Et voilà notre petit Mandos qui continue ses aventures. Et comme vous voyez, le chapitre n'a pas mis si longtemps que cela à sortir.

Reviews :

- lesaccrosdelamerceri : Merci pour la Reviews :D

- lala : Rogue va lui en vouloir, à mon avis ^^

- sebferga : J'ai pas prévu d'arrêter l'histoire, moi. Donc, voici une suite

Comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser une Review et un Follows, c'est le pain des écrivains. Et pour finir les petites annonces, on ne change pas les bonnes habitudes : Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski.

/parler/ : Nordien
~ parler~ : Langue ancienne


Chapitre 14 :

Le temps passa trop vite et déjà, les premières neiges étaient là. Il n'avait rien trouvé. Rien qui pouvait expliquer qu'il était atterri dans la cours de Poudlard, en cette nuit de la Samhain. Il n'avait rien trouvé qui lui permettait de retourner chez eux avec sa sœur. Un mois qu'ils étaient là, au sein de Poudlard. Il était fatigué. Sans oublier que l'inquiétude des adultes continuelle commençait à lui donner envie d'avoir une lame dans la main. Il faut dire qu'on n'arrêtait pas de lui répéter que Sirius Black l'attaquerait. L'homme ne le ferait pas. Et, découvrir que le sorcier adulte avait été enfermé à Azkaban pour avoir participé à la mort de son père devenait étrange. Il avait quelque chose que sa mère lui avait dit. Et cela ne collait pas.

Sans oublier que, à présent, il parlait un peu anglais, pour les professeurs. Hermione avait gardé le secret, comme les jumeaux ou les Poufsouffle. Il y avait même une série de Pari qui trainait dans les couloirs sur quel professeur découvrirait en premier le pot au rose. Pour l'instant, le professeur Chourave commençait à sérieusement douter. De même pour le professeur Sinistra ainsi que le professeur Lupin. Ce dernier lui avait même dit en face qu'il avait la même expression que sa mère et son père lorsqu'ils faisaient des bêtises. Enfin, la même expression de sa mère particulièrement. Il y avait aussi le professeur de Potions qui semblait le regarder avec cette expression sombre, l'analysant dans ses moindres gestes.

Et ce serait le premier cours de Potion qu'il aurait. Le professeur Rogue avait refusé sa présence car il considérait, il cite, que "Je n'ai pas le temps à apprendre à un incompétent l'art subtile des potions". Surtout que la bataille aussi sur la présence de sa sœur dans les murs devenaient agaçant. Pour l'instant, Brakmar était devenu le professeur de sa sœur dans les matières nécessaires des enfants de son âge. Lui, rejoignait les cours de ceux de son age réel. Ce qui était assez amusant de découvrir qu'il était plus ancien. Mais, c'était tout aussi inquiétant en fait. Car, il risquerait que le temps coule différemment entre le moment où ils avaient disparu et le moment où ils reviendraient chez eux.

Il regarda la porte de la salle de potion avec sa sœur derrière lui. Elle avait pleuré le matin même et refusait de le quitter. Elle n'avait que 8-9 ans. C'était dur pour elle. Il grimaça en voyant que les élèves avec qui ils étaient en potion était Serpentard. Il poussa un soupir, tirant sa sœur un peu plus contre lui.

La porte se fit ouvrir et une odeur de potion s'échappa de la salle. Il regarda l'homme habillé de noir qui haussa un sourcil à sa présence. Il tendit le papier que lui avait donné Chourave en lui indiquant qu'il devait suivre les autres cours à présents qu'il était sûr qu'il ait bien le niveau. Un des examinateurs commenta qu'il aurait même pu passer ses Aspic au lieu que ses buses.

- Monsieur Potter a donc décidé de venir étaler sa célébrité dans l'art subtile des potions ? Rentrez !

Il ne dit rien, pour l'instant, mais l'envie ne lui manquait pas. Néanmoins, il nota une petite table proche d'une grande avec un tabouret un peu plus grand. Rogue pointa alors celle-ci du doigt.

- Ici ce n'est pas une garderie. Votre sœur est à l'essai. Si elle perturbe ma classe, elle devra se contenter d'attendre dehors. Sommes-nous clair ?

Il hocha la tête en silence. Silarwen prit place sur le tabouret et sortit le petit livre de mathématique qui lui avait été donné à faire. Elle savait se tenir, par rapport à certain. Un des Serpentard ricana en la pointant du doigt dès qu'il la vit. Il grogna, comme beaucoup des Poufsouffle mais le professeur Rogue rappela à l'ordre leur groupe.

Il haussa un sourcil lorsque la potion fut notée d'un mouvement de baguette au tableau. Il regarda les étapes et les informations lorsqu'il vit du coin de l'œil un bout de papier frapper la tête de sa sœur. Il tourna l'œil vers le Serpentard qui avait jeté l'objet et celui-ci eut un rire avant de prendre l'expression la plus innocente qu'il pouvait. Il allait le frapper plus tard, de façon répéter, et avec surement une chaine autours de son poing.

Il plia les doigts et le léger bouclier rudimentaire entoura sa sœur. Celle-ci le remercia de la tête en silence. Et dire que le cours n'avait pas encore commencé Il termina de noter les ingrédients qu'il allait avoir besoin ainsi que les doses nécessaires. Sa mère lui disait qu'il était toujours conseillé de mettre sur un parchemin les ingrédients afin de savoir si ça pouvait entrer en interaction avec une autre potion lorsque l'on soignait. Même s'il ne pourrait pas utiliser la potion, il préférait ne pas causer un empoissonnement dans le futur en utilisant les potions. Il vit alors le regard du professeur dans sa direction.

- Monsieur Potter ! Quel est la différence entre la goutte du mort vivant et la goutte du sommeil ?

Il leva un sourcil vers le professeur. Celui-ci attendit et alla pour surement donner une réplique sanglante.

- La goutte du mort-vivant est une potion qui force le sommeil jusqu'à ce que l'on donne le contre poison. Ça a donné le légendaire de la belle au bois dormant. Elle est composée entre autres de Valériane et Asphodèle. À la différence de la potion goutte de sommeil, les vapeurs ne donnent pas envie de dormir. La goutte de sommeil, en revanche, a des vapeurs qui peuvent endormir. Utiliser comme somnifère, la personne se réveille seule ou avec un contre poison. Le point commun entre les deux est la Valériane.

La classe au complet le regarda. Enfin, principalement le professeur ainsi que les élèves de Serpentard. Il eut un rictus très amusé en fait, appuyé contre son poing. Son voisin, Adrian Pucey le fixa très étrangement alors que les Poufsouffle trouvaient cela très amusant. Certains se retenaient même de rire.

- Et c'est Cerbin-Roche, professeur Rogue. Tiens, j'ai aussi une question ... C'est rapport avec une potion de régénération du sang. Je me suis demandé si on pouvait avoir une influence sur la préparation et la qualité en utilisant les runes.

- … vous parlez anglais …

- C'est un peu la langue avec laquelle j'ai grandi.

Il vit le visage du professeur se décomposer et devenir très sombre. Il avait vu plus effrayant mais il ne dirait pas qu'il n'a pas une appréhension.

- 50 points en moins pour impertinence, Potter. Et vous êtes collé.

- C'est Roche en premier et sur quel motif ?

