Bonsoir, Bonsoir ^^
Et c'est reparti pour la suite des aventures de Mandos avec sa soeur Silarwen, coincé loin des Royaumes du nord.
Reviews :
- lesaccrosdelamerceri : Non. Pas joyeux. et ça va être long avant que ça ne s'arrange.
- lala : Alors, pour répondre aux questions. Faust a plus de trois cents ans. (Oui, il est ancien mais pas le plus vieux ^^). Ensuite, pour le cadeau au Saule Cogneur, c'est un soupçon de magie. Comme qui dirait "parler à l'arbre pour le remercier". Et pour Sirius et son statut de parrain magique, les gens savaient qu'il était parrain. Mais, puisque Sirius repoussait tout ce qui s'apparentait à son ancienne famille, les Black, les gens pensaient qu'il n'aurait pas fait la cérémonie qui le liait à son filleul. Ils ont dit à Remus mais celui ci n'a peut être pas vu l'implication au moment de la mort de James. Il s'est juste senti coupable. Bref ^^
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
~~langue~~ : Fourchelangue
Chapitre 17 :
La lettre brulait devant ses yeux dans la cheminée. Il avait jeté celle-ci, mémorisant néanmoins la date. C'était après le mois de Juin, juste après la sortie des cours. Il avait le temps pour peaufiner son plan et la situation dans laquelle il était. Brakmar avait confirmé sa suspicion. C'était bien Dumbledore qui avait commencé à faire des mouvements pour le mettre là où le vieux sorcier voulait. Il y avait même un versement qui avait été demandé pour une famille Moldu, les Dursley. Les gobelins avaient arrêté cela à temps. Et puis, ils avaient commencé à faire le tour réel des possessions de son père et ce qu'y lui avait été légué.
Sans oublier les cours qui avaient recommencé avec Rogue aussi infecte que possible. Il y avait néanmoins des bons points. Par exemple, le professeure Mcgonagall avait accepté de lui donner des cours en plus. Et il avait réussi une transformation en animagus. Ça avait été une petite fierté et sa sœur avait supplié de monter sur son dos sous sa forme animale.
Il partit dans la grande salle pour prendre le petit déjeuner après être allé courir et se doucher. Sa sœur était déjà descendue pour aller voir Luna qui lui présenta d'autres élèves dont une Gryffondor qui était la petite sœur des Jumeaux : Ginny. Les jumeaux lui avaient dit qu'elle avait eu le "coup de foudre". Il avait indiqué qu'elle était un peu petite, qu'il n'était pas intéressé. Ce qui amena à une discussion assez intéressante sur ses préférences. Il n'avait pas répondu car personne n'avait réellement éveillé son intérêt.
Il se laissa tomber sur le banc et regarda le plafond enchanté. Il nota alors que Pucey et les jumeaux étaient en plein débat sur le Quidditch. Il nota que Draco était coincé avec sa "fiancée" Parkingson. Hermione avait traité les fiançailles de Barbare. Il lui avait alors raconté l'anecdote la plus sordide de la Téméria avec le Roi Foltest et sa sœur Adda. Elle avait demandé, sans vouloir offenser, si Foltest n'était pas un idiot. Il avait haussé les épaules en commentant qu'il était loyal à la Téméria mais peut-être pas à son roi. Mais, sans héritier, sans parti responsable, il était mieux d'avoir ce roi au pouvoir que le chaos. Bien que ça allait finir à un moment en chaos. Il regarda à nouveau le blond et regarda Hugin avant de pointer la tête de la jeune fille qui dégoulinait de mièvrerie contre Draco.
Surtout qu'il avait noté un point pendant les discussions de runes entre Draco, Hermione et lui. Hermione restait la parfaite petite Gryffondor (terme employé par tout le monde mais il ne voyait pas en quoi c'était le cas) qui argumentait avec le blond. Mais, il avait observé les échanges. Draco s'ennuyait et était coincé dans la vision de la société sang-pur. Hermione venait de la société des non-mages et avait aussi son point de vue. C'était assez intéressant d'écouter leurs arguments pendant des heures pour essayer de le convaincre, lui, du bienfondé de leur idéaux. Mais, ni l'un ni l'autre n'avait raison. D'un côté, les sangs purs se mariaient entre eux, causant les pires tares génétiques qui soit. De l'autre, le refus d'anciens rituel par les nouveaux sangs et les "adeptes de la lumière" déstabilisaient la magie. Enfin, dire qu'ils avaient faux tout les deux n'étaient pas exactement la bonne chose non plus.
Ils avaient raisons chacun et tort chacun. Mais, leur faire comprendre ? Mission impossible. Fred et George avaient pointé que c'était comme ceci depuis la guerre sorcière voir même avant. La situation pouvait même aller dans deux directions néfastes. Et lui, présent au milieu, ça ne lui plaisait guère car on allait attendre de lui une réponse. Lui, ce qui l'intéressait, c'était de rentrer chez lui et peut être aider les elfes de maison.
Il poussa un grognement, regardant à nouveau le plafond. Après en plus, il avait cours de potion. Il ne voulait vraiment plus être dans ce cours.
- Un souci, Mandos ?
- À part une société au bord de l'explosion ? Une légalisation de l'esclavagisme d'être pensant ? Ou le cours de potion qui vient après le petit déjeuné. Choisis ton poison Diggory.
- T'es un défaitiste.
