux alors qu'une femme rousse avec une cicatrice à la joue ricanait. Si elle se souvenait bien, c'était Dana, membre de l'armée aux ordres d'un des commandants. Celle-ci participait à l'enquête.

- Pour une elfe. Je vais t'aimer toi. Roche ? On peut emmener la goule à présent ? Le commandant Yrden voudrait avoir le salaud qui a souillé sa fille.

- Emmenez-le. Et dites bien au commandant que la guérisseuse Cerbin s'est occupée d'une première punition.

Elle resta silencieuse alors que le soldat fut emmené. Elle tremblait encore en fait. Elle sursauta lorsqu'une main se posa sur son épaule.

- Cerbin… ? Leliana. Vous allez bien ?

- Oh Merlin. Il voulait… et…

- C'est bon. Il n'a pas eu le temps et puis vous lui auriez arracher les couilles très certainement avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit.

Elle hocha la tête. Un des hommes apporta une couverture alors qu'un des médecins arriva. Celui-ci l'emmena à l'infirmerie en lui demandant si elle voulait quelque chose.

La nouvelle traversa la caserne ainsi ce qu'elle avait fait. C'était même devenu une sorte de bonne nouvelle. Elle resta assez distante néanmoins et les autres comprenaient. Bien qu'elle est entendue plusieurs dire qu'ils détesterait toucher un elfe. Elle grinça parce qu'ils sous-entendaient qu'ils le feraient avec une humaine.

Néanmoins, elle eut une surprise en voyant Vernon Roche l'attendre devant la porte, bras croisés, alors qu'elle allait rentrer. Certes, il restait plusieurs heures avant que la nuit n'arrive mais elle n'arrivait pas à travailler. Pas après ce qu'il avait failli se passer.

- Cerbin. Terrain d'entrainement.

- Pardon ?

- Terrain d'entrainement, maintenant.

Elle cligna des yeux et voulut l'ignorer mais il grogna assez fortement.

- Sur le terrain à moins que vous ayez peur.

Il allait sur un terrain glissant. Très glissant. Assez pour frotter son égo dans le mauvais sens. Dire à une Gryffondor qu'elle avait peur était la meilleure façon de la faire réagir. Elle suivit et il ordonna à une des rares soldates de lui donner un pantalon. Elle regarda alors le terrain et particulièrement son adversaire qui était la rousse d'avant.

- Bon, l'elfe. Le lieutenant pense que T'as besoin de sortir de ta tête que l'autre chien t'a approchée. On se fout sur la gueule et montres-moi si une petite elfe comme toi est pas une putain de fillette.

- J'espère que vous tenez à votre réputation.

- Tu me plaies. Aller. Amènes toi.

Elle n'aurait jamais cru se retrouver à boxer. Encore plus lorsque Vernon Roche lui donna des conseils vicieux. La rousse fut même outrée lorsqu'il lui lança un « t'as de la magie. Uses-en. » Mais elle donna assez pour gagner le combat. Faust lui avait donné des cours. Et de même pour les autres de ses amis.

Elle releva la tête vers Roche qui souriait. Il souriait comme si il était content de quelque chose. Comme si il était sûr qu'elle s'en sortirait. C'était étrange. Il avait ce semblant de fierté.

- L'unité s'entraine tous les matins à l'aube. Me faites pas aller vous tirer du lit.

- Et Mandos ?

- Il dérangera pas sur un côté. Et puis, si il apprend à se défendre tôt, il n'aura pas de souci plus tard.


Le matin même, il avait eu l'information. Étant un enfant ayant vécu dans les plus mauvais fonds des villes, il connaissait le genre de monstre qui pouvait exister à l'apparence humaine. Et il était très clair que c'était un homme qui avait agressé ces femmes. Mais il n'y avait aucunes preuves et il n'était pas un sorceleur qui pouvait suivre à la trace. Ni lui, ni beaucoup des autres soldats. Mais, Foltest avait ordonné qu'on arrête celui qui sévissait dans les rues de Wyzima.

