Chapitre 426 : Fallen star

Rollo préside le Conseil des Étudiants.

"Venons-en à la nouvelle : Rachel Von Kreutzberg. Des commentaires ou observations, Président ?" questionne le proviseur.

"Il semblerait que nous soyons parvenus à mater son côté rebelle." annonce Rollo, laconique. "Cependant... je préconise de la garder à l'œil jusqu'à ce que nous soyons pleinement assurés du maintien de sa bonne volonté."


Je n'arrête pas d'y penser. C'est devenu une véritable obsession !... Cette grimace immonde que m'a adressée Flamm, cette moue révulsée qu'il prend soin de camoufler derrière son précieux mouchoir, cette bouche tordue par un haut-le-cœur si profond qu'il lui semble que son estomac va crisper, ce plissement de nez qui signale son inconfort. Cette... plissure totale des traits de son visage d'ordinaire impassibles. Je rêve de lui rouler le patin du siècle si jamais il m'adresse à nouveau cette grimace !...

Oh, l'offense sera immense. Je risque le renvoi mais qu'importe !...

Flamm, les jeux sont faits.


Balade à cheval dans les bois, accompagnée par Viane, Tristan et le Président.

Le chemin se rétrécit et possède un certain dénivelé. Nous y faisons passer nos montures l'une après l'autre lorsque soudain, un cavalier armé se dresse devant nous, ayant quitté un fourré.

Nous sommes bientôt encerclés par quatre hommes solidement armés.

"Tiens, tiens. Des étudiants de Noble Bell." narquois, identifiant la couleur de nos tenues. "Vous aurez bien quelques bourses à échanger contre vos vies ?"

Rollo renifle, se tenant droit sur sa monture. "N'avez-vous point honte d'exercer une telle... activité ?... S'en prendre à d'honnêtes gens ne fera jamais de vous d'exemplaires citoyens."

"Toi, blanc-bec, tu me sembles avoir la langue bien pendue. Descends de cheval."

Rollo s'exécute.

L'homme quitte également sa monture et laisse courir le canon de son arme sur le corps de Rollo, notamment du côté des poches, faisant tinter sa bourse. "Là. On ne joue pas au plus malin avec moi, fiston." tendant la paume pour que Rollo y dépose ladite bourse.

"Président..." souffle Viane.

"Toi, la fille, on va s'occuper de toi une fois qu'on se sera rempli la panse. Ça vaut aussi pour toi, ma jolie." s'adressant à moi.

"Détrousser ne vous suffit pas, je note." souligne Rollo, moue profondément révulsée, mains tenues en l'air.

"On n'est pas tous nés dans la soie, mon prince." se moque le brigand avant de remonter en selle. "Toi, tu vas nous amuser un moment. Approche."

Rollo nous adresse un bref regard avant de s'avancer.

Le bandit lui adresse alors un coup de pied qui envoie Rollo dans les fourrés. La manœuvre s'accompagne de rires gras.

Je ronge mon frein, doigts crispant sur les rênes.

"Oh, vous... le prenez donc sur ce ton ?..." se relevant lentement.

Le brigand pose les avant-bras sur le pommeau de sa selle. "Ouais. Hey, Gauthier, botte-lui le cul à celui-là. Il m'exaspère !..."

Rollo s'époussette tandis que l'autre quitte sa monture. Il s'agit d'une brute épaisse.

"Je vous avertis une ultime fois..." menace Rollo.

"Tu nous avertis de quoi, le mouflet ?" l'attrapant par les cheveux avec la ferme intention de lui botter le fessier.

Rollo est envoyé une nouvelle fois dans le décor et heurte le tronc d'un arbre, manquant de se déboîter la clavicule.

"Président !" s'affole Viane.

"Du calme, ma jolie !..." nous tenant en joue.

Rollo leur fait face, ouvrant les bras. "Fort bien. Vous m'y contraignez." sur un air navré. "Vous m'obligez à utiliser cette... effroyable magie..." faisant naître des étincelles autour de lui.

Les chevaux commencent à se montrer fort nerveux, piaffant, tournant sur eux-mêmes, pressentant un danger immédiat.

"ABATTEZ-LE, LES GARS !"

"Inutile. Il est trop tard. Je vous ferai périr avec mes propres flammes."

L'incantation suit : "Écarlate. Consume ce corps et guide ma pensée. DARK FIRE !"

Les chevaux les plus proches fuient en tous sens tandis que Rollo se retrouve véritablement habillé par les flammes !... Son expression de visage s'en trouve totalement changée ; il savoure visiblement disposer de l'ascendant sur ses assaillants !

La vision est... proprement infernale !

Nos propres montures sont en déroute.

Rollo lance ses flammes sur les plus vils d'entre eux et ils tombent au sol, se tordant de douleur sous le vif brasier qui les consume avec rage.

"Que votre vilénie vous consume." annonce Rollo tel le Jugement Dernier.


Nous retrouvons Rollo, lui ramenant sa monture. Il semble calmé. Les deux corps carbonisés gisent au sol.

