Note de la Traductrice : Cela fait un peu plus d'un an que j'ai commencé à publier cette fiction ^^ à l'époque quatre chapitres avaient été traduits. Un an plus tard je viens de finir de traduire le chapitre 31 ! La fiction avance petit à petit :) merci à tous ceux qui ont pris le temps, à un moment ou à un autre, de me laisser une review pour me donner votre avis, me dire que cette fiction vous plaît, ou simplement pour me remercier pour le chapitre !

Aujourd'hui vous êtes plus de 300 à lire cette fiction ^^ merci à vous !

Bêta : Cassie ! Encore et toujours ^^ merci à toi !

Réponses aux Reviews Anonymes : (n'oubliez pas de mettre votre pseudo quand vous laissez une review ))

Guest : Je suis heureuse que cette fiction te plaise :D merci beaucoup pour ta review !

Cla : Tu as lu viiiite ) merci beaucoup ! Ca me fait toujours super plaisir quand on me dit que la trad est d'une excellente qualité ^^ je fais de mon mieux ! Je te souhaite une bonne lecture de ce chapitre.

Guest : Ouiiii je trouve aussi ce passage sur Noël super mignon ^^ tu verras le comportement de Severus chez les Weasley dans quelques chapitres ! Bonne lecture et merci pour ta review.

Guest : :D super contente que tu trouves que le comportement de Severus soit bien conservé et que le moment où il lui ramène son manteau t'es marqué ! Je t'avoue que j'adore le chapitre 22 xD je les trouve tellement mignon ensemble !

Babylon : Je suis contente que cela t'ai plût :D ouiiii les passage de la cape et de l'invitation à Noël sont juste adorable ! J'espère que ce chapitre va te plaire !

Bonne Lecture !

Chapitre 23 : Wolves

Molly Weasley les attendait déjà quand ils atterrirent. Aussitôt qu'ils furent apparus, elle passa de l'un à l'autre pour les envelopper dans une chaude étreinte, elle était aussi enthousiaste de voir Harry et Hermione qu'elle l'était pour ses propres enfants. Les jumeaux les rejoignirent un moment plus tard et, tous ensemble, ils réussirent à amener toutes les valises en haut, dans les chambres. Harry dormirait avec Ron alors que Hermione partagerait la chambre de Ginny. Molly était déjà en train de réfléchir à où mettre le reste des invités qui allaient arriver.

- Je vais mettre Percy dans la chambre des jumeaux pour que le Professeur Snape puisse avoir sa chambre, informa Molly à Harry, et Charlie partagera une chambre avec Bill pour que Remus et Sirius puisse avoir une chambre. Tu penses que ça ne les dérangera pas de dormir ensemble ? demanda-t-elle, inquiète à cette pensée.

Harry se retint de rire à cela.

- Je suis sûr que ça devrait aller, l'informa-t-il.

Les deux hommes lui avaient écrit régulièrement et, pour autant qu'il puisse en juger, il n'y avait pas eu d'avancée dans leur relation, même si Sirius était un éternel optimiste. Il était sûr que Sirius ne se plaindrait pas de l'arrangement des chambres. Si Remus se plaignait, Sirius pourrait toujours dormir sur le canapé sous sa forme de chien, quelque chose qu'il avait fait souvent dans le passé. Il avait une surprise pour les deux hommes qui, il l'espérait, leur simplifierait la vie. Il avait hâte de les voir.

- Je n'arrive pas à croire que tu t'es marié au professeur Snape, Harry ! s'exclama Fred alors que lui et George les aidaient à mettre leurs valises dans la chambre de Ron.

- Comment ça se passe, camarade ? demanda George en feignant l'horreur. Est-ce qu'il t'empoisonne chaque nuit avec des potions nauséabondes ?

- Ne t'inquiète pas Harry, continua Fred, on a toutes sortes de nouveaux produits à essayer sur lui quand il arrivera.

- N'osez même pas ! protesta Harry, surprenant les jumeaux.

- Ouais les gars, acquiesça Ron, imaginez comment il se vengerait d'Harry si vous faisiez quoi que ce soit.