Le professeur frappa alors ses deux mains devant lui, le fixant alors dans les yeux. Il y avait une rage profonde dans le regard du professeur.

- Il semblerait que la célébrité vous fait penser que cela vous donne les droits de vous moquer du corps professoral ? Votre petit jeu semble avoir pris fin par votre bon vouloir mais vous serez convoqué par le directeur, Potter. Vous êtes comme votre père, un sale petit arrogant.

Il garda un visage neutre et l'œil sombre agacé en regardant l'adulte en face de lui. Mais, là, l'insulter en le comparant à un homme qu'il n'avait jamais vu ? Et, second point. Arrogance ? Il avait fait ce qu'il pensait nécessaire pour être en sécurité en jouant la carte de l'incompréhension. Il regarda Severus Rogue avec colère.

- Arrogance ? Comme son père ? gardez votre commentaire pour vous sur mon père. Que ce soit l'un ou l'autre.

- Monsieur Potter ! Vous …

- C'est Putain de Roche ! Potter est putain de mort le jour même où un salaud est rentré dans ma nurserie pour me tuer comme il avait tué un homme deux minutes avant et que les suppliques d'une mère pour l'épargner soient mes cauchemars. Alors, insulter les morts ou considérer que je me suis fichu de vous pour avoir joué la carte de ne pas savoir la langue ? Mettez bordel de vous à ma place ! Une minute, j'étais avec ma sœur et ma famille. La seconde, je suis attaqué par des créatures et dans un monde que je n'ai jamais putain de connu que dans les histoires de ma mère.

- Vous êtes collés jusqu'à la fin de l'année !

- Bloede Pest !

Il ne baissa pas les yeux et la plupart des personnes commençaient à chuchoter. Si l'homme voulait se battre. Pas de souci, il était prêt. Rogue pointa alors le tableau avec la potion.

- Il en va de votre intérêt, Potter, dit-il en accentuant sur le nom, que votre potion soit parfaite. Votre directrice sera prévenue. Et pour votre sœur, je lui interdis la présence dans ma salle suite à votre arrogance pour les prochains cours.

Il grogna violemment mais obéit, pour l'instant. Après tous, il ne voulait pas être un élève modèle. Juste qu'on lui fiche la paix et qu'on le laisse rentrer chez lui. Sa sœur avait une légère appréhension à présent en le fixant. Mais, elle resta silencieuse. Il entendit un ricanement par Pucey.

Il l'ignora, commençant à préparer sa potion en silence. Il attrapa la lame et coupa les ingrédients avant de les mettre dans la potion. Il prépara rapidement celle-ci et en mit une portion dans un flacon dès que la couleur devint adéquate. Rogue ne l'avait pas quitté une seule fois des yeux. Il releva son regard vers lui, le mettant au défis de venir en fait. Il avait beau être plus jeune, il n'allait pas être sympathique dans ce qu'il s'agissait de combat. Il en avait marre. Il avait atteint sa limite.

- Finis, Potter ?

Il n'adressa pas un regard à Pucey. Il termina de noter les dernières interactions. Sa sœur lui tira la manche. Il la regarda et vit tout de suite son inquiétude en regardant son chaudron.

- / Qu'est ce qu'il se passe ?/

- / celui devant a jeté un truc dans ton … /

- Potter ! Dites à votre sœur de se taire !

Il adressa un regard noir à Rogue mais vit alors son chaudron commencer à bouillir. Il l'avait pourtant éteint. Même Pucey fut surpris en relevant la tête de son propre chaudron. Il vit alors un morceau d'écailles de lézard et blêmit. La potion vira à cet instant au rouge avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit. Il poussa sa sœur loin et sauta sur le Serpentard pour qu'ils soient loin de l'explosion. La potion sauta à cet instant, détruisant alors le chaudron et celui d'à coté. Pucey écarquilla les yeux alors qu'il baissa les doigts et que le bouclier disparaisse. S'ils étaient restés en place, ils auraient été gravement blessés.

- MONSIEUR POTTER ! VOTRE PRÉSENCE ICI EST …

- C'est pas mon frère le coupable ! Il avait terminé sa potion ! Il a jeté un truc dans la potion !

Il vit le regard du professeur se diriger vers sa sœur qui pointait le même Serpentard qui avait jeté des bouts de papiers sur sa sœur.

- Dix points en moins à Poufsouffle pour mise en danger de ses camarades de classes. Et puisque votre sœur a parlé. Vingt autre points de …

- Professeur … Roche avait terminé sa potion, dit alors Cédric, regardant la table terminer de fondre avec terreur. Il avait éteint son chaudron.

Il grogna sombrement, regardant alors si aucune goutte ou projection de potions ailleurs. Heureusement, c'était resté dans leur secteur. Rogue ne dit rien pour retirer cela.

- Et c'est son chaudron qui a explosé. Rétorqua le professeur. Pucey ! allez à l'infirmerie. Potter, vous êtes collés.

Il claqua sa langue mais présenta sa main à Pucey. Celui-ci accepta l'aide pour se relever. Le Serpentard partit avec le mot du professeur. Rogue lui interdit de sortir. Ça allait être une très longue fin de cours. Surtout lorsque le professeur en question garde bien de vous insulter à chaque geste. Il posa le flacon de potion violemment sur le bureau et sortit.

- Je ne vous …

- Faites-moi un Procès et mettez-moi sur le bucher. Ce sera pas la première fois que ça m'arrive. /Silarwen ! On va dans un coin tranquille !/

- / J'aurais dû … /

- / Tu n'es pas coupable. L'autre l'est. Et il devra faire attention à son dos./

Il claqua la porte derrière lui et marcha. Ils arrivèrent jusqu'à la grande salle et récupéra juste de quoi manger avant qu'ils n'aillent ailleurs. Les serres étaient un bon coin pour se planquer. Ils arrivèrent dedans et montèrent dans la branche d'un des arbres qui poussait dedans.

Ce n'est que bien une ou deux heures plus tard qu'il vit un des Poufsouffle arriver. Celui-ci les chercha et leva la tête vers eux.

- Je les ai trouvés ! Roche. Le professeure Chourave te cherche. Elle voudrait te parler avec les autres professeurs.

- Qu'ils aillent se faire voir !

- Aller. Descends. Ils veulent juste parler.

Il croisa les bras et sa sœur soupira avant de regarder le plus vieux en dessous.

- Il descendra pas.

- Je vais chercher les professeurs. Rogue a piqué une gueulante et tout le monde l'a entendu. Par contre, t'as Pucey qui te remercie.

Il ne bougea pas. Son camarade de classe haussa les épaules et partit. Il ne fallut pas longtemps avant que plusieurs professeurs soient à présent en dessous de son perchoir. Et vu le regard de certain, il ne préférait même pas descendre. Dumbledore était aussi là en fait. Madame Chourave soupira.

- Monsieur Cerbin ? Pourriez-vous descendre ? Nous voudrions vous parler.

Il se laissa tomber en arrière et termina sur ses deux pieds en face des différents professeurs. Il n'eut aucun regard pour le halètement de peur qu'eurent les deux femmes lorsqu'il atterrit devant eux. Il y avait trois des quatre directeurs. Rogue n'était pas venu. Ce qui était plutôt une bonne idée pour lui s'il ne voulait devenir plus vulgaire et mettre en action la moindre menace. Le professeur Lupin était aussi présent ainsi que le professeur Sinistra. Il nota néanmoins qu'ils ne semblaient pas tous en colère. Certain déçus, d'autres, amusé. Il garda le silence et croisa les bras.

