Bonjour, je suis une petite nouvelle là-dessus. Disons que ça fait longtemps que j'ai certaines fanfiction et que j'ai jamais osé les mettre en lignes. Donc voilà, je me lance.

J'espère que cette histoire vous amusera autant qu'elle m'a amusé à écrire.

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas mais appartienne à Jeff Davis.

Note : Pour des besoins scénaristiques, Derek est toujours aux lycées?

Il ne savait pas qu'en rentrant au lycée sa vie allait changer.

Stiles était l'éternel petit nerd que personne ne comprenait. De ses tenues soit trop grandes soit trop geek - on lui avait déjà fait une réflexion sur un de ses t-shirts incoutournables et pour seule réponse Stiles avait porté des hauts dont les phrases étaient plus insolentes et perturbantes- . De ses conversations beaucoup trop longue que personne pouvait arrêter, même son meilleur ami. Ou ses gestuelles incontrôlables.

Stiles se faisait passer pour un beau crétin et un être repoussant. Il n'avait aucun succès, que ce soit dans son entourage ou en amour. Il avait redoublé une fois en primaire à cause de son TDAH, maladie qui ne le tenait pas en place. Pour ainsi dire, tout le monde le fuyait, même les fans de jeux vidéos qui se montrent rarement aux autres. Personne ne comprenait le garçon. Sauf Scott Mccall, son meilleur ami.

Scott et Stiles se connaissaient depuis la petite enfance et un lien s'était tout de suite créer. Ils ne surent pourquoi mais ils étaient attirés l'un vers l'autre et ils devinrent inséparables après ça. D'amis, ils furent meilleurs amis, de meilleurs amis ils devinrent des frères de coeur. Et si l'un était blessé, l'autre le protégeait. Ça a toujours été ainsi. Sauf qu'ils se prenaient souvent la pâté et qu'ils devaient se soigner mutuellement.

En cet instant, les deux garçons ne savaient pas pourquoi mais ils sentaient que le lycée allait les changer.

Scott avait réussi à calmer son asthme grâce à des médicaments et des traitements. Il voulait absolment rentrer dans le club de la crosse, entraînant son meilleur ami avec lui car ils faisaient tout à deux. Ils s'étaient exercés durement et les inscriptions allaient bientôt arriver.

...

La rentrée s'était passée tranquillement pour les premières années afin qu'ils s'habituent doucement au rythme scolaire. Stiles s'ennuyait sur sa chaise en écoutant ses professeurs. Ils revoyaient les bases avant de commencer réellement les cours alors l'hyperactif préféra se concentrer sur le coin légèrement corné de son carnet. Il ne pouvait même pas parler à son meilleur ami installé un peu plus loin dû au manque de place libre quand ils étaient rentrés dans la pièce.

Un bruit l'attira à l'extérieur de l'enceinte et ce n'était pas le seul. Au loin une jolie voiture de luxe s'était garée sans hésitation devant sa jeep - Stiles était fier d'avoir trouvé une place libre la plus proche du bahut sans que personne s'y mette malgré l'heure, par contre il ne comprenait pas pourquoi les gens qui l'entourait le regardait d'un air outré et ça il n'allait pas tarder à le savoir - . L'homme qui en sortit regarda d'un oeil mauvais la voiture bleue juste devant et en fit le tour. Stiles l'avait observé faire, le détaillant de ses yeux marrons. Le conducteur avait l'air aussi jeune que lui malgré la barbe naissante qui lui mangeait la moitié du visage, mais la distance l'empêchait de mieux l'examiner. Il vut soudainement l'homme rouspéter tout seul sur le parking et se diriger dans le bâtiment d'un pas déterminé.

Stiles haussa des épaules. Tant que l'homme ne s'en prenait pas à sa voiture.

Quelques minutes plus tard l'interphone s'alluma.

— A l'attention du propriétaire de la jeep bleue immatriculé "1NURFAC3" est prié de déplacer sa voiture.

Stiles écarquilla les yeux. Il allait être la risée de toute l'école et ce depuis le premier jour. Peut-être que le lycée n'allait pas tant changer son quotidien. Pourtant il ne voyait pas ce qu'il avait fait de mal. Il ne se rappelait pas que la place était privé. Un deuxième rappel le fit bouger. Ses joues se colorèrent rapidement et il se leva sous les bruits hilares de ses camarades. Seul Scott s'inquiétait pour son ami.

Devant sa jeep, sachant très bien que toute l'école le regardait de leurs yeux jugeurs, il en fit le tour. Il avait bien eut les yeux ouverts ce matin, il n'y avait aucune signalisation indiquant qu'il était interdit de se garer ici. Puis c'était gentil de lui dire de déplacer son véhicule quand un autre lui barrait le chemin. Il longea la Camaro noire se trouvant derrière, admiratif devant cette bête de métal.

— Tu ferais mieux de reculer avant de la rayer.

Stiles sursauta et jeta un oeil vers son interlocuteur. Il put voir la différence entre une vue de loin et en cet instant. Et nom de dieu, c'était qui ce mec sortit tout droit d'un livre érotique ?

