Petit mot de l'autrice : ce texte est wtf maiiiis je l'aime fort

Jour 6 : Strange & Gina

(Marvel x B99)

durant la bataille finale d'Endgame

La bataille faisait rage. Partout où il posait les yeux, Tony pouvait voir des combattants succomber. Même si les rangs adverses subissaient des dégâts, il lui semblait que les pertes étaient plus lourdes de leur côté. De toute manière, cela importait peu... Thanos, à quelques mètres de lui, était sur le point de récupérer la dernière pierre. En voyant cela, Tony sentit le découragement l'envahir. Alors comme ça, tout ce qu'ils avaient fait n'avait servit à rien ? Malgré leurs efforts, ils allaient de nouveau être condamnés à voir la moitié de leur univers disparaître ?

C'est alors que son regard croisa celui de Strange. Le mage le regarda et, avec une infime tristesse dans le regard, leva un doigt.

Tony comprit immédiatement ce que voulait lui signifier son ami. Un doigt levé, pour une chance. Leur seule chance, pour être plus précis. Strange avait été clair : dans toutes les versions qu'il avait exploré, ils ne gagnaient qu'une seule fois. Et manifestement... la victoire passait par lui.

Par son sacrifice.

Tony ressentit une vague d'inquiétude le submerger. Il s'efforça toutefois de la refouler. Il n'avait pas le droit d'avoir peur, pas le droit d'égoïste, pas quand le destin du monde reposait sur ses épaules. Réunissant tout son courage, il se releva et s'avança tant bien que mal vers Thanos.

C'est alors que celui-ci se reçu un peigne bleu dans l'œil.

Bien évidemment, le titan se tourna vers la source de l'attaque. Tony, qui en fit de même, eut alors la surprise de constater que la personne ayant lancé ce drôle de projectile était... Gina Linetti.

Gina avait rejoint le groupe Stark après quelques années dans la police. D'après elle, l'industrie correspondait mieux à son incroyable personnalité, personne là-bas n'étant en mesure de lui faire de l'ombre. Tony lui avait bien fait remarquer que c'était lui le patron, mais elle l'avait regardé comme s'il était particulièrement idiot de croire qu'il était plus éblouissant qu'elle. Au lieu d'être vexé, il avait été admiratif de son charisme et de son assurance et l'avait engagée immédiatement. Mais si Gina s'était avérée être une community manageur exceptionnelle, elle n'allait toutefois pas faire le poids face à Thanos... Malheureusement, elle ne semblait pas s'en rendre compte, car elle eut l'audace de le prendre à partie :

- Alors c'est vous, le grand maître des forces du mal ?

Elle le dévisagea de haut en bas et, un instant, Tony eut une étrange pensée : il songea que pour rien au monde il aurait prit la place de Thanos à ce moment-là. Il n'aurait pas été su de pouvoir se remettre de son regard.

- Faites moi rire, dit-elle une fois son analyse terminée. Vous vous croyez effrayant ? Rester une après-midi bloquée dans un ascenseur avec un Scully malade, ça c'est effrayant. Vous, vous êtes un simple croisement raté entre un schtroumpf et un catcheur de seconde ligue.

Thanos n'eut le temps que de bredouiller un simple « Je... » que Gina s'était approchée de lui. Avant que quiconque n'ait pu faire un mouvement, elle s'était emparée des pierres. Elle claqua des doigts et, deux secondes après, le chaos s'ensuivit : toute l'armée de Thanos, y comprit Thanos lui-même, disparu. Mais le chaos survint surtout de fait que tous les survivants de leur propre camp se retrouvaient désormais à danser.

- J'ai toujours voulu voir les Avengers reprendre la chorégraphie de florgasme, se réjouit-elle.

Tony songea qu'il aurait préféré cent fois mourir plutôt que de se retrouver à faire les mouvements les plus improbables qu'il soit.

Tant bien que mal, il s'approcha de Strange, prit lui aussi dans une gigue frénétique.

- C'était ça votre unique solution ? Je pensais qu'il fallait que je meurs !

- C'était ce que je pensais aussi ! Gina était une option tellement improbable que je ne l'ai même pas explorée !

- Ce qui vous donne une leçon, dit alors la dame en question. Ne sous-estimez jamais la grande Gina Linetti. Sur ce, j'y vais. Je reviendrais vous voir quand vous aurez construit une ville à ma gloire.

- Un monument, vous voulez dire, corrigea Strange.

- Non, mon chou. Un ville. Je ne mérite rien de moins.

Elle leur fit un petit bisou de la main, avant de s'en aller.

Il se passa alors quelques secondes, avant que Captain America ne surgisse en effectuant une macarena parfaite.

- Dites... vous savez quand on va arrêter de danser ?