L'attaque de la fille d'un des commandants de l'armée lui fit néanmoins penser à une chose. la jeunette était toujours très bien protéger par des soldats. Et les meurtres n'avaient commencé que depuis un mois. Il détestait lorsque Leliana avait raison lorsqu'elle disait de voir ce qu'il s'était passé avant. Talar lui avait néanmoins fourni assez d'informations pour qu'il trouve une piste.

Mais il n'avait pas de piste à suivre, à la différence des Scoia'tael. Et il avait la sale impression même que le coupable était parmi les soldats qui participaient à l'enquête. Il relut les informations ainsi que l'interrogation d'un elfe arrêté sur l'un des lieux. Il avait mis de coté un instant ses ordres et avait posé les questions. L'elfe indiqua avoir vu bien quelque chose portant les couleurs de la Téméria avec l'une des victimes une heure avant qu'on la retrouve morte. Et l'elfe n'avait aucune raison de mentir car il travaillait au quai et qu'il avait été vu par beaucoup pendant toute la journée.

- Vous avez vu cette beauté ? Une silhouette gracile, un mouvement juste flottant. Je me la mettrais bien dans mon lit.

- Moi, il faudrait me payer pour que je touche une elfe.

Il s'arrêta et regarda les trois hommes qui discutaient un peu plus loin. Il tourna les yeux vers la fenêtre et vit Leliana passer avec les bras chargés d'objets pour l'infirmerie. Quelque chose d'étrange monta en lui. Il avait envie de frapper les soldats qui continuaient de commenter sur l'elfe. Les frapper et faire disparaitre leur corps dans un coin pour que personne ne puisse plus jamais les retrouver. Il pinça son nez. De toute façon, Leliana savait assez se défendre. Il l'avait vu faire.

- Un truc intéressant lieutenant ?

- Rien de spécial, sergent Dana.

Dana était une soldate sous les ordres du commandant Yrden. Une des amies de la pauvre fille qui avait été agressée sauvagement. C'était une des rares femmes dans l'armée qui avait réussi à prendre un grade. Il regarda Leliana qui continuait de rentrer et sortir des réserves et de l'infirmerie avant de rentrer dans les bâtiments. Il soupira alors que les autres soldats continuèrent leur commentaires.

Cependant, avant qu'il ne puisse grogner qu'ils retournent à leur poste, il nota un mouvement étrange. Pour être exact, un des soldats qui avait accompagné dans l'enquête. Celui-ci souriait sombrement. Il ne l'aurait pas vu si il ne regardait pas Leliana. L'homme regardait l'elfe avec un intérêt. Un intérêt qu'il avait déjà vu chez des soldats se préparant pour une bataille.

- Sergent que pouvez vous me dire sur ce soldat.

- … lequel ?

- Celui qui s'apprête à rentrer à la suite de Cerbin.

La femme haussa un sourcil et regarda disparaitre l'homme.

- C'est Piotr. Un gars très fade. Par contre, un fou sur le champ de bataille. Il est violent, sadique. Bon soldat néanmoins.

- Un des soldats pouvant approcher la fille du commandant ?

- … Maintenant que vous le dites oui. Et on ne l'a pas vu … oh merde. Il était aussi là pour l'enquête au fleuve. C'est même lui qui a donné la flèche elfique. Ainsi que … Putain de fils de pute.

- Merde !

Il attrapa son arbalète. Il avait bien vu ce qu'il avait vu. Il descendit les marches et se dirigea vers le lieu où Leliana allait très certainement. Cependant, il s'arrêta à mi-chemin. L'elfe était bien plus sensible et saurait qu'elle serait suivie. Elle se dirigerait donc vers les quartiers des officiers, il en mettrait sa main à couper.

- Soldat, allez chercher des renforts. Je pense que l'on va avoir une nouvelle victime rapidement. Rejoignez ensuite les quartiers des officiers.

- Vous êtes sûr ?

- Il va attaquer Leliana Cerbin. Elle est trop exotique pour ne pas être empressé de s'occuper d'elle.