L'homme le fixa de son regard sévère le détaillant de la tête au pied. Il affichait un air supérieur, bombant fièrement le torse en voyant le gringalet devant lui. Puis il jeta un oeil vers la jeep.

— Vu la voiture j'aimerais pas que tu mettes la mienne dans un mauvais état. Railla-t-il.

Stiles fut offusqué. Personne ne se moquait de sa voiture. Certes, elle avait quelques bouts de scotch dépassant de la carrosserie, il avait gagné quelques éraflures à cause de ses envies d'aventures et que sa jeep était un peu sale car il n'avait pas eu le temps de la nettoyer. Ce n'était pas une raison de la critiquer. Il serra les poings le regardant méchamment.

— Allez sors cette poubelle de là avant que je m'énerve.

Alors là c'était la goutte de trop. C'était décidé, il allait resté là.

— Mince alors ! S'exclama le plus jeune. Je crois bien que ma "poubelle", accentua-t-il sur ce mot là, ne veut plus bouger. Elle doit avoir un sacré problème, elle doit pas aimer les Cons.

L'autre homme fronça les sourcils. Il empoigna le col du garçon et le plaqua contre la voiture bleue. Il posa abruptement une main sur la portière arrière du véhicule, regardant fixement l'abruti qui l'empêchait de se garer.

— C'est ma place dégage !

Stiles tourna sa tête aux alentours et le regarda de retour, un air mutin sur le visage.

— Je ne vois pas ton nom écrit dessus.

Son vis-à-vis serra fortement les mâchoires. Stiles voyait même un nerf tressauter sur son front. Il sentait la victoire à plein nez. Il commença à sortir de son emprise quand une deuxième main le stoppa net. Le lycéen devait l'avouer, une légère peur s'empara de lui.

— Derek, appela une voix féminine. On est déjà en retard, laisse ce gosse, tu t'amuseras une prochaine fois.

S'amuser ? Parce que c'était de l'amusement ? Le fameux Derek s'éloigna de lui et suivit la blonde pulpeuse devant eux. Elle était accompagné d'un homme à la couleur noire et fortement baraqué. Sauf que ce con avait oublié une chose. Sa bagnole était toujours coincé derrière sa putain de Camaro. Un sourire malsain s'afficha sur son visage. Il avait une sacrée idée.

En arrivant en cours, il sentait tous les regards curieux sur lui. Scott le regarda longuement essayant de comprendre ce qui était arrivé à son meilleur pote. Mais Stiles secoua la tête essayant de lui faire comprendre qu'il lui raconterait plus tard. Mais là, il avait hâte d'entendre la sonnerie de fin de cours. Il fouilla dans son sac, sortit son portefeuille et retrouva une vieille fiche un peu abîmé. Il griffona quelque chose dessus et la replia satisfait de son petit plan.

...

Derek Hale était en terminale. Il avait malheureusement redoublé deux fois au collège, dû à sa colère et ses notes basses, peu enthousiaste d'apprendre à cet époque. La puberté était vite arrivé et son oncle lui avait conseillé de faire du sport pour canaliser sa rage. Grâce à ses nombreux exercices le garçon avait sculpté un corps de rêve. De plus sa beauté familiale l'avait grandement aidé niveau physique. Il était passé d'un simple gamin banal à canon sexy. C'est ainsi que Derek s'était fait renommé le prince du lycée de Beacon Hills. Il devait bien l'avouer, il aimait parfois en profiter. Socialement ce n'était toujours pas ça. Certes il lui arrivait de parler à ses équipiers du club de basket dont Boyd, un de ses amis proches, en faisait parti. Il avait très peu d'amis et il ne se laissait pas approcher facilement. Tout le monde convoitait sa richesse et la plupart du bahut que ça soit homme ou femme le voulait dans leur pieu et Derek l'avait vite compris. Alors il s'était refermé, jouait un être effrayant et peu sociale. C'était un loup solitaire parmi une petite meute qu'il s'était fait.

Erica, son amie d'enfance, était aussi populaire que lui. Enfant, elle portait de grosses lunettes de vue et ressemblait à une fille timide et réservée. A ses côtés, elle s'est peu à peu transformé en belle femme pulpeuse qui ferait qu'une bouchée d'un homme. Homme qui se ferait tordre le cou par son petit copain Boyd, l'homme noir à ses côtés. Aussi sportif que lui, les deux garçons aimaient bien courir ensemble. Derek avait une sorte de protéger en première année du nom d'Isaac. Il l'avait rencontré peu de temps avant, son père le battait alors il en avait parlé à sa soeur et sa mère. Le paternel fut arrêté et Talia, la mère de Derek, se porta garante du garçon. Les services sociaux avaient accepter après une visite chez eux. Depuis Isaac était considéré comme un membre de la famille. Il avait un autre ami qu'il voyait peu. Une sorte d'ami secret que les autres ne connaissaient pas mais Jordan l'en avait décidé ainsi. Alors il s'en contenta.