- Non. Réaliste. / je préfère encore me pendre, bordel de merde. Ou embrasser une goule !/
- Faudra un jour que tu nous apprennes pour que l'on te comprenne. Et puis, t'as pas vraiment tort.
- Pour la langue, cours toujours. Et pourquoi j'ai raison ?
- Pour la société, commenta Zabini.
La plupart des Poufsouffle sursautèrent en regardant le Serpentard s'assoir comme si c'était normal qu'il soit juste sorti des ombres. En fait, il était présent depuis un moment mais personne ne l'avait vu. Si l'adolescent lui demandait, il serait presque prêt à lui apprendre d'autres technique à lui et Nott pour l'espionnage. Ils étaient doués. Ça lui donnait presque envie de monter une petite unité pour l'aider. Et l'idée le travaillait depuis un moment. Sirius lui avait dit que parfois, les amis, c'est fait pour cela.
- Cerbin a raison sur la "merde" comme il le dit si souvent, qu'est la société. Une scission qui peut être dangereuse avec les enfants qui se retrouvent dans les décisions de leurs parents. Sans oublier que j'ai l'impression qu'il n'a pas tout à fait tort pour les elfes de maison. Quelque soit le pays, les elfes de maisons ne sont pas libres réellement. Ils ont de bon maitre ou de mauvais maitre, mais ils demandent de se faire contrôler. Comme une compulsion.
- Ça doit être dans leur nature, commenta alors un des Poufsouffles.
Il renifla. Oui, dans sa nature d'obéir. Il avait un doute aussi grand que Nilfgaard sur la question. Ce serait comme dire que les mages sont tous bons et gentil. Il avait une dizaine de noms dont il éviterait de croiser au jour le jour pour des raisons évidentes. Par exemple, Philippa Eilhart ou encore le mage de Kedwenia Dethmold. Ces deux-là lui donnaient froid dans le dos.
Il rejoignit le cours de Potion en se demandant ce qui allait être inventé par le professeur. Surtout qu'ils étaient ensuite en défense contre les force du mal. Et toujours avec Rogue puisque Remus était indisposé. Il se doutait que c'était en rapport avec la pleine lune et le pauvre lycanthrope qu'était le professeur. Sirius avait avoué qu'il serait bien allé aider Moony pour revenir ensuite à la planque. Il l'avait traité d'idiot. Et beaucoup d'autres choses en lui demandant d'attendre comme un adulte responsable. Certes, il avait été plus vulgaire.
La journée se passa trop lentement et il sortit de la salle de classe avec l'impression d'être lessivé. Sa sœur était encore en classe avec Brakmar plusieurs heures encore. Il pouvait aller travailler dans la salle sur demande ou chercher ce qui l'avait amené ici avec sa sœur.
Il opta pour la seconde option dès qu'il jeta un regard sur la carte du maraudeur. Un, Peter était encore dans les dortoirs, deux, Dumbledore semblait se déplacer dans les couloirs. Trois, un groupe d'élèves étaient dans le septième étage. Il soupira avant de suivre ce que lui avait indiqué les elfes de maisons. Il revint dans les cachots et trouva bien la salle de potion. Elle n'avait pas été utilisé depuis des années. Surtout qu'il fallait l'ouvrir avec la langue des serpents. Il ne trouva rien de très intéressant dedans. Rien qui pourrait expliquer une ouverture de portail. Il y avait bien des traces de potions mais les dernières qui semblaient avoir été fait avait été vidé par les elfes et les chaudrons ranger. Il trouva aussi bien le passage des elfes de maison dans le mur aussi. Il avait fait hurler de terreur la pauvre Mystic et Duhat en rentrant dedans par un portail des ombres. Il n'allait pas rire.
- Le Grand seigneur ne devrait pas emprunter le passage des serviteurs.
- On est Aens. Je ne me considère pas comme seigneur. Et je vous considère comme mes égales. Désolé d'avoir interrompu votre rendez-vous, j'étais curieux. Par contre, une indication. Pour monter au troisième étage par ces chemins ? C'est par où ?
- Duhat va mener le grand seigneur pour ne pas qu'il se perde. Mystic …
- Mystic vient. Duhat ne laissera pas Mystic seule, non ? Si le seigneur veut bien que Mystic vienne ?
- Pas de soucis pour moi.
Les deux elfes avancèrent devant lui alors qu'il illuminait le chemin avec le sort en bout de baguette. Il monta les marches qui traversaient entre les murs. Ils arrivèrent au niveau du troisième étage et ils sortirent du passage. Il regarda autours et nota qu'un des couloirs semblaient plus sombre que les autres.
- Il y a quelque chose par-là ?
- Oh … il ne faut pas y aller.
- Couloir dangereux. Duat pense que le seigneur Elfe ne devrait pas.
- Dangereux ou l'on vous a dit que je ne dois pas y aller ?
Le silence lui répondit. Il regarda la carte pour se confirmer une chose. Dumbledore n'était pas proche, pour l'instant. La seule personne qui pourrait lui poser un problème était Rusard si celui-ci arrivait à le voir. Il n'y avait pas de tableaux qui pouvaient prévenir. Et les deux elfes de maisons ne le quitteraient pas pour l'instant d'une semelle. Donc, il pouvait aller visiter le lieu.
Il posa la main sur la porte. Il sentit le sort contre pour empêcher les gens d'entrer par celle-ci. Il réfléchit un instant. Le sort Alohomora pourrait lui être utile. Mais, ce serait trop simple. Il sentit parfaitement la série de sort après avoir laissé sa magie sentir les protections et sorts autours.
