Hello dear une suite que vous attendiez, je pense.

reviews :

-lala : Peut être pas assez, si on regarde un retour à l'école ^^

- Yuwine : Alors, non. Il ne va pas prendre le métier de Dentiste. Et puis, il est dans un monde médiévale. Les "âges" de diplomes étaient différents, je pense. (Thinking in process). Même si il a toujours vécu avec deux médecins et avait passé son enfance à aider. ça aide ^^

- lesaccrosdelamerceri : merci ^^. et voici la suite.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.


Chapitre 21 :

Il avait la tête sur le bord du comptoir du chaudron baveur. Il avait même pas le droit de boire un verre d'alcool alors qu'il avait seize ans. Il devait, parait-il, attendre ses dix-huit ans. Plus dans certains pays ou certaine société. Bien que la bière à beurre était pas mal dans un sens. Et les thés aussi. Certaines préparations donnaient des idées.

- C'est quoi cette tête de déterré, Roche ? Tu as passé un été pourri ?

Il tourna la tête vers Adrian Pucey qui s'assit sur la chaise à côté de lui avec sa robe de sorcier déjà mise. Lui, il portait un sweatshirt avec un jean. Faut dire qu'ils avaient fait un nouveau tour dans le monde moldu avec Sirius. Celui-ci avait décidé de retravailler sur une moto enchantée afin de faire autre chose que tourner en rond. Sirius était un bon marchandeur. Il aurait fait même un excellent marchand en fait en Téméria.

- Nan, on a retapé une maison … on a trouvé une nouvelle elfe de maison … et j'ai rencontré les elfes de maison abandonnés par les bloedes Dh'oines !

Il commença à grogner plusieurs insultes sur le traitement que subissait les non-humains. Certes, son père matait les rébellions mais, depuis des années, sa mère avait pointé des erreurs. Et peu le savait, mais la "haine" de Vernon Roche contre les non-humains, était inexistante. Le roi Foltest détestait les non-humains, son soldat, non. Et c'était faux qu'il tuait les femmes et les enfants en fait.

- Mon pauvre camarade … Bon, on va louper le train si tu restes là à te noyer dans la bièreabeurre.

- J'aimerais bien. Non. J'attends ma sœur.

- Je suis là ! J'ai pris des cadeaux pour tout le monde ! Adrian. Voilà pour toi ! C'est un porte bonheur !

Elle posa dans les mains du Serpentard surpris une pièce taillée avec un lien de cuir. En fait, pour être exacte, elle était allée acheter des liens puisqu''ils s'étaient amusés à graver les pièces durant l'été. Il nota un sourire sincère sur le visage du Serpentard. Elle avait pris plusieurs fils bleus et les avait tressés.

- Tu finiras dans le train. Allons-y …

- Il est où le chien ?

- À son rendez-vous. J'ai mis les valises dans le sac.

Le Serpentard se mit à rire à nouveau avant de se taire et se tendre. Il haussa un sourcil et vit alors un homme arriver vers eux. Ce dernier avait une odeur de parfum qu'il était sûr valoir cher. Sans oublier l'état des vêtements. Il dévisagea le faciès un instant avant de comprendre. C'était surement le père de Adrian. Ce dernier le jaugea du regard avec dégout.

- Adrian. Nous rediscuterons de tes affiliations avec … des sang de bourbes.

- Oui, père …

- / Allez vous faire foutre. Mon sang va bien mieux que le vôtre. Fils de goule. / il dit cela avec le plus beau sourire possible et le ton le plus avenant.

Seulement, son camarade tiqua au premier mot. Normal, il devait savoir, à force, que c'étaient des insultes. Il le regarda même avec la gueule ouverte alors que le père lui fit un signe de la main comme pour lui dire de dégager en l'insultant.

Il récupéra ses affaires et siffla. Hugin se posa sur son épaule et la chouette blanche arriva à la suite directement vers sa sœur. Ils partirent rejoindre le train où ils retrouvèrent les jumeaux Weasley. Cependant, il entendit une exclamation et tourna la tête vers une femme qui devrait être la mère des deux frères.

- Tu dois être Harry Potter …

- Mandos Cerbin-Roche, grogna-t-il.

- Oh, pardon. Et ça doit être ton adorable petite sœur Silarwen. Mes fils et ma fille n'ont pas arrêté de parler de toi tout l'été. Même Ron a dit que tu l''avais aidé pour ses devoirs. C'est un plaisir de te rencontrer et mettre un visage sur un nom. Je suis Molly Weasley.

- Madame …

- Appelle moi Molly. C'est vraiment un plaisir de te rencontrer.

Il regarda la femme qui lui serrait la main avec vigueur et une joie irradiante. Il plaida de l'aide vers les jumeaux qui secouèrent la tête alors que Ron et Ginny se marraient à sa tête. Il se retrouva à monter dans le train avec un peu de nourriture pour lui et sa sœur car, il cite, il semblait trop maigre. Il n'était pas maigre. Il allait très bien et avait une bonne alimentation. Il était juste taillé pour la vitesse.

Ron avait une petite chouette sur l'épaule. Il se souvenait que Sirius avait fait un tour à l'animalerie en début d'été pour s'excuser au garçon de l'avoir trainé dans un trou et d'avoir perdu un ami.