Sa richesse l'avait un peu aidé pour certains dérèglements dans le lycée. Quelques profs se taisèrent sur certaines absences, il avait même gagné une belle place de parking grâce à sa grande donation pour l'école. Sauf qu'un panneau coûtait trop cher donc tout le monde était au courant qu'il ne fallait pas se garer sur sa place. Jusqu'à ce matin. Quel était le con qui s'était accaparé sa place ? Déjà que Derek s'était levé d'une mauvaise humeur et voir qu'un abruti s'était garé à la place de sa Camaro cela le mit en rogne.

De plus, ce fameux abruti l'avait fait poireauter après l'appel. Il lui ferait payer son attente. Puis il vit une forme vers la voiture de malheur alors il se précipita vers l'autre lycéen.

Sa première impression, c'était quoi ça ? Qui lui avait acheté ses fringues ? A croire qu'il faisait son shopping dans une friperie. Un t-shirt noir de Hulk qui donnait un coup à Wolverine dans une phrase "Hulk never Happy", une veste rouge ouverte et à moitié rentré dans son fût, et des chaussettes dépareillés. Okay ce gamin avait déjà un sacré problème. Sa mère a dû le bercer trop près du mur. Comme sa jeep avait rasé ces fameux murs aussi.

Sa deuxième impression, il était sacrément insolent et cela irrita le Hale. Il avait envie de lui foutre un poing sur cette face de con. Jamais personne ne lui avait fait chier ainsi. Derek s'était senti démuni et ça l'agaçait. Au moins il lui avait fait peur. Sa fierté était légèrement remontée sous ce contast.

Sauf que si Erica n'était pas intervenu, ça aurait pu finir très mal. Il était satisfait de l'intervention de la blonde car il avait pu laisser la Camaro ainsi juste pour emmerder le jeune garçon derrière lui.

...

A la fin de la journée, Derek allait récupérer sa voiture quand il vit une contravention derrière son essuie-glace. Il le souleva, pestant dans sa barbe et promettant qu'il ferait payer l'intégralité de l'amende à cet imbécile à la jeep bleue. En la lisant ses sourcils se froncèrent encore plus que nécessaire.

'Vous feriez mieux de déplacer votre véhicule avant qu'on vous la retire.

PS: le orange t'irait bien.'

Un petit dessin d'un tolard derrière des barreaux était dessiné juste en bas à droite.

Il roula férocement le papier entre ses doigts et le jeta sur la jeep avant de récupérer la sienne et démarrer au quart de tour.

Au loin le lycéen hyperactif était hilare après avoir vu toute la scène. Son meilleur ami le regarda, haussant un sourcil.

— C'est pour ça que tu n'as rien voulu me dire ce midi ?

— La surprise n'aurait pas été la même mon cher Scottie.

Puis Stiles entreprit de récupérer sa voiture et se promit de ne plus prendre cette place après qu'on lui est expliqué la fameuse histoire de la place de parking par un jeune lycéen aux boucles blondes et aux yeux bleus chérubins.

...

Stiles s'était levé le sourire aux lèvres. Depuis l'histoire de la place de parking, il avait récupéré les vieux carnets de PV de son père puisque de leurs jours tout se faisait électroniquement. Cela faisait une semaine qu'il se tatait à laisser un autre message au conducteur à la Camaro. Il ne savait pas pourquoi mais il avait une irrésistible envie de le titiller. Ça ne lui était jamais arrivé avant. Mais de savoir que l'homme était le mec le plus populaire du lycée, il s'était un peu calmé. La discrétion était la meilleure solution.

Il pouvait passer pour la discrétion. Il se trouvait sur le terrain de lacrosse pour les sélections. Derek Hale se trouvait sur les bancs des spectateurs, l'ignorant royalement. C'était déjà ça.

Stiles n'était pas friand de sport. Il avait malheureusement deux pieds gauches et se tournait au ridicule à la moindre occasion. Même si c'était un bon coureur. Son esprit n'arrivait pas à se concentrer au maximum et l'empêchait de faire des jeux de stratégie. Jouer au la Crosse était impossible mais il avait promis à Scott d'y participer. Il ne pouvait plus reculer. Jackson, en seconde année et capitaine de l'équipe, les toisa lui et les autres inscrits muni d'un simple haut de sport et jogging d'un oeil jugeur. Puis l'entraînement commença.

Ce fut la partie des passes que Stiles avait du mal. Il n'arrivait pas à récupérer la plupart des balles, deux sur vingt à peu près, et parlons pas du tir au but. C'était un as de la nullité.

Quand l'entraînement fut fini, il souffla de dépit. Il sentait qu'il ne sera jamais pris. Scott avait plus de chance, il s'était donné à fond et Finstock, malgré ses airs détachés et insultants, avait apprécié son jeu.

Après ce jour, Stiles fut réputé pour son manque d'adresse et fut charié par Jackson sous le regard revêche de Lydia. Jolie fille cela dit. Alors à la fin de la journée, il regarda Jackson partir avec sa jolie voiture.

Le lendemain Jackson s'était reçu une contravention disant :

'Je t'acheterai une banane pour féliciter ton égo surdimmensionné de singe'

Puis Stiles jeta un oeil à la Camaro garé à sa place NON attitré. Sa main lui démangea et il écrivit dans son carnet. Il arracha précipitemment la feuille, regarda aux alentours et posa la feuille sur le pare-brise de la voiture noire.