- Bon, … on se retrouve de l'autre côté.
Il se concentra et ouvrit le portail. Il se retrouva de l'autre coté de la porte ensuite. Il y avait ce point que sa mère avait parlé. Elle avait découvert que les portails fonctionnaient dans certains cas pour passer au-delà d'une protection. Les deux elfes étaient toujours à un pas derrière lui. Il alluma la lumière au bout de sa baguette et regarda la plante verte en face de lui. Celle-ci réagit dès qu'il fit apparaitre la lumière. Il avança alors et descendit les marches.
C'était un dédale de couloir étranges avec des vieilles énigmes qui pour certaines, avaient été faites il y a longtemps. Duhat eut la sympathie de lui expliquer. Un objet avait été gardé dans Poudlard. Garder un objet dangereux dans une école ? Le directeur était fou ou quoi ? Et un professeur était mort en voulant le récupérer pour un mage sombre.
Il grimaça. Une petite voix lui disait que c'était Voldemort. Mais, il n'avait pas de preuve et ne s'avancerait pas sur la question. Il arriva jusqu'à une salle. Il trouva alors un miroir. Un miroir brisé en son centre. Il avança vers et regarda l'objet plutôt banal. Mais, pourquoi un objet pareil était gardé dans une pièce protégée par une série d'épreuve. Il regarda alors l'inscription autours du cadre et y lut « Riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej ».
Il lui fallut un moment pour comprendre comment réellement lire ce qui y était écrit. Il grimaça alors à l'objet en fait. L'artefact était très dangereux et surtout puissant. Il regarda la pièce couverte de poussière de verres. Le miroir avait explosé, ne laissant alors que le cadre. Pourtant, il pouvait encore sentir, maintenant qu'il touchait le cadre, la magie. La magie était ancienne et puissante.
Il nota ensuite plusieurs choses étranges comme une trace sur le sol de cire. Plusieurs bougies avaient brulé à des points spécifiques dans la pièce. Il nota aussi, à un endroit, que la poussière n'était pas grise mais plus blanche. Quelque chose avait été tracé avant.
- Accio Sel de la pièce !
Il avait vu juste lorsqu'une boule de sel se forma au bout de sa baguette. On avait tracé au sol quelque chose au sol. Sel, bougie, et surement d'autres choses en plus. Et le miroir au centre. Quelque chose lui disait qu'on avait pratiqué un rituel dans la salle, en utilisant le miroir comme base de magie. Il pencha les yeux vers la carte à nouveau et jura. Mystic se lamenta sur son vocabulaire. Il était néanmoins dans les ennuis puisque Dumbledore se rapprochait de lui à présent.
- Duat, Mystic. On y va. Venez.
- Où, seigneur Cerbin Roche ?
- Dans les serres.
Il se concentra à nouveau pour faire un portail lorsqu'il vit le miroir tinté et résonné dès qu'il commença à concentrer sa magie pour former le cercle. Il aurait voulu rester pour mieux étudier cela mais il devait vraiment partir.
Ils arrivèrent dans les serres et les elfes disparurent dans un claquement de doigts. Normal, en discutant avec, leur ordres étaient que personnes ne devaient les voir durant la journée et ils devaient faire le travail la nuit. Il demanda alors à sa sœur de ranger ses affaires par respect pour eux. Il ne se battrait pas avec ses camarades de classes. Les sorciers leur avaient dit que c'était normal. Il sortit, gardant néanmoins en tête ce qu'il s'était passé. Et il devait chercher des informations sur le miroir.
Il se dirigea vers la salle où sa sœur était, sortant des serres. Il grogna, tirant à nouveau le morceau de tissu qui servait de vêtements. Oui, c'était "soyeux" et surtout, moderne. Mais, il avait la sale impression d'être un crétin dans une robe de velours. Ça ne protégeait pas des épées, des flèches et il avait l'impression que c'était de même avec les sorts. Une pièce d'armure peut parfois détourner un sort. Surtout si la pièce d'armure est enchantée.
Il arriva à la salle et nota que la porte était ouverte. Il passa la tête et trouva sa sœur sagement assise à la table avec le professeur Chourave qui l'aidait dans sa leçon. Il poussa la porte et rentra. La directrice de Poufsouffle leva la tête et se mit à sourire.
- Monsieur Cerbin. Je souhaitais vous voir.
Il garda un visage neutre mais ça ne voulait pas dire qu'il avait des appréhensions.
- Comme vous le savez, à la fin de l'année, vous allez passer des examens. Et il est d'avis pour la majorité de vos professeurs, que vous n'aurez pas de soucis pour les écrits ou la pratique. Cependant, il y a toujours le souci pour vos vacances d'été. Il serait nécessaire que vous soyez dans un foyer le temps de l'arrêt estival.
- Et vous voulez m'envoyer où ? Grogna-il.
- Oh, nulle part. Je voulais voir avec vous vos options possibles. Bien que le professeur Dumbledore insiste pour vous envoyer chez la famille de votre mère. Je pense que ce n'est pas la meilleure solution. Et j'aimerais vraiment que l'on trouve une solution avant que vous ne soyez envoyé face à des adultes qui imposeront leur solution sans être ouvert à vos demandes. Vous êtes l'un de mes élèves. Et je serais une très mauvaise directrice de Poufsouffle si je ne fais pas mon maximum pour mes élèves. Et puis, la seule option que le professeur Dumbledore met en avant est la famille Dursley. Minerva m'a dit qu'il s'agissait de moldus très …
- Coincé ? Pire de la société ?
