Bonjour la compagnie ! J'espère que vous allez bien. Retournons voir les aventures de la famille Roche à Poudlard.

Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.


Chapitre 33 :

Kreature était parti à Londres et laissa l'organisation à Pax. Dobby préférait laisser aux deux anciens la gestion des groupes. L'elfe de la maison Black allait parler avec Sirius afin que les deux partent à la recherche de Regulus. Pour sa part, il devait gérer avec Dolores Ombrage. Il y avait un truc qui le dérangeait avec elle à part qu'elle déteste les non-humains. Étrangement, il était habitué à cela avec sa sœur. Et c'était presque venu naturellement qu'ils se mettent à ignorer la femme et chacune de ses insultes ou commentaires subtils mais insultant.

Et ça commença avec une étrange odeur lorsqu'il passa dans la salle de classe le cours suivant. Et elle commença même à arpenter les couloirs, commençant à imposer une loi martiale étrange alors que le professeur Dumbledore était aux abonnés absents.

Mais, il nota un point, Silarwen semblait un peu distante depuis la fin de la troisième semaine de cours. Il ignorait pourquoi. Il la connaissait assez pour savoir quand elle préparait quelque chose mais, cette fois, c'était différent. Elle semblait l'éviter lui. Il fronça les yeux et avança dans la grande salle pour se mettre en face d'elle. Il la vit se tendre et mettre sa main sous la table.

- Alors Sili ? Les premières semaines ?

- ... intéressant. Le professeur Rogue a dit que j'étais douée en potion. je lui ai dit que tu m'avais fait engloutir le livre des interactions de potion avant de venir. Il a été content avant de prendre son rictus.

- Et les autres cours ?

- J'adore l'enchantement et je rêve de faire comme toi avec la métamorphose ! Et …

Elle se tut rapidement alors qu'un bruit de talon résonna. Il tourna les yeux et nota alors le sourire de Dolores Ombrage dans sa direction et surtout, son regard vers sa sœur. Et celle-ci fixait ailleurs que la professeure. Il renifla à cet instant l'air et sentit le sang.

- / Silarwen Lily Roche … Ta main, sur la table. /

- / Ce n'est rien ! /

- / Main, table, bordel de merde ! Ne m'oblige pas à l'attraper sans demander ton avis. /

Elle posa la main sur la table dès que la femme fut sortie. Son œil tiqua alors en voyant le pansement fait à la va vite avec peu de connaissance. Il retira celui-ci et vit rouge. C'était comme si on avait utilisé un couteau sur la peau de sa sœur pour graver des mots dessus. Sa sœur eut les larmes dans les yeux et baissa la tête. Il grogna encore plus car elle ne dirait pas. Mais, il n'y avait pas vraiment besoin de savoir en lisant les mots : "Je ne dois pas dire de mensonges et rester à ma place."

Sa sœur ne disait pas de mensonge sauf dans des cas précis qui impliquaient de sauver une vie ou sous l'ordre de lui ou ses parents. Et pour l'autre, rester à sa place. Il ne voyait qu'une seule personne qui avait un discours en rapport avec une place.

- Mandos non ! / Elle a dit que si je … /

- / Tu es ma sœur. Elle n'a pas le droit de te menacer ni de te torturer. On descend dans la chambre et tu as intérêt à bien expliquer ce qu'il s'est passé, Silarwen./

Elle hocha la tête et le suivit en silence. Il siffla, surprenant certains dans la salle et Hugin sortit de son ombre pour se mettre sur son épaule. Le Krebin croassa avec violence depuis son perchoir envers chaque personnes qu'ils croisaient.

Il n'eut même pas un regard vers Rusard qui semblait décidé à les suivre. Au détour d'un couloir, il ouvrit le passage des elfes de maisons et rejoignit avec Silarwen la chambre de Jörmundang.