Derek s'était dirigé vers sa voiture. Depuis l'altercation avec le garçon il avait de retour récupéré sa place. Il s'installa derrière son volant et commença à allumer son contact. En levant les yeux, il vit un morceau de papier dépassant de son essuie-glace. L'homme fronça les sourcils et descendit de l'engin. Il prit le bout de papier et le lit.

'Au fait, jolie voiture !'

Derek haussa un sourcil regardant sa caisse. Bien sûr qu'elle est jolie sinon il ne l'aurait jamais acheter. Un sourire fier apparu sur son visage et il s'en alla.

...

Il l'avait revu à la cafétéria. Sa tête dodelinait sur une musique que lui seul entendait, lui donnant un air crétin sur le visage. Ce gamin était très étrange. Mais il avait du mérite. Les autres avaient beau le critiquer, lui se relevait à chaque fois. Petit à petit, Derek le regardait différemment. Il ne pouvait s'empêcher d'observer tous les faits et gestes du plus jeune. Puis un jour il laissa un papier sur le pare-brise de la jeep.

Stiles en fut surpris et regarda ce qu'il y avait marqué dessus.

'Tu mériterais une belle amende pour conduite dangereuse à l'intérieur de ce monstre'

Stiles se mit à rire et retira le calepin de son sac.

'Et toi tu as un gros égo pour conduire une bête pareil'

Derek avait rougit après avoir lu ça. Ça l'avait étrangement perturbé.

...

Plusieurs fois il avait aperçu ses petites contraventions. Quelques phrases par-ci et là. Du genre 'joli match', 'apprends à attraper une balle', 'abruti'. Des simples mots qu'ils s'envoyaient. Ça arrivait qu'ils se plaignent de leurs profs, 'Harris est un con', 'sois poli', 'pire prof', 'lycée ennuyeux', et encore d'autres.

Derek commençait à aimer ces petits mots. Il n'aimait pas les jours de pluie qui empêchait de laisser un de leur message. Il n'aimait pas non plus, non il détestait voir les fameuses contraventions de Stiles sur les voitures des autres. C'était réservé qu'à lui et cela le mettait en rogne. Alors quand il en voyait une, il l'arracha pour la mettre à la poubelle.

Ses nerfs ne le lâchèrent pas de la journée. Surtout en voyant le pote fidèle de Stiles, celui qui traînait toujours avec lui et riaient ensemble. Il ne savait pas pourquoi mais il avait envie de le frapper, voire le déchiqueter en morceaux quand tous les deux étaient trop proche au point d'avoir un contact physique. Le seul moyen qu'il trouva de se calmer était de les éviter le plus possible.

...

Jordan était penché sur les gradins, les coudes sur les genoux, réfléchissant à une solution. C'était rare que son ami venait lui demander de l'aide mais quand il le fesait c'était qu'il se trouvait dans une impasse.

— Tu as vraiment envie de tuer ce Scott Mccall ? Redemanda-t-il sachant pourtant la réponse.

— Et déchiqueter tous ses membres un par un.

— Ça ne t'ai jamais arrivé avant ?

Derek secoua la tête.

— Ça serait donc la première fois que tu es jaloux ?

Le brun fronça des sourcils.

— Jaloux ?

Le blond hocha la tête.

— Oui, jaloux que Scott soit proche de Stiles.

Le jeune Hale tourna la tête vers le terrain où l'équipe de crosse s'entraînait, voyant les deux meilleurs amis plaisanter entre eux. L'agacement monta en lui.

— Tu as déjà été jaloux ? Demanda-t-il à son tour.

Jordan fixa plus longuement le terrain et ses sportifs. Il soupira longuement.

— Disons que je suis plus envieux que jaloux.

L'homme populaire se pinça les lèvres. Il comprenait un peu les états d'âmes de son ami, il avait déjà dépasser ce stade. Peut-être que dans quelques temps il comprendrait ce qui lui arrive.

...

Le lycée avait remarqué un changement chez Hale. Son caractère s'était adouci et il était souvent dans la lune. Il regardait souvent les entrainements de la Crosse. Alors les gens furent curieux et décidèrent de l'observer. Ils n'en crurent pas leurs yeux quand l'objet des pensées de Derek fut Stiles Stilinski. Les filles se désolèrent et avaient envie d'étrangler ce gamin hyperactif alors que les hommes étaient choqués que le mec le plus populaire n'avait de yeux que pour ce minus.

Pour vérifier cette rumeur, une fille décida d'aller de l'avant.

— Derek ? Appela une voix mielleuse non loin de son casier. Il y a un film que j'ai absolument envie de voir ce soir, ça te tenterai ?

Le jeune homme toisa la lycéenne blonde cendrée de son air supérieur. Il mimait souvent cette position pour faire fuir les gens qu'il arbhorrait. Vu le décolleté de la demoiselle, elle faisait tout pour l'aguicher et vraiment, ça lui donnait aucunement envie de passer ne serait qu'une minute avec elle. Soudain il eut une illumination.

— Je suis déjà pris ce soir.

...