Rollo remonte en selle sans un mot.

"Bravo, Président !..." le félicite Viane.

Rollo monte à ma hauteur. "Aurais-tu perdu ta langue ?..." amusé par l'effet que cela a produit sur moi.

"Vous êtes parvenu à cacher remarquablement votre jeu, Président."

"Je ne cache rien du tout. Cette... magie, je ne l'utilise qu'en cas de force majeure."

"Hmm mmm."

"N'aie pas peur de dire ce que tu penses tout haut."

"Je viens de vous le dire ; vous cachez fort bien votre jeu."

"Cesse." presque souriant.

"Moi, en tout cas, vous ne pourrez plus me berner."

"Je n'en ai jamais eu l'intention."

"Oh, arrêtez. Vous ne m'avez jamais eu en odeur de sainteté, je me trompe ?"

"Peut-être est-ce justement parce que tu n'es pas... une sainte." réalisant soudain les paroles qui viennent de quitter sa bouche. Indomptable langue ! Ses joues s'empourprent et il détourne le visage, profondément gêné par l'aveu. "Oublie ce que je viens de dire."

"Oh non !..."


Flamm et moi, nous nous tournons autour. Et ce petit jeu nous plaît diablement !

Je trouve immanquablement à qui parler dès que je lance les hostilités.

Il ne me fait aucun cadeau et j'aime ça !... Il n'a pas seulement envie de me mettre dans son lit ; il crève également de me faire hardiment la cour, de remporter mon intérêt et que j'éveille le sien, de connaître toutes les anecdotes me concernant avant de livrer les siennes.

"Tu n'es décidément pas fréquentable." à mon oreille, discret, lorsque nous nous retrouvons seuls en salle d'études.

"Et toi, tu es proprement infecte." du tac-au-tac.

"J'ai terriblement envie de t'embrasser." me revient en boomerang.

"Pas dans ce lieu dédié au savoir, j'espère."

"Tu vas me faire languir, je suppose."

"Tu connais cet établissement mieux que moi. Et l'endroit susceptible d'être le meilleur pour ce faire."

"Le clocher." sans la moindre hésitation, preuve qu'il s'est déjà joué le film.

"De nuit ?..."

"Le soir. Lorsque les autres seront au souper."


Je grimpe les marches. Il m'attend sur la passerelle supérieure.

Le soleil tarde à se coucher, rendant une lumière orangée fort agréable.

Nous admirons un moment le panorama.

"Tu l'as avec toi ?"

"Quoi donc ?"

"Ton... mouchoir."

Il me fixe, clignant. "Où veux-tu en venir ?"

"Tu sais, la grimace que tu y caches... lorsque tu es heurté, dégoûté ou contrarié ?... Je veux la voir. Je veux la voir maintenant, Rollo."

Il demeure un instant interdit avant de m'afficher un sourire pour le moins joueur. "Soit. Heurte-moi. Dégoûte-moi. Ou contrarie-moi."

"Fort bien." posant mon séant sur le muret, croisant les bras. "J'ai triché aux dernières évaluations."

"Et tu n'as récolté qu'un treize ? Quelle pitoyable performance." moqueur, se souvenant parfaitement de la note attribuée.

"J'y ai volontairement inséré des erreurs pour... ne pas éveiller les soupçons."

"Voyez-vous cela ?" presque amusé. "Du bluff."

"Je dois frapper plus fort, c'est cela ? Tu as déjà couché avec quelqu'un ?"

Rosissement instantané des joues. Mouchoir de secours. Moue pour le moins embarrassée.

J'attrape sa main pour lui faire abaisser le mouchoir et me régaler de sa grimace, me hissant sur la pointe des pieds pour écraser ma bouche sur la sienne, me faisant immédiatement intrusive, lui prenant le souffle, langue hésitant un instant avant de donner - maladroitement certes - la chasse à la mienne.

Je m'en écarte un moment. "Mmm. La réponse est non. Et cela se sent."

"Tais-toi." souriant de sa maladresse, m'attrapant par les épaules pour y retourner avec application, saisissant rapidement le principe, améliorant sa participation à chaque nouveau tour de langue.

Véritablement doué !...


Rollo se pose sur le lit, sourire aux lèvres, doigts se présentant à elles, les parcourant, savourant encore les délicats picotements que mon baiser a fait naître.

Ah et il y a aussi... sa verge diablement tendue sous sa tunique qui réclame une prise en main immédiate !...

Rollo est tant absorbé par ses études et l'excellence de ses résultats qu'il a jusqu'alors peu goûté aux joies d'une solide érection.

Souvent ses études se terminent tôt le matin, le laissant dans un état physique exigeant plutôt du sommeil que du batifolage sexuel !

Maintenant que son corps s'éveille, la sensation qui l'accompagne lui est fort agréable.