Les deux jumeaux tremblèrent d'horreur.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, dit Harry, exaspéré en enfonçant ses lunettes plus fermement sur son nez. C'était assez dur de le convaincre de se joindre à nous pour Noël, si vous l'embêtez il ne viendra plus jamais.

Les trois Weasley arrêtèrent ce qu'ils étaient en train de faire et regardèrent Harry, confus.

- Euh… Harry, commença Ron, ce ne serait pas… genre… une bonne chose ?

Harry roula des yeux, agacé.

- Non, écoutez, faites-moi confiance… il est sympa. Je préfère bien m'entendre avec lui plutôt que de revenir à ce que les choses étaient avant que tout ceci n'arrive. Il est… vous savez…

- Sympa ? demandèrent les trois autres à l'unisson.

- Oui, acquiesça Harry, faites-moi confiance pour cette fois.

Les trois garçons se regardèrent, confus, mais haussèrent les épaules.

- Si tu le dis Harry, acceptèrent-ils.

- Harry ! Deux grands roux se frayèrent un chemin dans la petite chambre de Ron et un moment plus tard, Harry se retrouva étreint de façon enthousiaste par Bill et Charlie Weasley. Ils saluèrent Ron aussi mais ils semblèrent beaucoup plus intéressés par l'alliance qu'Harry portait à la main.

- D'après ce que j'ai entendu, tu as failli être marié à l'un d'entre nous, taquina Charlie.

Harry se trouva à rougir à cette pensée. Il se demanda à quel point la vie maritale aurait pu être différente s'il avait été marié à Bill ou Charlie.

- Eh bien…

- Mon Dieu ! Il a presque été marié à moi, les informa Ron. On était désespérés de trouver quelqu'un.

- Mais Snape ! s'exclama Charlie. J'aurais été un bien meilleur choix que Snape !

- De quoi tu parles, le coupa Bill, j'aurais été le meilleur choix de tous. Tu aurais tout oublié de ton nouvel époux au moment même où tu aurais vu ton prochain dragon. Au moins, moi, je lui aurais donné l'attention qu'il mérite.

- Et pourquoi pas l'un d'entre nous ? protesta l'un des jumeaux. Nous sommes suffisamment âgés et bien plus proches de Harry.

- Sans mentionner le fait que, ajouta l'autre jumeaux, il en aurait eu deux pour le prix d'un.

- Oui, si l'un d'entre nous n'est pas là, l'autre peut le remplacer et Harry ne s'en rendra jamais compte.

- Peut-être qu'Harry peut jeter Snape et prendre l'un de nous à la place, ajouta Charlie. Les quatre hommes se tournèrent vers lui. Qu'est-ce que tu en penses Harry ? demandèrent-il à l'unisson.

Harry les fixa, la bouche ouverte, se sentant à la fois troublé et mal à l'aise, pas certain de la façon dont il devait répondre.

- Hum… je… bafouilla-t-il seulement pour rougir furieusement quand les quatre éclatèrent de rire un moment plus tard.

Ils l'enlacèrent encore une fois en lui ébouriffant les cheveux.

- On te taquine juste Harry, lui assurèrent les jumeaux.

- Comme Snape ne t'a pas encore empoisonné, je suppose que tout se passe bien, affirma Charlie.

Harry rit en envoyant un long regard à Ron pour ne pas l'avoir prévenu.

- Bienvenue dans mon monde, marmonna Ron et Harry comprit ce que ça devait être d'avoir des frères.

Ils passèrent leur journée à rigoler dans la cour arrière malgré le froid. Ils avaient enfilé des manteaux chauds et des gants et ils firent une bataille de boules de neiges durant une grande partie de la journée. Les jumeaux pimentèrent les choses en ajoutant quelques-uns de leurs produits, particulièrement une poudre qui, lorsqu'elle est saupoudré sur une boule de neige bien tassée, prend la forme d'un dragon volant. Se faire frapper par un dragon de neige volant était bien plus drôle que de simplement recevoir une boule de neige.