- Avant que vous ne vous expliquiez. Plusieurs de vos professeurs ont commencé à se douter que vous compreniez bien plus que vous ne laissez entendre, commença le professeur McGonagall.

Il plissa les yeux un moment mais garda le silence.

- Accepteriez-vous alors de parler.

- Ou d'écouter ce qui doit être « bon » pour moi ? Vous vous rendez compte que vous demandez à quelqu'un de faire confiance alors qu'il se retrouve dans un monde qu'il n'a pas connu ?

Il était en colère. Il était épuisé. Il cherchait à comprendre sans avoir la moindre piste. Les seuls livres sur ce qui pouvait approcher de la conjecture des sphères étaient des contes pour enfants. Sa sœur pleurait. Ses parents n'étaient pas là. Il ne pouvait pas rentrer comme il le faisait lorsqu'il partait en vadrouille. Le portoloin était incapable de les ramener. Il ne s'était jamais senti aussi seul. Il avait peut-être 15-16 ans. Il était peut-être habitué à voir des monstres, à savoir que la mort pouvait être proche. Il était peut-être habitué aux regards, aux insultes, au combat, aux périodes dures. Mais, là, changer de monde. C'était comme avoir été embarqué par la chasse sauvage pour ne jamais revenir.

Une main se posa sur son épaule et il fut surpris en voyant le professeure chourave à côté de lui, le regard triste. Il nota alors qu'il s'était mis à pleurer. Sa sœur était descendue de l'arbre aussi et s'était accrochée à son dos pour se cacher et cacher ses larmes.

- Je ne peux comprendre vraiment mais je pense que beaucoup de personnes accepteront de vous aider.

- Oui, monsieur Potter, commença Dumbledore. J'étais ami avec …

- C'est Roche-Cerbin, bordel de merde !

- On travaillera néanmoins sur votre vocabulaire, commenta McGonagall. Et aussi sur votre situation. Vous avez quand même menti à des adultes pendant un moment.

Il grinça avant d'accepter de les suivre. Brakmar était présent aussi dans la salle ainsi que malheureusement rogue et les échanges commencèrent. La discussion continua pendant un très long moment. D'un côté, les professeurs voulaient régler le souci du tuteur légal. Il se battit assez fermement alors que rogue mettait de l'huile sur le feu. Il faut dire que se faire traiter de petit gosse gâté n'était pas quelque chose qu'il appréciait. Et pour faire taire celui-ci, il n'eut aucun remord pour retirer sa tunique supérieur. Il n'eut aucune honte à présenter l'une de ses rencontres avec des racistes. Il avait une longue cicatrice qui longeait ses cotes. Son père l'avait sauvé juste à temps avec sa mère. Comme quoi, même si les fermes autours de la leur savait que sa mère était le seul médecin, certains détestaient trop les non humains pour ne pas tenter de les attaquer. Au moins, cela fit taire pour l'instant le professeur Rogue.

Il n'allait pas être collé jusqu'à la fin de l'année non plus. Plutôt jusqu'à la fin du mois de décembre. Sa sœur continuerait les cours avec Brakmar pendant qu'il serait en classe lui aussi. Il s'était « inscrit » au cours de runimagie ainsi qu'arithmancie. Soin en créature magique ? Non. Il avait déjà un bestiaire à apprendre chez lui. Étude des moldu ? Lorsque cette matière lui avait été proposé, il avait regardé les professeurs avec un air de dire : « est ce que cela semble m'intéresser vraiment ? ». Quant à divination, il avait indiqué qu'il n'avait absolument pas le troisième Œil. Alors, le faire rentrer dans une matière qui nécessitait cela ? Non. À la limite, si le professeur proposait les ogams, peut être mais non.

En revanche, il devra supporter les cours avec Rogue pour le reste de l'année. Et aussi les heures de colles. Cependant, ce serait le professeur de défense contre les forces du mal qui s'en chargerait pour des raisons évidentes. Moins il serait en présence de Rogue, mieux Poudlard se portera. Et dire que leur mère avait été élève avec lui. Dumbledore tenta à nouveau de parler de famille qui accepterait de prendre sa sœur pendant l'année. Il garda sa main contre l'épaule de sa sœur.

- Séparez-moi de ma sœur et je fais le serment qu'il va avoir des dégâts matériel et physique.

- Personne ne vous séparera de votre sœur, s'indigna à la remarque de Dumbledore, le professeur Chourave. Directeur. Il est clair que l'on ne peut pas les séparer. Pas après ce qu'ils ont vécu. Et l'envoyer chez les moldus, allons.

- Surtout avec la famille de la jeune Lily. Ce sont les pires moldus que l'on pourrait imaginer, cingla alors McGonagall.

- Elle sera en sécurité avec la protection de sang.

- Ma mère n'a aucun lien de sang. Elle est une elfe comme moi. Elle a été adoptée. Maitre Brakmar a les papiers et autres pour ça. Vous m'excuserez, professeurs, je vais rentrer dans le dortoir.

- Bien sûr.

Il sortit de la salle et maugréa en marchant dans les couloirs. Cependant, il sentit une légère magie. De même pour sa sœur qui tourna la tête vers la cour intérieure. Ils étaient allés dans la salle de métamorphose pour discuter avec l'ensemble des professeurs. Il regarda le jardin mais rien. Il y avait néanmoins cette légère sensation depuis qu'il était arrivé qui restait. Comme si il était surveillé. Pourtant, il ne trouvait pas l'origine de cette sensation. Il faut dire qu'il était plus concentré sur trouver un moyen de partir.

Ils descendirent vers le dortoir. Il regarda la porte des cuisines puis continua vers les tonneaux de la salle commune. Ils rentrèrent et allèrent directement se coucher. Il nota néanmoins quelque chose. À nouveau, il y avait un Lembas sur la table de chevet et aussi un thé. Il attrapa la tasse et renifla celui-ci. Un léger passage du doigt contre pour être sûr qu'il n'y avait pas de poisons ou autre chose. Rien. Cependant, il connaissait ce gout. C'était une préparation à base de plantes particulières que Faust leur faisait avec Cassandra. Il disait que c'était un thé spécial fait par les elfes. Même leur père avait commenté n'avoir jamais bu d'infusion pareil avant de s'endormir. C'était quelque chose pour passer une bonne nuit sans cauchemars. Il y avait des elfes ? ou quelqu'un avait connaissance de la recette ?

Cédric passa la porte et eut un soupir de soulagement en le voyant.

- Ça va ? Les professeurs n'ont pas …

- Je suis collé pour les deux prochaines semaines. Et les points, bien que ça ne me touche guère, Rogue a retiré 125 points.

- Pas grave. On les rattrapera. De toute façon, il fait tout pour que Serpentard l'emporte.

- … tu sais qui m'a posé cela, pour moi et ma sœur ?

Son camarade secoua la tête négativement. Il ignorait mais ne sembla pas plus déranger.

- C'est normal. Parfois, on a des trucs lorsque l'on ne se sent pas bien ou qu'on a le blues de la maison.

- Comme par magie ?

- Hey. On est des sorciers ou non, Mandos ?