- Félicitation Mandos, pour ton intégration dans la famille avec ta sœur.

- Je te demande pardon ?

- Maman va définitivement te faire venir un jour. Elle te donne un pull puis, maintenant de la nourriture ?

- Je vous emmerde les jumeaux.

Celui les fit rire à nouveau à ses dépens. Adrian arriva à cet instant devant son wagon. Il lui fit un signe de tête pour le rassurer par rapport à son géniteur. Le Serpentard poussa un soupir avant d'aller rejoindre Draco et les autres.

En arrivant à Poudlard, il sentait un souci aussi gros que le château. Mais, il n'arrivait pas à savoir quoi. Surtout qu'il pleuvait lorsqu'ils sortirent du wagon. Il n'aimait définitivement pas le train. Et sa sœur se mit à éternuer. Il soupira, rentrant dans la cariole qui les mènerait au château avec les plus étranges chevaux qu'il n'ait jamais vu. Il avait posé la question et on le regarda étrangement. Bon, pas tout le monde pouvait voir ses créatures ? Joie.

Par contre, il fut accueilli directement par les elfes de maisons qui apparurent devant lui dès qu'il fut seul un instant avec sa sœur. Mais, Duat annonça que des nouveaux elfes avaient appris qu'un Aen était présent. Et certains venaient de familles sorcières du sol anglais.

Il nota une chose commune chez chacun. Il l'appelait bien par son titre. Mais, ils n'usaient quasi jamais l'elfique. Et il savait que l'elfique était une langue de magie, principalement.

Kreature restait un mystère aussi. Il était presque le seul elfe qu'il avait rencontré avec un avis. Bien que le concerné avait plus ou moins enterré la hache de guerre avec Sirius. Le vieux sorcier n'avait pas les biscuits remplis de ver le matin pour déjeuner à présent. Et tant que Sirius ne menaçait pas la chambre de Regulus Black, il n'y avait pas de soucis. Il avait la certitude que l'ancien sorcier disparu avait fait quelque chose pour l'elfe. Ou que l'elfe avait subi quelque chose pour le changer. Aller savoir quoi. Kreature restait silencieux.

Il s'installa à la table des Poufsouffles, gardant sa capuche bleue sur la tête. Chacun lui raconta son été. Il indiqua ce qu'ils avaient fait avec Silarwen alors que celle-ci tentait de se sécher les cheveux.

Le directeur arriva et la répartition des nouveaux élèves commença. Le vieux choixpeau donna à chacun une maison pour les prochaines années de scolarité. C'était un peu étrange de se faire répartir ainsi. Certain n'avait pas les traits correspondants aux valeurs de la maison. Justin le poussa un instant en pointant la table des professeurs. Il semblerait qu'une des chaises soit vide.

- Ils n'ont pas encore de professeur, semblerait-il.

Il haussa les épaules. il paraitrait que chaque année, le professeur changeait. Une histoire de malédiction. Si c'était le cas, ils feraient mieux de s'occuper de détruire la malédiction en question. il se tendit à cette seconde en sentant des petites mains s'accrocher à ses pieds. Il regarda sous la table pour voir Mystic et une de ses amies, terrifiées.

- /bordel de … / Qu'est-ce qu'il se passe ?

- … Peeves.

Il grimaça lorsqu'on parla du spectre. Il détestait les fantômes. Il se redressa un peu mieux, entendant Hermione s'offusquer au loin sur une discussion en rapport avec les elfes de maison. Cédric le regarda avec un léger rire pincer.

- Bon, la petite Hermione semble être décidée à faire une révolution …

- Ce serait presque une idée. Si elle savait de quoi il était réellement question. Même moi, je n'arrive pas à saisir l'ampleur du mystère des elfes de maisons.

- Parce que leur comportement est un mystère, Potter ? Ce sont des elfes de maisons. Ils ont toujours servi les sorciers. C'est dans la nature des choses.

Cédric retira avec Justin et une des filles les couverts à sa portée. Il regarda sombrement celui qui avait parlé un moment avec une envie de lui faire avaler son verre de travers. Silarwen sembla pas non plus apprécier le commentaire. S'il suivait la logique. Il était un elfe. Devait il servir aussi les sorciers ? Ils ont choisi le mauvais cheval. Khan lui manquait, maintenant qu'il y pensait.

- De toute façon, le propre d'un bon elfe de maison. C'est qu'il ne doit montrer son visage ou sa présence auprès des sorciers.

Il grogna sombrement cette fois ci et les ombres commencèrent à serpenter sur la table. La seule chose qui l'arrêta fut la main de Fred sur son épaule, derrière lui qui lui offrit un sourire alors que George lançait quelque chose dans le verre de celui qui avait parlé. Certes, le voir partir pour cas de colique avait été drôle, mais combien de sorciers pensaient cela ? Et ils trouvaient cela normal ? Lui, pas.

Le directeur appela alors les élèves à prêter attention lorsque le repas se termina. Hermione voulut faire la grève de la faim. Il lui indiqua que c'était très insultant pour les elfes qui avaient préparé le repas de voir quelqu'un refuser de se servir et manger à sa faim. La Gryffondor mangea. Il roula des yeux de son côté avec toujours deux elfes de maison qui s'étaient installées sous la table, proche de lui. Silarwen leur donnait des parts de biscuits et gâteaux. Il fit de même, même s'il regarda Silarwen lorsqu'elle tria les carottes de son assiette.