Arrivé sur place, il indiqua un des lits à sa sœur qui obéit sans faire d'histoire. Il attrapa la malle médicale et la tira jusqu'au lit. Les elfes de maisons fixaient avec surprise autours. Pax avança mais ne dit rien lorsqu'il lui donna juste un regard de ne pas parler pour l'instant. Il déplia à nouveau le pansement et regarda la plaie. Il sentait de la magie autours en passant la sienne. Il y avait un sort autour de sang. Il tira les liens pour détruire le sortilège. Puis, il plongea la main dans la malle pour sortir des baumes ainsi que des flacons pour traiter la plaie. Il désinfecta celle-ci en douceur avant de passer le baume dessus et couvrir avec une compresse et un bandage. Il attrapa la main de sa sœur entre les siennes et se concentra. La magie enroula alors autours et il entendit le soupir de soulagement de Silarwen.

- Bon ...Explique maintenant. Sans rien omettre.

- … Pas grand-chose … La guenaude rose batracienne a dit que tu étais un menteur et qu'il n'y avait pas le retour d'un mage noir. J'ai dit que tu ne mentirais pas pour cela. Jamais. Elle n'a pas été contente.

- Et pour le second morceau de la phrase ?

Sa sœur eut les larmes dans les yeux, fixant le sol. Il frotta sa tête, attendant patiemment. Il entendit vaguement les autres arrivés. Ils avaient surement vu leur départ. Et sa sœur ne fixait personne, mettant même la main sur ses oreilles. Il attrapa celle-ci, frottant alors le coin des yeux pour retirer les larmes. Cela suffit à la petite brune pour prendre du courage.

- Elle a dit que l'on devrait même pas être à Poudlard avec toi ... et que notre place est avec les elfes de maisons. Qu'on devrait être avec les elfes de maisons à servir et elle a menacé qu'on t'envoie à Azkaban.

Si sa colère était à son paroxysme, il ne s'attendait pas à la rage des elfes autours nouvellement libre de penser. Il regarda ceux qui n'avaient pas encore été libérés de leur apparence gronder alors que les libres argumentaient sur comment agir. C'était une cacophonie. Il pinça son nez, notant aussi Adrian Pucey tenir Ginny et Luna alors que Draco tentait de calmer les gryffondor d'aller faire une connerie. Blaise était simplement venu s'assoir à coté avec un air sombre alors que Nott avait décidé de se placer devant les jumeaux. Personne n'écoutait personne. Et il devrait être celui qui était le plus en rage.

- Silence !

L'ensemble de la pièce se tut pour le fixer. Il gronda, frottant son nez avec fatigue.

- Bien que l'envie de l'occire me passe par l'esprit, je risque de finir à Azkaban si je le fais. Premier point. Second point, l'attaquer de front ne fera que confirmer les énormités du ministère. Troisième point, elle cherche quelque chose, et en attaquant ma sœur, elle vient de la trouver.

Il gronda sombrement en pointant les elfes présents dans la salle à ses camarades.

- Ils connaissent la guenaude Rose. Et beaucoup ont souffert à cause des lois du ministère. Encore aujourd'hui. Je veux bien laisser une dernière et unique chance. Après, je fous tout au trou des bienséances et je joue sale.

- Que veux-tu dire par, Jouer sale ?

- Simple, la libération des elfes ne se fera pas avec des pincettes et discrètement. Beaucoup se ronge la longe à cause des années de traitements déplorable. Je vais juste les lâcher avec pour ordre de ne tuer personnes.

- Et tu comptes faire cela ... si elle montre ses vraies intentions.

Il fit tourner le collier de la Téméria entre ses doigts. Et il nota parfaitement que ses camarades semblaient du même avis. Ils étaient même prêts à l'aider. Ron semblait prêt à mettre le feu avec sa sœur. Les jumeaux riaient sombrement. Hermione secouait la tête mais il savait qu'elle aiderait avec une ferveur digne d'une reine lionne. Luna sembla sérieuse, ce qui était étrange. Les Serpentards se fixèrent un instant avant de tomber d'accord. Neville et Susan hochèrent la tête aussi de leur côté. Quant à sa sœur, il ne posait même pas la question. Ombrage l'avait attaqué, elle allait répondre. Il se tourna vers les elfes.