Il hocha la tête, coupant un morceau du pain que sa sœur dévora sans attendre alors qu'il prenait lui-même le temps de le manger. Quelqu'un connaissait les elfes. Faust leur avait donné tous ce qu'il savait, à lui et à sa mère. Même leur père avait dû subir les "cours" bien qu'il y était fermement opposé. On ne dit pas non à un elfe qui est capable encore terrifier en souriant les stries bleues.

Le lendemain, il avait un emploi du temps complet et sa sœur aussi. Celle-ci passerait la journée avec Brakmar ou encore le professeur Chourave. Elle ne serait avec lui que dans les cours de Métamorphose, Botanique, enchantement et défense contre les forces du mal. Le professeur Sinistra avait bien voulu la faire venir aussi dans son cours mais c'était durant les heures avec Brakmar.

Il regarda la salle de défense contre les forces du mal et passa la porte. il eut un soulagement en voyant que les Poufsouffles avaient cours avec les Gryffondors. Il avait cours avec les Serpentard seulement en Potion et histoire de la magie. Il avait cours avec les Serdaigle en métamorphose et Astronomie. Cours avec les Gryffondors en défense contre les forces du mal et sortilège.

Les frères Weasley se mirent de chaque côté avec un sourire.

- Alors ? On met fin à une blague ?

- Ils me désespéraient. Même les membres du feu éternel ont réussi à voir que j'étais une elfe la troisième fois que je suis allé dans leur église. Je suis pas croyant dans leur ineptie mais rien ne m'empêchait de me foutre de leur gueule en leur faisant croire au diable. Faut dire qu'ils arrêtent pas de faire bruler les non-humains comme moi.

Les sorciers autours de lui commencèrent à se tendre. Il releva la tête de son carnet et haussa un sourcil. Une des Gryffondor se tourna vers eux avec effroi.

- Tu es en train de dire que tu vis dans un monde où on brule les gens ?

- On est un peu dans un monde médiéval. Moins pollué, mais un peu barbare sur les bords. Et dire que les elfes avaient de très belles cités modernes. Puis, les humains sont venus et ont … fait des dégâts. Ma mère a dit quoi déjà … ?

- Qu'ils étaient des idiots qui creusaient dans l'échelle de l'évolution.

- Merci Silarwen. Heureusement que P'pa est plutôt de ceux qui savent réfléchir … Ce qui est drôle, c'est qu'il apprécie fortement le système d'eau courante. Ça va de même avec les voisins ou encore à l'auberge. Mais P'pa a pas mal eu de discussion avec m'man.

Enfin, il y avait quand même la loyauté à Foltest. Mais, il pouvait comprendre son père de respecter un homme qui l'avait sorti des rues. Ils passèrent la porte et le professeur Lupin était là, souriant.

- Bonjour à tous. Monsieur Cerbin ? Je propose à votre sœur de s'installer au petit bureau. Et si elle voudra bien, elle pourra aider à la leçon.

Il hocha la tête. Remus lupin. C'était l'un des amis de James Potter. Mais, il était lycanthrope. Cependant, vue la maigreur, il pliait le lycan ou l'enfermait pour ne faire de mal à personne. Sa mère lui avait dit que les lycanthropes de la terre différaient de ceux qu'ils rencontraient dans les royaumes du nord.

La leçon de duel était intéressante. Et la baguette qui était la sienne était beaucoup plus simple à utiliser que celle de sa mère. Comme l'avait dit Ollivanders, la baguette choisissait son propriétaire. Mais, la première qui aurait dû lui correspondre, c'était lui qui n'en voulait pas. Pas à cause de la baguette mais à cause du lien qu'elle représente.

Le professeur fit s'écarter les tables et il sortit une armoire. Il regarda dans leur direction en présentant l'armoire.

- Bien. Petit cours de révision sur les créatures que l'on rencontre au jour le jour. Derrière moi se trouve un épouvantard. Miss Roche ? Voulez-vous bien vous mettre derrière moi ou dans le fond de la salle ? Je ne souhaiterais pas que vous soyez pris pour cible.

Sa sœur hocha la tête et se dirigea rapidement vers la fenêtre en fond et prit place, assise sur une table. Le professeur hocha la tête et indiqua alors que tous devraient se mettre en ligne pour la pratique. Le cours du jour était une révision des différents sorts contre les créatures communes avant qu'ils ne passent, durant la seconde heure, en pratique des sorts de duel.

L'épouvantard n'était pas quelque chose d'agréable. Et, en y réfléchissant, il se doutait de quoi il avait peur. Il faut dire que les détraqueurs étaient très clairement la chose la plus effrayante qu'il avait croisé. Mais, lorsque ce fut son tour, il ne s'attendit pas à ce que le corps morts de sa famille apparaisse sous ses yeux. Plusieurs des élèves poussèrent des cris mais il lança le sort. La nuée de papillon poursuivant un des stries était amusant. Mais, il savait que sa sœur avait vu. Il s'écarta et attrapa la petite fille qui enfonça sa tête contre lui. Le professeur lupin semblait inquiet mais il lui fit signe que ça irait. Pour l'instant.

La journée continua et il arriva à l'heure de la colle. Cependant, il avait eu pour la soirée la carte du maraudeur par les jumeaux. Il leur avait demandé de la lui passer pour une raison simple. Sa sœur était seule, et il y avait quelqu'un qu'il fallait qu'il attrape.

- Ah. Monsieur Roche. Nous allons donc pouvoir commencer votre colle. Vous avez une série de page à faire. Ainsi qu'un parchemin demandé par le professeur Rogue sur le respect.

- Le respect ne se doit pas, il se mérite.

Il nota le sourire amusé avant qu'il ne soit obligé d'écouter une explication longue sur le respect des ainés et qu'il doit quand même penser à ses actions. Certaines des actions ne sont pas sans conséquence. Choisir de faire croire à ce qu'il ne comprenait pas le mettait dans une situation compliquée. Mais, il semblerait que le gouvernement britannique veut le rencontrer à nouveau. Il grimaça en marmonnant en ancien langage que les dh'oines étaient des idiots. Tous autant qu'ils étaient. Et que son père avait raison, certains membres des gouvernements ferait mieux de s'abstenir de faire des conneries.

Il sortit de la colle avec une envie de dormir. Il attrapa la carte et haussa un sourcil en voyant un des noms se baladant dans les couloirs proches du dortoir des Gryffondor. Il avait été annoncé littéralement dans le journal qu'il était à Poufsouffle. Donc, il y avait quelque chose dans le dortoir des Gryffondor ?

Il arriva dans son dortoir tranquillement, trouvant sa sœur avec la petite dague de bois taillée, essayant de reproduire les enchainements que leur avaient appris leur père avec quelques premières années. Il explosa de rire en voyant que les "armes" étaient des règles de bois ou un peigne pour une.

- / Par la malepeste ! / Vous êtes sérieux ?

- Roche ! Sursauta l'un d'eux. Euh … désolé … on la voyait faire et …

- Tu te tiens mal. Si je saute vers toi, tu ne pourras pas tenir face à l'assaut et tu tomberas. Tes pieds, écartes les. Comme ça.

Il dégaina sa propre lame de derrière sa cape et se mit en position. Il entendit un soupir et regarda Cédric fixer l'objet.

- On commence à s'habituer à tes tendances mais que tu te balades avec une dague planquée me donnerait toujours des sueurs froides.

- Rêve de ce que tu veux pour bien dormir. Mais, si vous voulez apprendre l'art des armes, commencer pas avec une novice.

