Salut la compagnie. Me revoilà avec la suite de nos aventures

Reviews :

- Lala : le ministère va certainement se mordre les doigts. Je le dis.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.


Chapitre 25 : Le Pénitent d'halloween.

Remus se pinçait encore alors que Peter tremblait au sol, s'urinant dessus alors que Sirius riait. Pour sa part, Rogue était plus tendu qu'un manche de balais. Nàmo regardait toujours avec de grands yeux le pénitent qui s'écarta un peu, lui laissant de l'espace pour ne pas lui faire peur.

- NÀMO !

L'elfe sursauta à la voix de son cousin, comme l'ensemble de la pièce. Vernon frottait son visage avec colère et agacement avant d'attraper sous son bras le jeune elfe qui commença à se débattre au traitement violent du poings contre son crâne.

- /Pour une putain de fois ! Lorsque tu veux présenter tes parents ! Arrête de putain de faire venir des spectres qui collent la terreur à l'ensemble de la populace ! Déjà ta Ima, et maintenant lui !?/

- Mais j'y suis pour rien ! Lâche-moi !

Cela détendit un peu les gens autour mais lorsque Peter tenta de fuir, le spectre changea de place pour être face à lui, l'épée dans la main et le visage décharné. Vernon et Nàmo regardèrent le traître avec un haussement de sourcils.

- Déconseillé. Un pénitent est plutôt un spectre violent.

- Violent ? Mortel, plutôt. Et ça explique pas, quand même, comment Sirius, tu le connais ?

- Parce qu'il était là depuis la nuit d'Halloween.

L'ensemble regarda alors l'ancien prisonnier qui hissa sur son dos Ron. Rogue conjura des cordes, gardant quand même une distance entre James Potter et sa probable prochaine victime qu'était Peter. Sirius parla avec une voix triste et sérieuse.

- Lorsque j'ai été mis à Azkaban après que ce traître de rat ait trahi, j'ai été attaqué par les détraqueurs avec une étrange sensation en plus, comme quelque chose qui était là. Mais, à peine une semaine plus tard, la chose rentre dans ma cellule. J'ai bien cru à ma mort mais … il s'est mis à pleurer en tentant de parler. Il ne m'a pas attaqué et faisait fuir les autres détraqueurs, les faisant attaquer ceux des cellules autours de moi. J'y pense, vérifiez que Rabastan soit vraiment coupable ou s'il a été forcé par son frère et sa belle-sœur à faire le coup des Londubat. James n'a jamais attaqué ou fait attaquer les vrais repentants ou les innocents. Bref... je l'ai reconnu après un temps. Peut-être au bout d'un mois.

- Comment ? Demanda Hermione curieusement. Parce que... lorsqu'on le regarde... Désolé monsieur Potter mais... vous avez une gueule à faire peur.

- Pas... grave...

Les sorciers commençaient à descendre par le chemin pour rejoindre Poudlard. Sirius souriait, aidé de Blaise à porter Ron. Peter était entre Remus et Rogue, incapable de bouger ou se débattre. Et il faut dire que la moindre tentative était soldée par le grondement effrayant du Pénitent qui flottait à côté de Nàmo avec des regards de côté. Pax fermait la marche derrière eux avec Hermione et Vernon.

- Pour faire simple, vous avez déjà vu un détraqueur tirer une blague ? Moi pas. Mais la blague m'a rappelé celle qu'on faisait à Poudlard. Il tentait de dire qui il était tout en luttant de ne pas faire un massacre des sorciers dans la prison. Bref, il s'est mis petit à petit à parler. Hein, Jamessie ?! C'est même lui qui a dit que si je sortais, je devrais dire des excuses. Pax venait parfois, lorsque James est allé le voir.

- Et Pax n'a jamais eu aussi peur de toute sa vie. Mystic et Clock ne savaient pas que le maître était là. Et j'ai aidé à protéger monsieur Potter et son fils.

- Mais pourquoi ? Voldemort est mort, dit alors Ron.

- Goule... Spectre... Fuyard de la mort. La dame éternelle avait besoin... d'un chasseur. Et les crimes n'étaient pas … payés.

- Attends... Tu es en train de dire que... James. Tu es celui qui a attaqué les mangemorts, comprit alors Remus.

Le silence fut la réponse et le Pénitent ne sembla même pas avoir la tête d'un coupable. En fait, il ne regardait personne. Vernon secoua la tête.

- C'est un peu comme ta mère. Faut pas le chercher ou te toucher en fait.

- Je crois.

- Ta mère ?

Nàmo regarda les autres, se rappelant que peu, voir pas de personnes à part Vernon et Coën savaient pour Ima.

- Ima, dans la langue ancienne, veut dire maman, ou mère. Elle est un spectre qui a déjà tué des humains qui ont tenté de me tuer alors que j'étais un bambin. Donc...

- Lily te protégeait ?

- Comme une mère louve.

- Et moi qui pensait madame Lily plus raisonnable, se lamenta Pax.

