Pattenrond adorait Blaise Zabini.

Le Sorcier avait des cuisses absolument parfaites : Longues, musclées, chaudes, et qu'il savait garder immobiles pendant des heures, quand il était installé dans un canapé ou sur une chaise, à la bibliothèque.

Pattenrond pouvait s'y prélasser dans toutes les positions inimaginables : Roulé en boule, sur le côté, droit comme un sphinx, ou même sur le dos quand l'envie lui prenait. Blaise Zabini râlait parfois sur la quantité de poils roux qu'il perdait, mais il le laissait faire ce qu'il voulait.

Blaise Zabini avait cependant une mauvaise habitude : Il le caressait machinalement, sans y penser, sans s'y investir. Quand il était concentré sur ses cours, ses doigts répétaient le même geste inlassablement, à la même vitesse, au même endroit, à la même intensité…

La main de Blaise Zabini passa pour la cinquième fois sur le flanc de Pattenrond qui cessa obligeamment son ronronnement.

Une sixième fois. Pattenrond contracta ses pupilles, pour l'avertir. Blaise Zabini l'ignorait.

Ça suffisait comme ça. Patterond cracha, griffa la main au sang, et mordit rageusement avant de tomber au sol quand le Sorcier se leva brutalement :

« PUTAIN, MAIS CON DE CHAT ! ARRÊTE DE FAIRE ÇA ! »