Sa sœur lui tira la langue et envoya le coussin sur lui en se concentrant sur sa magie. Il évita l'objet avec facilité et lui frotta la tête.

- Demain, on va à pré au lard à nouveau. Tu viens ?

- On verra.


La nuit avait été trop courte à son gout. À part que, maintenant, sa sœur était dans un des dortoirs pour fille. La discussion avait été houleuse mais à la fin, madame Chourave avait montré que c'était peut-être mieux. Il avait gravé des runes supplémentaire autours de la porte de celui des filles pour empêcher quiconque de rentrer si la personne ne correspondait pas aux critères suivants : de sexe féminin, affilié à Poudlard et qui ne porte pas de sort de contrôle. Les exceptions étaient les professeurs reconnus par l'entité de l'école ou sur invitation d'au moins trois professeurs de Poudlard et si la personne ne ferait aucun mal aux jeunes filles présentes dedans. Si un tentait un viol ou un meurtre, il se faisait purement et simplement sortir de la pièce même s'il était un professeur. Les filles avaient apprécié cela. Il avait étendu le sort aux animagus aussi.

Il marcha dans les couloirs en direction de la forêt. Enfin, pour être exact, des jardins. Le garde des clefs de Poudlard lui avait proposé de venir voir les créatures avec sa sœur. Il n'avait rien à faire et avait dit, pourquoi pas.

- Potter !

Il ignora l'appel mais les pas furent rapides dans sa direction. Sa sœur se tendit contre lui. Il laissa sa main se couvrir d'ombres s'il avait besoin. Il resta surpris en voyant alors Adrian Pucey.

- Tu n'entends pas lorsque l'on t'appelle avec tes oreilles en pointes.

- Ça dépend. Tu veux tester ?

- C'est bon. Détends-toi. Je viens en paix.

Il haussa un sourcil et nota que, curieusement, le Serpentard était seul. Habituellement, les Serpentard avaient tendance à toujours être en groupe. Sa sœur s'accrocha à lui un peu plus, pas rassurer. Pucey frotta l'arrière de sa tête avec malaise à cet instant, regardant autours.

- Je voulais te remercier pour … le cours de Potion. J'ai vu que tu avais terminé. C'était … injuste de te faire coller pour ça. Vraiment, Potter, si tu veux quoique ce soit que …

- Déjà, c'est Roche ou Cerbin. Ou encore Mandos si cela te chante. Je répondrais pas à Potter. Et tu ne me dois rien.

Le Serpentard le regarda étrangement avant de rire.

- Attends … on recommence peut-être. Adrian Pucey, Serpentard et souhaite devenir briseur de sort ou joueur de Quidditch.

Il regarda la main avec surprise. Il observa autours et vit parfaitement le malaise de l'adolescent. Celui-ci était sincère. Faut dire que la potion aurait pu les blesser gravement voire même les tuer.

- Mandos Cerbin-Roche, éclaireur affilié à la Téméria et médecin.

- ... T'es pas un peu jeune pour être médecin.

- Mémoire visuel. Je retiens ce que je lis.

Le Serpentard cligna des yeux et ricana en commentant qu'il était vraiment bien différent de ce à quoi il s'attendait. Il se présenta aussi respectueusement à sa sœur. Silarwen fit sa plus belle révérence avec un sourire. Et le Serpentard eut le respect de répondre avec bienséance. Ce qui faisait qu'il marquait un bon point.

- Donc … on allait voir les créatures magiques. Sois-tu veux nous accompagner, soit …

- Non. J'ai entrainement de Quidditch. Par contre, j'ai un conseil à te donner.

L'air sérieux de l'adolescent lui fit hausser le sourcil. Celui-ci se mit même à parler assez bas, gardant un œil autours d'eux.

- Certaines familles voient ton retour comme un problème, d'autres comme un obstacle ou un Messie du monde sorcier. Que tu sois une créature magique te mets encore plus … dans les ennuis. Tu as bien vu Warrington durant le cours de potion.

- Oui. Et si je le croise à nouveau … il va pleurer ses genoux brisés. Et oui, je suis violent.

Le Serpentard secoua la tête en commentant que ce ne serait pas une perte.

- Il y a des familles cependant qui sont neutres malgré les apparences. Et ton retour fait monter une seconde rumeur. Celui dont on ne doit pas prononcer le nom …

- Voldichou. Ou vole-le-mordu. Nan. Je crois que je vais reprendre l'appellation de mon père… le mord-moi-le-nœud.

Pucey se mit à trembler en le fixant. Quoi ? Ce n'était qu'un nom. Un nom n'a de pouvoir que si c'est le véritable. Et il mettrait sa main à couper que Voldemort était un pseudonyme. À la limite, il pouvait avoir mis un sort sur son nom pour être informé à chaque fois que quelqu'un le prononçait. Si c'était le cas, il n'y avait qu'à le dire des centaines de fois à des centaines de lieux en même temps. Il n'y avait rien de tel pour rendre quelqu'un fou. Il l'avait fait avec plusieurs elfes et humains pour un mage qui voulait leur faire peur. Toran un camarade de Wyzima et elfe s'était amusé à utiliser les échos d'une ruine elfique pour le faire. L'écho fonctionnait aussi. et Thomas, humain et son ancien camarade de jeu dans les rues de Wyzima avait proposé de faire une comptine qu'il avait fait répété à de nombreux enfants. Le mage avait alors arrêté son sort à force de se faire appeler de tous les côtés.

- Bref … ne prononce jamais à personne les noms que tu lui donnes.

- Je l'ai appelé pire.

- Et on se demande pourquoi tu n'es pas à Gryffondor.

- En fait, j'avais le choix pour chaque maison.

Le sorcier grimaça. Puis, il lui donna la seconde rumeur qui montait dans les sociétés sang-pur : le mage noir pourrait revenir comme lui. Et certains ne voulaient pas être comme leur parents, des esclaves marqués suivant un idéal. Il donna un nom. Un qui donnait le change, se faisant passer pour un suiveur du seigneur noir. Mais, ce n'était qu'un masque pour éviter les menaces du père : Malefoy. L'héritier n'avait pas de porte de sortie mais connaissait assez de personnes pour savoir qui suivrait réellement le seigneur des ténèbres si celui-ci revenait. Adrian donna une raison pour le croire. Lui-même préférerait disparaitre que suivre le mage noir. Et c'était Draco qui lui avait présenté d'autres neutres.

Il hocha la tête et ils se séparèrent. Il tourna la tête vers sa sœur à cet instant et celle-ci rouvrit les yeux, relâchant alors la magie subtile qu'elle avait. Elle était de ceux capables de lire les gens même si ceux-ci mentaient ou portaient un masque.

- Il n'a pas menti une seule fois. Il disait la vérité.

- Et de nos amis de tous les jours ?

- Les jumeaux ne mentent pas, Cédric ne ment pas. La fille, Hermione, ne ment pas. Euh … Dumbledore ment et je l'aime pas.

- Moi non plus.

Ils sortirent de la cour et traversèrent le pont pour rejoindre la cabane de Hagrid. Ce dernier était gentil et surtout, grand. Ils arrivèrent au pied de la hutte et il vit un étrange destrier. Enfin, un animal avec une tête d'oiseau. Sa sœur était aussi surprise que lui. Elle approcha un peu. Il lui attrapa le col en secouant la tête.