Stiles ne comprenait pas pourquoi tous les lycéens le regardait. Bon, il avait déjà l'habitude de tous ces yeux face à lui, après tout c'était une bête de foire que tout le monde aimait se moquer. Mais en cet instant, au lieu de l'amusement, il lisait plus de l'incompréhension dans leur occulaires, voir de la colère dans certaines filles. Il essaya de se mémorer ce qui a put se passer mais rien ne vint. Il n'avait pas changer de comportement, toujours aussi bavard et hyperactif. Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire de mal ?

Puis un jour il comprit quand un matin Derek lui avait posé un bras sur ses épaules regardant la fille devant eux d'un air faussement dépité.

— C'est avec lui que je vais au ciné ce soir.

L'hyperactif en resta bouche bée. Il n'avait reçu aucune invitation de la part du brun. Du moins il ne s'en rappelait pas.

Quand la fille s'en alla, rouspétant comme une furie, Stiles se tourna vers lui.

— Aller au ciné ? Depuis quand ? Je ne me rappelle pas que dans nos petits papiers on avait entrepris de se faire une sortie. Fallait me mettre au courant ! Et si je n'aurais pas pu ? Mon père qui est à la maison, ma voiture qui ne démarre pas ...

— Ta jeep est constamment en panne, ça ne changera pas de d'habitude.

— Je ne te permets pas !

— Ouais ouais.

Le plus âgé lui tourna autour et le bloqua contre les casiers, laissant Stiles pantois. Puis il se pencha pour lui chuchoter à l'oreille.

— Ce soir 18h.

Stiles eut un frisson sous le souffle du brun. Ses joues se mirent à rosir de cette soudaine proximité. Pour cacher ce trouble, il tourna la tête de façon sceptique.

— On va voir quoi ?

— Un film ... Commença le brun.

— Oh bonne déduction Sherlock, coupa Stiles. Un film au cinéma, qui l'aurait cru ? Vraiment ! Je pensais qu'on y dansait la salsa !

Derek grogna, lui clouant le bec de sa main.

— Soit à l'heure.

Stiles ne comprenait pas pourquoi cette soudaine invitation de la part du troisième année. D'habitude l'homme l'ignorait à l'école, ils discutaient que sur papier. Alors qu'ils aillent au cinéma ensemble était inconcevable. Ça faisait même un peu rencard comme ça. Oulà, il vaut mieux sortir ça de la tête. Jamais au grand jamais. Surtout pas Derek-je-suis-un-pur-hétéro-avec-les-plus-sexy-femmes-du-monde-Hale. Surtout pas avec lui. Il fit disparaître la légère lueur de peine qu'il avait dans les yeux, il n'était pas intéressant, même les filles ne voulaient pas de lui, alors le mec le plus populaire de l'école s'intéresse à lui était impensable.

Le garçon sortit de l'emprise du brun et lui fit un grand sourire pour oublier tout ça.

— A ce soir alors. N'oublie pas le gros pot de pop-corn.

...

Il était en retard. Très en retard. Faut l'avouer, ça lui changeait pas de d'habitude, même si la plupart du temps c'est Scott qui le mettait en retard. Mais il avait fallu que sa voiture le lâche au dernier moment et qu'il répare ça. Il avait vraiment la poisse.

Il accéléra légèrement à l'arrivée du parking du cinéma. Il descendit précipitemment au point qu'il failli en tomber. Stiles avait vu Derek au loin, regardant sa montre d'un air agacé, il n'avait pas envie de le faire attendre plus alors il avait bousculé plusieurs personnes sur son chemin pour lui faire face.

— Je t'avais dit d'être à l'heure.

— Désolé, petit soucis technique. Répondit l'autre en pointant sa voiture du doigt.

Le plus vieux leva les yeux en l'air avant de rentrer dans le bâtiment. Alors que Stiles se dirigeait vers le guichet, Derek lui avait empoigné le bras pour qu'il le suive dans une salle. Il l'avait installé sur un fauteuil et lui avait demandé de ne plus bouger avant qu'il revienne. Stiles eut un grand sourire quand il vut l'énorme pot de pop-corn au bras de Derek et se précipita dedans.

...

Derek ne savait plus quoi faire. C'était une bonne idée pourtant de l'avoir invité à voir un film, sauf que maintenant, il ne savait plus comment se comporter. Stiles avait l'air complètement scotché au film et ne se rendait pas compte des moeurs du terminale. Lui, ne pouvait s'empêcher d'observer le garçon au lieu du film, admirant ses grains de beauté sous la clarté de l'écran. Si seulement le jeune homme pouvait le regarder, cela pourrait avancer les choses. Derek se voilait la face. Il fallait qu'il fasse quelque chose, au point qu'il calculait une tentative. Il allait finir dans les clichés si ça continuait, du genre le bras au-dessus de ses épaules. Ses yeux se posèrent sur le pot de cochonneries et c'est là qu'il tenta. Stiles avait pris une poignée de pop-corn et Derek s'était jeté sur la main du garçon pour avoir un contact, mais la violence du geste fit renverser le pot sur les genoux de l'hyperactif. Ce dernier regarda la catastrophe, éberlué.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai rien compris, je tenais les pop-corn fermement entre mes genoux et tout d'un coup 'plaf', et tout s'est renversé. Heureusement qu'ils n'étaient pas beurré. Dit Stiles en se reniflant, affichant une grimace. Beurk, je vais sentir le pop-corn toute la journée.