Il dévala les marches et courut avec sa main qui encocha le projectile. Il entendit alors la porte être fermée violemment. Il tourna au coin et leva son arme, le regard enrager. Il avait eu raison. Mais il ne put que sourire vicieusement lorsque l'elfe lança un premier sort et eut envie de rire lorsqu'elle donna le second. Mais, elle avait été coincée à un moment. si elle perdait la possibilité de faire de la magie, elle était en danger. Elle pouvait s'entrainer avec ses hommes. Certes, ils chassaient les non-humains. Mais c'était peut être la meilleure chose car elle serait plus vicieuse pour se défendre et défendre Mandos si elle savait à quoi s'attendre.


Faust riait lorsqu'elle lui avait raconté ce qu'il s'était passé. Il avait ri au point de tomber par terre avant de demander si c'était courant qu'elle castrait les Dh'oines entre deux combats. Elle admettait que non. Ce n'était absolument pas courant. Certains mangemorts auraient du mal à procréer, certes. Mais, vu le nombre de leur victime. Elle et d'autres n'avaient pas eu trop de scrupule. Et le soldat, il avait un tableau de chasse trop important pour ne pas donner une leçon. L'homme fut pendu sur la place publique. Elle n'était pas allée voir. Ce n'était pas quelque chose qu'elle voulait voir.

Le forgeron elfe proposa alors ensuite qu'elle apprenne un peu plus des alentours de Wyzima Particulièrement qu'elle apprenne les techniques des elfes pour se fondre dans la forêt et éviter les monstres. Cassandra lui prêta une tenue qui n'était clairement pas une tenue qu'une tavernière devrait avoir. Mais, avec un père forgeron, ça pouvait se comprendre. Et puis, il était devenu clair que Faust était un Scoia'tael ou en fut un.

Mais, elle demanda alors beaucoup de choses. Et certaines furent sur un passé dont elle ignorait tout. Cependant, il était clair qu'elle ne pouvait rester sur Wyzima. La situation avec le roi devenait précaire pour chaque non humains du royaume. Même en étant protéger ou compétente, elle pourrait aussi être tuée avec son fils. Et ça, elle ne le voulait pas. Néanmoins, à chaque fois, quelque chose la retenait. Et puis, elle ne pouvait pas partir ainsi sans plan.

Bien qu'elle soit une Gryffondor, il fallait qu'elle planifie la suite et réfléchisse bien à ce qu'elle devait se décider à faire. Et d'un autre, elle ne pouvait pas partir ainsi étrangement. Faust était toujours surpris et avait du mal à le croire lorsqu'elle disait être amie avec Vernon Roche.

Elle regarda le forgeron essuyer la larme au coin de ses yeux.

- Bon. Je dois rentrer. Merci pour l'aide à la récolte de plantes.

- Tu as aidé presque chacun d'entre nous pour les fièvres et autres … mais qu'as-tu fait de ton Wedd.

- Roche le garde actuellement.

- … tu dois être la seule elfe qui peut se targuer de savoir comment le dompter. En fait, la seule personne qui est capable de lui faire faire quelque chose et tu n'es pas son roi. Cet homme est … étrange. Je pensais l'avoir cerné mais, ta venue me fait voir une autre facette étrange de ce Dh'oine.

Elle haussa les épaules. Elle termina de récupérer son sac et transplana dans son jardin pour éviter les soucis à la porte des remparts. Elle posa le sac et revint à la caserne. Elle n'avait pas eu trop de choix de laisser Mandos à Vernon car Jethro était absent pour la journée.

Elle arriva aux quartiers du lieutenant et frappa à la porte. Pas de réponse. Elle regarda autours et utilisa le sort pour ouvrir le verrou. Elle eut un sourire en regardant l'homme dormant avec une petite boule de 3 ans contre lui. Ils étaient mignons. Elle récupéra son fils, manquant de se faire saisir par la poigne de Roche. Une fois, elle avait eu le souci. Et le réveil avait été assez amusant et gênant en même temps. Elle ressortit, fermant correctement la porte mais laissant un message pour éviter la panique. Elle lui expliquerait un jour comment elle faisait pour rentrer. Un jour peut-être.

