Note de la Traductrice : Ca fait quelques mois que j'ai déserté le site. J'ai eu quelques soucis et je pense revenir doucement à la traduction 😊 donc voici un nouveau chapitre de TMS !
Je vous souhaite à tous une très bonne année !
Pour ceux qui ont terminé The Time Jump Chronicles et qui se pose la question, oui je vais traduire la suite mais l'auteur va je pense abandonner la fiction, la deuxième partie ne compte que quatre chapitres et le dernier date d'il y a bientôt un an.
Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes, j'ai très souvent des reviews qui pointent du doigts le fait qu'il y ait des fautes et je tiens juste a rappeler que je n'ai pas de bêta, c'est impossible d'en trouver et j'ai déjà posté de nombreuses annonces sur mes fictions.
En tout cas merci pour vos reviews ! Très bonne lecture à vous !
Chapitre 38 : Politics
Severus fit un signe de tête à Minerva alors qu'elle faisait entrer Harry dans la salle privée où Dumbledore avait fait entrer Fudge. La femme comprit immédiatement, restant devant la porte pour éviter que Lucius Malfoy ne les suive à l'intérieur. La façon dont Lucius avait fixé Harry n'avait pas échappé à Severus- il n'allait pas autoriser cet homme à approcher Harry.
Pendant que Fudge et Madame Bones prenaient les sièges que Dumbledore leur proposait, Molly Weasley allumait l'énorme cheminée qui se trouvait dans la pièce. Severus regarda sa sœur alors qu'elle était réunie avec son mari. Ils se prirent les mains et un échange de regard furent tout ce qu'ils s'autorisèrent, mais Severus pouvait quand même voir l'émotion qui se cachait derrière leur échange. Diana avait vraiment eu peur de ne plus jamais voir Alrik, le soulagement était évident sur son visage.
Les autres Weasley entrèrent dans la pièce accompagnée de Hermione Granger et de plusieurs membres de l'équipe professorale. Harry fut pris dans une immense étreinte par Hagrid ce qui amusa tout le monde. Même l'Auror Stark sourit, amusé alors que Harry tapotait le dos du demi-géant et essaya de le rassurer quant au fait qu'il allait bien tout en essayant d'éviter que Hagrid n'écrase ses poumons. Minerva attendit jusqu'à ce que tout le monde soit entré dans la pièce avant d'entrer et de fermer la porte derrière elle. Severus sentit plusieurs sorts pour maintenir l'intimité des échanges, noyer la pièce, sans doute pour éviter qu'une quelconque information ne soit divulgué aux membres de la presse qui avaient pu rester derrière.
Etonnement, ce fut Harry qui commença la conversation, se tournant sans surprise vers le Ministre après que Hagrid ne l'ait relâché.
-Il y a cent cinquante ans, le Ministère a été aux Terres Gelées, a ouvert le Puit du Désespoir et a commencé à récolter les Détraqueurs pour Azkaban. Pourquoi est-ce que le Puit est resté ouvert ? Pourquoi les demandes d'aides des Terres Gelées sont-elles restées sans réponses ?
Un rapide tour des expressions des gens présent dans la pièce permit à Severus de se rendre compte que très peu de personne avait une idée de ce que Harry racontait. Dumbledore lui-même semblait surpris et jeta un regard à Percy Weasley qui fronçait fortement les sourcils et qui cherchait dans une immense pile de papier qu'il emmenait partout avec lui.
Fudge renifla face aux mots d'Harry.
-Parce que nous savions qu'il n'y avait aucune menace immédiate.
Alrik se mit sur ses pieds malgré la main que Diana avait appuyé sur son épaule pour le restreindre.
-Aucune menace ! Nous étions dépassés par les Détraqueurs.
Fudge fit une grimace à l'homme et secoua la tête.
-Ne soyez pas ridicule ! Il y a eu une Etude Environnementale de faite. Il a été déterminé que les Terres Gelées pouvaient supporter une population de cinq cents Détraqueurs avant qu'il n'y ait la moindre menace pour ses habitants. Un Détraqueur tous les deux cents mètres carrés de terrain n'est pas une menace pour la population sorcière.
Ils regardèrent tous avec incrédulité Fudge face à une telle déclaration.
Ce fut Hagrid qui le corrigea.
-Bien sûr c'est en faisant le pari qu'ils restent sur leur bout de terrain, n'est-ce-pas ?