- Maintenant que nous nous sommes abreuvés et restauré. Il est nécessaire que je vous donne quelques indications. M. Rusard a indiqué une série d'objets qui sont interdits dans l'enceinte de Poudlard. La liste est accessible dans son bureau. Je voudrais également vous rappeler que la forêt est interdite à tous les élèves et le village de Pré-au-lard à celles et ceux qui n'ont pas encore atteint la troisième année. Je suis également au regret de vous annoncer que la Coupe de Quidditch des Quatre Maisons n'aura pas lieu cette année.

Il regarda l'horreur s'afficher chez certains de ses voisins de table. Il faut dire qu'il avait au moins trois des membres de l'équipe de Quidditch autours de lui. Sans compter ceux qui se trouvaient sur la table des Gryffondor derrière lui.

- Cela est dû à un évènement particulier. J'ai le grand honneur de vous annoncer que Poudlard accueille …

Il y eut un tintamarre dans le ciel de Poudlard. Il releva la tête, voyant les traits de foudres dans le plafond magique, faisant paniquer la plupart des personnes présentes. Cependant, son œil fut attiré par quelqu'un d'autre qui passa les portes et qui tira plusieurs sorts rapides. Il tiqua en voyant un homme avec un visage aussi strier que l'écorce d'un vieil arbre avec son œil sortant de la tête, bougeant pour observer tout le monde. Sa sœur se réfugia de peur contre lui, mettant la main à la lame qu'il cachait dans sa tenue. Il signa juste de ne pas la prendre. Si c'était un danger, il s'en chargerait. Elle n'était pas encore apte à prendre en combat quelqu'un.

L'homme avança, clopinant sur une jambe de bois, très certainement, s'appuyant sur une canne. Le directeur offrit sa main à l'homme qui s'en saisit pour la serrer avant de prendre place dans la chaise vide. Bien. Ils avaient trouvé leur professeur de défense contre les forces du mal. Dumbledore se tourna vers la salle.

- Je vous présente notre nouveau professeur qui prendra le poste de professeur contre les forces du mal. Le professeur Maugrey.

Il entendit de nombreux élèves murmurer autours. Et il capta un nom qui revint plusieurs fois : Maugrey Fol Œil. Ou, Alastor Maugrey. Il comprenait pour le titre avec l'œil qui bougeait un peu trop. Et puis, il y avait autre chose. Il y avait quelque chose qui le dérangeait à présent.

Le directeur reprit la parole ensuite. Il n'avait donc pas terminé ses annonces ?

- Comme je m'apprêtais à le dire. Nous avons l'honneur d'accueillir durant cette année, un évènement qui n'a pas été fait depuis plus d'un siècle. J'ai le très grand plaisir d'annoncer que Poudlard accueillera le tournois des Trois sorciers cette année.

- Vous PLAISANTEZ !

Il regarda Fred qui venait littéralement de se lever. Il revint à son verre alors que les élèves autours de lui qui étaient un peu tendu à cause de leur nouveau professeur, explosèrent de rire. Pauvre Fred. Après une petite blague, il sut ce qu'était le tournois. Et il n'aimait pas. Ce qu'il comprenait, c'était que c'était une compétition dangereuse qui faisait s'affronter des enfants de trois écoles dans un But amical. Chez lui, ce qu'on appelle un tournoi finit toujours mal pour quelqu'un. On peut mettre autant de babioles pour cacher le mouvement politique des nations derrière les tentures des tentes. La joie. Il allait être le dernier à participer. Et il eut raison sur la dangerosité lorsqu'on parla du nombre de mort. Et le tournoi était remis au gout du jour avec la « certitude » qu'aucun champion ne trouverait la mort ? Autant demander à un Cocatrix de faire le beau puis danser sur commande dans un temple du feu éternel. Et on parlait de juge impartial pour juger le tournoi ? Même leur père aurait ri à l'hypocrisie de la chose.

- Moi, je me lance ! Chuchota Fred.

- Moi pas. J'ai assez vu de tournoi pour savoir que ça putain de pue. Gloire ? Non merci. C'est toujours de la merde à avoir.

- T'es sûr Mandos ? Tu pourrais …

- Je préfère encore rentrer à /Ban Ard/ que de rentrer dans un tournoi. Et je n'irais à /Ban Ard/ pour rien au monde. Il y a une bande de cons là-bas ainsi que des fous.

Cédric eut un rire à côté de lui avant de commenter qu'il pourrait, lui, participer au tournoi en fait. Il regarda son camarade en lui indiquant, un peu vulgairement, que s'il était en danger de mort, il aurait le plaisir de dire qu'il avait été prévenu. Les Poufsouffles se mirent à rire autours. Seulement, il sentit le regard dans son dos de quelqu'un. Il tourna la tête en cherchant un peu avant de revenir à sa sœur qui s'était endormie. Il se dressa en l'attrapant contre lui. Elle était un peu grande pour dormir à la fin du repas comme ça. Il entendit un rire et regarda Justin. Il se rappela alors qu'il avait deux elfes de maison accrochés à ses jambes.