Ils sortirent par le passage du saule cogneur, surprit en voyant alors Coën ainsi que deux autres personnes. Nàmo fut surpris de reconnaître la tante de Susan Bones qui avait la bouche ouverte. À côté, il y avait une jeune fille aux cheveux roses néons. Celle-ci leva la baguette en voyant Sirius mais s'arrêta lorsqu'on poussa Peter.

- Je vous suis à la trace et vous me ramenez un Pénitent, grogna Coën. Je vous ai laissé, aller quoi, une heure ?

- La ferme, couillon. Et t'as un culot puisque t'as pas repéré ce putain de traître, grogna Vernon. Ce connard se déplaçait en rat, à loger dans le lit de gosses, il a clairement tenté de se faire passer pour mort et a accusé Black.

- Stop ! Ordonna la femme blonde. Monsieur Black. Vous êtes aux arrêts.

Plusieurs des personnes tentèrent de protester, dont le concerné. Mais la femme continua.

- Vous serez ramené au ministère pour votre procès qui n'a jamais été prononcé par une cour de justice. Monsieur... Pettigrow. Vous êtes cordialement invité à ne pas prendre de mauvaises décisions alors que vous serez aussi transféré au ministère. Auror Tonks, veuillez procéder.

Nàmo voulut se mettre en travers de l'auror mais Sirius avança, laissant Blaise tenir seul Ron et présenta ses mains.

- J'aurais le droit à un véritaserum et que Croupton soit pas présent ?

- Oui. Mais, vous évadez est un crime, vous le savez, répondit la femme. Je suis sûre néanmoins que les personnes présentes pourront attester de la présence de Peter Pettigrow. Je n'arrive pas à croire que Maria Zabini avait raison.

Coën ricana avant de se tendre. Sirius sembla comprendre autant que lui puisqu'il se dégagea avant d'être attaché par la jeune femme pour bondir sur Rogue et l'écarter. Coën prit alors Remus, le tirant au loin.

Nàmo comprit, voyant la transformation se faire sous ses yeux.

- Blaise ! Emporte Ron immédiatement !

Sirius se changea pour entraîner le loup à sa poursuite alors que les élèves couraient vers le château. Nàmo s'arrêta, entendant alors un cri. Il se retourna, voyant Vernon tenter de retirer quelque chose de ses yeux. Peter, lâché par Remus et Rogue, s'était retrouvé au sol. Vernon s'était précipité pour le plaquer mais le traître avait pris de la terre pour le mettre dans le visage, aveuglant le soldat. Et lorsque Pax voulut arrêter le sorcier, ce dernier avait profité que Remus perde le contrôle pour lui récupérer sa baguette. Il lança un sort à l'elfe, l'envoyant à nouveau dans le trou du saule cogneur, clairement assommé. Et lorsque Vernon redressa son arbalète, le second sort le frappa, l'envoyant plus loin sur le sol, statufié ou assommé, Nàmo n'était pas sûr.

Nàmo bougea la baguette, lançant le sort de désarmement. Même si la baguette vola, ça n'empêcha pas le sorcier de le regarder et lui faire un au revoir de la main. L'homme terminait de se changer en rongeur. Nàmo prit la forme d'un renard mais la main du spectre l'arrêta. James commença à poursuivre le traître alors que le lycanthrope balança d'un coup violent Coën loin et frappa le chien, le mordant au cou.

Ce fut ensuite très lent alors que le loup se tourna vers eux. Blaise avait déjà disparu avec Ron sur le dos vers l'école. Hermione avec lui, changée en lynx pour ne pas perdre un instant. Ne restait que lui, Vernon, Rogue ainsi que les deux membres du ministère.

Madame Bones avait la baguette dressée, prête à défendre avec Rogue ceux qui ne le pourraient pas. Surtout que le plus proche du lycanthrope était le seul qui ne pouvait utiliser la magie. Vernon jura, voyant le regard du loup-garou se tourner vers lui.

Pourtant, un hurlement résonna au loin, faisant lever la tête du professeur Maudit. Coën en profita à cet instant, s'étant relevé, pour prendre la chaîne à sa hanche et coincé dedans le loup. Les deux disparurent dans les buissons mais Nàmo avait quelqu'un d'autre en tête. La morsure avait été trop proche du cou et Sirius était introuvable. Il descendit en courant, là où il avait vu rouler le corps alors que l'auror, Tonks, l'appelait. Il faut dire qu'un renard est plus rapide pour atteindre.

Sirius était allongé, face contre terre, le sang coulant de la blessure. S'il n'avait pas été mordu sous sa forme animagus, Sirius aurait été contaminé par la morsure maudite. Rapidement, l'elfe tira un morceau de tissus de son sac pour tenter d'endiguer le sang.

Le froid s'installa. Les voix l'appelaient mais il tentait de sauver celui que son père avait tenté d'aider depuis tout ce temps. Son père avait chassé les suivant de Voldemort pour lui. Et le Pénitent chassait le rat blessé.

Il redressa la tête, pour appeler les autres lorsqu'il vit le premier spectre.