Lorsque la nuit commença à tomber, ce qui arrivait très tôt dans l'après-midi durant le mois de Décembre, les garçons rentrèrent dans la maison pour se réchauffer. A la demande d'Arthur, ils retournèrent dans leurs chambres pour enfiler des vêtements d'hiver chauds pour qu'ils puissent l'aider à décorer l'extérieur de la maison. Comme la température descendait vite, Harry mis le lourd manteau d'hiver qu'il lui avait ramené avant qu'il ne parte. En attachant les fermoirs en argent, il remarqua quelque chose de lourd à l'intérieur d'une poche. Il mit sa main à l'intérieur et attrapa une petite pochette en cuir. Il trouva à l'intérieur un certain nombre de fioles remplies d'une dose unique d'un liquide bleu foncé. A leur vue, il sut immédiatement ce qu'elles étaient et cette réalisation envoya une douce chaleur à travers son corps.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda curieusement Ron en remarquant qu'Harry fixait la pochette remplie de potions.

- Potion de Sommeil sans Rêve, dit Harry avec un sourire idiot sur le visage. J'ai oublié de demander d'en emmener quelques-unes avec moi. Je pense que Severus s'en est souvenu pour moi.

Ron ne dit rien pendant un moment, un regard étrange passant sur son visage. Harry le regarda curieusement, il savait qu'Hermione et Ron l'avaient déjà plusieurs fois entendu se référer à Severus par son prénom ; il doutait donc que ce soit ce qui le surprenne. Peut-être était-il surpris par l'acte de gentillesse venant de leur Maitre des Potions d'habitude si rude. Mais Ron l'étonna.

- Est-ce que tu as toujours des cauchemars Harry ? demanda-t-il doucement.

Harry soupira.

- Ils ne sont pas si horribles Ron.

- Harry, tu avais l'habitude de jeter un sort de silence sur ton lit la nuit, lui rappela Ron. On avait tous l'habitude de faire des blagues sur la raison pour laquelle Seamus et Dean pouvait jeter un sortilège de silence sur leur lit. Mais j'ai toujours su que tu le faisais pour étouffer tes cris la nuit. Nous le savions tous, nous ne savions juste pas comment t'aider.

Harry fixa son ami, surpris. Il ne savait pas que cela avait été aussi évident, ou peut-être ne s'était-il pas attendu à ce que ses amis Griffondors soient si observateurs. Il se sentait coupable de les avoir sous-estimés.

- Je n'ai jamais aimé en parler, admit-il prudemment.

- Tu peux, tu sais, lui dit Ron. Je sais que je ne suis pas le plus sensible des gars et je sais que je ne comprends pas les choses de la même façon qu'Hermione. Mais je t'écouterai toujours si tu as besoin de parler Harry.

Ces mots adoucirent Harry comme un baume plaisant qui passait sur les plaies de son cœur.

- Merci Ron, sourit-il.

Ron sourit juste d'embarras, comme s'il avait été vu dans un moment délicat. Il se tourna vers l'étui en cuir.

- Est-ce que ça aide… la potion ?

- Oui, admit Harry. C'est une potion faite spécialement pour moi et qui n'autorise que les rêves plaisants à passer. Je la prends quasiment tous les soirs.

- Je suppose que c'est la bonne chose dans le fait d'avoir un Maitre des Potions dans la famille.

- C'est ce qu'il a dit, admit Harry.

Ils entendirent les jumeaux en bas leur crier de se dépêcher. Harry plaça prudemment la sacoche en cuir dans sa valise, là où il pourrait la trouver lorsqu'il en aurait besoin. Ensuite, ils se dépêchèrent de descendre pour aider Mr. Weasley à poser des Lumières Féériques Enchantées à l'extérieur de la maison.