Elle marcha jusqu'à la maison et ouvrit la porte. Elle trouva plusieurs lettres sur le sol. Elle posa Mandos dans son lit et ouvrit l'une d'elle. C'était une liste de médicaments qu'il fallait préparer. La seconde venait de Nenneke qui lui proposait d'échanger de nouvelles recettes de médicaments. Elle eut un sourire en pensant à la vieille femme. Elle pourrait aller la revoir lorsque l'hiver serait passé. Ce qui lui faisait penser qu'elle devait préparer de nouvelles conserves pour celui-ci. La dernière était un message de Talar. Celui-ci lui demandait de garder la porte du jardin ouverte pour un client pour le soir qui viendrait avec lui.

- M'man ? … Papy Jethro rentre quand ?

- Demain. Il te manque ?

- A dit que j'append à lire bien.

Elle devrait dire à ce Témerien que son fils était encore trop jeune pour apprendre à lire. Bien que Mandos était déterminé. Elle avait une certaine fierté sur la question. mais, ce qui fut le plus intéressant fut l'expression tétanisé de Roche lorsque son garçon offrit un dessin à celui-ci. Il avait offert à elle, Talar, Jethro, Faust ainsi que Cassandra. Ce que son enfant de 3 ans voyait comme des membres de la famille.

- Va jouer. Je prépare le repas. Talar passe.

- … Boite à mauvais mot ?

- Oui. Tu sors la boite à mauvais mot.

Elle eut un rire en regardant l'objet être sorti du cellier. Puis, Mandos sortit jouer juste devant la maison pendant qu'elle termina de faire le repas. Elle garda néanmoins une oreille attentive. Plusieurs enfants reflétaient les parents. Et certains parents détestaient les non-humains. Le fils du Forgeron arriva avec deux de ses amis et un jeu d'osselets. Le forgeron avait changé depuis qu'elle avait sauvé son garçon. Mais, d'autres n'étaient pas tendre. et il était dur d'expliquer cela à un enfant de 3 ans. Elle craignait qu'il ne découvre bien trop tôt le visage de certains êtres immondes.

Elle regarda à nouveau sa poêle avant de prendre sa baguette et lancer à nouveau le sort qu'elle effectuait chaque jour pour se rassurer.

- Pointonord : Poudlard.

À nouveau, la baguette tourna sur elle-même sans trouver de destination. Elle refit de même en nommant des mangemorts ou des membres du ministère ou encore Dumbledore. Elle ne voulait pas les voir. Elle voudrait voir ses amis, ses proches, mais pas ceux qui les ont plongés dans l'horreur. Aujourd'hui, elle pouvait dire qu'elle était heureuse. Mais, elle ne pouvait pas réellement dire avoir une famille. Certes, Jethro ou Faust avaient pris une place importante. Mais, James lui manquait. Elle avait fait son deuil mais sa présence lui manquait.

Plus tard, elle eut la visite de Talar avec un homme encapuchonné. Celui-ci avait été blessé par une flèche. L'accent de celui-ci indiqua qu'il n'était pas Témérien mais plus du Sud. Elle soigna rapidement les blessures et Talar remmena son espion. Il revint plus tard en grognant après les mauvaises nouvelles du Sud. Et posa aussi plusieurs pièces dans la boite que lui tendit Mandos en riant.

Talar lui donna alors des livres de magies qu'il avait récupéré selon sa demande en échange des dernières informations qu'elle avait eu. Elle avait rencontré une fois l'un des mages de la cour et la rencontre ne lui avait pas laissé une bonne impression. Et de même pour la magie des royaumes du nord. Faust commenta que les magiciennes et magiciens dénaturaient l'art que les elfes leur avaient un jour enseigné. Mais, que les elfes en avaient beaucoup oublier.

Elle eut aussi le droit de voir le portrait de la reine de la vallée fleurie. Un des commentaires qu'elle eut en regardant le portrait fut qu'elle était aussi belle que l'elfe en question, voir même plus. Elle ne préférait pas se comparer à la femme. Bien que c'était sympathique et plutôt flatteur, elle préférait éviter. Ça lui attirerait surtout des soucis.