- Non ! Il est innocent ! Aller voir ailleurs !

Aucun des détraqueurs n'écouta. Ils se déployaient autour du petit lac, le froid de la mort s'enfonçant un peu plus dans les entrailles. Puis, le brouillard devant son regard commença à s'obscurcir. Il n'y avait que la noirceur autour d'eux.

Il se concentra sur le sort que Remus leur avait enseigné et tentait de leur faire maîtriser. Les paroles vinrent à son esprit.

- Un souvenir heureux... Un souvenir Heureux …

Il se concentra alors sur une seule chose. Sa famille. Il aimait être avec Iorveth et les Scoia'tael. Il était heureux à vivre chez les sorceleurs dans Kaer Serren. Sa mère qui le protégeait toujours. Son père qui était en réalité là. L'ensemble de ses amis. Il se concentra alors sur cette sensation simple.

À cet instant, une lumière émergea de sa baguette. Une lumière qui lui rappela celle qu'avait eu la baguette de Remus. La lueur repoussa les détraqueurs mais, il était peut-être trop tard. Son esprit était embrumé alors qu'il tentait de se concentrer sur ce souvenir heureux. Il tomba au sol, voyant alors une lueur au loin lui répondre. Un renard vola dans les airs. Et c'était la dernière chose qu'il vit.

.

.

- Une histoire stupéfiante... Vraiment stupéfiante... Un miracle qu'il n'y ait pas eu de mort... Jamais rien entendu de semblable...

- Merci, Monsieur le Ministre.

Nàmo grimaça, entendant deux voix dans la salle. Il était dans un lit et commença à s'assoir, un peu perdu. Une voix murmura qu'il devrait rester coucher. Que c'était-il passé ? Il regarda autour, trouvant alors l'infirmerie. Pourquoi était-il dans l'infirmerie ?

Tout lui revint alors en mémoire : Ron qui avait été embarqué par un chien. L'apparition de Peter Pettigrow. Sirius Black qui était là. Et surtout, son père.

Il tourna la tête, trouvant alors Dumbledore discutant avec le ministre mais aussi Hagrid. Ce dernier se faisait féliciter d'avoir trouvé quelqu'un. Il regarda autour, voyant Hermione qui tentait clairement de lutter contre Pomfresh pour dire quelque chose alors que Ron dormait, la jambe en miette. Blaise jurait en italien alors que Vernon était aussi inconscient. Où était Pax ? Et Sirius ?

- Avez-vous écouté la moindre chose que l'on vous a dit ou faites-vous la sourde d'oreille ?! J'ai vu des humains plus obtus et ils voulaient me mettre au bûcher !

Coën qui se mettait en colère ? Le ministre se tourna vers le sorceleur.

- Vous êtes très certainement sous le choc. Rencontrez des détraqueurs et un lycanthrope, allons. Oh ! Harry ! Ne vous agitez pas. Tout va bien, ils ont capturé Black. Il est enfermé là-haut. Les Détraqueurs vont lui donner un baiser d'un moment à l'autre...

Nàmo ne sut que sa colère pouvait causer pareils dégâts mais presque l'ensemble des objets de la salle se mirent à trembler et ceux en verre le plus proche explosèrent.

- PARDON !? Mais... ! IL est innocent.

- Ne vous inquiétez pas, mon garçon. Le sortilège de confusion est temporaire. Vous allez vite fait de retrouver votre mémoire.

L'œil se tourna vers le ministre et le directeur se pencha, posant la main sur la tête de Nàmo avec un sourire.

- Ne vous inquiétez pas. Black ne pourra plus vous faire de mal.

Les doigts de l'elfe s'enfoncèrent dans la main de l'ancien, faisant glapir celui-ci de douleur alors que l'œil vers luisait dans son regard.

- Bloede Dh'oine twpsyn ! Vous allez condamner un innocent.

- Harry, Harry, tu as l'esprit un peu embrouillé, tu as subi une terrible épreuve. Allonge-toi et repose-toi, nous avons la situation bien en main...

- VOUS NE L'AVEZ PAS DU TOUT EN MAIN ! Hurla L'elfe. VOUS AVEZ ARRÊTÉ UN INNOCENT ! ET MON NOM EST NÀMO !

- Monsieur le Ministre, écoutez-moi, s'il vous plaît, dit Hermione en regardant Fudge d'un air implorant. Moi aussi, je l'ai vu. C'était le rat de Ron, c'est un Animagus, Pettigrow, je veux dire, et...

- Et moi aussi, coupa Blaise. On est trois élèves et ce n'est que parce que le professeur Rogue et le gardien Roche sont inconscients que nous n'avons personne d'autres d'adulte pour nous croire.

Nàmo nota alors Rogue qui avait une marque au coin du crâne. Comme s'il s'était pris un coup du saule cogneur. Et c'était peut-être le cas. Il n'avait pas trop de souvenir de ce qu'il s'était passé.