Alrik lança un regard de mépris en direction de Fudge.
-Est-ce que quelqu'un au Ministère a pensé au fait qu'ils chasseraient ensemble comme une meute et qu'ils iraient là où se trouve leur nourriture ? Ils se nourrissent d'âmes, ils vont là où se trouve les humains. Qu'étions-nous censés faire, rester enfermé dans nos Forteresse nuit et jour ?
Mais encore une fois, Fudge balaya son argument comme s'il était sans valeur.
-Ils n'ont pas besoin d'aller après les humains. Ils avaient une source de nourriture loin des humains.
Severus, ainsi que les autres personnes dans la pièce, n'avaient aucune idée de ce qui pouvait être une nourriture adéquate. De ce qu'il savait les Détraqueurs ne se nourrissaient que d'âmes humaines, mais il pouvait voir, grâce au choc qui se trouvait dans ses yeux que Harry savait de quoi l'homme parlait ?
-Vous parlez des Wyrms ? le jeune homme avait l'air malade face à cette réalisation et Severus aurait du poser des questions à Harry pour savoir ce qu'il avait dit aux Wyrms pour leur faire abandonner le combat. A ce moment-là il n'en avait rien eu à faire puisque la bataille était terminée. Il ne pouvait maintenant s'empêcher de penser au fait que les Wyrms s'étaient inclinées devant le jeune homme en signe de respect.
-Comment pouvez-vous sacrifier des Dragons comme ça ? continua Harry. Je pensais qu'ils étaient une espèce protégée ? il lança un regard à Charlie Weasley pour en avoir la confirmation. Mais le Ministre coupa la parole à Charlie avant qu'il ne puisse répondre.
-Ce ne sont pas des Dragons ! le Ministère se mit debout. Ce sont des animaux. Dans la Classification des Créatures Magiques elles sont listées comme des animaux, rien de plus.
Mais Harry secoua la tête.
-Ce sont des créatures intelligentes et capables de parole. Pour les désigner comme nourriture pour Détraqueurs vous avez dû vous rendre compte qu'ils avaient une âme. En plus elles savent qu'elles ont une âme et elles ont peur de la perdre comme les humains. En plus elles sont capables de compassion et de pardonner. Elles nous ont attaqués lorsque nous avons combattu les Détraqueurs mais lorsque je leur ai expliqué que nous avions emprisonnés les Détraqueurs et scellé le Puit, elles ont abandonnés leur attaque et sont retournées chez elles.
Fudge se figea face à ces mots, ses yeux s'écarquillant.
-Que voulez-vous dire, vous avez emprisonné les Détraqueurs et scellé le Puit.
-Ils tuaient des gens, l'informa Harry. Ils dévoraient leur âme. Hommes, femmes et enfants ! Que pensez-vous que nous allions faire ?
-Espèce d'idiot ! cria Fudge, semblant oublier pendant un instant qu'il y avait d'autres personnes dans la pièce, Severus se figea et attrapa sa baguette, craignant que Fudge, aveuglé par sa rage, ne s'en prenne à Harry. Avez-vous la moindre idée de ce que vous avez fait ?
Mais Severus n'allait pas le laisser attaquer Harry pour cela, pas pour quelque chose qui aurait dû être fait par le Ministère.
-Que voulez-vous dire ?
-Nous avions besoin de ces Détraqueurs ! Fudge tourna un regard sauvage vers Dumbledore comme s'il cherchait son aide. Vous-Savez-Qui est en train de rassembler une armée. Vous le savez Albus. Nous avons besoin de ces Détraqueurs pour combattre.
Dumbledore secoua la tête, ses yeux bleus étaient durs derrière ses lunettes.
-Je vous ai déjà prévenu Cornelius. Les Détraqueurs sont des Créatures des Ténèbres. Elles ne seront pas du côté du Ministère. Si Voldemort les appelle, ils iront là où il leur ordonne.
La plupart des personnes présentent dans la pièce frissonnèrent en entendant le nom du Seigneur des Ténèbres et Fudge se recula, horrifié.
-Ils ont travaillé pour le Ministère pendant cent cinquante ans, insista le Ministre. Nous n'avons aucune raison de croire qu'ils nous tourneront le dos. Vous n'avez aucune preuve Albus.
Mais Harry n'était pas effrayé et ses yeux brillaient de colère et ses yeux brillaient de colère.