Il se releva soulevant légèrement son pull faisant écarquiller les yeux de Derek.

— Tiens, sens, je ne suis pas fou !

A l'odeur sucrée, Derek fut fébrile. L'odeur se mariait bien avec celle de Stiles et cela lui donnait faim. Ses yeux se relevèrent et il ne put s'empêcher de se jeter sur ses lèvres appétissantes, qui avait la même saveur que son pull.

Maintenant, il savait ce qu'il se passait chez lui. Enfin du moins, le contact des deux lèvres lui avait donné un bon indice. C'était exquis, non fantastique. Il n'aurait jamais pensé que ça serait si génial de l'embrasser, et il pourrait recommencer encore et encore. Ses lèvres étaient douces et gourmandes. Il sentait son érection commencer à se lever. Il avait tellement envie de plus, bien plus. Alors il approfondi son baiser en posant une main sur la joue de Stiles. Ce dernier recula sous le choc, ses yeux incompréhensible le fixant.

— Euh... le film ... réussit-il à articuler.

Puis le garçon tourna sa tête face à l'écran. Derek avait l'impression d'avoir merdé, le frustrant encore plus. Sauf que maintenant, il savait ce qu'il voulait et il essaiera tout pour l'avoir.

...

Stiles se sentait démuni pendant que le film tournait encore à l'écran. Ça tournait encore et encore dans sa tête, le baiser, il ne comprenait pas pourquoi le mec le plus canon de tout Beacon Hills l'avait embrassé. Pourquoi avait-il aimé cette sensation, celle de se sentir étrangement aimé. Bon, peut-être qu'il se faisait un film, après tout, c'était le roi pour ça. Quand la main du plus vieux s'était posé sur sa joue, Stiles ne savait plus quoi faire, la laisser, la repousser ? L'avantage d'être un hyperactif était de vite réfléchir alors il s'était reculé. Mais le regard blessé de Derek l'avait perturbé.

Derek était un bel homme, il s'en était rendu compte la première fois qu'il l'avait vu. Il comprenait pourquoi on l'avait renommé le prince. D'habitude, il évitait ce genre de personnes sauf qu'il avait fallu d'un mot pour que tout bascule. Et de fil en aiguilles, ils s'étaient échangés des messages, apprenant peu à peu à se connaître. Il ne s'était pas attendu à ce que Derek l'invite et il avait attendu cela avec impatience. Son coeur avait fortement cogné quand il avait aperçu l'homme devant le cinéma en train de l'attendre. Mais ce n'était rien face à ce baiser.

Sa réflexion fut interrompue par son portable vibrant dans sa poche. Il jeta un oeil dessus et se releva rapidement de sa place.

— Désolé, urgence. Dit-il timidement en agitant son téléphone.

Puis il courut en dehors du bâtiment. Il ne savait pas s'il devait détester ou remercier Scott. Mais son meilleur ami avait besoin de lui.

...

Derek allait péter un plomb. Ça faisait plusieurs jours que Stiles l'évitait. Il avait l'impression d'avoir raté quelque chose. Pourtant il avait senti ses frissons et entendu même un gémissement de plaisir sortir de la bouche du garçon. Alors pourquoi fuyait-il maintenant ? Il sentait sa patience s'effriter, il allait en assommer plus d'un. Le Hale se démenait la cervelle pour trouver un moyen de lui parler. Il allait peut-être le bloquer dans un couloir ou dans les toilettes des hommes. Ouais, non, ça ferait pervers. Il ne savait pas comment être seul avec l'hyperactif sans se faire passer pour un gros pervers.

L'idée arriva bien plus tard quand Erica vint lui annoncer qu'elle organisait une fête. Et là, le sourire de Derek ressemblait fortement à celui du chat de Cheschire.

...

— Vraiment les gars ? Une fête de terminale ? Suis-je le seul à être réticent là-dessus ?

— Allons Scott, c'est pas tous les jours que des terminales, ni qui que ce soit d'ailleurs, nous invite à une fête. Relaxe mec et profite. Tu trouveras peut-être une copine et on se bourra bien la gueule. S'amusa Stiles.

— T'es pas fils de policier toi ? Demanda Isaac un sourcil levé.

— Shérif. Corrigea le châtain. Ouais, je boirais au moins un verre. Rouspéta-t-il.

Les deux autres se mirent à rire. Ils s'arrêtèrent devant une maison bondé de monde, où l'ambiance avait déjà chauffé. Stiles frappa à la porte tout guilleret. Une femme ouvrit et le toisa de haut.

— C'est pourquoi ?

— Nous sommes invités à la fête très chère.

— Des premières années ? Se moqua-t-elle. Aucune chance que vous rentrez ici les loosers.

Isaac poussa légèrement Stiles pour prendre le relais.

— Désolé, mais quelqu'un nous attend à l'intérieur. Hey Derek !