- Monsieur le Ministre ! Professeur ! S'écria Madame Pomfresh avec colère. Je dois vous demander de sortir. Cerbin est mon malade et il ne faut pas le brusquer !

Avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit de plus, Nàmo se retrouva avec un morceau de chocolat dans la bouche. Il tenta de parler mais le regard qu'il obtenue le fit taire. Le pire, c'est que le ministre sortit, content, avec Dumbledore, en indiquant que le baiser allait être donner dans quelques minutes. Le directeur dit néanmoins une chose étrange sur trois tours en arrière.

Lorsqu'ils furent seuls, il se tourna vers les autres.

- Où est Bones ?

- Elle et l'auror n'étaient pas là, lorsqu'on s'est réveillé.

- Il leur ait sûrement arriver quelque chose, siffla Blaise. Une solution pour sauver un innocent d'une mort douteuse ? Parce que je pense pas que ton vieux soit au courant. Il est parti poursuivre Peter.

- Et je souhaite qu'il le trouve rapidement, grogna Nàmo. Coën ?

- Je ne peux rien faire. Créature magique...

- De quoi ?

Nàmo regarda l'ancien qui soupira.

- Pour faire simple, le ministère a considéré, suite à certain évènement, que je dois être surveiller.

- Mais pourquoi ?

Le sorceleur découvrit alors son bras, montrant la morsure de lycanthrope qui se refermait petit à petit. Hermione mit les mains à sa bouche alors que Blaise se tendit. Nàmo haussa un sourcil et revint à l'ancien.

- Oui et ... ?

- Pour les sorciers, la morsure me qualifie immédiatement de lycanthrope. Et Dumbledore usé de cela pour me retirer ta garde. Heureusement que Vernon peut prétendre à ta garde puisqu'il est majeur.

- … Si je ne craignais pas que les sorciers tentent de te disséquer, je leur expliquerais bien qu'un vatt'ghern ne peut être empoisonné comme ça ou encore, contaminé par la morsure d'un être maudit.

- Attends... QUOI ?

Hermione manqua de lui briser le tympan. Coën ricana avant d'expliquer simplement que son sang faisait qu'il ne pouvait être contaminé par la morsure ou la griffure d'une des créatures de type lycanthropie ou vampirique. À la limite, ça allait le rendre malade les premiers jours puis, plus rien.

La Gryffondor parut rassurée par cela avant de se dresser, déterminer pour une raison.

- Bones étant absente, il faut savoir où elle se trouve ainsi que l'auror Tonks. Mais on n'a pas le temps. On est d'accord ?

- Exactement. Je vais aller le sortir de là, indiqua Nàmo.

- Dumbledore nous a donné la solution.

Les trois regardèrent la Gryffondor étrangement alors qu'elle sortit un collier de sa tenue. Blaise ouvrit la bouche.

- Un retourneur de temps ?

- Oui. Ça me permettait de suivre mes options. Mais, après avoir discuté avec Coën, j'en ai abandonné certaines pour me concentrer seulement sur les trois qui m'intéressaient le plus.

- Tu savais qu'elle jouait avec le temps, marmonna Nàmo.

Coën indiqua qu'il faisait quand même partie du corps professorale. Il savait certains détails que Nàmo ne pourrait rêver d'avoir. Mais, il pointa à Hermione que c'était ce que voulait Dumbledore. Nàmo croisa les bras, arpentant la pièce et rappelant au sorceleur Iorveth lorsque celui-ci analysait un plan et une situation pour réfléchir.

- Si on fait sortir Sirius d'ici, il sera à nouveau un fugitif. On a besoin de madame Bones. Et de mon père. Il faut donc savoir où ils sont. Et on ne peut laisser Sirius avoir la rencontre de sa vie. Ton jouet permet de revenir dans le temps... J'ai un plan.

- On t'écoute, soupira Blaise. Au point où j'en suis.

- Vous allez tous les trois revenir dans le passé. Je vais ramener Sirius dans l'infirmerie. Il faut que vous retrouviez chacun. Blaise... tu es le plus rapide d'entre nous. Tu vas devoir retrouver le Pénitent.

Le Serpentard ferma les yeux en grimaçant. Nàmo se tourna ensuite vers Hermione et Coën. Le sorceleur terminait déjà de remettre son armure sur le dos.

- Hermione et Coën. Vous devrez trouver Bones et la ramener immédiatement ici dès que vous avez réussi. Pax n'est pas là donc, je pense que vous devriez le chercher.

- Nàmo... j'ai un point à ajouter. Ton odeur était là, au lac. Du côté de celui qui a lancé le patronus qui vous a sauvé, Sirius et toi, coupa Coën. Tu dois venir aussi.

L'elfe grimaça, ayant oublié l'évènement. Et puis, ça lui permettrait de mieux évaluer les créatures et autres.

- Bien. On sait que les trois étaient avec nous jusqu'à l'assaut des détraqueurs, fit Hermione. On va les trouver et les ramener.

Elle passa autour d'eux la chaîne du collier et remonta celui-ci trois fois. Elle les regarda par la suite avant de l'activer.