- Tu ne sais pas s'il est dangereux. Il est beau mais tu ne le connais pas.

- Mais, il a de jolie plume.

Il fut surpris en voyant la créature chevaline bomber le torse à leur parole. La porte s'ouvrit et il regarda l'homme imposant en sortir.

- Oh ! Vous voilà ! Venez que je vous présente à Buck. Il est … Buck ? Tu es sorti de ton enclos ?

Il pencha la tête et Hagrid leur fit signe de le suivre alors qu'il lançait un morceau de viande à l'animal. Il leur expliqua ce qu'était Buck : un hippogriffe. C'était une créature très fière. Donc, l'insulter serait la dernière chose qu'il fallait faire. Un élève avait failli être gravement blessé pour ne pas avoir écouté la simple consigne s'il n'avait pas été là.

Et, il s'était dit que c'était une bonne idée de leur présenter l'animal et ainsi leur faire découvrir de nouvelles créatures merveilleuses de la terre.

- Bien. La technique est simple si l'on veut qu'un hippogriffe ne nous fasse pas de mal et nous accepte, c'est de lui montrer du respect.

- ~ Donc, si je me mets à jurer, tu m'attaques ? Mince. Je jure tout le temps, mon beau.~

Le demi-géant, car il n'y avait pas d'autres possibilité, le fixa étrangement. Cependant, l'oiseau cheval le regarda et frappa le sol comme excité. Sa sœur demanda à être la première. Il se tendit violemment alors que Hagrid lui donna ce qu'il fallait faire. Sa sœur avança alors doucement, comme lorsqu'ils allaient voir Lycaon et la meute de loup du bois. Elle fit une révérence mais il savait une chose, elle était excitée de pouvoir caresser la grande créature.

Celle-ci piaffa, lui donnant envie de fondre dans les ombres pour attraper sa sœur. Mais, Buck répondit, baissant la tête. Sa sœur put alors lui caresser les plumes. Elle souriait comme une dingue. C'était mieux que l'expression qu'elle avait eu à cause de l'épouvantard. À la fin, Hagrid eut un rire en voyant la petite la tête enfoncée dans les plumes. Il avança à son tour et l'hippogriffe l'accepta. Oui. Les plumes étaient très douces.

- Il est très doux.

- Il peut vous emmener voler à présent.

Il tourna la tête vers Hagrid puis vers la créature. Il caressa alors l'encolure et Buck se tourna sur le coté pour inviter. Il se hissa avec aisance. Il avait l'habitude de monter sur des destriers. Il attrapa sa sœur et la créature décolla. Il ne put que rire. Le ciel était quand même quelque chose de magnifique. Il vit Hugin décoller de la forêt et les suivre. La chouette dénommée Hedwige vola à la suite avant qu'ils ne se reposent dans la forêt. C'était vraiment sympa comme expérience. Il caressa l'animal doucement, prenant attention à ne pas froisser les plumes. On ne sait jamais avec les animaux fiers.

Cependant, Hagrid ramena l'hippogriffe et il entendit un aboiement. Il reconnut le chien du jour d'avant. Celui-ci les fixait avant de partir. Il se pencha vers sa sœur.

- Je crois que l'on a un copain à poil long.

- On devrait y aller. J'ai froid.

Froid voulait dire les créatures. Il remonta vers l'école mais regarda le chien dans l'orée de la forêt qui lui suivait du regard. Il eut un petit sourire. Il alla dans la bibliothèque et emprunta plusieurs livres avant de revenir à une des salles libres pour travailler.

Sa sœur lui tira la manche, pointant alors un couloir. Il haussa un sourcil, voyant le sol couvert d'eau. Souci de fuite ou quoi ? Il avança dans le couloir et arriva devant des toilettes pour les filles. Et l'eau venait de celles-ci. Mais, surtout, des bruits de pleurs. Il pencha la tête et nota un fantôme flottant d'une jeune fille.

Ça, c'était un truc qui le faisait se tendre. Les fantômes d'ici n'avaient rien de leur spectre comme les pesta ou les fantômes de minuit. Il fallait le forcer pour rentrer dans le cours d'histoire de la magie lorsqu'il avait découvert que le professeur était un fantôme. Non. Il n'avait pas peur, à proprement parler, des fantômes. Même qu'il en avait affronté plusieurs.

Raison pour laquelle il avait trouvé le premier sorceleur sur la voie, un jour, lui demandant la recette des huiles contre les fantômes, les nécrophages et les insectoides. Ce n'était pas ceux qu'il avait déjà connu lorsqu'il était petit. C'était un gars colossal avec un collier en forme de vipère. Celui-ci avait ri à sa demande et lui avait dit que s'il voulait se débarrasser d'un monstre, qu'il demande à un sorceleur. Il avait rétorqué, à l'époque, qu'un sorceleur, ça ne se trouve pas partout et surtout lorsqu'on est soi-même sur les routes. À moins qu'il y ait un moyen d'en faire venir un en frottant son épée ou une amulette lorsqu'il était en danger.

Sa réponse avait fait rire le sorceleur qui accepta de lui donner des recettes pour des huiles à mettre sur les épées. Puis, il repartit vers le sud tranquillement. Le gars était sympa. Ce qui rejoignait les histoires qu'il entendait dans les tavernes des chansons du loup blanc par Jaskier.

- Qu'est-ce que tu veux !?

Il sursauta à la colère du fantôme qui le fusillait du regard. Sa sœur glapit assez pour qu'elle et lui dégainent leur arme. Leur réaction fit rire le fantôme. Il rangea sa dague en grognant après les fantômes qui ne trouvent pas mieux que de lui faire peur, à lui et sa sœur. Et surtout, il mit une distance avec.

- Bordel. T'as putain d'idée de la peur que tu nous as foutu ?

- Il fallait que je sonne ? Qui s'intéresse à la pauvre et malheureuse ...

- Comment tu t'appelles ? Moi, c'est Silarwen. J'ai 8 ans. Et voici mon frère ainé, Mandos., il a 15 ans bientôt 16.

- Mimi geignarde.

- Ravie !

Le fantôme resta très silencieux. Il retint de rire. Sa sœur était une petite rusée. Il nota alors que les pleurs ne s'étaient pas arrêtés pour autant. Il releva la tête vers le fantôme qui l'observait étrangement. Ça lui donnait un léger frisson. Elle le reluquait. Il tourna la tête vers les cabines et releva la tête vers mimi.

- Tu as fait sauter les tuyaux … parce que quelqu'un pleure ici ?

- Elle est venue pleurer après que plusieurs filles idiotes se sont moquées d'elle. Comme moi. Mais, elle, elle ne verra pas les deux gros yeux jaunes du lavabo. C'est comme cela que je suis morte.

Il grinça et arriva devant la porte, entendant toujours les larmes. Il tapota dessus un instant. Mais, il garda bien dans un coin de sa tête les informations que venaient de lui donner le fantôme sur les causes de sa mort.

- Ça va là-dedans ? Besoin de s'occuper d'idiotes violemment ?

- Va-t'en.

- Oh ? Je connais cette voix. Hermione. Sors de là ou j'ouvre la porte.

- Laisse-moi tranquille. Tu vas te moquer de moi.