-Et le fait qu'ils tuaient des personnes dans les Terres Gelées ne vous dérange pas ?
-Il n'y a aucune preuve, l'informa Fudge le visage pâle.
Ce fut Alrik qui rit de manière incrédule.
-Pas de preuve ! Quant est-il de toutes les requêtes officielles d'aides que nous avons remplis pour le Ministère, années après années ! Est-ce qu'elles ont été simplement ignorées ?
Fudge lança à l'homme un reniflement condescendant.
-Elles ont toutes été reçue et votée par le Magenmagot. Je vous assure que mon administration n'ignore pas les requêtes. Tout a été fait dans la légalité.
Dumbledore et Madame Bones le regardèrent surpris, se regardant les yeux écarquillés.
-Au nom de Merlin, de quoi parlez-vous Ministre Fudge ? demanda Madame Bones. Je ne me souviens pas de telles requêtes.
Dumbledore hocha la tête pour montrer son accord.
-J'ai servi au Magenmagot pendant soixante-quinze ans. Je n'ai jamais vu de requêtes d'aides non plus.
Etonnement ce fut Percy Weasley qui prit la parole, tenant plusieurs piles de papiers et de parchemins.
-En vérité Monsieur, j'ai tous les documents de la plus récentes pétition des Terres Gelées après qu'elle soit passée au Département des Traductions, et elle a été votée par le Magenmagot.
-Traduction ? demanda Alrik, incrédule, alors qu'il traversait la pièce rapidement pour se mettre à côté de Percy et prendre une partie des documents. Il commença à feuilleter les pages, ses yeux s'écarquillant sous le choc. C'est écrit en Vieil Anglais !
Percy hocha la tête.
-Toutes les requêtes sont écrites en Vieil Anglais, peu de membres du Magenmagot le comprenne, donc c'est d'abord traduit ce qui occasionne un retard.
Mais Alrik été outragé.
-Aucunes de nos requêtes n'a été écrites en Vieil Anglais ! J'en ai écrit plusieurs moi-même, en Anglais moderne ! Ce n'est même pas mon écriture !
Dumbledore s'avança et prit les papiers des mains du Viking fulminant, lisant rapidement les documents. Madame Bones regarda par-dessus son épaule.
-Ce n'est pas une requête d'aide, annonça Dumbledore. Ce qui a été voté est la continuation du statut de Préservation de la Vie Sauvage.
-Préservation de la Vie Sauvage ? Alrik avait l'air horrifié et Severus ressentit de la sympathie pour l'homme, horrifié lui-même.
-Donc, quoi- les Détraqueurs sont une espèce protégée ? demanda Severus au Ministre. Et les humains et Wyrms sont leur source de nourritures ?
-Comment avez-vous pu faire cela ? demanda Alrik. Comment c'est arrivé ?
-Voyons, le coupa Fudge semblant calme à nouveau. Je suis certain que rien de sinistre n'était en jeu. Mais les erreurs arrivent avec les documents mal traduits.
-Il n'y avait rien à traduire ! lui hurla Alrik. Je vous l'ai dit, nous n'avons rien écrit en Vieil Anglais !
-C'est ce que vous dîtes, Fudge haussa simplement les épaules.
La voix d'Harry les prit tous par surprise, elle était basse et en colère, remplie d'une rage silencieuse qui imprégna la pièce.
-Vous saviez que ce n'était pas bien. Vous saviez exactement ce qu'il se passait et vous n'avez rien fait pour l'arrêter.
Fudge se tourna vers le garçon.
-Ce que je comprends c'est que vous essayez d'interférer dans des histoires dont vous ne savez rien. Et nous au Ministère, ne prenons pas les kidnapping -qu'il soit faux ou autre- avec légèreté.
-Et je ne prends pas les meurtres d'hommes, de femmes et d'enfants innocents avec légèreté ! siffla Harry et comme souvent lorsque sa colère grandissait, son pouvoir traversa la pièce et fit trembler tous les objets violemment. Fudge se recula de Harry, effrayé, la peur brillant dans son regard.
-Stark ! cria-t-il comme s'il demandait à son chef des Aurors de le protéger.
Mais Connor Stark n'était pas dupe, il s'éloigna de Harry en levant ses deux mains pour montrer qu'il n'avait aucune intention de sortir sa baguette.
