Bonjour,

Voici le chapitre 3 de cette fiction et la destination de Danny

Nanéa ! (enjoy!)


Après une escale sur une île où les passagers n'avaient pas pu quitter l'aéroport et les 27 heures de trajet durant lesquelles il avait finalement peu dormi, Danny foulait enfin le sol africain.

Il s'étira et se dirigea lentement vers la zone de débarquement et le passage de la douane. Comme il n'avait pas de bagage en soute, il gagna un temps qui lui serait précieux pour récupérer de son voyage.

Il présenta son passeport et ses papiers d'identité plus son titre de séjour à la douanière. Après vérification, il fut autorisé à passer et se retrouva à l'extérieur du grand aéroport de Ouagadougou. Il n'eut pas à attendre bien longtemps avant d'être abordé par une jeune religieuse. La jeune femme avait la peau noir ébène, son habit était blanc écru et un immense sourire illuminait son visage.

- Mr Williams ?

- Oui

- Bienvenue. Je suis Sœur Christine, Je suis là pour vous emmener jusqu'au pensionnat.

- Je vous remercie, je vous suis.

Ils s'avancèrent dans la rue et montèrent dans une petite voiture jaune. Sa couleur était défraîchie et on voyait même apparaître quelques points de rouille, signe qu'elle n'était pas de prime jeunesse. Ses phares ronds donnaient l'impression qu'elle vous regardait avec un air ahuri, un peu comme les personnages du dessin animé « Cars » s'amusa Danny.

Sœur Christine l'amena jusqu'à un internat de jeunes filles qui était fermé pendant les vacances. Il n'y avait donc que les religieuses et un ingénieur agricole français qui vivaient ici d'après ce qu'elle avait expliqué.

- Bonjour Mr Williams, bienvenue au Burkina Faso. J'espère que vous vous plairez chez nous. Je suis Sœur Marie, la mère supérieure de notre communauté et voici François.

- Enchanté.

L'installation n'était pas luxueuse mais elle semblait très chaleureuse et ça fit du bien au policier. L'internat était une grande propriété, composée de deux ou trois grands bâtiments, dans la cour il y avait un puits et une petite pergola octogonale. Sa chambre était l'un des dortoirs des élèves. On y trouvait 4 lits, un dans chaque coin de la pièce, tous recouverts d'une moustiquaire. Derrière, une autre pièce plus petite contenait une cuvette de toilette et un seau d'eau qui servait visiblement de chasse d'eau.

Fatigué après toutes ses heures de voyage, le policier ne fit pas long feu. Il s'excusa auprès de ses hôtes et partit se coucher, d'autant qu'il aurait besoin d'énergie pour attaquer le but de son séjour burkinabé.

En se réveillant le lendemain matin, il apprécia, là encore, le calme. Il venait ici pour se ressourcer, voir autre chose que son quotidien de méchants hawaiiens et il allait être servi. Il se leva, s'habilla et sortit pour retrouver les religieuses et François pour le petit déjeuner. Il fut accueilli chaleureusement pour ce moment très convivial et François se présenta. Il était ingénieur agro-alimentaire et était là depuis quelques mois et aidait la population à la rénovation d'une ancienne ferme. Les conversations allaient bon train.

- Je vous emmène visiter ? proposa Sœur Christine

- Avec plaisir, répondit le blond.

- Je vous accompagne, je dois aller là-bas de toute façon.

Sur la route, Sœur Catherine s'arrêta dans le village, un peu plus loin pour montrer l'école à son visiteur. Un simple cube de quatre murs de torchis et un toit de chaume. Les enfants du village l'avaient rejoint, ils étaient accompagnés d'un groupe d'adolescents français en voyage humanitaire pour aider, eux aussi, à la rénovation de la ferme. Ils avaient entamé une partie de foot avec les petits et les enfants semblaient ravis, ils riaient de bon cœur.

Lorsqu'ils aperçurent Danny ils vinrent vers lui en courant

- Yovo, Yovo bonsoir ! Comment ça va Bonsoir !

- C'est leur phrase préférée en français, Yovo, ça veut dire blanc, souffla François.

Danny sourit et remarquant les pieds nus de ses " assaillants ", il s'accroupit, retira ses chaussures et ses chaussettes, comme l'avaient fait les ados français. Il fit signe à l'un d'entre eux de lui envoyer le ballon et le match de foot reprit de plus belle. Tout le monde était ravi de ce petit moment de partage

Les enfants africains gagnèrent largement la partie et le montrèrent volontiers. Après cette joie unanime, chacun dut reprendre son chemin, le policier américain fut ravi d'apprendre qu'il reverrait les ados français le lendemain et tout au long de son séjour.

A suivre...


Une chtite review... Siou plait m'sieur dame...