- M'man nous a dit qu'elle a failli pleurer le jour de son mariage à cause de sa sœur et ses remarques douteuses, indiqua Silarwen.
Il s'assit sur le bureau en frottant ses yeux avant de remonter vers le professeur. Celle-ci était vraiment prête à les aider. Elle n'était pas allée faire des démarches dans son dos et préférait en discuter avec lui. Il appréciait cela. Mais, il y avait un autre point qui prohibait une famille moldu de les avoir.
- On ajoute le coté elfique ? Et porter un bandana sur les oreilles, au bout d'un moment, c'est douloureux.
- Oui. Je suis d'accord. Et vous avez surement reçu les papiers d'émancipations, ce qui fait de vous un adulte aux yeux de la loi. Mais, vous n'avez pas exactement un lieu pour l'été. Et surtout, plusieurs sorciers qui ont suivi le seigneur des ténèbres pourraient profiter de cela.
- J'ai encore plusieurs mois pour y réfléchir. Mais je suis ouvert à la suggestion, pour l'instant.
- Bien. C'est tout ce que j'attends de cela. Et puis, votre petite sœur est un amour. Si certains de mes élèves pouvaient se comporter aussi bien qu'elle …
Il regarda sa sœur du coin de l'œil. Ce n'était pas le même discours pour certains, surtout chez les stries bleues. Et celle-ci fit son plus beau sourire. Ce qui était encore plus inquiétant. Enfin, pas exactement pour lui. Il fit signe d'y aller.
Il grimaça néanmoins en voyant du coin de l'œil le dessin qu'avait fait sa sœur. Elle avait dessiné leurs parents et eux ensembles. Et le pire, c'est que c'était bientôt son anniversaire. Elle allait devoir le fêter sans leur parent et seulement avec lui. Ça faisait mal en fait.
Il continua d'avancer dans le couloir pour descendre jusqu'au dortoir. Il allait trouver une solution. Il ferait tout pour les ramener chez eux. Mais il n'allait pas laisser non plus Sirius dans les ennuis ici. L'homme avait sacrifié beaucoup trop d'années pour lui et sa mère.
Il frappa sur le tonneau et rentra dans la salle commune. Silarwen monta dans le dortoir et revint ensuite avec sa couverture. Elle se hissa contre lui pour se mettre en boule et se cacher des autres. Plusieurs des Poufsouffle grimacèrent en les regardant. Cédric baissa son livre en face de lui.
- Ça va aller ?
- On va faire comme si. /merde et malpeste ! //
Plusieurs se mirent à rire. Il les fusilla du regard alors que Cédric sortit un carnet et commença à noter quelque chose. Il haussa un sourcil en voyant une série de mots sur le document. L'attrapeur de Poufsouffle eut un rire.
- Avec les Jumeaux, Pucey et d'autres, on essaye de voir à faire un dictionnaire. On a saisi pour certains mots que tu jures. Tu jures beaucoup même.
- J'ai un oncle qui dit un juron comme si c'était une partie importante de la conjugaison. Et pareil pour notre père. Donc, oui, j'ai pas la langue très polie.
Fred et George étaient sympa. Voir même, il se sentait à l'aise avec. Il en allait de même avec Cédric ou Adrian Pucey ou Justin. Et puis, ils avaient les "gamins" à surveiller. Les jumeaux venaient de tirer leur petit frère, Ronald Weasley. Et celui ci s'engueulait fortement avec Draco et Hermione. Il était arrivé dans la salle, trouvant alors les trois hurlants presque alors que Blaise, Théodore, Luna et un Gryffondor inconnu observaient le match verbal. Il nota aussi la petite rousse derrière Luna qui fit un salut enthousiaste à Silarwen.
Il marcha jusqu'à Adrian et Cédric et se pencha vers eux alors que sa sœur allait voir ses amies. Il entendit vaguement que la petite Rousse avait ramené des livres et Romans qu'elle avait adorés. Luna aussi avait plusieurs petits ouvrages dans les mains. Et sa sœur lui avait demandé de pouvoir prendre des morceaux de tissus pour attacher les cheveux. Il sentait l'atelier coiffure à plein nez.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- La rivalité sang-pur à l'état pur, commenta Adrian. La famille Weasley et Malefoy ne sont pas amis de père en fils. Et Drake a été assez …
- … Idiot ? Proposa Cédric.
- Oui. Dénué de tacts pour dire à Weasley qu'il portait les robes de ses frères. La famille Weasley n'est pas très riche et pourtant, c'est une ancienne famille avec une puissance magique impressionnante.
- M'man a envoyé une lettre à Ron sur ses résultats scolaires dans le dortoir, commenta Fred.
- Et c'était pas la joie pour lui. Il s'inquiète pour Croutard qui semble épuisé ces derniers temps. C'est son rat. Croutard dort avec lui depuis des lustres. Et le chat de Mionie lui court après.
Il hocha la tête avant de blêmir. Un adulte dormant dans le lit d'un gamin ? Peter dormait dans le lit du cadet ? Et cela depuis longtemps ? Il allait dépiauter l'homme doucement avec une lame chauffée à blanc. Cependant, le combat s'arrêta et il regarda le roux partir. Il plissa le nez en voyant quelque chose au sol. Il regarda par la suite Cédric en pointant le reste des gamins présents.
