Je ne possède aucun des personnages de la série.

Un recueil de textes courts sur l'univers de la série Burn Notice , nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire

Ce texte a été publié pour la première fois dans le cadre d'un défi whump

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES SUR BURN NOTICE

En mauvaise posture

L'homme portait un costume d'un blanc immaculé et une chemise rose aux derniers boutons non fermés pour laisser apparaître le haut de son torse et les chaines en or dont il était orné. En clair, il se retrouvait face à un véritable cliché ambulant, sauf que Michael savait qu'être un cliché n'empêchait pas d'être un fou dangereux, ce qu'était Suarez.

Pour le moment, même s'ils étaient tous les deux dans la même pièce, il se moquait de la présence de l'ancien agent secret. Il fallait dire que Michael n'était pas en position de force. Il était assis et menotté sur une chaise en métal et un ruban adhésif lui recouvrait la bouche, l'empêchant de l'interpeler. Michael cligna des yeux, et expira par le nez pour tenter de garder les idées claires, ce qui allait devenir de plus en plus compliqué. La douleur qui émanait de son épaule droite blessée était violente et il se sentait de plus en plus fatigué. Il savait bien que la balle n'avait pas touché l'artère, mais il avait perdu du sang et il s'épuisait.

Profitant de ses derniers moments de lucidité, Michael tentait de triturer ses menottes pour les forcer, mais il n'arrivait pas à atteindre le mécanisme. En face du prisonnier, Suarez raccrocha son téléphone et sortit une montre de poche de son pantalon pour y jeter un rapide coup d'œil.

- Parfait, nous avons assez de temps pour discuter.

Il se rapprocha de Michael et sans prévenir, lui arracha le ruban adhésif. Le jeune homme grimaça de douleur et Suarez lui tapa sur l'épaule.

- J'avoue que je suis un peu déçu Westen, j'attendais plus de répondant de ta part alors que non, finalement tu t'es fait avoir comme un bleu, mais qu'est-ce que tu veux, vouloir s'en prendre à moi c'est une bataille perdue d'avance, tu devrais le savoir !

- Ne soit pas trop présomptueux.

- Présomptueux ? Ce n'est pas moi qui suis assis sur une chaise en train de pisser le sang. Alors tu ferais mieux de te mettre à parler si tu ne veux pas que la situation devienne particulièrement inconfortable.

Michael eut un léger rire nerveux et Suarez finit de se rapprocher de lui.

- Crois-moi ça peut être bien pire !

Pour prouver que sa menace n'était pas une menace en l'air, il posa la main sur l'épaule blessé de l'agent secret et la pressa violemment. Michael serra les dents, mais fini par laisser filer un cri de douleur alors que les doigts de son ennemi se teintaient de son sang et que des points noirs passèrent devant ses yeux. S'il ne relâchait pas son épaule, il allait perdre connaissance et là… rien ne pourrait le protéger de la folie de Suarez qui pouvait l'achever d'une balle dans la tête. Alors il devait tenir et il laissa filer un cri plus fort qui amusa Suarez. Le trafiquant relâcha la pression juste avant que son prisonnier ne perde connaissance et essuya sa main pleine de sang sur lui avant de passer une main dans le dos et d'en sortir un poignard de combat.

- Bien maintenant que tu sais que je ne plaisante pas Westen, qu'est-ce qu'on fait ? Tu parles où je rends ta situation encore plus désagréable.

Epuisé, haletant de douleur, Michael se redressa un peu et lui fit un sourire provocateur.

- On commence quand ?

Il savait parfaitement ce que cette phrase allait déclencher, mais il ne pouvait pas le laisser mettre la main sur cette ogive. Sa vie ne valait pas plus que celles des centaines de personnes que cela mettrait en danger. A sa provocation, il vit le visage de Suarez se refermer et tenta d'anticiper la douleur, mais il ne put retenir un hurlement lorsque qu'il le poignarda dans sa plaie déjà profonde en hurlant.

- Tu vas parler ! Je te le garantie !

La lame s'enfonça profondément dans la plaie sanguinolente et les cris de douleur de Michael devinrent des gémissements au fur et à mesure que la souffrance augmentait et que ses forces déclinaient. Il ne tiendrait pas longtemps… Il avait besoin d'un miracle !