- ~ Accepteriez vous de …~

- ~ Tu as déjà notre respect et notre allégeance. Si il y a une personne que nous acceptons en toute âme et conscience de suivre et d'obéir. C'est vous, maitre Cerbin-Roche.~

Il se baissa alors, le corps pencher devant les elfes qui le fixaient. Il les saluait. Il devait le faire après ce qu'ils venaient de lui offrir. Ils venaient d'offrir leur soutien et leur parole. Ils venaient de prêter un serment envers lui.

- ~J'accepte votre dette à tous et vous promets de terminer ce que j'ai commencé. Et, si l'occasion se présente, vous emmener dans les royaumes du nord. La vie n'est pas simple, même dur pour les elfes. Mais, il y a des lieux où l'on ne vous ordonnera pas à vivre comme des esclaves. ~

Et il reçut en retour le salue des elfes de maisons, encore maudit ou non. Il revint vers Jörmundang qui attendait, la tête poser sur le crâne de pierre.

- Je te conseille de faire attention, mon grand. Surtout avec cette femme présente.

Celui-ci hocha la tête mais siffla alors qu'il pourrait aider si besoin. Si la femme voulait la guerre, elle avait trouvé le mauvais adversaire et surtout la mauvaise personne à toucher.


Il regarda les nouveaux membres du club de sport et self défense. Il avait bien fait de faire ajouter à l'inscription la nécessité d'avoir des vêtements de sports. Il appréciait le petit air frais du matin et certain nouveau se déplaçait avec un petit malaise. Il termina de récupérer les autorisations avec le professeur d'enchantement à côté de lui. Il plia les feuilles après les avoir vérifiés puis regarda les jumeaux ainsi qu'Adrian et leur faire signe de venir à côté de lui.

- Bienvenu à ce petit club d'activité physique et self-défense. On est là, principalement, pour apprendre à se détendre par le sport. Je n'accepte pas les élèves qui pensent qu'ils pourront frapper leurs camarades par plaisir. Ils peuvent putain de partir. Car, sinon, je les y aiderais avec mon pied en impression à leur cul. Je vous donne les règles de ce club. Vous ne pourrez faire des matchs qu'après l'échauffement. On ne fait pas de duel magique. Voici mes trois camarades qui aideront à la gestion du club pour les nouveaux. Fred, George de Gryffondor, et Adrian de Serpentard. Et ... dernier point et pas des moindres, bordel, vous pouvez foutre vos pensées politiques à l'entrée du club. J'ai la patience zéro pour les merdes sur le sang et j'en ai rien à foutre à quand remonte votre famille. Des questions ?

Il vit un des premières années lever la main avec hésitation. Il se tourna vers lui, invitant alors ce qu'il s'exprime. Le garçon de serdaigle avala alors de travers lorsque tout le monde le fixa des différentes années. C'était intéressant à voir qu'il avait une dizaine de personnes des différentes maisons et des différentes catégories d'âge.

- Elles sont vrai vos oreilles pointues ? Vous êtes vraiment comme les elfes du seigneur des anneaux ?

Il massa son visage. Il avait lu les livres ainsi que regarder ce qui s'appelait un film. Sa sœur tira alors ses propres oreilles avec fierté. Il faut dire qu'elle avait décidé d'aller à l'encontre de Dolores Ombrage en mettant bien en avant les traits elfiques avec les tresses et avait demandé de faire comme Cassandra et peindre son visage. Il avait presque dit oui. Presque.

- Oui, elles sont vraies. Non, je suis pas un elfe de la terre du Milieu, merci. Je tiens à ma réputation de fouteur de merde. Bon, Répartition en petit groupe et chacun suivra Fred, George, Adrian ou moi.

Et ils commencèrent à courir avec les petits groupes avant de revenir, échauffer, à l'une des cours qui avait été enfin aménagé pour le petit club avec une salle annexe pour les jours de grands froids ou pluie. Il indiqua alors de prendre pour certains les lames de bois et il montra les positions. Ça avait intéressé plus d'un des nouveaux.

- Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?!

Il tourna la tête vers une chose Rose qui venait de sortir dans la cour. Il fit signes aux autres de continuer et avança vers la femme qu'il dépassait bien d'une tête même si elle portait des talons.

- C'est un club de sport.

- Et ces épées ? Il est clair que c'est un club de combat qui va à l'encontre des prérogatives du ministère. C'est une invitation au conflit et à la violence qui …

- Stop. Professeure. Non. Ce n'est pas un club de combat. Je botte moi-même le cul d'un idiot qui use de ce qu'il apprend ici à l'extérieur. Le moindre conflit et l'utilisation de ce qui est pratiqué ici en dehors du ring équivaut à un bannissement du club sauf raison de self défense. Et encore, c'est avec discussion du directeur de maison. J'ai soumis ce club l'année précédente et celle d'avant. Les professeurs sont assez contents de voir la dépense physique.

- Je veux voir votre responsable.

- Je suis le responsable avec le professeur Flitwick qui est là bas en tant qu'arbitre. Si vous avez besoin des papiers, voyez putain d'avec lui.

- Langage ! Détention. Et nous verrons pour votre club.

Il grinça en la regardant partir après lui avoir coller un papier dans la main. Il passa les doigts sur l'encre et grogna encore plus. Elle avait préparé le coup, semblerait-il. Il fit signe aux autres de commencer les étirements pour la fin du cours puisque ça allait être l'heure d'aller manger bientôt. Il attrapa deux lames de bois et siffla sa Sœur qui attrapa deux dagues de bois et se mit ne position en face de lui.

- Utilise la taille et ta vitesse. Je suis plus grand, joue sur ça Silarwen.

- Bien.

Et elle attaqua, visant alors les points inférieurs de son ventre, comme il lui avait appris ainsi que les joints des membres. Il abattit son épée qu'elle esquiva juste à temps. Il fit rouler la seconde pour lui barrer la route. Elle tenta d'interposer l'une de ses lames mais il donna assez de force pour lui faire lâcher l'objet. Elle grogna, secouant sa main mais recula sans se plaindre. Elle garda alors en garde la seconde arme, se pliant pour offrir deux avantages : cible plus petite, meilleure détente en cas de besoin pour esquiver. Elle commençait à bien retenir la leçon.

Le combat termina juste après que les autres eurent terminé leurs étirements. Ils furent applaudis mais il n'était pas calme à cause de la femme en rose. Il rangea les armes de bois et se tourna vers le demi-goblin qui semblait prêt à sortir des griffes s'il en avait en fixant la femme qui était partie.

- Je sens, professeur, que le club vit ses dernières heures.

- Pas si j'ai mon mot à dire avec les autres directeurs et Dumbledore.

- Je me fais pas d'illusion. Elle pense que Dumbledore prépare les élèves à une guerre. Comme le ministre aussi autruche qu'il est bête. On a des signes flagrants de problèmes et il prépare simplement sa putain de campagne.

- C'est tellement vrai, commenta Adrian. Bon, demain, on travaille sur quoi ?

- L'endurance. On va faire des tours de terrains en courant. Mais, si il pleut, on se contentera de faire un jeu de balle.

- On appelle cela Foot, Cerbin, s'amusa un des enfants de moldus de sixième année participant.

- Rien à foutre. C'est un sport d'équipe où l'on tape dans une balle pour faire traverser un terrain, c'est tout ce qui m'intéresse.

Il passa le repas en maugréant contre son assiette en relisant alors la raison de sa colle : utilisation d'un vocabulaire inadapté à un sorcier de second cycle, et utilisation de charme de fantaisie à l'encontre du règlement intérieur de l'école sur la tenue des étudiants. Elle voulait vraiment finir avec une dague plantée dans la main, elle.

Il arriva jusqu'à la salle de classe et monta dans le bureau où la femme attendait. Il trouva étrange qu'elle se soit installée tranquillement à son bureau alors qu'un long parchemin se trouvait sur le petit bureau de bois avec un étrange plume noire. Il n'y avait pas d'encrier.