- Tu te charges de sonner les cloches avec les autres ? Je me charge de Ron. À moins que les jumeaux veuillent s'en charger ?
- Non. Vas-y. Peut être que tu pourras plus l'aider que nous. M'man a été assez dure en le comparant à nous. Encore une fois. Et Ron n'est pas stupide …
- Il a juste pas vraiment trouvé sa voie. Et m'man espère qu'il réussisse comme chacun d'entre nous. Et elle idéalise les métiers des autres frangins.
Il voyait le souci alors. La mère Weasley demandait beaucoup à son fils sans l'écouter par peur qu'il échoue. Mais, à force de penser cela, la personne y croyait. Silas était comme cela avant qu'il intègre les stries bleues.
Il sortit de la pièce alors que Cédric rappela à l'ordre les autres. Il tourna au coin du couloir et regarda autours. Pas de tête rousse visible à première vue mais ce n'était pas comme s'il était compliqué de suivre quelqu'un. Il se baissa vers la pierre et regarda. Là, une tache d'eau sur le sol, terminant de disparaitre. Il tourna l'œil vers la gauche et avança. Nouveau croisement, pas de traces visibles réellement mais des sons provenant de la cour. Si lui avait eu des mots, il ne voudrait pas qu'on le voit pleurer. Donc, l'adolescent se serait plutôt enfoncé vers les salles intérieures.
Il marcha un instant et trouva une des grandes tapisseries avec un léger étalage de poussière déplacé. Il regarda celle-ci un instant avant d'en soulever le tissu et regarder l'adolescent de 13 ans, assit sur le sol dans le petit espace.
- Bonne cachette, n'est-ce pas ?
- Fous moi la paix !
Violence, rage, et tristesse. Sacré mélange à l'adolescence pour frustrer les gens. Il s'installa en face en soupirant.
- Nah, pas envie.
Il sentit la tension monter et le regard en colère le fixer. Il avait vu pire. Il avait pu voir pas mal des horreurs du monde dans le regard des gens lorsqu'ils voulaient tuer chaque non humain. Il avait bien évité de mourir dans un Pogrom plus d'une fois. Ce qui faisait que son père n'aimait pas le laisser partir seul sans surveillance. Mais, il avait 15-16 ans. C'était dans les âges de la conscription. Fallait qu'il évite pour être pris dans l'armée pour être exécuté ensuite pour avoir des oreilles pointues. Et puis, les druides qui acceptent de vous prendre en apprentissage, faut aller les voir.
Il commença à jouer avec une pièce, la faisant se déplacer sur sa main avec adresse. Petit tour que lui avait appris Treize. C'était encore mieux avec une lame, selon Cyn. Le garçon renifla en relevant à nouveau la tête vers lui après plusieurs minutes.
- Tu es là pour confirmer ce que dit Malefoy ?
- Hm ? Non. Et toi … ?
- Laisses moi tranquille.
- Pas envie. Et puis, tes frères t'ont proposé de venir. Pourquoi partir ?
Les lèvres serrées et le regard qui fuit. Il n'était pas doué avec ce genre de chose. À la limite, il était plus à l'aise avec des patients ou des animaux. Il continua de jouer avec la pièce mais nota l'œil fixer ce qu'il faisait. Il présenta la pièce, c'était une de la Téméria.
- Tu veux essayer ?
- Pour que tu te foutes de moi car j'échoues, non merci !
- On ne saura pas si tu es nul à ce petit tour de passe-passe si tu n'essayes pas. C'est comme tous. Même en magie. Essaye. C'est pas compliqué si tu es agile de tes mains.
Il garda la pièce tendue un moment avant que les doigts s'en saisissent. Il en attrapa une seconde et montra alors le simple déplacement entre les phalanges de la pièce de métal. Le garçon s'y tenta deux fois avant de réussir à la déplacer sans la faire tomber à chaque fois jusqu'à l'annulaire.
- Pas mal, pour un débutant.
- Mais ça ne me servira à rien.
- Moi si. Jouer avec les doigts me permet alors de bouger assez ces derniers avec des lames ou faire des tours de passe-passe qui peuvent me sauver la vie. Et puis, tu dois aimer autre chose que tes frères n'ont pas.
- ... Je suis bon aux échecs ?
- Une partie alors ? Je pourrais t'apprendre le Gwent aussi, si ça t'intéresse.
Le garçon hocha la tête et ils sortirent de derrière la tapisserie. Il revint à la salle où Hermione et Draco argumentaient sur l'utilisation d'une autre Rune pour le sort de traduction. Cédric révisait avec les jumeaux, les BUSES. Justin et deux autres Poufsouffles tentaient de pratiquer des sorts. Adrian grognait, principalement, après le devoir de potions et les remarques sarcastiques de Nott à côté. Et il avait raison sur sa sœur qui avait commencé un atelier de tresses avec la tête rousse comme modèle alors que la rousse faisait les cheveux de la petite blonde.
Il trouva le jeu d'échec présent sur la table avec une tasse de thé et du Lembas. Il soupira et siffla une légère note. Pax apparut, penaud mais resta pour une fois visible, attendant les ordres. Il ne ferait aucun commentaire mais tira la chaise à côté de lui. Draco renifla dans le fond mais ne dit rien. Il regarda l'elfe qui finit par accepter de s'assoir à côté. Mais, il s'agitait sur la chaise, ne sachant pas quoi faire. Plusieurs avaient dit trouver étrange que les elfes lui obéissent alors qu'il n''était pas leur maitre. Ça lui avait donné envie de taper certain avec la masse la plus proche.