Talar repartit en lui laissant un paiement qu'elle ajouta à un petit coffre. Elle avait profité pour mettre de côté. Elle pourrait assez économiser pour acheter un petit coin tranquille et vivre en tant que médecin. Bien que certains lui manqueraient. Et puis, elle avait cette dette envers Vernon qui trainait dans un coin de sa tête. D'un autre côté, elle se voyait mal continuer à soigner des soldats alors que beaucoup pourrait être sauvé si des médecins de terrain étaient formés. Le vieux Jethro avait tenté d'en former mais aucun n'avait les tripes et il devenait vieux. Il avait pointé qu'elle correspondait parfaitement à ce qui était nécessaire pour garder des idiots en vie. Mais, Mandos était trop petit et elle était une femme. Sans oublier un dernier détail qui avait son importance, elle était une elfe.

Elle rentra dans sa chambre et étudia le livre que lui avait apporté Talar. Depuis quelque temps, elle tentait de voir à utiliser la magie sans baguette. C'était compliqué mais elle avait l'impression que ça venait de plus en plus naturellement à chaque utilisation. Elle avait une théorie en comparant avec les livres de magies des royaumes du nord. Peut être que les sorciers de la terre utilisaient la baguette pour faciliter l'accès et augmenter la puissance d'un sort. Mais, en facilitant le chemin, ils rendaient la magie … paresseuse. Elle comparait à ce qu'elle avait été capable de faire enfant et qu'aujourd'hui, c'était plus compliqué. Elle se concentra et entraina à nouveau sa magie. Sans baguette, certes, elle pouvait un peu se défendre. Mais face à Voldemort, il était nécessaire d'avoir plusieurs cordes à son arcs.

Pensant Arc, Faust lui avait fait un arc. Un très bel arc. Elle n'aurait jamais cru un jour savoir utiliser des dagues, un arc ainsi qu'une épée. C'était si différent de l'époque où elle avait vécu. Il était vrai que les premiers temps, elle avait été révoltée par certaines choses comme les exécutions publiques ou encore l'hygiène. Un peu de tout. Mais elle s'était habituée.


Vernon Roche soupira en sortant du bureau du roi. Le roi venait de le promouvoir au rang de capitaine. Il avait été félicité pour son efficacité des dernières actions. Cependant, plusieurs de ses hommes étaient morts par manque d'un médecin de terrain. Jethro était définitivement devenu trop vieux. Les déplacements de l'ancien étaient lents, difficile, crispé même dans certain cas. Surement dû à la douleur des articulations.

- … Je pense que dame Cerbin est la plus belle. Un ange tombé du ciel sur Téméria.

- Mon gars, tu planes là.

Il s'arrêta et fixa encore des soldats, différent des premiers qu'il avait vu discuter de Leliana. Ils étaient au courant que la femme était veuve et avait un fils ? Non. Ils ne voyaient d'elle qu'un morceau de viande à posséder.

C'était ce qui le mettait en rage intérieurement. Lui, le fils de pute. Il avait l'impression de voir bien mieux que certains de « bonnes familles ». Leliana était aussi belle que dangereuse. Et il était sûr que personne ne pourrait jamais la posséder. Penser simplement au fait qu'un homme s'impose à cette elfe le révulsait et le mettait en rage.

- Da Vernon ?

Il tourna la tête et regarda Mandos assit sur le toit. Sur le toit à plusieurs dizaines de mètre du sol. Il eut un tic nerveux à l'œil. Il nota très vite aussi les marques de coups. Le gosse ne s'était quand même pas échappé à des agresseurs en … montant contre un mur pour finir sur le toit du palais de Wyzima quand même ? Il garda au mieux sa colère pour lui. Surtout le garçon tremblait de peur, se tenant aux tuiles et n'osant bouger pour se mettre en sécurité.

- Bordel de … ? Mandos ! Ne bouges surtout pas je vais te chercher … Comment tu es atterri là ?

Il passa par-dessus le rebord et avança doucement le bras pour attraper celui du gamin de 3-4 ans qui s'accrocha à lui violemment. Il tremblait de peur et pleurait à moitié. Pauvre gamin.