- Prenez place, monsieur Potter. Vous allez copier des lignes.

Il lui adressa un regard plat et prit place à la chaise. Il releva l'œil vers elle avec un air agacé alors qu'elle buvait tranquillement son infusion.

- Vous allez marquer sur le parchemin : je respecte mes supérieurs et les codes de mon école.

Il tiqua à ce qu'elle osait lui faire marquer. Mais, pour le coté, respecter ses supérieurs, elle allait avoir des soucis. Les "supérieurs" étaient des soldats de l'armée ou encore, peut être, Faust et plusieurs personnes qu'il considérait comme respectable. Et encore, fallait le prendre dans un bon jour. Le respect ne se mérite pas, il se gagne. Et la femme avait perdu tout son respect au moment même où elle avait ouvert la bouche pour la première fois en sa présence.

Il commença à écrire et comprit sombrement pourquoi sa sœur avait eu des marques sur la main lorsqu'il sentit la déchirure sur sa peau comme une lame. Il redressa la tête vers la femme après les premières ligne dès qu'il eut la main en sang. Il était dur à la douleur depuis longtemps. On le devient lorsque des humains pensent que c'est bien de passer à tabac des elfes de tout âge.

- Un souci, monsieur Potter ?

Il ne dit rien. Elle n'allait pas le mettre plus en colère qu'il ne l'était. Mais, il nota alors son regard vers ses oreilles à nouveau.

- Il y a un souci, madame ?

- Il avait pourtant été clair sur l'abus de magie pour des fantaisies.

- Aller vous faire foutre. Si ça vous plait pas que je me balade avec des oreilles pointues, je suis né avec, comme ma sœur. Alors, /embrassez mon putain de cul / si vous voulez que je les change pour votre bon plaisir.

- Il ne sera pas nécessaire, monsieur Potter. Vous avez assez joué avec le ministère avec vos mensonges.

Il ne put que voir trop tard la baguette finir de bouger et le sort le frapper avant qu'il ne puisse mettre un bouclier ou bouger de la place. Ses doigts blessés par la plume avaient bloqué lorsqu'il voulut mettre le Quen. Il crut sentir comme si on tentait de lui déchirer l'oreille. Sa magie réagit violemment pour repousser le sort. Il posa la main sur le côté de son crâne et regarda la femme en fureur, le sang coulant. Et celle-ci fut surprise du sang qui coulait à présent de sa tempe, proche de son oreille. Elle s'attendait à quoi en tentant de remettre en place ce qui n'avait pas été bougé ? Il se dressa et attrapa ses affaires pour partir.

- Je ne vous ai pas autorisé à partir.

- Va fail, Pest Dh'oine ! Cracha-t-il avec la même colère que Faust pouvait avoir parfois.

Il descendit les marches, tenant le coin de son crâne. Il avait du sang qui coulait d'une de ses oreilles qu'on avait tenté de forcer à s'arrondir. Il sentit quelqu'un le rattraper juste avant qu'il ne tombe et tourna la tête vers Kreature ainsi que plusieurs des autres elfes libres. Dobby semblait en rage avec les autres. Pax avait même le regard luisant de magie en fixant la porte.

Kreature resta sombre. Il était revenu ? Mais, et pour sa recherche de Regulus Black ?

- On va t'emmener à l'infirmerie. Un des elfes de maison de Poudlard est venu prévenir tout le monde.

- Mon oreille ? Demanda-t-il avec douleur.

- Toujours raccroché. Une plaie néanmoins sur un côté. Rien de bien grave.

Il arriva chez Pomfresh qui hurla presque en le voyant avec la main en sang et la plaie à la tête. Lorsqu'elle demanda, il grinça juste le nom de la femme. Mais, celle-ci allait s'en tirer. Surtout qu'elle avait transmis à nouveau une demande d'inscription à lui, et à sa sœur, aux créatures magiques. La seule chose qui les protégeait, c'était leur inscription à Poudlard et les goblins. Mais, elle arriverait à un moment à ses fins, il en était sûr.