Ron fut peu sûr au début mais pris place en face de lui. La partie commença alors. Il resta néanmoins surpris avec le jeu d'échec sorcier. Définitivement, ça serait assez intéressant de faire les cartes de gwent similaire.
Il fronça les sourcils en cours de la partie et s'installa un peu mieux, lâchant sa surveillance. Il grogna, regardant alors le plateau avec surprise. L'adolescent en face de lui était en train de littéralement le bloquer. Il nota que sa sœur avait arrêté de coiffer les deux plus jeunes pour venir voir. Elle le regarda étrangement, comme demandant s'il arriverait à le battre. Non. L'adolescent de 13 ans était très doué avec les échecs. Il se faisait battre alors qu'il était, depuis sa naissance, obliger de monter des stratégies. Il eut un sourire vicieux. Certes, les règles des échecs pliaient les coups un peu retord mais quand même. Lorsque son roi tomba, il eut un sourire alors que les autres étaient venu voir la partie.
- Cerbin ... viens-tu de te faire battre par Weasley en beauté ?
- Il semblerait, Adrian, dit-il avant de revenir à l'adolescent qui se faisait féliciter par ses frères. Je vais voir ce que tu vaux avec le gwent. C'est pareil, de la stratégie mais avec des coups plus retords.
- Envoie !
- Weasley ... si tu bats Cerbin, je te serais débiteur pour tes prochains achats de chocolats, commenta Nott. On n'a pas réussi une seule fois à le battre à son jeu de carte étranges. Même Drake s'y tente encore.
Le blond grogna au surnom mais fut bien plus intéressé par la partie, ajoutant même qu'il présenterait des excuses à Ron devant l'ensemble de la grande salle. Il distribua les cartes après avoir expliqué comment jouer et la partie commença. Il y eut une partie serrée puisque Ron le battit à la première manche mais perdit les deux suivants. Mais il l'avait battu à la première manche. Et ce n'était pas rien.
- Je sens que je vais aimer jouer contre toi. Un nouveau joueur intéressant. Draco est pas mal avec Adrian. Tu donnes comme eux un sacré défi. Tu devrais voir à faire des parties. Je me demande qui des trois est le plus stratège. Sinon, si ça te chante, j'ai un petit groupe qui se lève tôt pour mettre en application sous forme d'entrainement.
- Il fait sa propre unité de strie bleu ! Commenta Silarwen. Pax ! Tu joues au gwent avec moi à présent ?
L'elfe se tendit et se tortilla avant d'accepter comme si c'était un ordre. Un ordre qu'il acceptait volontiers de suivre. Il laissa le jeu entre les mains de l'elfe avant de revenir aux devoirs à faire. Mais, le fait que tout doit être un ordre commençait vraiment à le terrifier. Même son père serait perturbé.
Ron accepta de venir travailler avec Hermione ainsi que les trois Serpentard et le dernier Gryffondor. Le garçon timide s'appelait Neville Londubat. Un adolescent timide, peur de tout, trop t'attente de la famille et fils unique. Cédric lui glissa avec les jumeaux que lors de l'attaque d'Halloween, deux familles ont été visées. Et ce sont les Londubat qui furent les seconds. Les parents avaient été torturés jusqu'à la folie, laissant leur fils à la charge de la matriarche.
Luna s'assit à coté et commença à poser des questions sur des sortilèges avant de lui poser littéralement des questions sur son propre Bestiaire de monstres. Adrian leva aussi la tête, interrogeant aussi principalement sur les créatures maudites. Il entendit à cet instant un cri de frustration et tourna les yeux vers sa sœur qui regardait Pax. L'elfe sursauta à l'accès de colère et commença à vouloir taper sa tête contre un mur pour être un mauvais elfe. Silarwen l'attrapa à temps en panique.
- Non ! Ne te fais pas mal parce que tu as gagné ! Tu as très bien joué !
Il leva un sourcil. Pax avait donc réussi à gagner au gwent contre sa sœur. Il attrapa le bout de parchemin avec les points et ouvrit grand ses yeux. Il l'avait battu 25 à 76 au premier tour, puis 40 à 125 au second. Il regarda les cartes et resta assez impressionné. Draco leva un sourcil à son tour.
- Dobby ? Viens ici.
Il tourna son œil vers le blond mais vit apparaitre alors un elfe de maison. Hermione ouvrit la bouche, presque scandalisé mais l'héritier de la maison Malefoy l'ignora en présentant alors la table avec les jeux de cartes et pax.
- Voici Pax, un des elfes de maison de Poudlard.
- Oh non. Je suis …, commença Pax. J'aide Poudlard car mes maitres ne sont plus là. La directrice a accepté ma présence. C'est tout.
- Merci Pax, dit alors Mandos.
- Oui, oui. Bon, voici Dobby. Mon elfe de maison.
Les oreilles de l'elfe se dressèrent légèrement, l'œil assez lumineux en regardant Draco. Mais, il y avait clairement des marques de blessures sur le corps de l'elfe. Certaines, auto-infligées, d'autres, clairement faites par quelqu'un d'autre. Il fut présenté ensuite.
- Le grand avec le bandana, c'est Mandos Cerbin-roche, aussi connu comme Harry Potter mais ne t'adresse jamais à lui avec cette appellation. Il n'aime pas. Appelle le Roche, Cerbin ou quel que soit le nom qu'il te proposera d'utiliser. Respectivement, de gauche à droite, Cédric Diggory, Adrian Pucey, les jumeaux Fred et George Weasley avec leurs cadets Ron Weasley et Ginny Weasley.