- Allons dans les dortoirs. Venez, Peeves pourrait venir mais je l'attends avec une lame en argent. Et je connais une bonne formule pour faire mal à des spectres.

Le fantôme de Poufsouffle, un moine ayant un sacré tour de taille lui demanda gentiment de ne pas l'utiliser sur lui si ça existait vraiment.

Il mit sa sœur au lit en lui retirant les chaussures avant d'aller lui-même rejoindre le dortoir. Au moins, il n'y avait pas un rat qui se baladait dans les couloirs. En revanche, il allait attendre un peu avant d'aller voir les elfes de maisons, lorsque ses camarades dormiraient.

Il regarda le réveil et se redressa lorsque l'horloge sonna 22 heures 30. Il descendit dans les couloirs vers les cuisines. Cependant, en marchant, il garda la cape d'invisibilité sur lui et fit le moins de bruit possibles. Il croisa juste à un tournant le professeur Rogue. Celui-ci regarda autours avant de continuer. Il passa le portrait et rentra dans les cuisines où les elfes se préparaient à faire le travail de nuit à présent. Il nota que beaucoup d'objets avaient été jeté contre les murs et les elfes tentaient de tout ranger.

- Je vais réduire Peeves en miettes. Caedmil Aen.

- Maitre Mandos ! C'est un plaisir de vous revoir.

- Yeah. Je viens pour vous proposer quelque chose … Un apprentissage de la langue ancienne.

Il vit le regard de certain incertain. D'autres clignèrent des yeux trop grands pour eux. Il savait que ce serait compliquer. Il termina de plier les doigts pour le sort contre la porte afin d'éviter qu'un professeur ne rentre à l'improviste.

- Pourquoi vouloir … donner quelque chose à nous autre ? Nous ne sommes que de simple elfe de maison et …

- Parce que vous êtes des Aens. Comme moi. Et je trouve triste que vous ne connaissez pas réellement la langue des anciens. Comme si on vous l'avait enlevé alors que d'autres non-humains la connaissent. Brakmar a fait des recherches pour moi avec les goblins. Aucun elfe de maison ne la parle réellement. Vous n'utilisez que des brides d'anciennes connaissances orales et c'est tout.

- Et … le maitre Mandos voudrait … apprendre à nous … la langue ?

- Yep. Mais en échange d'une promesse de ne jamais l'apprendre aux humains. Sauf si je suis celui qui vous le propose.

Les elfes se fixèrent. Il avait été compliqué à le faire avec ceux qui vivaient à présent avec Sirius. Le seul qui ne posait pas de problème dans l'apprentissage fut étonnamment Kreature. Bien qu'il est appris principalement à traiter Sirius de Vieux chien dans différentes versions. Et Kreature taisait encore et encore ce qu'il s'était passé pour qu'il puisse avoir des « choix » propres. Il était sûr que ce n'était pas simplement un ordre qui avait été donné. Il y avait bien un ordre qui avait été donné à Kreature qui le bouffait de l'intérieur. Et ceci avait un rapport avec Regulus. Mais, Sirius avait dit que son frère avait disparu dans la période où Voldemort avait été vaincu. Cependant, après qu'il est recherché avec l'arbre généalogique enchanté des Black, Regulus était … gris. Il ne savait pas ce que cela voulait dire, pour sa part. Sirius indiqua que lui non plus. Il n'était pas en vie. Mais, il n'était pas mort non plus.

- Nous … promettons ?

- Bien. Je vous propose d'apprendre des phrases simples au début avec les lettres. Et vous vous les apprendrez entre vous lorsque je suis pas là ? Commençons.


Il regardait l'emploi du temps en tentant de voir où il pourrait caser ses recherches personnelles. Et aussi, travailler sur ce que lui avait trouvé Sirius dans les procédures médicales. Néanmoins, il sentit un poids supplémentaire sur ses épaules et soupira en regardant l'un des jumeaux appuyés sur lui avec un sourire montant jusqu'aux oreilles.

- Alors, très cher ami, tes notes de Buses ? allez, dis ! on a des paris en cours.

Il attrapa la feuille du pli de sa tenue et la donna à Fred. Celui-ci poussa un cri d'excitation en partant ensuite vers certaines autres sixièmes années pour récupérer des gains. Il plia le parchemin et regarda sa sœur regarder le sien à côté.

- Passe-moi le journal Silarwen. Que je lise cet abonnement.

- /Je me demande toujours pourquoi tu veux lire ce qui y est écris ? /

- /Parce que, Sili, souvent, entre les lignes, tu peux avoir des informations. Tu sais, comme fait oncle Talar pour récupérer des rumeurs ou autres. /

- Voui !

Il feuilleta les feuilles de la gazette du sorcier et plissa le nez aux informations. C'était agaçant en voyant les discussions et accusations contre les créatures magiques ou les non-humains maculer les pages du journal. Il ne manquait plus que le Pogrom et il était comme à la maison. Son œil s'arrêta alors sur un article à cet instant en reconnaissant le nom.

- George ? On parle de votre père dans le journal.