Harry n'était jamais resté longtemps au Terrier avant mais les jours qui suivirent furent juste aussi fou qu'il les avait imaginés avec autant de personne dans une famille. Même si Harry se retrouvait un peu submergé par autant de Weasley, il se rendit compte qu'il en adorait chaque minute. Lui et Ron passèrent leur première nuit à se parler en chuchotant, comme ils en avaient l'habitude à la Tour des Griffondors, cela avait manqué à Harry dans les cachots. Mais étrangement, il se rendit compte que la présence de Snape à côté de lui dans le lit lui manquait, il s'était habitué à partager cet énorme lit dans les cachots et se sentait quelque peu mal à l'aise d'être seul. Comme si avoir quelqu'un de fort et puissant à ses côtés lui avait donné un sentiment de confort qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Il savait que si quoi que ce soit arrivait pendant la nuit, Snape serait capable d'y faire face. Il ne pouvait s'empêcher de se demander si Snape était reconnaissant d'avoir son lit pour lui tout seul.

Remus et Sirius arrivèrent quelques jours plus tard et Harry les accueillit joyeusement en jetant ses bras autour des deux hommes qui venaient juste de rentrer. Ceux-ci avaient l'air fatigués et quelque peu usés par la mission sur laquelle les avait envoyés Dumbledore, même si quelques bons repas préparés par Madame Weasley les remirent rapidement sur pieds. Mais ils furent tous les deux heureux de voir Harry et de pouvoir passer du temps à se relaxer au milieu de tout le monde, ils oublièrent tous le sort du monde durant quelques courts jours.

Harry pouvait dire par la façon dont ils interagissaient que Sirius avait fait peu de progrès dans sa mission de courtiser et gagner Remus Lupin. Mais il se dit que c'était plus dû au fait qu'ils étaient trop occupés qu'à une vraie réticence de la part du timide loup-garou. En vérité, Remus semblait flatté par les attentions de Sirius si on y faisait attention.

Malheureusement, il subit un revers lorsque Fleur Delacour, qui sortait avec Bill Weasley, passa au terrier pour souhaiter à tous le monde un joyeux Noël. Même si Sirius, dans un besoin de garder son identité secrète, resta sous sa forme animagus, il était tout de même affecté par le charme Veela comme la plupart des autres hommes dans la pièce. Seul Arthur et Remus avaient l'air de ne pas être affectés par elle.

Harry se retrouva à regarder avec amusement les garçons Weasley se pâmer devant la jeune Veela. Il trouvait Fleur belle mais elle ne l'avait jamais affecté de la même façon que les autres. Même durant sa quatrième année, il avait remarqué que sa réaction n'avait pas été la même que celle de ses camarades. Il trouvait quand même amusant de regarder les autres la fixer avec une telle expression énamourée sur le visage. Elle n'était pas entièrement Veela et elle n'inspirait donc pas la même folie qu'un vrai Veela. Mais il était évident que les hommes de la pièce la trouvaient très intéressante.

Il regarda Molly et Ginny rouler des yeux en regardant les hommes. Hermione, après avoir lancé à Ron un regard furieux, l'abandonna pour rejoindre Molly dans la cuisine. Remus, après avoir salué Fleur, se tint debout dans un coin pendant un moment et regarda, contrarié, alors qu'un certain chien hirsute remuait la queue de façon enthousiaste et lançait un regard d'adoration à la Veela lorsqu'elle le gratifiait de « gentil chien » tout en le caressant derrière les oreilles. Si heureux de l'attention qu'il recevait, il ne se rendit pas compte lorsque Remus sortit de la maison pour respirer l'air frais du dehors.

Secouant la tête tristement, Harry suivit l'homme dehors. Remus se tenait debout à l'autre bout du porche, regardant pensivement le ciel gris. Il y avait une nouvelle tempête de neige qui se préparait.

- Tu vas bien Remus ? demanda prudemment Harry.

Remus se tourna vers lui et, pendant un moment, il pensa que les yeux ambre chaleureux de l'homme étaient remplis d'une lueur jaune dans la lumière froide. Les yeux d'Harry s'écarquillèrent derrière ses lunettes épaisses. Le Loup-Garou disparut rapidement.

- Je vais bien Harry, répondit-il rapidement.

- C'est une Veela, expliqua-t-il, juste au cas où le Loup-Garou ne soit pas au courant.

Il était quasiment sûr que Remus n'avait jamais rencontré Fleur avant, même s'il avait dû entendre parler d'elle durant le Tournoi des Trois Sorcier.