- Une chose est très importante à savoir. Vous ne devez pas vous croiser. Et personne ne doit vous voir.

Et ce fut comme un flou qui rembobina autour d'eux. Nàmo regarda alors le jour faire demi-tour avec des grands yeux. Ce genre de pouvoir pouvait être extrêmement dangereux en fait.

Il regarda l'heure à l'horloge et regarda chacun. Pour éviter les mauvaises rencontres, il les fit passer par les conduits de la tuyauterie, à la surprise de Hermione après qu'il les eut fait traverser les ombres.

- On est où ?

- C'est... les passages de Jörmundang.

- J'ai peur de demander mais… qui est Jörmundang ?

- Heu... le monstre de Salazar Serpentard ?

Nàmo évita le coup contre son crâne avant de les mener à l'une des sorties du basilic dans la forêt interdite. Ils étaient à mi-chemin entre la cabane hurlante et le Lac.

Blaise s'étira.

- Bon, on a le temps pour se préparer. En espérant que ton vieux pourra m'écouter dans toute sa crise. Un conseil ?

- … si ça avait été Ima, j'aurais dit que tu devrais dire que je suis en danger. Tu verras, elle t'écoutera si tu lui dis cela. Par contre... Si ça ne fonctionne pas tu lui fais comprendre que le ministre et Dumby ont un agenda pour tuer Sirius et me mettre chez les non mages dénommés Dursley.

- Je vais retenir.

L'ensemble se dirigea alors vers la cabane de Hagrid discrètement. Il ne fallut pas longtemps pour l'atteindre et surtout, voir leur alter égo partir avec Ron pour éviter le ministre et Dumbledore. Hermione fit signe qu'elle avait trouvé un endroit où ils pouvaient attendre. Et ce fut long. Une partie de Nàmo était tenté d'intervenir mais il savait que jouer avec le temps pourrait être très dangereux. Déjà, il vit Rogue arriver avec Vernon et les deux descendre à la suite de Lupin qui était passé avant eux.

La seule chose qui les occupa fut que Coën les initie à la méditation. Néanmoins, pour Hermione et Blaise puisque Nàmo avait déjà travaillé celle-ci et le faisait tous les matins et tous les soirs.

- Nàmo... ? Tu penses faire quoi lorsque Sirius sera innocenté ? Si j'ai compris, il reste ton parrain... Donc il peut être ton gardien et peut disputer la garde.

- Déjà qu'il m'appelle Nàmo et semble savoir que j'ai une famille et les respecte, il marque déjà quelques points pour que j'accepte de le voir. Il comprendra certainement si ma décision est de rester dans la maison Potter sous la garde de Coën et Vernon.

L'elfe était appuyé dans l'arbre et vit alors ce qui devait se passer. Blaise garda en vue le Pénitent commencer à suivre le rat à une vitesse folle sans voir les détraqueurs commencer à se rapprocher. Le demi-vampire surprit la Gryffondor en disparaissant dans une course effrénée. Nàmo, pour sa part, prit directement la direction du Lac. Il avait réussi à former un patronus correcte en pensant à sa famille. Et il allait réutiliser cela.

Coën indiqua alors à Hermione de le suivre pour qu'ils puissent, pour leur part, trouver ce qui était arrivé à madame Bones ainsi que Tonks.

Nàmo arriva, regardant alors la horde de détraqueurs, chargeant alors son lui et Sirius. Ils étaient encerclés. Il regarda autour, ne voyant rien. Personne ne venait. Néanmoins, il dressa la baguette et ferma les yeux alors que le froid commençait à le prendre.

Il se concentra sur une chose. Il se concentra sur les voix. Les dizaines de voix de sa famille. Les voix de chacun qui l'appelaient. Tous. Cette pensée de pouvoir les revoir le remplissait.

- Spero Patronum.

Le bout de sa baguette s'illumina comme un soleil en pleine nuit. La lueur blanche avait pris une forme. Nàmo regarda le Renard qui le fixait. C'était comme un esprit aussi lumineux qu'une étoile qui fila alors, courant sur le lac, chassant les détraqueurs. Il regarda l'animal spectrale qui se retourna vers lui, l'air fripon et joueur.

Sur son épaule, il sentit s'appuyer quelque chose. Il regarda. C'était Hugin. L'oiseau croassa, comme lui indiquant que des personnes arrivaient. Il sauta dans les ombres et vit alors Hagrid arrivé, inquiet. Le demi-géant appela les autres et Sirius fut emmené. L'elfe regarda les personnes puis se glissa à nouveau entre les murs. Il siffla, prenant une respiration.

Faire ces passages au travers des protections était épuisant. Et il n'avait pas le temps de rester. Plus il tardait, moins Sirius n'avait de temps pour vivre.

Il commença à courir, montant alors par la tuyauterie jusqu'à la tour. Puis, le passage des elfes de maison s'ouvrit devant lui. Il se glissa dans le couloir rapidement et marcha jusqu'à la porte. Les protections étaient importantes. Il se dirigea vers le mur à coté et se concentra, usant à nouveau du passage. Il siffla, atterrissant dans le bureau. Sirius était allongé contre un des murs, la blessure à l'épaule même pas soigné.