Ce fut Dumbledore qui s'approcha de Harry et plaça une main forte sur l'une des épaules recouvertes d'une armure, ses yeux bleu perçant le visage du jeune homme.
-Harry, dit-il doucement et juste comme cela tous les objets s'immobilisèrent comme si quelque chose était sorti pour attraper le pouvoir de Harry et le calmer d'un coup.
Le regard dur de Dumbledore se tourna vers Fudge.
-Cornelius, déclara-t-il, attirant l'attention totale de l'homme avec la colère qui était contenue dans sa voix, Dumbledore était rarement si en colère. Est-ce que vous saviez à propos de tout cela ? Saviez-vous ce qu'il se passait ?
Fudge secoua la tête avec force.
-Albus, bien sûr que non ! Je fais juste mon travail ! Je fais ce qui est attendu de moi.
-Et c'est tout ce qui vous intéresse n'est-ce pas ? demanda Harry. Votre travaille. Vous vous fichez des personnes que vous êtes censé diriger et protéger. Vous vous fichez des vies qui ont été perdues, tout ce qui vous intéresse c'est d'être réélu.
Fudge lança un regard mauvais à Harry.
-Monsieur Potter, je n'aurais pas…
-Vous n'aurez rien de moi, Monsieur le Ministre ! l'interrompit Harry et Severus se tendit nerveusement, entendant la finalité dans la voix de Harry et comprenant que peu importe ce que le garçon allait déclarer il les emmènerait tous avec lui. Le Gryffondor ne se rendait pas compte du pouvoir dont il disposait.
-Pas de soutient, pas de votes ! continua Harry et ses mots confirmèrent que Dumbledore, Severus, Sirius Black, Flitwick et McGonagall qui avaient tous un certain nombre de votes ne seraient pas non plus du côté de Fudge- Madame Bones bien sûre avait toujours été la rivale de l'homme et les choses venaient de s'améliorer drastiquement pour elle. Severus devina que les Terres Gelées aussi, qui comptaient un certain nombre de Lord avec un nombre de votes, ne les donneraient pas à Fudge non plus. Mais encore une fois son beau-frère le prit par surprise, allant plus loin.
-Vous n'aurez rien non plus de la part des Terres Gelées, l'informa Alrik. Puisque à partir de cet instant nous transférons notre statue de Protectorat à Mr. Potter.
Severus tomba dans le fauteuil que Bill Weasley avait fait glisser derrière lui alors que Fudge s'étouffé, choqué.
-Vous ne pouvez pas faire ça ! protesta le Ministre. Mr Potter n'est pas une nation ! Il ne peut pas avoir de Protectorat.
Severus pouvait dire en regardant l'expression de Harry que celui-ci n'avait aucune idée de ce qui était en train de se passer, mais Severus comprenait suffisamment les nuances des lois Vikings pour savoir ce que Alrik allait dire.
-Il y a trois heures à peines tous les Lords des Terres Gelées fait un serment de fidélité à Mr. Potter. D'après les lois des Terres Gelées cela lui donne le statut de roi, et plus que capable de tenir un Protectorat. Si vous voulez quoi que ce soit de la part des Terres Gelées- les armures que nous faisons pour vos Aurors, le minerai qui provient de nos mines pour produire de l'Acier Sorcier, nos nombreux ingrédients de potions pour vos hôpitaux- vous devrez renégocier. A partir de ce moment, tous les traités entre les Terres Gelées et la Grande-Bretagne sont nulles et non valides.
Fudge avait l'air choqué, ce qui était aussi le cas de toutes les personnes présentes dans la pièce devina Severus, dont lui-même.
-Vous ne pouvez pas ! protesta le Ministre à nouveau, il se tourna vers Dumbledore. Albus ?
Dumbledore secoua la tête.
-J'ai bien peur que si Cornelius.
-Mais cela revient à déclarer la guerre contre la Grande-Bretagne ! s'exclama Fudge regardant Alrik avec incrédulité.
Alrik haussa les épaules et lança un sourire en coin à l'homme, semblant profité de son inconfort.
-Oh je ne pense pas qu'on doive s'inquiéter d'une quelconque guerre avec la Grande-Bretagne. Comme vous l'avez dit vous avez une autre guerre à prendre en compte en premier. Vous ne pouvez pas vous permettre de vous battre contre nous et le Seigneur des Ténèbres.
-Et si Vous-Savez-Qui choisit d'attaquer les Terres Gelées, qu'allez-vous faire sans la protection du Ministère ? demanda Fudge.