Les roux s'avancèrent pour lire avec lui. Silarwen offrit en même temps à Ginny son cadeau. Il commença à lire l'article d'une certaine Rita Skeeter. Celle-ci parlait d'un incident qui impliquait leur père et leur nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Cependant, les Weasley grondèrent violemment. Il faut dire que la journaliste était plutôt insultante. Ron eut même les oreilles virer au rouge lorsque plusieurs Serpentard se moquèrent d'eux en passant.

Il soupira avant de lever les doigts vers les Serpentard et signer alors une rune. Sa sœur ouvrit la bouche alors que la flamme grandissait entre ses doigts. Il regarda les Serpentard qui partirent en courant. Il referma les doigts avant de revenir au journal.

- Au fait, Ron … et les jumeaux. Sili a un cadeau pour toi.

- C'est … quoi ?

- Un porte bonheur ! Et surtout, j'ai demandé que à Mandos d'en créer un pour que si tu as un animagus à proximité, il tremble et chauffe un peu. Ainsi, tu pourras toujours savoir si tu dois tirer sur un rat ou non.

- … Merci ! S'enthousiasma le roux en attrapant le pendentif. Je vais définitivement m'entrainer sur le sort d'explosion.

Hermione le regarda très étrangement. Il haussa les épaules. Il avait simplement proposé cela à Sirius pendant l'été. Et il fut surpris que le Black avait pas mal de livres qui pouvaient aider. Et à présent qu'il avait accès à la connaissance Black, il cherchait de son côté pour lui.

Il vit passer Draco et attrapa celui techniquement prévu pour le blond.

- Oy ! Blondasse. Attrape.

- … Cerbin. Un jour tu réussiras à paraitre en société.

- Et toi, tu rendras au placard ses balais.

Tout le monde se mit à rire avant de partir pour les cours. Il avait leçon avec les jumeaux en défense contre les forces du mal. Puis, potions. Le lundi matin commençant par ces deux matières lui donnaient simplement envie d'aller dans la forêt interdite directement dans le territoire des araignées géantes pour faire copain avec.

Il arriva dans la salle de classe avec Cédric et nota l'absence du professeur. Il prit place dans un coin, se laissant tomber sur ses bras en soupirant. Il trouvait un peu petit, les cours de défenses contre les forces du mal. Enfin, pour lui, si tu n'as pas une arme sur toi, c'est difficile de se défendre. Surtout se défendre uniquement avec de la magie et une baguette. Si, par exemple, il se retrouve sans baguette face à … un tueur en série. Un bon coup de dague, des coups dans la cage thoracique, un pied bien placer, voilà qui pouvait aider dans un combat. Encore plus si tu dois défendre quelqu'un.

Il regarda autours les autres discuter ensemble. Il nota néanmoins que beaucoup parlait de Fol Œil. Certain était tendu pour des raisons étranges. Il attrapa juste dans les discussions que l'homme était un auror que le ministère avait mis à la retraite. Et, si l'article disait un poil de vérité dans le tas de mensonge, il était aussi un paranoïa. Ancien soldat qui a vécu la guerre et qui ne l'a jamais vraiment quitté. Il devait donc se méfier. Comme dit l'expression de chez lui, un soldat ne quitte jamais le champ de bataille sauf si il l'a regardé de loin.

Et il était sûr que le ministère avait dû mal à s'adapter avec un homme qui voyait l'ennemi un peu partout et se méfiait de tout le monde, même de ses collègues. Si il devait leur apprendre, il serait même un danger pour faire comprendre à certain la dangerosité du monde.

Il nota que le professeur n'était toujours pas présent. Mais, aussi, que les Gryffondor et les Poufsouffles de son âge étaient inattentif et riaient. L'ambiance avait quelque chose de faux dans un sens.

Il nota alors, venant vers la salle de classe, le son de la jambe de bois qui frappait sur le sol du couloir de pierres. La porte s'ouvrit violemment, faisant se tendre tout le monde. Le pas clopinant et l'œil qui puait la magie bougeait pour les fixer tous. Plusieurs avaient sorti leur livres. Il resta, pour sa part, dans son coin avec sa capuche sur la tête. Il avait pas pu mettre son bandana et ça devenait une habitude de cacher ses oreilles dans certain cas. Surtout avec les nouveaux élèves qui le harcelaient de questions.

Le sorcier tourna son attention vers tous et s'arrêta un instant un peu trop long sur lui. Le professeur s'installa à son bureau, sortant la liste de présence. Est-ce qu'on allait respecter son nom ou pas cette année ? Quelques professeurs restaient encore sur le « Harry Potter ». Et ça l'énervait.

- Rangez vos livres ! Vous n'en aurez pas besoin.

Les noms passèrent alors que l'œil littéralement les suivait à chaque réponse comme pour les enregistrer. Et il nota qu'au c, il ne fut pas nommé. Il grinça lorsque le nom « Harry Potter » sortit. Il ne dit même pas présent. Fred indiqua juste qu'il était là en train de bouder. Il lui en foutrait, de « il boude ».

Lorsque ce fut fini, l'ancien auror claqua le carnet de présence et les fixa tous.