Il fixa la porte puis se tourna vers sa sœur. Mimi geignarde les fixa un instant avant de sourire puis plonger dans la cabine lorsqu'il lui fit une simple révérence en direction de la porte des toilettes. Le cri outragé de Hermione résonna et la porte s'ouvrit pour que la Gryffondor évite la montée des eaux. Il comprit le problème en voyant la main contre les dents et les cheveux qui avaient été coupée à certain endroit. Il fit signe à Silarwen de fermer la porte et posa la main sur l'épaule de la plus jeune.

- Montre les dégâts.

- Non.

- Fais voir. Je suis médecin même si j'ai l'air jeune.

Elle releva la tête après plusieurs minutes et il pinça ses lèvres. Elle avait reçu un sort dans les dents en plus qu'on lui est surement mis des trucs dans les cheveux. Sa sœur fixa cela avant de pincer ses lèvres.

- Tu vas l'aider ?

- Bien sûr. Attends … ne bouge pas le temps que je répare ce qu'elles t'ont fait.

Il concentra un instant sa magie et dessina sur ses doigts plusieurs runes pour les appliquer ensuite contre les joues. Hermione glapit à la sensation avant qu'il ne la lâche. Elle monta sa main à sa bouche pour ensuite se précipiter vers un miroir. Les dents étaient à présent, droites et comme si elles avaient toujours été blanches et sans défauts.

- Voilà. Pas de mal ?

- Comment tu as fait ?

- Sort modifier de réparation des os par ma mère. Bien que certaines potions seraient plus efficaces si tu avais été touchée par un sort plus violent. Ma mère a passé des années à créer des sorts et des potions en mélangeant les différents types de magies. Silarwen ? Tu t'occupes de son souci de cheveux ?

- J'ai le droit de te coiffer les cheveux ? Tante Cassandra m'a appris plein de tresses elfes ! Et Mandos me laisse faire parfois. Papa se coupe trop ras les cheveux pour que je lui fasse.

Son père préférait mourir que de porter des tresses elfiques. Sa mère avait hurlé de rire en apprenant que les elfes avaient des façons de faire leur tresse indiquant quelque chose. Hermione accepta et raconta ce qu'il s'était passé. Sa sœur attrapa les mèches et le regarda, suppliant qu'il l'aide. Il avait une gueule à faire les tresses des filles ? Oui. Puisqu'il le faisait à sa sœur tous les matins. Il regarda Mimi qui fixait avec attention ce qu'ils faisaient. Elle frappa dans ses mains avec appréciation en voyant les petites tresses rassemblées dans une grande en chignon lâche. Ça cachait les dégâts de coup de ciseaux. Et les cheveux repousseraient.

- Voila. Mais, la prochaine fois, Hermione … tire un sort. Tu es une sorcière douée ou une couard ?

- Mais … c'est …

- Un règlement ne te sauvera pas la vie. Ça t'apprend des règles pour se comporter en société. Mais, dans la vrai vie, tu as des garces, des cons, des fils de putes et des monstres. Alors, si tu te fais marcher sur les pieds ici, imagine avec eux ? Alors, la prochaine fois, tu tires. Même un sort bénin. Et l'importance, c'est que tu n'attaques jamais le premier mais que tu ne te laisses pas toucher.

- Que ... J'esquive ... ?

- L'esquive, le bouclier, le désarmement ou la menace.

Il avait d'autres trucs dans sa manche mais on ne va pas expliquer à des gamins qui pensent que tuer c'est mal … non. Tuer, c'est mal. Mais, dans les royaumes du nord, parfois, il n'y a pas le choix. Il ne pouvait non plus régler les soucis par un duel aux épées. Tirer à l'arc était très mal vu lorsque les personnes étaient des gens. Certains sorts étaient à proscrire, ect … il pouvait comprendre dans leur société moderne l'évolution. Il était même content pour la lutte contre le racisme, mais, chez lui, les humains étaient encore loin de ça. Certain évoluait, mais, petit à petit.

- Bon …on y va ?

- Je ... Je peux venir ?

- Tu étais compté dedans. J'ai prévu de voir si quelqu'un veut apprendre le gwent. Parce que, jouer contre ma sœur devient répétitifs. On a réussi à faire jouer Brakmar.

- … pourquoi pas … ? Mais ... Mes cours … ?

- Hermione. Tu as les cernes plus gros que ceux d'un spectre de midi. Et ce n'est pas un compliment. Vraiment. Alors, tu vas profiter un peu pour prendre un moment pour te poser, réfléchir, et voir ce que tu veux réellement faire. Moi, par exemple, je veux être médecin et j'ai aussi la formation d'élémentaliste de terre et d'eau. Et je me forme pour l'air. Je vais apprendre des trucs, certes, pour me défendre. Mais pas qui ne me sera jamais utile.

Elle pinça ses lèvres puis suivit. Il leva la tête vers le fantôme et retenu un frisson d'appréhension. Il avait toujours du mal avec les fantômes bien que ceux de Poudlard ne pouvaient pas faire de mal. De toute façon, il devait aussi trouver les jumeaux. Brakmar lui avait dit qu'il pourrait vendre le principe du gwent comme nouveau jeu. Ça pouvait être une idée.

Il attrapa les jumeaux ainsi que Cédric. Il allait devoir partager son jeu de carte. Il avait deux sets de jeu complet. Sa sœur avait le sien aussi. Hermione attrapa très vite la logique. Il ricana lorsqu'elle demanda entièrement les règles en fonction des factions, des cartes spéciales. D'autres vinrent voir sur la table de la grande salle alors que Fred poussa un juron lorsque Hermione termina de compter les points.

George regarda les cartes un long moment avec un certain intérêt.

- Ce qui est intéressant, c'est qu'on pourrait les enchantés avec les bonnes runes.

- Et faire une version sorcière du Gwent avec l'idée des tableaux qui bougent, demanda Hermione. Un peu comme les échecs ?

Il hocha la tête avant de s'étirer. Il avait envie de pister quelque chose ou aller en forêt. Mais, avec les créatures qui vous attaquent pour vous prendre votre âme, il préférait éviter. Et récupérer de l'argent dans le coin semblait être assez difficile. Bien que les gobelins étaient de très bons forgerons dans la matière.

Cependant, le son de l'orage résonna à nouveau. Il regarda dehors et pinça ses lèvres. Il y avait quelque chose qui devra faire. Il se tourna vers Cédric.

- Elles sont où les cuisines ?

- Pourquoi tu veux savoir ?

- Parce que. Mais, rien qui ne retirera de points. Juste aller voir un truc.

- Elles sont non loin du dortoir. Juste en dessous de la grande Salle. Je te montrerais.

Il remercia Cédric. Il devait aussi récupérer peut-être autre chose. Il frotta son menton en réfléchissant comment. Sa sœur pencha la tête sur le coté avant de lui demander de l'aide pour ses devoirs. Il hocha la tête et commença à lui expliquer. Il nota le regard de certains dans sa direction. Hermione avait même un sourire.

- Quoi ?

- Tu es plutôt un frère attentionné …

- Ah.

Il était surtout responsable de sa sœur. Il était à présent son gardien tant qu'ils ne rentraient pas. Il n'allait pas laisser seule ni l'abandonner. Et ils feraient le nécessaire pour rentrer.

- Je vois que Potter semble s'adapter au monde moderne.

- La ferme, Malefoy.