Le blond s'arrêta avant de marmonner qu'il y avait une invasion de Weasley. Puis, il continua le tour de ceux encore présent.
- La Serdaigle est Luna Lovegood, à côté, Neville Londubat. Celle qui semble terrifiante, c'est Hermione Granger. Tu connais déjà Théo et Blaise. Pour finir, la petite brune est Silarwen Cerbin-Roche. La petite sœur de Roche.
L'elfe hocha la tête et commença à saluer bien plus bas qu'il n'avait été. Ce fut pire dès qu'il vit qu'il était un Aen Seidhe. Il regarda Draco avec une envie de transformer le blond en amas de chair détachés du corps. Il arrivait à peine à faire en sorte que les elfes de Poudlard ne "baisent" pas ses pieds à lui et sa sœur. Là, Dobby était pire.
- Voici Dobby, l'elfe de maison de la famille Malefoy. Il est aux ordres de mon père même si je suis celui avec qui il passe le plus de temps. Dobby, je veux que tu joues avec Pax à ce jeu de cartes. Il t'expliquera les règles.
- Vous êtes sûr, maitre Malefoy ? Mais, Dobby n'est pas un bon elfe ... Il est un mauvais elfe. Il doit pas …
- Fais le si je te le demande. Et si père t'appelle, vas y sans dire que tu étais ici, s'exaspéra alors le blond.
L'elfe obéit à cet instant mais resta debout. Et Pax aussi. Il tourna son attention vers le blond à cet instant en pointant l'elfe.
- Je suis à deux doigts de te taper.
- Si tu dois faire une agression physique envers quelqu'un, tourne-toi plutôt du côté de mon paternel. Sache une chose, Cerbin. Si quelqu'un m'a presque élevé, c'est Dobby ou ma mère.
- ... bon, je vais rien dire. / Mais putain, ça me démange de le faire, sache-le. /
Il regarda les deux elfes puis il vit que Dobby n'était pas mauvais non plus à un jeu de stratégie. Ron avoua en regardant les deux elfes de maison que leur mère en voudrait un pour l'aider. Mais, à voir l'état de celui de la famille Malefoy, lui-même avait des réticences à le faire. Quant à Hermione, elle voulait commencer une révolution. Il tourna la tête vers celle-ci en soupirant. Cédric lui avait montré ce qu'il se passait pour un elfe non affilié. Un elfe de maison sans "maitre" trouvait la mort. Pax avait eu de la chance en se mettant à moitié au service de Poudlard. Même si il trouvait étrange que Pax lui obéisse autant. Mais, personne ne lui enlèvera de l'esprit qu'il y avait une malédiction là-dessous. Une malédiction qui passait d'elfe en elfe depuis de nombreuses génération. C'était dans ce genre de cas qu'il voulait trouver un sorceleur.
Il revint au jeune Malefoy, essayant de comprendre pourquoi il avait appelé son elfe de maison à Poudlard. Il voulait quoi ? Faire une menace ? Ou autre chose peut être ?
- Une raison pour faire venir ton elfe de maison ?
- Rien de bien spécial. Je voulais te le montrer. Puisque tu sembles penser que les elfes sont maudits. Testes sur Dobby.
Les autres commencèrent à se plaindre du blond. Cependant, lui et Silarwen avaient entendu autre chose. Draco avait dit que celui qui l'avait plus élevé était l'elfe de maison. Donc, si c'était le cas et que les elfes étaient maudits, il voulait alors que Dobby soit le premier. Et s'il avait faux, il était clair que c'était aussi un moyen pour Draco d'écarter l'elfe des sévices. Comme quoi, avoir Talar comme oncle, ça aidait à traduire les nobles. Mais la politique est une plaie.
Il siffla et cela fit taire presque tout le monde. Il eut presque un rire. Ça lui rappelait lorsque son père rappelait à l'ordre les stries bleues. Il pinça ses lèvres. Même ces idiots lui manquaient. Et il ne fallait pas être un génie pour savoir que sa sœur aussi.
- Je rappelle que la merde, c'est à l'entrée de la salle et ça y reste. Et deux … quelqu'un peut m'éclairer sur un artefact ancien ? Un miroir pour être exact. Le miroir de riséd.
Il nota que les ses camarades le fixaient très étrangement. Hermione commença à arpenter la salle en réfléchissant.
- Je suis sûre d'avoir lu ce nom quelque part. Dans les livres de la réserve en fait.
- Chouette, le seul endroit où je suis interdit, grogna-t-il.
Tous le regardèrent étrangement. Il pointa alors avec son pouce en direction du bureau du directeur de Poudlard.
- Petit point info, parce que je pense que vous êtes de confiance. Même le petit timide là, dit-il en pointant Neville avec son autre main. C'est pas Black qui m'a ramené mais quelqu'un à l'intérieur de Poudlard. Et quelqu'un qui ne veut pas que je reparte.
- Madame Chourave ne ...
- Non. Je ne pense pas que ce soit McGonagall, ni Chourave, ni Flitwick et encore moins Lupin. Même Rogue préférerait me voir disparaitre à jamais de sa vie. Je pensais à quelqu'un d'autre.
- Tu devrais parler de tes doutes au professeur Dumbledore, il pourrait t'aider, s'empressa alors Hermione de dire.
