Hello ! Voici donc le 35e chapitre ! J'espère qu'il vous plaira !
Un grand et magique MERCI à tous ceux et toutes celles qui lisent, suivent, mettent en favoris mon histoire et/ou laissent des reviews ! C'est très encourageant pour moi alors MERCI BEAUCOUP !
Bonne lecture ;) !
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Chapitre 35 : Lueur d'espoir
Le lendemain de Samhain, Alex put observer, depuis la table des Serpentards, que le célèbre trio de Gryffondor faisait face à quelques tensions. Potter mangeait avec Neville Londubat, Ron était isolé non loin de Seamus Finnegan et Dean Thomas et Granger mangeait au milieu de la table des rouges et ors, jetant des regards furtifs à ses deux amis sans savoir auquel parler.
Les portes de la grande salle s'ouvrirent brusquement avec fracas, heurtant les murs. Lord Sirius Black entra à grandes foulées dans la pièce, le regard noir, une expression de fureur contrôlée sur son visage alors qu'il avançait vers la table professorale. Potter se leva et marcha à sa rencontre. L'ancien détenu lui adressa un bref sourire et échangea quelques mots avec lui avant de continuer vers la table des professeurs, son filleul à ses côtés. Arrivé devant le directeur de Poudlard, il parla assez fort pour être entendu par toute la salle, faisant ainsi taire les conversations :
« Albus Dumbledore ! Puis-je savoir pourquoi et comment est-il possible que mon filleul ait été choisi comme champion alors qu'il n'a certainement pas l'âge requis ?
Dumbledore tenta une réponse diplomatique :
- Nous ne savons pas encore.
Sirius ne fut certainement pas satisfait par la réponse :
- Et qu'avez-vous fait pour tenter de savoir ?
Il ne répondit rien et Sirius enchaîna :
- Avez-vous contacté les aurors du Ministère de la Magie concernant ce qui semble être une tentative de meurtre envers l'héritier d'une noble et ancienne famille ? Tout le monde sait à quel point le taux de mortalité est élevé durant le tournoi après tout. Avez-vous contacté Gringott pour tenter de comprendre comment la coupe aurait pu être influencée ? C'est un artefact gobelin après tout.
Le silence du vieux directeur était certainement parlant en lui-même. Sirius continua :
- Et pour Harry ? Il n'a pas demandé à être alors pourquoi agissez-vous comme s'il allait en être un ?
Ludo Verpey, qui était resté à Poudlard depuis la cérémonie de la veille, intervint :
- Lord Black… Mr Potter n'a pas le choix. Son nom est sorti de la coupe, il est obligé de participer.
L'employé du Ministère se retrouva victime d'un regard particulièrement noir, courtoisie du Lord de la Très Noble et Très Ancienne Famille Black :
- Je suis au courant Mr Verpey. Tout comme je sais que, étant le gardien d'Harry, j'ai tout à fait la possibilité de retirer mon filleul de ce tournoi !
L'ancien batteur professionnel grimaça et répondit d'une voix un peu tremblante :
- Ce n'est pas possible Lord Black… cette règle a été supprimée par la Confédération Internationale des Mages et Sorciers cet été, durant nos préparatifs pour le tournoi.
Sirius tourna un regard assassin vers Albus Dumbledore et Alex se rappela brusquement que Dumbledore était aussi le Manitou Suprême de CIMS, l'équivalent à l'international de président du Magenmagot. Merlin, cet homme avait beaucoup trop de postes !
- Vous êtes en train de me dire… qu'il existait une loi permettant à des concurrents entrés contre leur gré dans ce tournoi de se retirer et qu'elle a été… supprimée.
La voix calme de Lord Black ne trompa personne. Elle était bien trop glaciale, bien trop dure pour ne pas dissimuler une véritable rage. Verpey n'osa pas répondre. Dumbledore non plus. Sirius pinça les lèvres et continua :
- Très bien. Dans ce cas, en tant que gardien d'Harry Potter, je resterai à Poudlard pour toute la durée du tournoi, apportant mon aide à Harry pour les tâches auxquelles il devra faire face. Après tout, il a trois ans de moins que l'âge requis, je suis sûr que personne n'a envie de le voir mourir. »
Alex dut camoufler un rire en vitesse, c'était de la pure manipulation digne de n'importe quel Serpentard. Personne ne pouvait contredire Sirius et personne n'osa. L'ancien maraudeur quitta la grande salle, entraînant son filleul avec lui. Alexandra les regarda partir, retenant à grand peine son rire.
Elle allait rassembler ses affaires et se préparer pour ses cours quand un hibou atterrit devant elle. La rouquine cligna des yeux, ce n'était certainement pas le hibou de tante Muriel. Un peu interloquée, elle prit la lettre et se sentit brusquement pâlir. Elle ne connaissait peut-être pas l'oiseau mais elle ne pourrait jamais confondre l'écriture des deux plus âgés de ses grands-frères. Il était possible finalement que la discussion, conseillée par Fabian et Gidéon, avec Bill et Charlie ait lieu bien plus tôt que prévu.
Toute la journée, Alex ne fut qu'à moitié concentrée sur ses cours, repensant toujours à la lettre qu'elle avait placé dans une poche du revers de sa robe d'uniforme. Même maintenant, plus d'une heure après la fin de son dernier cours, cachée dans sa petite pièce secrète, elle contemplait la lettre, se demandant si elle devait l'ouvrir ou pas et, si elle l'ouvrait, qu'allait-elle y trouver exactement. Ses pensées furent interrompues par l'habitant de l'unique tableau de la pièce :
« Miss Alex, vous devriez vraiment vous reposer.