-Le Ministère a déjà prouvé, de manière plutôt efficace, qu'ils n'avaient aucune intention de nous protéger, plutôt le contraire, ils nous auraient sacrifié pour se protéger eux-mêmes, répliqua froidement Alrik. Je ne sais pas si le Seigneur des Ténèbres peut être vaincu. Mais je sais que si c'est le cas ce ne sera pas par le Ministère, mais par Harry Potter et ceux qui se tiennent à ses côtés.
Furieux, Fudge se tourna vers Stark en pointant un doigt impérieux sur Alrik.
-Stark ! Arrê-
-J'espère que vous n'allez pas m'ordonner d'arrêter un dignitaire étranger, Ministre Fudge, coupa rapidement Stark. Ce qu'est devenu Lord Brand quelques minutes auparavant si je comprends correctement les lois, il regarda Dumbledore pour une confirmation et reçue un hochement de tête amusé. Donc vous voyez, il secoua les épaules. Sans une déclaration de guerre formelle contre les Terres Gelées ce serait une arrestation illégale.
-Et bien, dans ce cas je déclare offi-, commença Fudge seulement pour être coupé par Dumbledore.
-Vous ne pouvez pas déclarer officiellement une guerre sans l'aval de tout le Magenmagot, ce que je vous assure vous n'aurez pas.
-Non c'est sûr, acquiesça Madame Bones. Elle semblait déchirée entre le choque et l'amusement face aux évènements qui se jouaient devant elle. Mon Dieu, Cornelius, je pense que vous êtes le premier Ministre à perdre un Protectorat de Grande-Bretagne en plusieurs siècles. La presse va être excité face à cette nouvelle.
Fudge regarda avec choque alors que Madame Bones se tournait vers Dumbledore et souriait avec joie.
-Vous m'excuserez Albus. Je pense qu'il est de mon devoir d'informer le public sur ce qui vient de ce passer ce soir. Je crois que le corps de Presse est à Pré-Au-Lard pendant que nous parlons.
-Je comprend parfaitement, lui assura Dumbledore, ses yeux bleu brillant fortement. Madame Bones se rendit directement à la porte, ses pieds volants au-dessus du sol.
-Mais, mais, mais ! Attendrez ! cria Fudge, paniqué et lorsqu'elle ne s'arrêta pas il lui courut après. Disparaissant derrière la porte.
-Et bien, sur cette note, annonça Stark. Je pense que je vais rassembler mes Aurors et retourner à mon réel travail, il hocha respectueusement la tête en direction de Dumbledore. Albus.
-Bonne soirée à vous, Auror Stark, sourit Albus.
L'homme fit une pause avec de partir, lançant un rapide sourire à Harry.
-Mr. Potter, comme toujours c'était un plaisir.
Il sortit ensuite de la pièce, fermant la porte derrière lui.
Un silence de mort tomba après son départ, d'une voix enroué Harry demanda.
-Qu'est-ce qui vient juste de ce passer ?
Des rires suivirent ses mots alors que la tension présente éclatait.
-Tu viens juste d'être promu ! l'informa l'un des jumeaux Weasley, alors que l'autre répondait immédiatement.
-Bien joué Harry !
Harry avait l'air horrifié alors qu'il tournait son regard vers Alrik.
-Vous n'étiez pas sérieux à propos de cette histoire de Roi !
-Calmes-toi Harry, Dumbledore plaça une main sur l'une des épaules du jeune homme. Ce n'est pas si horrible que ça en a l'air.
Lorsque Harry commença à devenir un peu pâle, Charlie bougea une chaise dans sa direction et le garçon s'assit dessus.
-Qu'est-ce que c'est sensé vouloir dire ?
Alrik se mit à rire.
-Nous avons été une nation auto-gouvernée pendant des siècles Harry, ça ne change rien.
-Ce titre est complètement honorifique ? demanda Remus essayant de confirmer ce qu'ils pensaient tous, Severus pourtant savait qu'il y avait plus.
Alrik soupira.
-Pas exactement. Nous sommes une nation guerrière. Si Harry nous appelle, nous viendrons et combattront pour lui. Mais il n'y a aucune demande de gouvernance. Nous allons continuer comme avant.