- Ils ne peuvent pas s'empêcher d'attirer les gens à eux.

- Elle est à moitié Veela, corrigea Remus. Les Loup-Garou ont un sens aiguisé de l'odorat et ils peuvent choisir de ne pas attirer les gens à eux. Elle n'affecte ni toi ni Arthur.

Harry haussa les épaules.

- Je ne sais pas pourquoi, elle ne m'a jamais vraiment affecté. Et je suppose qu'Arthur est juste…

Il avait failli dire « trop amoureux de sa femme » mais il se rendit compte que cela serait condamner le comportement de Sirius.

- Oui Arthur l'est, accepta Remus malgré le fait qu'Harry n'ait pas fini sa phrase.

- Je voulais juste dire, coupa Harry et Remus soupira.

- Sirius n'est pas affecté par son charme non plus, lui dit le Loup-Garou, il est un sorcier trop puissant pour se laisser ennuyer par ça et, sous sa forme animagus, ça ne l'aurait quand même pas atteint. Il agit juste comme ça parce que cela l'amuse. Il aime être le centre de l'attention et il prend plaisir à monopoliser une belle femme pendant que le reste des hommes de la pièce est ignoré.

- Mais cela te rend quand même jaloux, dit Harry doucement.

Remus le regarda, surpris, et rougit d'embarras.

- Comment tu…

- J'ai vu la façon dont vous vos regardiez, lui dit Harry, et j'ai vu la façon dont il flirtait avec toi. C'est un peu dur à manquer, la façon dont il te touche. Ses déclarations suggestives.

- Cela ne te dérange pas ? lui demanda, hésitant, Remus.

- Bien sûr que non, lui assura Harry. Je pense que c'est génial, vous êtes faits l'un pour l'autre.

Remus haussa les épaules.

- Je ne suis pas sûr de ça, murmura-t-il.

- Tu l'aimes, n'est-ce pas ? pressa Harry.

- C'est beaucoup plus compliqué que cela, lui dit Remus avec une lueur de tristesse dans les yeux.

- Parce que tu es un Loup-Garou, acquiesça Harry. Je sais et Sirius aussi.

Remus jeta un regard noir vers la maison.

- S'il comprenait vraiment, il ne serait pas en train de faire l'imbécile. Il n'a aucune idée d'à quel point il est difficile de contrôler l'instinct territoriale du loup. Elle est une gentille, douce et innocente jeune fille qui a l'air très amoureuse de Bill Weasley et la seule chose à laquelle je peux penser, c'est de lui arracher les mains pour qu'elle ne touche plus à Sirius.

Ses mots confirmèrent ce que Harry suspectait, cela expliquait la lueur jaune qu'il avait vue dans les yeux de l'homme plus tôt. Remus était la personne la plus calme et gentille qu'il ait pu rencontrer mais cela ne changeait rien au fait qu'il y avait une bête cachée au plus profond de lui.

- Tu n'as jamais pensé au fait que c'était peut-être ce que voulait Sirius ? songea Harry.

Remus le regarda, choqué.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Remus, il a confiance en toi, il sait que tu ne feras de mal à personne, il sait que tu ne laisseras pas le loup prendre le dessus. Même la première nuit où je l'ai rencontré et que tu t'étais transformé en loup devant nous, il a d'abord essayé de te faire retrouver forme humaine. Malgré le fait qu'il savait que tu n'avais pas pris ta potion, il avait dit qu'il faisait confiance au cœur à l'intérieur de toi. Mais tu as raison, Sirius aime être le centre de l'attention, est-ce que tu as pensé au fait qu'il puisse essayer de te rentre jaloux pour que tu lui donne le même genre d'attention que Fleur.

Remus avait l'air surpris par cette idée.

- Harry, il n'est pas prudent de rendre un loup-garou jaloux. Nous ne faisons pas dans la jalousie. Nous avons le calme et ensuite la rage, il n'y a rien entre les deux.

- Je n'ai jamais dit que c'était un plan intelligent, concéda Harry, mais nous sommes en train de parler de Sirius. Il agit impulsivement, donne-lui une chance, il grandira peut-être.