Elle secoua la tête, toujours plongée dans ses pensées :
- Je n'ai pas franchement le temps pour ça sire Edern.
L'ami qui l'avait aidée à résoudre les potions les plus complexes lui dit d'un ton ferme :
- Vous avez les cernes les plus grosses que j'ai jamais vu. Vous avez maigri, êtes constamment tendue et clairement épuisée. Vous ne pouvez pas continuer ainsi Miss Alex ! »
Alexandra cligna des yeux et se tourna vers le seul miroir de la pièce, contemplant son apparence presque maladive dans la glace. Fermant les yeux et prenant une profonde respiration, elle agita sa baguette selon les mouvements, devenus familiers, du charme de glamour, dissimulant ses cernes, son stress et sa pâleur. Poussant un profond soupir, elle ouvrit la lettre de Bill et Charlie et lut :
Chère jolie Alex,
Ici Charlie, nous t'écrivons cette lettre à deux mais Bill aura son passage après, j'ai gagné au poker après tout ! Tout d'abord, petite sœur, sache que je t'adore. Je t'aime. Tu es ma sœur et rien ni personne ne se mettra en travers de ça. Aujourd'hui, je veux surtout savoir comment tu vas. Je sais que Bill et moi sommes difficilement joignables alors je profite d'être à Poudlard jusqu'à la fin du mois de novembre pour t'envoyer cette lettre, écrite cet été avec notre aîné.
Nous n'avons aucune nouvelle de toi depuis ta rentrée à Poudlard et je dois t'avouer que ça nous inquiète un peu, tu étais tellement enthousiaste à l'idée d'enfin devenir une élève de Poudlard ! Alors dis-moi, s'il-te-plaît : Poudlard est-elle aussi magique que tu le pensais ? Les cours te plaisent-ils ? Es-tu dans une équipe de quidditch ? Quelles options as-tu prises pour ta troisième année ? Qui est ton professeur favoris ? Et celui que tu apprécies le moins ? As-tu découvert les cuisines de Poudlard ? As-tu déjà eu une retenue ? Quelle est ta matière préférée ? Et celle que tu aimes le moins ?
Bon, je vais laisser la plume à Bill, il est à deux doigts de me l'arracher des mains et il peut être sacrément effrayant quand il veut.
À très vite petite renarde
Alex, chère petite sœur, comment vas-tu ?
Je veux surtout m'assurer de ton état, m'assurer que tu vas bien. J'ai été très surpris de ne pas te voir en Égypte, il y a deux étés. Maman nous a expliqué que tu étais chez une amie mais a été incapable de nous donner le nom de l'amie en question. Puis, l'été suivant, tu étais déjà partie quand Charlie et moi sommes rentrés et nous n'avons pas pu nous voir. Encore une fois, maman nous a dit que tu étais chez une camarade sans nous donner de nom. Percy, Fred, George, Ron et Ginny ne parlent presque pas de toi, comme s'ils se retenaient, tous, de dire quelque chose. Idem pour les parents.
Étrangement, Charlie a trouvé un livre de deuxième année à ton nom dans notre chambre. Il y a des choses que je ne comprends pas, je pense que nos parents me cachent quelque chose et que tu es personnellement concernée. Je veux juste, adorable petite renarde, que tu te souviennes bien d'une chose : tu es notre sœur. Rien ni personne ne pourra changer cela. Tu pourras toujours te tourner vers nous pour au moindre problème. Nous serons toujours là. Toujours.
J'ai fait quelques arrangements avec mon équipe. Pour nous joindre, moi ou Charlie, tu peux envoyer tes lettres à Gringott, sur le Chemin de Traverse, précise simplement, sur l'enveloppe, mon nom complet ou celui de Charlie complet aussi en fonction du destinataire. Les lettres arriveront directement dans mon bureau et je passerai à Charlie les siennes. Je suis en Angleterre pour un moment, l'équipe a été appelée sur un site en Irlande. Mais même si je retourne en Égypte et Charlie en Roumanie, tu pourras nous contacter de cette façon.
Comment te sens-tu à Poudlard ? As-tu des amis ? Comment as-tu trouvé Pré-au-Lard cette année ? As-tu aimé ton cadeau d'anniversaire ? Je crois que Charlie a posé toutes les autres questions… graves-toi bien en mémoire que nous t'aimons Alex. Nous t'aimons et serons toujours là pour toi.
Nous t'embrassons fort petite sœur !
Bill et Charlie
Alex se laissa tomber sur le lit qu'une elfe l'avait aidée à installer dans la pièce, les larmes coulant sur ses joues sans s'arrêter. Réalisant que ses parents mentaient très facilement… ils avaient menti à Bill et Charlie, ils lui avaient menti à elle, lui cachant un cadeau de ses frères aînés qui lui était destiné. Alex se surprit à se demander quelle allait vraiment être la réaction de ses frères lorsqu'ils découvriraient la vérité. Allaient-ils se ranger avec le reste de la famille ? Ou serait-elle, comme la lettre le laissait penser, leur sœur avant tout ?
Alors qu'elle s'endormait, Alex ne put s'empêcher de penser à la seule question que Bill et Charlie n'avaient jamais posé : dans quelle maison es-tu ?
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Voilà ! C'est tout pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous plaira !
A tout de suite pour le dernier chapitre d'aujourd'hui !