-Et si Voldemort vous attaque ? demanda Harry choqué. Les épées et les armures fonctionnent très bien contre les Grendlings mais elles ne font pas le poids contre une armée de Mangemorts. Je ne peux pas vous protéger seul, et je n'ai aucune ressource à appeler.
Pendant un moment il y eu un silence dans la pièce alors que tout le monde regardait le garçon devant eux, habillé comme un jeune prince dans une armure étincelante, la tête penchée comme si le poids du monde reposait sur ses épaules. Et peut-être était-ce le cas, pensa Severus, alors qu'il se rendait à nouveau compte que ce que tout le monde voyait comme un privilège à exploiter, Harry le voyait comme un devoir- peut-être même un devoir sacré et il était terrifié de ne pas y arriver.
Alrik soupira et sourit doucement, il se déplaça pour se mettre à genoux à côté de Harry.
-Harry, mon père et moi en avons discuté avec les autres Lords des Terres Gelées hier soir. Nous connaissons tous les risques.
Harry leva la tête, les yeux écarquillés avec inquiétude.
-Vous avez planifié cela ?
-Non, répondit Alrik en secouant la tête. Mais nous avons discuté de cette possibilité si la pire de nos peurs se concrétisée et que le Ministère nous avez bien abandonné. Mais ils ont fait plus que nous abandonner, ils nous ont trahit Harry, de la pire manière qu'il soit. Nous connaissons les risques de nos actions, mais je ne pense pas qu'ils soient si importants. Il n'y a que deux choses qui peuvent intéresser le Seigneur des Ténèbres sur nos Terres, les Détraqueurs et nos minerais, nous détruirons nos mines et partirons dans les montagnes. Ce sera beaucoup trop de travail pour pas grand-chose. Il serait beaucoup plus simple pour les Mangemort de directement acheter l'arme finie d'une quelconque manière.
Ses mots semblèrent calmer Harry, même si son regard hanté ne quittait pas vraiment ses yeux. Alrik lui tapota doucement l'épaule et se mis debout en face de Dumbledore.
-Je dois retourner aux côtés de mon père pour l'informer de ce qu'il vient de ce passer, Monsieur, dit-il respectueusement.
Dumbledore hocha la tête et sortit un petit sachet de l'une des poches de sa robe bleue nuit.
-Cela pourrait rendre votre voyage un peu plus facile.
Alrik ouvrit le sachet et fit glisser dans sa main une grande quantité de ce qui ressemblait à des capsules de bière au beurre. Il regarda Dumbledore avec confusion.
Le vieux sorcier caressa sa longue barbe blanche et haussa les épaules.
-Portauloin, expliqua-t-il. Ils vous amèneront directement aux portes de Bifrost Hall.
Alarmé, Alrik regarda le grand nombre de capsule, calculant combien de personnes pouvaient être transporté par autant de Portauloin.
-Et bien, Albus leva un sourcil innocent. Nous n'étions pas sûr de ce qui était arrivé à Harry. Nous pensions que Severus et les autres pourraient avoir besoin d'un peu d'aide. J'allais rassembler l'Ordre.
Alrik se tourna pour regardait Severus, choqué.
-Tu ne plaisantais pas en parlant de l'armée de sorcier en colère ?
Severus secoua la tête en direction de son beau-frère.
-Albus, coupa Remus. Quand est-il de Sirius ? La presse va être extatique lorsqu'ils vont apprendre ce qu'il s'est passé ce soir.
-Tu as raison bien sûr, Albus hocha gravement la tête et lança un regard perçant à Alrik. Peut-être pourriez-vous reprendre Sirius avec vous lorsque vous retournez dans les Terres Gelées, seulement pour quelques semaines, au moins.
-Bien sûr, accepta Alrik. Mon père lui a déjà offert l'asile. Et après les évènements de ce soir, il est un homme libre au sein de nos frontières. Il peut rester aussi longtemps qu'il le souhaite. En vérité, nous aurons besoin de quelqu'un avec sa force pour nous aider à remettre les choses comme avant, il regarda Remus. Je le récupèrerai en partant.
-En ce qui concerne le reste d'entre vous, annonça Dumbledore. Nous devons laisser Harry, Ron, Ginny et Hermione rejoindre leur lit- ils ont cours demain. Severus si tu pouvais escorter Harry jusqu'à vos quartiers, et peut-être que les jumeaux peuvent s'occuper de Ron, Ginny et Hermione et se rendre à la Tour des Gryffondor. J'apprécierais que les autres m'aide à faire sortir les derniers inviter du château.