Remus lui sourit tendrement.

- Tu sais, c'est drôle mais tu me fais affreusement penser à James lorsqu'il était dans l'une de ses phases d'adulte. Il était doué pour donner des conseils.

Harry sourit, heureux.

- Laisse-moi deviner, il était mauvais pour suivre ses propres conseils.

- Exactement, rit Remus, c'est probablement la raison pour laquelle cela lui a pris sept ans pour que ta mère lui adresse la parole.

Ils entendirent la porte d'entrée s'ouvrir et, un moment plus tard, un large chien noir vint trotter vers eux en regardant avec plein d'espoir autour de lui. Il commença à remuser joyeusement la queue lorsqu'il repéra Harry et Remus, même s'il y avait quelque chose ressemblant à une excuse dans la façon dont il inclinait les oreilles, pensa Harry.

- En parlant du loup, grommela Remus, sa voix basse faisant penser à un grognement.

Patmol s'assit sur ses pattes arrière, les regardant avec espoir.

- As-tu apprécié ta rencontre avec Fleur ? demanda Remus d'un ton trompeusement doux.

La queue du chien ralentit son balancement bien que ses oreilles se redressèrent curieusement.

- Oui, j'en suis sûr, soupira Remus. Il mit sa main sur l'épaule d'Harry. Je vais marcher un peu, je ne serais pas trop long.

Et avec cela, il se dirigea vers les marches du porche et vers le terrain qui l'entourait. Patmol le fixait tristement.

- Suis-le, siffla Harry au chien. Les oreilles de Patmol se redressèrent immédiatement alors qu'il fixait Harry, celui-ci roula des yeux. Mon Dieu, tu es vraiment sans espoir. Suis-le, tu es sensé être son meilleur ami alors prouve-le.

Patmol n'eut pas besoin de plus d'encouragements. Avec un aboiement impatient, il se précipita à travers le terrain pour rattraper la forme noire de Remus, il se frotta contre les jambes de l'homme alors qu'il arrivait à sa hauteur et il dansa ensuite autour de lui dans la neige, aboyant joyeusement comme s'il jouait à un jeu merveilleux.

Remus le fixa durant un moment et ensuite, Harry le vit secouer la tête et sourire face aux singeries du chien. A la surprise d'Harry, Remus se baissa, attrapa un bâton dans la neige et le jeta loin devant lui. Patmol se lança à sa poursuite avec un aboiement joyeux.

Harry se retrouva en train de rire. Bizarre, très bizarre. Mais après tout, il supposait que c'était la façon dont leur relation fonctionnait. Avec un sourire, il rentra dans la maison chaude et laissa le chien et le loup régler leurs problèmes par eux-mêmes.

-TMS—

Note de l'Auteur : Désolé que Snape ne soit pas plus présent dans ce chapitre. Il arrivera plus tard. Pauvre Sirius je ne sais pas s'il apprendra quelque chose un jour, mais il essaye de sa propre façon. Et comme Harry l'a dit il a une surprise intéressante pour eux pour Noël. Et même si Harry ne comprend pas vraiment la nature de sa relation avec Severus il se rend compte qu'il y en a une et que jusque-là elle a été plutôt positive.

ANNONCE : Alors pour ceux qui ne lirait pas Escaping The Paradox ! J'ai obtenue l'autorisation de Transgressions pour traduire sa magnifique fiction The Time Jump Chronicles, le premier chapitre arrivera dans quelques semaine le temps que je prenne de l'avance ! :) Je vous laisse le résumé !

Résumé : Harry Potter, le Garçon qui A Survécut Pour Vaincre Voldemort, Directeur du Département de La Justice Magique, se retrouve coincé dans le corps de ses onze-ans après un accident de potions. Comment un Harry de vingt-huit ans va-t-il pouvoir gérer le fait d'être à nouveau en première année, avec Voldemort qui remonte au pouvoir et d'être de nouveau un Horcruxe ? Comment le fait d'être envoyé à Serpentard va-t-il affecter sa relation avec Snape ? Slash HP/SS