Il tourna les yeux vers celui qui venait de l'appeler. Il haussa un sourcil en regardant un blond qui semblait plus un prétentieux qu'une menace. Cependant, il nota, à la différence des autres fois, que le blond était accompagné par deux autres garçons de son année. Habituellement, il avait repéré deux gorilles mais pas ces deux là. Un était un garçon à la peau sombre, comme les gens d'Ophir, des cheveux noir et des yeux en amandes. Cependant, il y avait quelque chose chez le garçon. Sa magie résonnait étrangement autours de celui-ci. Le second était un garçon qu'il avait pourtant vu assez solitaire, les cheveux noirs et l'air de s'ennuyer tout en observant autours de lui. il nota plusieurs des personnes prêts à faire partir le blond. Il nota l'appréhension du rejet. Sa sœur se mit alors juste devant le blond avec le sourire.

- Tu veux jouer avec moi ?

- Tu …

Il grogna juste assez pour que le Malefoy comprenne que la moindre erreur pourrait lui valoir un soucis de sa part. Et le blond comprit avant de commencer à prétendre qu'il serait simple d'apprendre pareil jeu. Il prit néanmoins place en face de lui. Il attrapa la faction Scoia'tael et laissa alors celle de Nilfgaard au blond. Sa sœur se mit alors à coté de lui et posa la première carte pour jouer quand même avec le blond.

- Donc … il parait, Potter, que tu ne portes pas ce nom ?

- Hn. C'est Cerbin-Roche. Mais les gens semblent oublier.

Malefoy hocha la tête, posant une des cartes. Il y avait un certain silence autours d'eux.

- Et comment trouves-tu l'Angleterre ?

- Je commence par quoi ? L'accueil ? Les idiots ? Les lois du sangs ? Ou les soucis de créatures … ?

- Donc, pas en très haute estime. Il est normal avec ceux avec qui tu t'affiles.

- Oui. De gros problème. Une jeune fille qui arrive à créer avec à peine quelque connaissance des runes de traductions universel avec une sous-jacente magie d'apprentissage. Oui. Ou encore des jumeaux qui sont capables de créer artefacts ou potions. Une série de camarades qui ont gardé le silence sur une blague qui a duré un moment. Oui. Je ne vois pas en fait la bonne société.

Il leva un sourcil. Il avait posé ses cartes. Le blond cligna des yeux, jouant alors une nouvelle carte. Ses deux camarades restèrent silencieux. La partie s'arrêta avec la défaite du blond mais il s'en sortait bien mieux que beaucoup de ceux qui avaient tenté de jouer contre lui. Le Blond se releva avec un sourire et lui présenta la main.

- Ce fut une belle partie. Et si ta sœur est aussi douée que toi. J'accepterais de faire une partie contre elle.

- Elle a plumé des adultes, Malefoy.

- C'est Draco Malefoy. À une prochaine fois, peut-être, Cerbin.

- Hn ! Je suis à la salle de classe à coté de la bibliothèque habituellement. J'ai Hermione qui vient. Ta merde dehors, la discussion agréable dedans.

Le blond cligna des yeux et se mit à grimacer puis hocher la tête en partant. Il ne fallait pas être un sorceleur pour comprendre que le sorcier était surveillé puisque les gorilles avaient repris leur place dès qu'ils rentrèrent dans la grande salle. Il était bien curieux d'écouter. Ça lui rappelait les cours avec son oncle Talar sur les hautes sphère de la société. Bien que, pour sa part, il ne pouvait pas y aller avec son statut d'elfe. Fred le fixa alors.

- Tu décides de parler avec les Serpentard ?

- Oui. Ce n'est qu'une maison après tous. Regarde, si tu fais la liste des mages noirs : 7 sont de Serpentard, certes, mais 5 furent de Gryffondor, 4 de Poufsouffle et 6 de Serdaigle.

- … tu as fouillé combien de livre d'histoires ?

- Assez pour faire une nuit blanche.

Cédric appuya sur cela en commentant qu'il était un cinglé qui aurait mieux fait d'être un Serdaigle mais il était un Poufsouffle qu'il ne fallait pas sous-estimer. Il devrait inviter Pucey la prochaine fois en fait.


Il se demandait ce qui servait de cuisinier en fait dans Poudlard. Cédric sembla un peu mal à l'aise plus les minutes avançaient et qu'ils arrivaient jusqu'aux cuisines. Il avait l'impression de louper quelque chose. Cédric s'arrêta devant le portrait et le regarda alors attentivement.

- Mandos. Il y a un truc que je dois te dire avant que tu ne rentres. Tu connais quoi des créatures magiques ?

- Les principales menaces que l'on apprend en défense. Sinon, je suis plus doué sur les bestiaires de mon monde, tu sais. J''ai pas regardé les livres des créatures magiques encore.

- Okay. Tu as dit que tu étais un elfe. Un … ?

- Aen Seidhe.

- Alors … on a aussi des créatures que l'on appelle des elfes de maisons.

Il ouvrit les yeux avec surprise. Si Cédric disait vrai, ça pourrait expliquer les tisanes, les pains ainsi que les fleurs qui avaient été posé maladroitement. Il y avait des erreurs dans certains trucs, mais, quelqu'un avait fait l'effort de le faire. Et s'il existait des Aen, pourquoi n'étaient-ils pas venu le voir, lui et sa sœur ? Pourquoi personnes ne parlaient des elfes ? Il n'en avait pourtant vu aucun au chemin de traverse.

- Alors … tu vas rencontrer les elfes de maisons de Poudlard mais aussi les cuisines. Ils sont ceux qui préparent les repas.

- Okay … ?

Le portrait se fit ouvrir et il sentit comme s'il venait d'être percuté par un marteau de guerre. Il regarda les yeux par dizaines le fixer. Des créatures de petite taille, lui arrivant à peine à la hanche. Des corps chétifs qui ne lui donnaient que l'impression de voir des créatures affamés et torturés. La tête était bien trop grosse par rapport au corps à peine couvert par ce qui était un morceau de vieux tissus. Il avança, regardant les yeux le fixer en silence. Il tendit la main vers l'un d'eux et celui-ci se recroquevilla, baissant les oreilles. Et, là, sa magie sentit alors. C'était comme sauvage, enfermé, le lien avec la terre détruit. Sa mère avait pris le temps de lui enseigner à écouter la magie depuis longtemps. Et là, la magie criait autours de … ces elfes de maisons. Il tourna sur lui, regardant chacun. Il releva la tête vers Cédric.

- C'est Quoi ce Bordel ? Qu'est ce que vous leur avez fait ?

- Euh … Roche. Ce sont des elfes de maison … ils ont toujours ressemblé à cela.

- Et qu'est ce qu'ils sont pour la société sorcière ?

- Oh ! Nous sommes les humbles serviteurs des sorciers. Nous sommes de très bon elfe de maison. Ne vous inquiétez pas, oh, Arglwydd Aen Seidhe.

Il regarda l'elfe qui venait de parler et eut une expression inquiétant en revenant à Cédric. Il venait de se faire appeler seigneur par la créature. Elle connaissait la langue ancienne comme les Gobelins. Ceux-ci avaient bien dit qu'ils avaient oublié qui leur avait offert cette langue. Les documents et ruines du passé avaient été détruite par les guerres sorcières. Mais, ça ? Ce qu'il voyait là ? Non. Ce n'était pas possible. Étaient-ce vraiment des Aens ? Il ne put dire qu'une seule chose au Poufsouffle qui le regardait avec inquiétude.

- Ysgarthiad … Bloede Ysgarthiad ...