Neville Londubat avait le visage exsangue. Une vilaine blessure lui barrait le front, la tempe, il était à deux doigts de s'effondrer : Il avait perdu trop de sang.
Il cherchait le passage secret de la salle sur demande. Il passait et repassait devant la tapisserie de Barnabas le Follet. Il répétait désespérément : « Un endroit où je serais à l'abri. Un endroit où je serais à l'abri. Un endroit où je serais à l'abri. »
Pattenrond le regardait faire avec intérêt.
Il aimait bien Neville Londubat. De belles cuisses confortables, et puis un garçon calme et craintif qui cherchait l'autorisation avant de le caresser.
« Un endroit où je serais à l'abri. Un endroit où je serais à l'abri. »
La salle refusait de s'ouvrir, parce qu'il demandait mal : Il ne cherchait pas un endroit où il serait à l'abri, mais un endroit d'où il pourrait contre-attaquer.
Pattenrond décida de l'aider. Il aimait bien les cuisses de Neville Longdubat.
Il trottina trois fois devant la tapisserie en invoquant un petit coin confortable dans lequel Neville Longdubat pourrait s'installer un moment et se reposer. Pas trop longtemps : Juste le temps d'une sieste de chat.
La porte apparut.