- Votre professeur m'a indiqué votre niveau … mais, je considère que vous êtes en retard pour ce qui est des sorts de défenses, toutes années confondues ! J'ai une année pour vous montrer comment vous défendre contre les maléfices ou les créatures qui sont dehors. Car, aucun mage noir n'attendra que vous le saluiez pour vous attaquer. Ce sera une attaque sans que vous n'ayez le temps de comprendre ce qu'il vous arrive ! On va donc évaluer votre niveau directement pour voir votre abyssale retard !

Les bureaux furent poussés pour former alors comme une estrade alors que les chaises étaient entassées sur les côtés de la salle. Le vieux professeur se leva pour monter sur l'estrade avec le carnet de présence sous la main.

- Bien. En ligne et montrez-moi si vous arriverez à survivre plus de quelque minutes dans le monde réel !

Chaque élève monta à leur tour et eurent un chrono de deux minutes sous la forme d'un sablier pour se défendre contre le sorcier. Il soupira en voyant voler un de ses camarades de classe hors de l'estrade. Cédric s'en sortait pas mal à présent dans l'esquive. De même pour les jumeaux qui avaient une panoplie de sort de leur création. Fol Œil fut même assez content que les fils de Arthur Weasley aient un minimum pour survivre. Puis, étrangement, ce fut son tour. Il était le dernier.

- Monsieur Potter. Venez qu'on puisse voir ce que vos années d'absences ont apporté.

- …

Fred pinça ses lèvres alors que son frère faisait un simili signe religieux pour l'âme qui allait rejoindre l'au-delà.

Il monta sur l'estrade comme ses camarades mais ne sortit pas sa baguette. Il voulait savoir ce qu'était le niveau ? il allait montrer son niveau. L'œil magique le scanna et il vit le froncement de sourcil. Puis, sans plus d'explication ou d'ordre de commencer, l'auror lança le premier sort. Il se plia presque en un clignement de yeux au sol alors que le sort passait au-dessus de lui. Il termina de saisir la dague planquée dans sa botte alors que ses doigts se plièrent.

- Aenye igni !

Deux flèches de feux partirent à la surprise de tous comme des boulets de trébuchets. Le professeur réussi à éteindre la première mais se déséquilibra pour éviter la seconde. Il lança néanmoins un sort qu'il para avec le Quen. Puis, d'autres vinrent à la suite, le forçant à prendre de la distance mais il avait terminé de graver sur le bois une rune. Il sourit alors que l'estrade convulsa à la surprise de tous. L'auror manqua de tomber et cela lui donna l'ouverture nécessaire. Il se mit à foncer vers avant de sauter dans les ombres, causant la surprise de ses camarades pour apparaitre derrière le professeur. La dague était proche pour la menace mais un sort fut lancé. Il vola vers la table et lécha ses lèvres. Il semblerait que l'œil qui bougeait avait des particularités. Il allait donc passer à quelque chose de plus violent pour continuer. Mais, pour faire plaisir, il allait prendre un peu la baguette.

Le sort d'assommement fut lancé alors qu'il était debout sur le bureau du professeur. Il fit un salto pour esquiver un nouveau sort et revenir sur l'estrade, un peu plus proche. Il prépara un nouveau sort d'expulsion.

- Fin de l'essai. Un acceptable dans le groupe à qui je n'aurais pas beaucoup à faire comprendre que les mages noirs n'attendent pas.

Il grogna en rangeant la dague et arrêta le sort qui illuminait à présent ses mains sous la forme d'électricité. Il nota alors les autres un peu blafard en le fixant. À part Cédric et les jumeaux ainsi que Justin. Il faut aussi dire que c'était les seuls qui venaient travailler avec lui.

La salle revint à sa forme d'origine et chacun reprit sa place. Plusieurs grognaient en tenant les bleus. Ça aurait pu être pire, ils devraient se dire. Ça aurait pu être leur mort vu comment certain avait été sorti.

- J'ai jamais été aussi heureux que tu nous traines à courir et apprendre des rudiments du combat, Mandos, murmura George à côté de lui.

- Yeah … mais bon, j'ai pas eu le temps de le foutre au sol pour m'appeler Potter.

- T'as d'étranges priorités dans la vie.

Il offrit un sourire à la remarque avant de s'appuyer sur ses bras, affalé sur la table pour écouter les commentaires du vieux professeur. Puis, Maugrey Fol Œil passa à un aspect de la leçon qui le fit tiquer. Il leur présenta les trois sorts impardonnables. Et il les pratiqua sur des araignées. Le premier fut le sort d'Impérium. Il regarda l'araignée faire un spectacle mais lui, il voyait autre chose. Si on pouvait faire ce que l'on veut à quelqu'un. On pouvait, par exemple, demander à cette même personne d'aller tuer ses amis. Ou se tuer lui-même. Axii était un peu similaire bien qu'il l'utilisait principalement pour calmer les gens. Sa mère avait pointé que beaucoup de sorts bons pouvaient être mauvais. Et beaucoup de sorts mauvais avaient parfois des applications bénéfique.

Le sort de torture fut assez violent. Certes, son père pratiquait la torture dans son métier. Mais, autre époque, autre mentalité. Bien qu'avoir du véritaserum aidait les Stries bleues à ne pas tuer leur prisonniers et avoir l'information.