Stiles frissonna en entendant le nom. Il vut le Hale assis sur un des sofas dans le coin du salon accompagné de toute sa clique. La blonde à ses côtés eut un grand sourire en voyant Lahey.

— Isaac ! Je suis contente que tu sois venu ! Hurla-t-elle. Tu as amené des amis ?

Lahey présenta les deux garçons au groupe qui les saluèrent en retour. Elle leur souhaita de s'amuser et que s'il y avait un problème, qu'ils viennent la voir pour intervenir.

C'est ainsi que Stiles se retrouvait sur la piste de danse improvisé et qu'il bougeait sur le rythme de la musique, faisant abstraction des moqueries alentours. Puis il sentit une main sur sa hanche. Sous le choc, il se retourna et il vut une belle demoiselle en face de lui. Appréciant de ne plus être seul, il continua de danser avec elle. Il était là pour s'amuser mais surtout pour oublier ce qui s'était passé avec Derek. Derek, qui le fusillait du regard depuis plusieurs minutes. Puis quand la fille se colla, il sursauta. Il sentit un malaise s'installer dans tout son corps. Une démangeaison désagréable partout, surtout derrière sa nuque. Il essaya de la repousser mais elle était tenace. Sauf ou grâce à quelqu'un, il se retrouva propulsé en arrière et on le tira à l'extérieur.

Quelques secondes plus tard, Stiles se retrouvait plaqué contre le mur extérieur de la maison, le brouhaha ambiant avait diminué et il avait soudainement peur. En reprenant ses esprits, il remarqua une paire de yeux verts/bleus - il avait du mal à les distinguer à cause de la pénombre - le regarder rageusement. Une pointe de colère avec une autre émotion indistinguable. Puis le corps musclé de Hale se colla à lui, resserant son étreinte. Puis sans crier gare, il prit ses lèvres avec possessivité. Stiles se tendit, le repoussant, alarmé. Quand ce fut fini, le garçon lui lança un regard noir.

— T'es complètement malade ! Hurla-t-il.

— Malade ? C'est qui qui prenait du plaisir en dansant collé serré avec une inconnue ? Gronda-t-il.

— Déjà, si tu avais bien regardé, j'ai essayé de la repousser et de deux, ça ne te regardes pas.

Derek frappa des deux mains le mur de chaque côté du visage du première année. Stiles déglutit.

— Bien sûr que ça me regarde. Après ce qui s'est passé entre nous, tu n'as aucun droit de voir ailleurs.

Stiles fronça des sourcils.

— Je ne t'appartiens pas ! Je suis maître de moi-même et si j'ai envie de danser avec une fille je le fais. Et ce qui s'est passé au cinéma n'avait aucunement eu lieu. Après tout, pourquoi m'aurais-tu embrassé ? Toi, le mec le plus canon du lycée avec le nerd de service ? Fais moi rire. Une blague, c'est juste une foutue vaste blague. Maintenant laisse-moi tranquille.

Son souffle se coupa par un autre baiser forcé. Stiles esseya de le repousser en vain.

— Arrêtes !

— Une blague ? Ragea Derek. Comment doutes-tu ? Je croyais qu'après nos petis échanges écrits, on se connaissait un peu mieux que ça. Tout est réel Stiles ! De ses petits mots appréciables jusqu'à cette sortie ensemble où je t'ai embrassé. Car oui, j'ai de réels sentiments pour toi, et ce n'est pas qu'une simple passade. Alors au lieu de m'éviter, dis-moi tout simplement que tu ne veux pas de cette relation, que tu ne veux plus me voir. Mais ce n'est en aucun cas une blague !

Stiles le regarda surpris. Derek avait sacrément de débit ce soir, c'est qu'il était vraiment remonté. Puis qu'il avoue ses émotions, ça il pouvait parier que le terminale ne le faisait jamais. Sauf que le voir aussi désespéré lui fit mal au coeur. Derek était vraiment sérieux. Mais lui était si perdu. Lui aussi à commencer à l'apprécier grâce à leurs échanges écrits, puis Derek était physiquement attirant. Mais l'hyperactif manquait énormément de confiance en lui, alors il avait préféré fuir au lieu de faire face à cette situation. Il se mordit fortement la lèvre inférieure. Voir Derek aussi attristé le peinait et il avait envie de le consoler. Alors pour une fois, il fit taire la voix dans sa tête et osa poser sa main sur sa joue barbu de trois jours. Son visage se rapprochant de lui pour avoir du contact. Derek le stoppa dans son geste.

— Qu'est-ce que tu fais ? Cracha le plus vieux. Je ne veux pas de ta pitié.

— Eh oh attends ! S'emporta l'autre. Faut te décider. T'as le droit de m'embrasser mais pas moi ? Tu crois que j'allais t'embrasser sans aucune once de sentiments. Rassures-toi car déjà, t'es hyper bandant mec. Rien que la première fois qu'on s'est rencontré j'avais envie de te coller contre ma jeep pour te rouler une pelle. Sauf que j'ai vite arrêté d'y penser car je l'aurais vraiment fait sans que je le veuille. Puis on a commencé à s'envoyer des mots et j'ai commencé à t'apprécier. Et quand tu m'as embrassé, crois-moi, ça m'a retourné et j'ai enfin compris que j'étais grave attiré par toi et que j'ai envie de plus. Sauf que je ne pouvais m'empêcher de croire à une blague. Après tout, regarde-toi et regarde-moi. Il n'y avait aucune chance que ça arrive. Donc merde, j'ai des sentiments à ton égard alors laisse-moi t'embrasser ou prends tes responsabilités.