Il regarda l'infirmerie vide, pendant que l'infirmière était allée chercher madame Chourave. Il se tourna vers le vide. Il savait que quelques-uns des elfes s'y trouvaient caché par la magie.

- Je pense que vous pouvez commencer. Kreature ? Je te laisse les rênes jusqu'à ce que je descende avec les autres.

Il sentit juste le déplacement et eut un sourire.


Le lendemain, ses camarades furent les premiers au courant. Et les Poufsouffles furent presque tous derrière lui, même des premières années. Mais, un point, Sirius ne répondit pas à son courrier. Pourtant, son parrain était presque plus réactif qu'un carreau d'arbalète tiré. Draco pointa alors Rusard avec des traces de griffures au visages et Hugin était actuellement en mauvais état. Enfin, il avait les plumes retournés et l'air d'avoir été attaqué. Surtout, le Krebin croassait avec violence envers le concierge et Dolores Ombrage depuis une dizaine de minutes dans la grande Salle.

Il vit Rogue fixer l'oiseau sur la table en buvant son café. Il avait cours après avec le professeur de potion. Il fut alors sûr d'entendre le professeur dire avec sa voix grinçante.

- Si tu veux aller croasser dans sa salle de classe, ce serait plus efficace et moins agaçant pour les autres professeurs.

Tous virent le Krebin fixer Rogue, pesant sincèrement la proposition lancer par colère. Puis, Hugin décolla. Ombrage remercia, à la plus grande horreur de Rogue, pour sa bonne action et qu'elle s'en souviendra. Il eut une grimace alors que Fred et Justin mimèrent une envie de Vomir et George utilisa son frère Ron pour faire les yeux doux en lui attrapant les mains. Ron tira une gueule à faire peur à l'action de son frère.

Mais, Hugin allait vraiment se placer dans la salle de classe de Dolores Ombrage. Et Rogue allait avoir le droit à des remerciements.

Cependant, un hibou s'écrasa sur lui avec un morceau de parchemin entre ses pattes griffonné à la va vite. Il attrapa celui-ci et l'ouvrit. C'était une liste de noms de sang purs présent à l'école. et certains étaient des pro mangemorts. Il releva la tête un instant. Pourquoi lui envoyer les noms de certains camarades de classes de septième année ? Et surtout, ainsi. Il pinça ses lèvres, faisant disparaitre le parchemin dans l'une de ses poches. Il connaissait l'écriture. Il réfléchit, cherchant dans sa mémoire où il avait vu une écriture pareille. Ça le percuta comme un carreau d'arbalète.

- Marcus.

Pourquoi lui envoyer cela ? une raison ? peut-être mais il ignorait laquelle. Il en discuterait avec Draco et les autres plus tard. Seulement, il nota le regard de Hermione dans sa direction. elle passa à coté de sa table et posa un morceau de parchemin, faisant mine de tomber. Il regarda le bout de papier discrètement. Il était marqué : Tête de sanglier, réunion avec d'autres qui ne sont pas du groupe pour les cours de défenses.

Il regarda le papier et le fit disparaitre. Il y avait donc d'autre qui voulait apprendre à se défendre ? Intéressant. Cependant, si Hermione avait donné le papier, c'était qu'elle n'avait pas totalement confiance pour laisser connaitre la chambre des secrets. Après tous, ceux qui savaient se comptaient rapidement. Il faut dire qu'il n'avait pas fait confiance totalement à tous. Étrangement, pour Marcus, se fut différent. Il voulait de l'aide. Il avait demandé d'être aidé. Il avait eu ses aspic avec brio mais avait ensuite disparu. Plusieurs mois de silence et le voilà avec un morceau de parchemin avec une liste de nom.

Ils entendirent un glapissement et il tourna la tête vers la table des professeurs où Dolores tentait de prendre le pichet d'eau. Il cligna des yeux avant de comprendre que le lâcher d'elfes venait de commencer avec un repas bien épicée.

- Petit Corbeau a trouvé un jeu ?