- … Le grand est … venu. Avec un monsieur. J'ai eu peur … j'ai pas obéis à Ma et … puis, je voulais être en sécurité … et je suis là.

Il attrapa le gamin et termina de faire marche arrière pour repasser par la fenêtre. Le gamin portait très clairement les marques de coup. Il allait tuer lentement et douloureusement les coupables. Mandos était un garçon très doux, gentil, curieux. Une perle en fait. Il posa le garçon au sol pour voir si il n'y avait pas d'autres blessures. Non, à première vue.

- On va retourner voir ta maman. Et je vais parler aux responsables.

- Maman leur a déjà menacé de … les émapulé ?

- Émasculé. Corrigea-t-il.

- C'est ça. … mais ils recommencent.

- C'est pourquoi je vais leur parler. On y va ?

Il présenta sa main et le garçon n'eut aucune peur de la saisir alors qu'il était censé être le pire chasseur selon les elfes. Mais, Mandos n'avait pas peur. Et il était sûr que la magie de l'enfant l'avait amené là où il se sentait en sécurité. Le palais était un lieu en sécurité, cependant pas le toit.

Il arriva à la boutique avec la femme elfe qui appelait son fils avec inquiétude. Il racla sa gorge.

- Vous avez perdu quelqu'un, Cerbin ?

- Vernon ?! Mandos ? Où … Tu es allé au palais seul … ?

- Non. Y avait les grands qui sont venus … et puis, un m'a donné un coup de pied. Je voulais être en sécurité … j'ai ouvert les yeux, j'étais sur le toit en face de Da' Vernon.

Il vit que la femme pinça ses lèvres en le fixant puis se tourna vers son fils à nouveau. Il remarqua assez rapidement les gamins en question qui espionnaient. L'un d'eux marmonnait quelque chose et il vit parfaitement l'œil en larme de Mandos et la pointe de colère de Leliana. Il avait à présent sa cible.

Il alla voir les gamins et ceux-ci ne gardèrent pas très longtemps leur courage lorsqu'il eut fini. Il n'en avait touché aucun mais assez menacé pour leur faire avoir des cauchemars jusqu'à la prochaine conjoncture des sphères. Et il devait aussi préciser cordialement aux soldats que la guérisseuse Leliana Cerbin n'était pas un objet ni un prix. Qu'ils devaient la respecter car elle était une excellente médecin. si Mandos était plus grand, il demanderait bien l'affectation de la sorcière à son unité. Elle avait assez de hargne pour tenir tête à n'importe quel homme ou noble qui passait le pas de l'infirmerie. Jethro avait trouvé un parfait remplacement. Mais, elle était aussi une elfe. Comment le verrait elle lorsqu'elle verrait leur engagement avec les Scoia'tael ?

Il retourna plusieurs heures plus tard à la caserne après s'être occupé des deux trois soucis (nommément des soldats qui avaient encore une fois tenter d'harceler Leliana pour être une femme et une elfe) mais tomba sur Talar. Et celui-ci semblait rire en le fixant pour une raison étrange.

- Quoi ?

- Oh rien, j'ai juste vu et entendu des trucs intéressants. Comment va cette chère Leliana ?

- Bien si ce n'est des idiots qui la dérangent au travail. Ou ces sales gosses qui ne changent pas d'une génération à une autre. Et pourquoi tu me demandes cela !? Bordel !

- Tout doux, Roche. Ça me troue le cul que tu ne vois pas cela. Et tu as trouvé des assassins plus vite que n'importe qui.

Il regarda Talar très étrangement. Et celui-ci continuait de rire en lui tendant une bouteille. Puis, l'espion s'appuya contre le mur.

- Je te donne ce putain de conseil, car, bordel, ça risque d'être compliqué à supporter pour toi ensuite. Pose toi la question : si on les retrouve mort ou qu'ils disparaissent tous les deux, comment réagiras-tu ?

Il resta surpris par la question. Talar ne dit rien de plus et partit en le laissant seul. Et cela lui tortura l'esprit le reste de la semaine.

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Et voilà pour ce soir. je vous souhaite une bonne semaine ^^ et n'oubliez pas les reviews.