Vint alors le dernier. Et celui-ci lui donna une étrange sensation. Il faut dire qu'il avait quelque souvenir de la nuit d'Halloween. Son père avait dit que bébé, il se réveillait parfois de terreurs les premiers jours. Une phrase l'avait marqué lorsqu'ils en avaient parlé ensemble lorsqu'il fut en âge de comprendre ses cauchemars réellement.

- Tu étais un enfant, à peine assez vieux pour commencer à te souvenir. Et dans tes yeux, on pouvait voir la terreur de la mort, Mandos. Tu savais ce qu'était la mort alors que tu n'aurais jamais dû la connaitre aussi jeune.

Il revint alors à la démonstration. Le sort frappa l'araignée qui tomba sur le côté, comme endormi. Mais, les membres étaient flasques, ne bougeant pas, tombant sur les cotés du corps raide. C'était donc ça ? Juste une lueur verte vous arrivant dessus et tous s'arrête ? Il garda un visage de marbre alors que le professeur indiqua que le sort était inarrêtable et qu'à ce jour, deux personnes y avaient, semblerait-il, survécu. Lui et sa mère. Enfin, principalement lui. Sa mère avait dit qu'elle avait été touchée par un sort sombre violent que la vieille Nenneke avait soigné. Et qu'il avait bien été frappé par le sort de mort. Le cours se termina mais il préféra sortir. Les regards vers lui l'agaçaient.

- Ça va Mandos ?

- Yeah, Justin.

- C'était intense, comme leçon.

Il garda le silence alors qu'ils descendaient pour leur cours de Potion avec les Serpentard. Les Gryffondor partirent pour rejoindre celui d'enchantement avec les Serdaigles. Adrian Pucey le fixa étrangement lorsqu'il se laissa tomber sur sa chaise puis demanda comment c'était passé le cours avec l'ancien auror. Il se contenta de hausser les épaules pour écouter le professeur Rogue. Ce dernier semblait parfaitement détester Fol Œil. Peut-être une chose en commun entre eux. Ah oui. Rogue le détestait aussi. La journée allait être longue.


Ce fut Luna qui vint le chercher, le jeudi, et le tira jusque dans les couloirs vers la salle de défense contre les forces du mal. Elle disait qu'il y avait quelqu'un qui avait besoin d'aide. Il aurait voulu dire à Luna qu'il n'était pas Metilete mais lorsqu'il vit le regard de Neville dans l'escalier, il comprit plus ou moins qu'il y avait quelque chose qui rongeait le garçon. Et cela, en sortant du cours de défense contre les forces du mal. Et ses camarades ne semblaient pas comprendre. Il arriva à coté et tapota la tête du garçon qui la redressa, s'attendant presque à voir un démon. Il lui montra en silence de le suivre et le garçon le suivit. Il l'emmena au seul endroit qu'il savait que le garçon était à l'aise, dans les serres de Botaniques.

Il vit le garçon mordre ses lèvres et les yeux hantés continuer de fixer le vide. Il murmura un instant entre les plantes et celles-ci s'écartèrent pour laisser un endroit tranquille sans l'intervention des professeurs. Si il ne pleuvait pas, il l'aurait carrément emmené dans la forêt interdite, dans la petite clairière des pierres levées qu'il avait trouvé.

- Ça va, gamin ?

- Oui … oui ?

- Ne dit pas oui si tu ne l'es pas. Si tu te sens merdique, dis le.

Le garçon hocha la tête, détournant son regard. Il détestait les pleurnichards mais il sentait que c'était pas le moment de le grogner comme un malpropre. Et puis, le garçon était un gamin gentil et un peu sujet à des pertes de mémoires. Ce n'était pas pathologique. Il se doutait alors que c'était une façon de gérer une douleur ancrée. Il se souvint que les Londubat étaient des amis de ses parents. Mais, si il avait bien vu, Neville ne recevait que des lettres de sa grand-mère.

- … tu … tu sais ce … enfin …

Il leva un sourcil en le regardant. L'adolescent eut alors les larmes coulant de ses joues. Et il essayait de les retirer en frottant contre ses yeux, sa manche. Il allait se faire mal. Il lui attrapa la main avant qu'il ne se fasse du mal.

- Si tu as besoin de pleurer, ne t'en empêche pas. Plus tu vas les retenir, plus tu vas avoir dû mal ensuite. Alors, si tu as besoin de pleurer, personne ne te jugera ici. Pas moi.

Il soupira lorsqu'il eut l'adolescent s'accrochant contre lui pour pleurer. Au moins, la cape de sorcier aurait une utilité. Il fallut bien un moment avant que Neville se calme et puisse parler à nouveau.

- … Tu sais que je vis chez ma grand-mère … ?

- Oui.

- Mes … parents … la nuit d'halloween … ils ont aussi été attaqué.

Il serra les dents en gardant la main sur l'épaule du garçon. Ils étaient donc parmi les victimes du mage noir ?