- … Nàmo … ?

- Je vous descends à l'infirmerie. Bones est pas encore là mais chacun va revenir. Vous me faites confiance ?

- Tu ressembles à ta mère, divagua le sorcier. Les mêmes oreilles et même yeux. Même caractère…

Nàmo prit sa réponse pour un oui et plongea dans les limbes. Étonnamment, il se sentit comme aider. Hugin était là à ses côtés, le regard bien plus sombre qu'à l'accoutumer.

- Merci camarade.

Ils atterrirent un peu violemment dans l'infirmerie mais ce n'était pas grave. Pomfresh arriva et manqua de hurler en voyant Sirius sur le sol.

- Écoutez ! Je n'ai pas de sort de confusion et il est blessé. Aidez-le. S'il vous plait, madame Pomfresh.

La femme hésita mais jeta par la fenêtre ses aprioris et suspicion pour s'occuper de l'ancien prisonnier. Elle poussa une flopée de jurons en trouvant les blessures anciennes et récentes et commença à les traiter. Plusieurs minutes plus tard, on entendit les pas dans le couloir. Et principalement, on entendait le ministre. Les échos de colères firent trembler presque le sol. Et cela suffit pour réveiller Vernon qui se retrouva sur le sol, désorienté.

- /Putain de bordel de merde ! Je vais tuer ce salaud et faire de sa peau un étendard après que je lui aurais fait bouffer ses couilles et lui avoir fait ingérer des braises brûlantes !/

Nàmo fut le seul qui comprit les menaces et Pomfresh présenta la tasse de chocolat en face du nez du soldat. Avant que les deux ne puissent parler, Fudge passa la porte en colère et Dumbledore juste derrière. Pomfresh nota alors l'absence de Blaise, Coën et Hermione.

- Le prisonnier s'est … Le voilà !

Néanmoins, avant que Fudge ne puisse intervenir avec les deux aurors qui l'accompagnaient et le fameux Macnair, Hugin poussa un cri de surprise. La fenêtre vola en éclat et quelque chose se dressa entre les arrivants dans l'infirmerie et les personnes présentes.

Les lumières vacillaient dangereusement et la brume commença à flotter dans l'air. Nàmo serra les dents, reconnaissant alors le dos du Pénitent. Et ce dernier semblait tous sauf heureux. Dumbledore leva sa baguette. Nàmo bougea juste assez pour frapper le coude du directeur avec une de ses ombres. Ce dernier échappa sa baguette au choc dans sa jointure alors que Nàmo fit rouler la baguette encore plus loin discrètement avec le léger Aard. Mais la chose nouvellement apparue tourna la tête vers l'ensemble. Fudge tomba au sol de peur et tenta de reculer alors que la chose approchait dangereusement, rappelant un peu trop les détraqueurs.

- Il suffit ! Nous sommes arrivés à temps. Vous n'avez pas à tomber dans des décisions extrêmes ! Ministre Fudge, je vous ai dit que Sirius Black devait être interrogé et jugé par une cour et non pas exécuté !

Tout le monde tourna la tête vers la porte de l'entrée avec Amélia Bones qui semblait avoir eu une visite de la forêt un peu trop rapide. Derrière, la jeune auror retira une feuille de sa tête alors que Hermione, Coën et Blaise se glissèrent dans la pièce.

- Amélia… nous avons pourtant des preuves qu'il a causé un sort de confusion à …

- J'ai moi-même vu avec l'auror Tonks un mort en vie ! Sirius Black a accepté d'être mis aux arrêts sans la moindre résistance lorsque je lui ai annoncé son procès. Et vous allez me faire croire qu'il est capable de me lancer un sort alors qu'il était entouré de plusieurs personnes alors qu'il était seul ? Et s'il se révèle innocent ? Le ministère aura des réponses à fournir !

La femme était clairement en colère.

Hermione s'approcha de Nàmo avec Blaise. Alors que la femme engueulait non pas seulement le ministre mais aussi le directeur pour ses belles paroles. Et lorsque Nàmo vit juste du coin de l'œil la légère lueur dans les yeux du directeur, le spectre poussa un son si effrayant que même Dumbledore perdit son sourire et ses yeux calculateurs pour prendre ceux de la peur. Néanmoins, à la surprise de Nàmo, Amélia Bones se tourna vers le Pénitent, clairement plus agacée qu'autre chose.

- James Potter. Bien que je comprenne que votre mort et celle de votre femme vous a atteint et que votre ami ait été accusé à tort, ce n'est pas une raison pour jouer les revenants effarouchés ! Alors, restez près de votre fils et attendez que l'on vous parle. Et par Merlin, CALMEZ VOUS !