Derek n'attendit pas plus longtemps, il colla ses lèvres sur celles du garçon, se délectant du baiser fougueux qu'ils entreprenaient. La frustation leur empêchait de reprendre leur respiration, appuyant baiser sur baiser. Il fallut qu'ils arrivent à asphyxie pour qu'ils se reculent. Mais leurs mains et leurs peaux restèrent en contact. C'était délicieux et ils avaient hâtent de continuer. Sur quelques caresses, Derek avait collé son front sur le sien pour lui chuchoter à l'oreille.

— Tu as aucun doute à avoir Stiles. Ton corps est alléchant.

Ce dernier rougit fortement sous cette confidence, faisant réchauffer son bas-ventre. Derek lui prit la main et l'emporta à l'intérieur de la maison.

— On va où ? Demanda le première année.

— Chez moi.

Le coeur de Stiles cogna fortement dans sa poitrine alors que des images peu catholiques s'infiltrèrent dans sa cervelle. Il se retourna, les vestes en main et lui tendit la sienne.

— Je dois prévenir les autres.

— T'inquiètes, je laisserai un message à Isaac. Répondit le barbu impatient.

Derek l'avait fait installer sur le siège passager après avoir vaguement tapé un message sur son téléphone, puis entra du côté conducteur de sa camaro. Il prit chemin pour chez lui dans un silence où la patience était rude. Stiles n'était pas d'humeur à observer l'intérieur de la voiture qui leur avait permis de se rencontrer, il était beaucoup trop stressé et gigotait dans tous les sens. Pas un son ne sortait de sa bouche pour éviter de casser l'ambiance alors pour s'occuper, il observa son chauffeur. Ce dernier avait le sourire aux lèvres, sachant qu'il était observé. Sa libido s'accentua alors il augmenta la vitesse afin d'arriver plus vite pour enfin passer à l'acte. Il avait hâte de toucher Stiles, de parcourir son corps de ses doigts, observant les rougeurs monter en lui. Il avait surtout hâte de le goûter. Ce gamin lui faisait un effet fou. Pour calmer ses ardeurs, il lui prit la main et lui caressa le dos de son pouce. Ça les calmèrent un peu mais la frustation était toujours là.

Ils arrivèrent enfin devant la bâtisse des Hale, le coeur battant la chamade. Derek se retourna vers son petit-ami et lui roula le patin du siècle. Un peu groguis tous les deux, il lui demanda.

— Tu es prêt ?

— Plus que prêt. Sourit le jeune satisfait du baiser.

Tout était paisible. Stiles se retrouvait dans la cuisine à petit déjeuner, il avait un peu de temps devant lui, alors il profitait du soleil sur son visage, le calme rentrant dans la pièce. L'odeur des multiples pancakes flottant dans les airs, se mélangeant au café qu'il tenait en main. Il adorait ses matinées, celles où son homme lui faisait tout ce qu'il aimait à manger. Il aimait tellement son homme. Ce dernier avait abandonner son tablier avant de se diriger vers lui pour lui donner un baiser sur le coin de la bouche et de s'installer en face de lui. Malgré les années, Stiles avait toujours des frissons et cela le rendait si heureux.

— Finis vite de manger et te préparer. Sinon le shérif ne va pas être content.

— Il oublie que je pourrais devenir son successeur un moment à un autre. Sourit avec malice son compagnon.

Dans un dernier baiser le garçon alla se préparer laissant son jeune amant finir de ranger la cuisine. Derek avec son tablier l'avait un peu émoussé comme d'habitude, il aurait tellement voulu profiter de lui. Mais le devoir l'appelait, ça attendrait demain, à son jour de repos. Quel dure réalité.

En sortant de leur appartement, il apperçut quelque chose de dépasser sous l'essuie-glace de sa voiture. Une sorte de papier, sûrement un prospectus d'un nouveau commerce. En s'approchant, il écarquilla les yeux de surprise. Il connaissait ce papier, un souvenir nostalgique et confortable. Il le récupéra avec précaution, les yeux pétillants de curiosité, s'attendant à une phrase amusante. Ce fut une surprise qu'il trouva. Il ne s'attendait pas à ça, mais vraiment pas.

Dans un grand élan, le nouveau policier se précipita à l'intérieur et se jeta dans les bras de Derek avec un grand 'oui'. Ils s'embrassèrent sous ce bonheur immense. Le papier sur le coeur, comme si c'était la chose la plus précieuse qu'il possédait.

'Vous êtes condamné à finir vos jours avec M. Derek Hale pour lui avoir volé son coeur ainsi que sa première place.

Pour cela Stiles,

Veux-tu m'épouser ?'