- Plusieurs mangemorts sont venus … le sort … le sort de torture …

Là, il blêmit en comprenant. Les parents avaient été torturés devant Neville avec le même sort que Maugrey avait eu la brillante idée de leur montrer. Son visage fit la grimace. Il détestait cela. Il détestait la pensée que le garçon ait revu ce souvenir horrible. Lui-même avait été assez grinçant les jours qui ont suivi. Il s'était réveillé en panique, l'arme à la main, avec comme dernier souvenir, la lueur verte lui arrivant dessus et les corps morts de sa famille derrière. Et ça avait été de plus en plus violent lorsque le cauchemar s'envenima en faisant apparaitre l'ensemble des stries bleus, ses parents, sa sœur ainsi que ses camarades de classe. Il s'était retrouvé entouré de cadavre avant qu'il ne se réveille, secouer par Kreature.

Kreature avait été envoyé par Sirius avec plusieurs livres de la maison Black. Des anciens ouvrages traitant de plusieurs choses. Tant que les livres étaient à Poudlard, Kreature restait. Il était même content de l'ordre de Sirius qui lui avait dit de protéger ses livres des mains de tous sauf de Mandos. Et qu'il ne les montre à personne à part Mandos. Et Kreature avait obéis.

- Mes … parents, c'est comme si ils étaient morts …

- Pardon ? Ils sont encore en vie ?

- Ils ont été torturés jusqu'à la folie … je vais les voir avec ma grand-mère … mais, ils ne parlent pas. Ils ne regardent personnes. Ils sont … là et pas là. Ma mère me donne quand même des papiers de bonbons. C'est … c'est la seule chose qu'elle fait …

Il cligna des yeux. Il avait dû mal à savoir comment Neville soit aussi courageux.

- Torturé jusqu'à ce que l'esprit s'enferme sous des couches et des couches de brumes au point de se perdre dans les limbes …

- Pardon ?

- Rien. Enfin … si … excuse de dire ça mais … chez moi … la torture est un peu … euh ?

- Monnaie courante ?

- Moui … Et les médecins ? Que disent ils ?

- Pas … qu'ils ne reviendront jamais. Et jamais ils ne reconnaitront que …

- Tu es là. Si ta mère te donne des papiers de bonbons … c'est qu'elle te reconnait. Crois moi. Je suis médecin, même si j'ai l'impression que tout le monde oublie.

Le garçon eut un sourire maigre. Il lui frotta la tête en réfléchissant.

- Et qui a fait cela ? Enfin, les mangemorts … ?

- Oh ? Ils sont à Azkaban. Il y avait … les frères Lestrange, Bellatrix Lestrange aussi. Euh … Barty Croupton Jr. Aussi.

- Sympathique, dit il sarcastiquement. Je suis peut être pas aussi bon que ma mère mais je peux aller les voir … si tu veux.

- Pour quoi faire ?

- Voir ce qu'i faire pour les aider. Je suis pas sûr que ça fonctionne mais je viens d'un monde où l'on a plusieurs autres types de magie. Mais, on verra cela après. Et si tu veux, je peux aussi t'apprendre à faire en sorte que si ils sortent, ils regrettent amèrement de croiser ta route.

- Je suis pas un bon sorcier.

Il maugréa en lançant sa tête en arrière avant de donner un coup à l'arrière de la tête du garçon qui glapit au coup sec. Il se tint même le crane en le fixant un peu craintif.

- Ne jamais dire qu'on est mauvais car ça donne corps à notre faiblesse. Si tu es faible, travaille dessus pour en faire une force. Regarde, je déteste les nécrophages car un a failli me boulotter lorsque j'étais petit … j'ai appris à faire des huiles qui leur font un mal de chien. J'avais peur du noir. Mon père m'a pris avec lui pour m'habituer petit à petit jusqu'à ce que je sois à l'aise et que j'affronte ma peur. Et on ne parle pas de mes mésaventures avec des fantômes. Silarwen est terrifiée des orages. Sirius ne peut plus dormir la porte fermé … ainsi de suite. Être courageux ou fort ne veut pas dire absence de peur ou de faiblesse. C'est savoir faire de son mieux pour se rendre fort et affronter ses peurs.

Le garçon hocha la tête au bout d'un moment. Il lui frotta la tête vigoureusement, le secouant un peu en même temps.

- Bon. Allons y. le repas ne se prendra pas tout seul. Et puis, tu es bon avec les plantes. Regarde alors les branches de la magie qui utilise la terre ou les plantes.

- De quoi ?

- Les élémentalistes … On vous apprend quoi ici ?

Neville se mit à rire et le suivit. Il fut remercié en rentrant dans la grande salle par plusieurs Gryffondor d'avoir parlé avec le garçon timide. Il indiqua que c'était Luna qu'il faudrait remercier. Il prit sa place à coté de Cédric alors que sa sœur était en train de discuter avec plusieurs des premières années de la table. Il nota alors que les jumeaux étaient rentrés peu après lui et levèrent les pouces dans sa direction. Fred s'assit à coté avec un sourire montant jusqu'aux oreilles.

- On voit que tu sais remonter le moral des troupes, Capitaine Mandos Cerbin-Roche.

- C'est éclaireur … je suis pas capitaine et je le serais jamais … les elfes sont pas vraiment bref … on a quoi cet après-midi ?

- J'ai soin en créature magique. Et tu dois avoir Runimagie.

- Bordel …enfin une putain de matière que j'apprécie d'aller.

La table se mit à rire.