Alors que Severus se levait pour escorter Harry à leurs quartiers, il vit Albus lui faire un signe de la tête et il comprit qu'ils se retrouveraient tous plus tard pour parler plus en détail de ce qu'il venait de se passer. Sans doute Albus voulait-il savoir ce qui était arrivé dans les Terres Gelées pour que les Lords fassent un serment à un garçon qu'ils venaient de kidnapper.
Severus mena Harry en dehors de la pièce et vers les cachots de Poudlard, se déplaçant en territoire Serpentard. Le jeune homme était silencieux et il y avait un masque de pierre sur sn visage que Severus n'aimait pas. Il devina que finalement le garçon avait atteint la limite de ses forces- ou au moins la limite de s'occuper du chaos qu'était sa vie. Severus espérait seulement que cela marquerait la fin des surprises pendant un certain temps. Il n'était pas certain de ce qu'il pouvait encore supporter. En vérité il voulait enfermer Harry dans leur quartier et l'empêcher de sortir- au moins pendant un an.
Ils arrivèrent au portrait et Severus murmura doucement le mot de passe. Harry fit un pas dans la pièce et laissa échapper un étrange soupir de soulagement comme s'il aimerait rester là et ne pas sortir.
Le garçon passa devant la cheminée et s'assit sur l'un des canapés. Les écailles en métal de son armure cliquetant entre elles alors qu'il s'asseyait.
-Laisse-moi t'aider avec ton armure, offrit Severus.
Harry ne protesta pas alors que Severus s'agenouillait devant lui et commençait à lui retirer sa ceinture. Il resta passivement assis pendant que le Maître des Potions retirait l'armure que Black et lui, lui avait mise plus tôt dans la journée. D'abord les protections aux jambes et ensuite les brassards.
-Lève-toi, ordonna-t-il.
Et le jeune homme se mit avec obéissance sur ses jambes et levant les bras. Severus attrapa le bord de la côte de maille et la souleva en un seul mouvement au-dessus de sa tête. Même si l'armure ne pesait quasiment rien, elle appuyait quand même contre le corps d'une façon étrange et les vêtements en-dessous montraient des signes d'usures. Severus ne put que se demander si le corps en-dessous portait des bleus aussi, il ne savait pas si Harry avait été blessé durant la bataille.
-Es-tu blessé quelque part ? demanda-t-il soudainement inquiet.
Mais Harry secoua la tête.
-Quelques bleus. Je vais bien. Je veux juste dormir.
-Prend un bain chaud avant, lui conseilla Severus. Je vais aller aider Albus à vider le château. Je reviendrais plus tard. Ne laisse personne entrer dans nos quartiers. Si tu as besoin de quelque chose appelle ce maudit elfe qui est fan de toi.
Harry hocha juste la tête et se rendit vers la porte de la chambre, et Severus se retrouva à le regarder avec inquiétude. Il était fermé et silencieux, un état qui n'était pas naturel pour un Gryffondor. Et Severus n'était pas le genre de personne qui savait commencer s'occuper des émotions des gens. Peut-être Remus aurait-il était plus apte à s'occuper de lui, pensa Severus même s'il détestait l'admettre.
Il attendit jusqu'à ce que la porte de la chambre se ferme avant d'appeler l'elfe lui-même. L'étrange petite créature, qui semblait être habillé d'un nouveau pull Weasley avec un grand « D » brodé dessus, apparut instantanément devant lui. Severus jeta la côte de maille à la créature.
-Nettoie ça et le reste, ordonna-t-il à l'elfe. Et restes dans cette pièce. Harry prend un bain je veux que tu t'occupes de lui et que tu lui apportes tout ce qu'il pourrait demander. Il y a beaucoup d'étrangers dans le château ce soir, et je ne veux pas qu'un seul d'entre eux n'entre ici et ne dérange le garçon. Est-ce que tu as bien comprit.
Les yeux de l'elfe s'écarquillèrent démesurément, ses oreilles se levant sur le dessus de sa tête.
-Dobby comprend, Professeur Snape. Dobby protégera Harry Potter avec sa propre vie !
-Fait en sorte que ce soit le cas ! ordonna Severus alors qu'il sortait rapidement de ses quartiers. Le plus tôt il aurait fini avec Dumbledore et le reste de l'Ordre le plus tôt il pourrait revenir ici.