Coën manqua de rire alors que le spectre sembla prendre une apparence moins dangereuse et s'écarta pour flotter juste à côté de Nàmo. Fudge et Dumbledore ne savaient pas quoi faire face à la femme qui aurait pu, à cet instant, prendre en combat singulier Voldemort à l'apogée de sa puissance et ressortir vainqueur.

Pourtant, malgré tout, le spectre avait clairement oublié qu'il devait se contrôler. Les ombres sombres l'entouraient, prêt à sauter à la gorge du ministre et des personnes qui l'accompagnaient. Mais, à la surprise de beaucoup, Sirius se redressa du lit et attrapa le livre sur le coin de la table pour l'utiliser pour frapper la tête de la créature.

- Bad Fantôme ! Bad ! Tu grogneras plus tard qu'on n'a pas choppé Peter. Tu l'auras la prochaine fois et je pense que personne ne t'empêchera de mettre la main dessus.

.


.

Nàmo ricana, lisant le journal avec plusieurs des Poufsouffles. Susan, particulièrement, semblait très fière. Il faut dire que Amelia Bones était en tête de journal avec l'un des plus gros procès de l'histoire.

Vernon se laissa tomber à la table à côté de lui, grognant à son bras en écharpe. Il avait pris un sort de découpe qui aurait pu lui départir de son bras d'un coup. Si ce n'est grâce à l'armure qu'il portait et aux enchantements qu'il avait dessus, il aurait perdu son bras.

- Et sinon, comment va le professeur Rogue ?

- La migraine se calme petit à petit, commenta Roche. Il a réussi à ne coller que vingt-sept élèves sur trente-cinq au dernier cours. Et les rescapés sont des Gryffondors. Sans oublier à ne retirer que la moitié des points des sabliers de chacun. Poufsouffle est le vainqueur actuellement seulement parce que la moitié de la maison t'apprécie et qu'ils ont appris que Rogue t'avait aidé. L'autre, parce que Rogue les terrifie.

La table se mit à rire. Les évènements du vendredi avaient été répandu dans l'école en moins de quelques heures. Il faut dire que Luna avait accepté d'aider Colin à créer un petit journal qu'il avait appelé « Les nouvelles du Dragon instruit ». Rien de politique, pas de potin douteux. Ça servait surtout à garder sur feuille les meilleurs évènements de l'école, donc, une attaque de détraqueurs sur étudiant et un fugitif innocent rentraient dans cette catégorie.

Tout Poudlard savait la vérité avant la parution de la gazette du sorcier. Et surtout, les détraqueurs avaient été emmené le soir même après que Amelia Bones ait secoué la fourmilière. Néanmoins, comme Coën l'avait dit, Nàmo reçut la lettre indiquant un changement de gardien jusqu'à la prochaine pleine lune où Coën serait surveillé par plusieurs sorciers pour prouver qu'il ne se transformerait pas.

Ce qui voulait dire qu'il allait devoir aller, certainement, chez les Dursley. Toutefois, Vernon avait pris la position grâce à Maria Zabini et Narcissa Malefoy dès que Draco apprit le problème.

Pourtant, même si Remus n'avait rien à se reprocher réellement, il posa sa démission. Quelqu'un avait lâché aux journaux qu'un lycanthrope enseignait à Poudlard. Nàmo rêvait d'avoir son arc et tirer dans la tête du ministre à cet instant. Raison pour laquelle on lui avait retiré toutes les armes. Coën avait sifflé à Chourave que Nàmo tenait de Iorveth sur un point : il ne pouvait supporter le racisme. Ce que vivait les lycanthropes relevait du racisme.

Pax avait été récupéré par Sif pendant que tous s'afféraient autour de Sirius. Ce qui expliquait pourquoi on ne l'avait pas trouvé. L'ancien elfe avait demandé des vacances et s'était excusé de n'avoir jamais parlé du spectre. C'était l'ancien sorcier qui avait envoyé chez les Dursley Pax pour aider Nàmo à sortir. Et surtout, savoir si son fils était heureux. James avait été « couard » de ne pas se présenter en face à face. Mais il est compliqué de se présenter à son fils qui ne le connaît même pas sous la forme d'un spectre quelque peu vindicatif sur ce qu'il s'est passé.

- La prochaine fois, Nàmo, invite ta maison à la chasse au rat.

- Quelqu'un intéressé pour devenir un animagus ? Draco est déjà prêt actuellement pour la chasse. Et moi aussi.

- Je suis encore surpris que de tous, tu es réussi à être ami avec Malefoy. Déjà Zabini. Le pire, c'est que tu as réussi à faire que trois sang-purs supportent une enfant de moldu.

- Alors, ma chère Hannah, je n'ai rien fait réellement. À part pointer que je déteste les racistes et les aprioris du sang et que certains d'entre eux sont plus ouvert que leur parent lorsqu'on les sort de leur cercle habituel. Et ajouter à cela, je gère continuellement dans les villages avec la haine raciale. Je vis avec et je suis bien décidé à continuer le travail que l'on fait avec Vernon.

- Qui est ? Parce que, excuse-moi, mais lorsque ton cousin a parlé de son travail, il était plutôt…

- Sanglant ? Yup. Mais il est bien placé pour changer les sanglants en personne réfléchit.