- Peeves …

Il regarda l'esprit frappeur avec neutralité pour une fois. Il pesa le pour et le contre avant de pointer les jumeaux de la tête.

- Va t'arranger avec les jumeaux pour des tours. On doit faire partir cette femme le plus rapidement possible. C'est dans tes cordes ? En échange, je parle en ta faveur au baron sanglant.

- … un accord pour du chaos ? Ohhhhh !

- Mais seulement avec l'accord des jumeaux, Peeves. Si ça merde, tu pourras te lâcher.

L'esprit frappeur eut un sourire machiavélique en lui montrant alors ses pouces en l'air avec des yeux lumineux. Puis, Peeves suivit les jumeaux qui avaient entendu sa proposition et le trio disparu par la porte. Susan Bones le regarda sombrement en attrapant ensuite son visage.

- / explique comment t'es venu une idée pareille ? /

- / Ma petite Bones, simple. Chez moi, les forces spéciales ont aussi des missions de faire du chaos pour déstabiliser des seigneurs ou autre. Donc … tu suis le fil de ma pensée ? /

- / que jamais tu ne penses à vouloir prendre la domination du ministère. tu pourrais y arriver. Déjà avec les elfes de maisons que tous le monde ignore, ensuite, tes cibles bien réfléchis, ton franc parler qui fait que les gens savent à quoi s'attendre et en même temps, l'esprit retors qui vient bouleverser ce que l'on croyait avoir deviné. /

- / Yeah. Ainsi qu'un réseau qui grandit de jour en jour. /


Les elfes de maisons ne faisaient que commencer. Il entendit les rires durant les classes de défenses contre les forces du mal. Il faut dire que voir la chaise se déplacer en silence dans une direction ou une autre sans que Ombrage ne puisse le voir était intéressant. Les craies qui disparaissaient après avoir été posé. Le thé servit froid. C'était de petites choses toutes simples mais personnes ne soupçonnaient les elfes de maison.

Les jumeaux faisaient actuellement une réunion avec l'esprit frappeur de Poudlard. Celui-ci frottait ses mains, prenant même des notes dans la chambre des secrets pour planifier les blagues contre Ombrage et Rusard.

Mais, il semblerait qu'à chaque nouvelle frustration, Dolores Ombrage montait d'un cran dans la connerie humaine. Même leur père aurait accepté une place chez les Scoia'tael à cause de cette femme. Et on parle de Vernon Roche qui vit pour la Téméria et ses habitants.

Le pire fut alors le lendemain lorsque le journal arriva. Il y avait un gros titre.

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LE MINISTÈRE VEUT RÉFORMER L'ÉDUCATION

DOLORES OMBRAGE NOMMÉE

GRANDE INQUISITRICE.

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Ça sentait mauvais. Tellement mauvais qu'il préféra ne pas manger dans la grande salle. Surtout pour récupérer un maximum les informations par les elfes de maison. le ministre voulait un espion et reprendre la main dans Poudlard.

On pointait des erreurs dans l'éducation des élèves. Et que sa façon d'enseignée avait remporté des succès immédiats. À part qu'on prépare simplement les élèves à mourir, oui, c'est un succès immédiat.

Mais, ça voulait dire une seule chose aussi. elle pouvait se permettre de mettre son nez dans les cours des autres professeurs. Et cela, par l'aval du ministre. Il allait avoir besoin de fouiller un peu plus dans les lois et être plus retors qu'elle.

Cependant, il nota la démission de deux personnes. Rapidement, par Clock, il transmit l'information à Sirius de se rapprocher des deux en question. S'ils avaient besoin d'alliés, autant aller chez ceux qui avaient assez de courage pour s'opposer à la bêtise de Fudge. Par contre, il fallait qu'ils soient aussi contre l'asservissement des créatures magiques quel quelle soient. Avoir de la peur, pouvait se comprendre. La stigmatisé par principe, il était contre.


On sait bien qu'un prépare un meurtre. Faut juste qu'il prépare son alibi pour faire disparaitre une engeance rose^^