Il la regarda dans les yeux, croisant les bras avec l'expression indiquant qu'elle sortait une idiotie plus grosse qu'elle. La petite Gryffondor secoua la tête en comprenant ce qu'il venait de sous-entendre.
- Non. Ce n'est pas le professeur Dumbledore. C'est … c'est le directeur de Poudlard. Le chef du Magemagot, vainqueur de Grindelwald. Même vous-savez-qui avait peur de lui.
- Pour le bien de tous … tu sais que si le roi de chez moi dit la même phrase. Ça justifie le Pogrom des non-humains. Le premier que j'ai vu, j'avais 4-5 ans. Ma mère m'a réveillé en pleine nuit avec Faust et sa fille Cassandra. On a juste eu le temps de sortir par la magie alors que la maison avait pris feu. Je me souviens assez bien de l'odeur. Et puis …
Il souleva sa chemise pour laisser apparaitre alors une cicatrice d'épée à l'épaule ainsi qu'une de brulure. Il faut dire qu'il n'avait pas eu de chance. Sans son père, il aurait eu beaucoup plus.
- Ça c'était un seigneur local. Pareil, pour le bien de tous. Il était un bon croyant, un bon chevalier, le "meilleur à des lieux à la ronde". J'ai eu le malheur de retirer mon chapeau pour boire de l'eau. Sans mon père, j'aurais surement perdu mon bras. Donc ... Les "bons" même les figure d'autorités, peuvent avoir les squelettes dans leur placard. Et Dumbledore n'est pas tout blanc. Donc, Hermione, je ne fais pas confiance à Dumby.
La Gryffondor se tut. Elle savait qu'elle ne gagnerait pas l'argument pour l'instant. Il regarda les autres et tous se turent. Il ferma sa tenue puis indiqua que c'était temps d'aller manger. Il donnait rendez vous à ceux qui voulaient, le lendemain, pour aller courir. Ron se plaignit que c'était trop tôt pour sortir du lit. Draco commenta que si c'était pour se plaindre, qu'il ne vienne pas.
Il garda à l'œil Hermione les jours qui suivirent la discussion. Mais, elle n'alla pas voir Dumbledore. Et, lui-même, il avait réussi à éviter de se trouver seul avec le vieux sorcier. Et ça faisait 3 mois qu'il était là. Il grimaça car c'était bientôt l'anniversaire de Silarwen. Ce serait le premier anniversaire de sa sœur sans leurs parents.
Il avança avec les autres membres de sa classe, plongé dans ses pensées. Il pourrait essayer de lui trouver quelque chose pour apaiser la distance. Mais quoi ?
- Un souci, Mandos ?
- Ça va faire prochainement 4 mois qu'on est arrivé ici. Et c'est bientôt l'anniversaire de ma sœur. Et ça va être le premier anniversaire qu'elle fera sans les parents. Et il est compliqué pour une petite fille de devoir obéir à son frère ainé et de ne plus voir les parents. Et je sais pas quoi faire.
- Tu trouveras. Et puis, on pourra fêter son anniversaire avec elle et faire en sorte qu'elle passe une bonne journée.
Il hocha la tête avant de rentrer dans la salle de classe du professeur Sinistra. Il n'avait rien trouvé sur le miroir et avait demandé aux gobelins de chercher de leur côté contre menu versement. De l'autre, il avait aussi demandé à voir s'il n'y avait pas une maison qu'il héritait et qu'il pouvait utiliser avec sa sœur pendant l'été. Et pour l'instant, il n'avait pas eu de réponse. Brakmar était occupé à des affaires à Gringott et n'était pas présent actuellement sur Poudlard. Il reviendrait milieu du mois après Imbolc.
Il passa la journée à subir les cours. Le terme était bien « subir ». Surtout lorsqu'il dut avoir deux fois Rogue qui assurait les cours de potions et de défenses contre les forces du mal. Il se dirigea vers la salle commune avec les autres, de plus en plus agacé et surtout, déprimer.
Il trouva sa sœur, assise dans le grand canapé avec sa cape comme un doudou. C'était le dernier cadeau de leur parents. Il prit place à coté et ne dit rien, se contentant de passer dans les cheveux de sa sœur sa main.
Cependant, Hugin arriva au bout d'un moment avec un morceau de parchemin et des feuilles arrachées. Il reconnut alors des feuilles d'ouvrages anciens avec un diagramme similaire au miroir qu'il avait vu dans la salle gardée. Il trouva une note écrite par Luna.
- Hermione a peut-être des Nargoles des fois, mais elle sait les écarter s'il le faut. Elle m'a donné cela à te transmettre car elle n'a croisé aucun Poufsouffle de confiance et ton joli corbeau lui fait peur. Bonne chasse.
Il remercierait Hermione plus tard. Elle avait dû fouiller la réserve seule. Il regarda les pages entre ses mains. Le miroir qui montre ce que vous désirez le plus ? C'était un artefact puissant. Et si on désire le trouver lui, ça fonctionnait aussi. Et c'était un miroir. Un miroir, c'est parfois un portail dans certain cas. Mais, celui-ci était détruit actuellement. Mais, il avait une base … pour rechercher.
Mais, un autre point restait actuellement, c'était Peter Petigrow. Celui-ci n'allait pas rester très longtemps dans sa planque. Il allait trouver le moyen de s'occuper de ce sale rat. Et surtout, retirer du lit d'un gosse un adulte. Si sa mère était là, il lui collerait un sort de castration. Au besoin, lui le de ferait lui-même.