Nott ricana en entendant cela avant de s'assoir.

- C'est un travail de Serpentard, ça.

- Je suis loyal envers ma famille, et je tiens énormément à la justice. Je suis un très bon Poufsouffle. Même si j'ai des tendances…

- Serpentard ? Répondit, amusé, Cédric.

- Avec l'instinct de conservation d'un Gryffondor, ajouta Justin. Mais, que veux-tu dire par « travail de Serpentard » ?

Théodore piqua le jus de citrouille et se servit un verre. Il tint ce dernier avec amusement.

- En prenant la tête des plus « sanglants » et les amenant à réfléchir, il fait en sorte que la situation change avec la zone la plus sombre. La suite viendra petit à petit si on place les bons pions au bon endroit.

- Tu sais que si nous étions en Téméria, commenta Vernon. J'aurai deux choix qui s'offriraient à moi, Nott.

- Ah ?

- Te tuer. Ou t'engager. Mais je pense que je serais stupide si je te mettais six pieds sous terre.

- Je dois signer où ? Ricana Nott. Ainsi, je prendrais le contrôle d'un pays et j'instituerais la sieste obligatoire et l'abolition des examens de fin d'année.

La table entière commença à rire. Certes, il y avait eu une menace de mort par quelqu'un qui était à peine plus grand qu'eux. Mais, beaucoup avait découvert que Vernon était grandement protecteur des jeunes. S'il découvrait un gamin dans ses rangs, il le gardait en vue. Nàmo souligna que c'était l'instinct de meute des Faoiltiarna.

Néanmoins, Nàmo nota le regard légèrement dans le vide de Nott. Le Serpentard voulait lui parler. Il fit signe aux autres qu'il allait voir le dortoir pour ranger la fin de ses affaires. Nott le suivit peu après.

Lorsqu'ils descendirent les marches, il se retourna vers son camarade.

- Un souci ?

- Lovegood m'a conseillé de venir te voir pour ça. Elle peut devenir assez inquiétante de tout savoir sans en avoir l'air.

- Dans mon monde, et si elle était une elfe, elle serait un sage. Ce sont des personnes qui savent tous. Littéralement. Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- J'ai… j'ai voulu voir si je pouvais être détaché de mon père. Pour ce qu'il a fait. J'ai cherché alors dans les magies familiales, oubliées et autre.

- Pourquoi venir me voir alors ? C'est plutôt un professeur ou…

- La psychométrie n'est pas… très apprécié. Voir en fait, trop.

Nàmo saisit alors ce que venait de dire son camarade et nota alors les mains qui évitaient de toucher les objets. Nott était resté assez distant depuis la mort de son père. Susan avait même dit qu'il restait plutôt calme mais distant chez eux. Il frotta son menton.

- … je vais t'aider. Mais je dois mettre au courant d'autres personnes qui aideront en plus. Ça te va ?

- Tant que je ne finis pas avec le ministère qui m'utilise comme une source d'information, ça me va.

- Luna aidera. Bon… il faut …

Nott sursauta en regardant quelque chose derrière lui. Nàmo tourna la tête, ne s'étant même pas aperçu de la présence. C'était le Pénitent. Tiens ? Ça lui rappelait sa mère. Son père semblait préféré rester proche. Mais, Nàmo nota la pâleur de Théodore. Une chose le frappa et il se tourna vers son camarade.

- Tu as vu… la mort de ton père.

Nàmo sut qui était responsable en tournant la tête vers James. Le Pénitent parut désolé. Et le Serpentard inquiet en voyant l'assassin de son père.

- … Je peux pas dire que je suis désolé pour lui mais…

- Je ne l'ai pas vu en face. Juste les souvenirs. Et … je l'ai vu aussi au manoir. Il est celui qui a appelé l'elfe de maison de la famille Nott lorsque… j'ai eu un accident.

- Nott père était un fou qui n'avait pas le droit de poser le doigts sur un enfant ou un membre de sa famille. Je sais que ce n'est pas ce que tu veux entendre. Mais, il est la raison que ta magie dérape, n'est-ce pas, Théodore ? Tu en as parlé à Amelia, je le sais. Et à Rogue. Mais il ne te fera plus jamais de mal.

- Vrai.

Celui qui avait été élevé par Iorveth était un peu perdu par la conversation. Le père de Théo avait fait quelque chose qui avait fait réagir la magie. Et Nott n'en parlerait pas comme ça. Mais, ce qu'il retenait, c'est que la magie psychométrique était apparue par la suite à cela, car la magie avait puisé loin pour se protéger. La conséquence était un don dont son camarade n'avait pas le contrôle. Un peu comme lui au début avec les ombres ainsi que les petits incidents dérangeants qui en étaient découlés.

- Bon… ça te dit des devoirs de vacances chez moi ? Et il ne te fera rien.

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Et C'était la fin... Pour cette année qui secoue. Mais qu'est ce que la prochaine nous réservera ?