Il s'ignore le temps de la toilette, finissant par s'intéresser à cette verge dressée, gavée d'appétit. Il s'empoigne enfin, son lourd franchissant ses lèvres ouvertes. Le geste est instinctif, les allées et venues sont d'abord langoureuses et précises avant d'accélérer, l'obligeant à se soutenir contre le mur de l'autre. Survient alors cette particularité physique qui caractérise quelques hommes ; sexe se montrant généreux en liquide pré-séminal lorsqu'il se trouve ainsi excité, le lubrifiant dans sa quasi-totalité, rendant les sensations d'autant plus agréables. Les expressions qui déchirent sa gorge sont telles qu'il peine à se reconnaître. Enfin, la semence gicle hors de lui avec force, lui arrachant un long râle de satisfaction. Il se recueille maladroitement dans sa main, finissant par se poser sur le tabouret, partant dans un petit ricanement avant d'éclater franchement de rire, main maculée de précieuse semence.

"Ah... petite fée..." à mon attention. "Si tu me voyais... en ce moment même..."


Salle d'études déserte. Parfait. Ce soir, il compte me sortir le grand jeu.

Il se penche entièrement sur moi alors que je peine sur un traduction latine, poings figés sur la table tandis que j'écris.

"Bonsoir, Président." souriante. "Vous aurais-je manqué ?..." d'une voix blanche.

"Silence, vile femelle." sur un sourire audible.

Il jette un rapide coup d'oeil à mon travail. "Tes tournures restent à améliorer. Ton rendu est tout juste passable." sans se départir de son sourire qui éclaire le timbre de sa voix, la rendant presque chaude.

Il lorgne sur ma chevelure et ne résiste pas à y glisser quelques doigts.

"Est-ce ainsi que vous encouragez vos étudiants ?..." joueuse. "Je ne pensais pas recevoir de... récompense alors que vous jugez mon travail tout juste recevable."

"Je me sens porté sur la bienveillance en ce moment."

"Voyez-vous cela..." amusée.

"Là." s'emparant d'un de mes stylos pour corriger un mot mal choisi, inscrivant le bon au-dessus.

La tension qui règne entre nous est prodigieuse !...

J'observe le jeu de ses mains. Elles sont immenses - Monsieur taille un bon mètre 88(*) - finement taillées, doigts longs et délicats. Le rubis grenat qui siège à son majeur droit semble rehausser ce fait déjà notable.

Ces mains... j'aurai envie qu'elles viennent se promener partout sur ma peau... que ses doigts visitent chacun de mes plis... et je ne parle même pas de l'immense satisfaction que j'éprouverai en sentant l'une de ces merveilles - voire plusieurs - s'inviter à l'intérieur de moi...

Plus nous avançons dans le jeu de la séduction, plus je brûle de le découvrir dans le rôle de l'amant. De l'aperçu que m'ont laissé ses baisers, il me paraît des plus dégourdis pour apprendre vite. Et bien.

"Quelle attitude pour le moins condamnable..." glissant une main sur la sienne.

Je l'entends déglutir plus bruyamment qu'à l'ordinaire. Mouche !

Ses mains sont d'une douceur renversante !... J'en serai presque jalouse. Ça sait s'entretenir, mine de rien.

"M'en blâmerais-tu ?..." savourant mes caresses, basculant lentement sa main sur le dos pour que j'en flatte la paume dans un petit jeu qui n'appartient qu'à nous. L'effet est tel sur lui qu'il fait dresser tout le fin duvet de ses avant-bras, granulant la peau de délice.

Il règne un tel silence dans cette salle d'études...

"Puis-je te demander... de quelle manière tu vois la suite ?..." questionnais-je.

"Tout dépend ce que tu attends de nous... de moi..." sourire toujours présent.

"Tu ne disposes pas d'une solide expérience mais... ta force est d'apprendre vite."

"Il faut bien que je possède au moins une arme pour prétendre te plaire, non ?..."

J'appose ma paume face à la sienne - la différence de longueur de nos mains est notable.

"A ma venue ici, jamais je n'aurai pu penser que... l'histoire s'écrive ainsi, Rollo."

Son prénom dans ma bouche. Un bonbon anisé.

"Il me semble que..." glissant une nouvelle fois ses doigts dans mes cheveux. "... je vais en défaillir tant je te désire, petite fée." m'annonçant pour la première fois ce surnom qui lui deviendra usuel.

Bouffée de bonheur que je lui exprime par un soupir doux.

"Tu n'as... jamais ?..." osant à peine y croire.

Sa bouche se rapproche de mon oreille. "Non."

"Vierge de tout..." d'une voix trébuchante.

"Cela... te sied-t-il ?... Te fait-il peur ?..." montrant une certaine curiosité, peu sûr de cerner mon émoi.

"Cela... m'étonne. Joli garçon comme tu es..."

"Petite fleur..." osant une caresse du revers jusqu'à mon cou. "... je ne me laisse pas aisément approcher."

"Cela me rendrait-il plus... persévérante que les autres ?..."

"Tu n'as pas fui au premier obstacle."

"Tu as été exécrable, Rollo. J'en ai été blessée."

"Je t'en demande pardon, ma douce colombe." voix profondément contrite.

Nos paumes s'épousent toujours. "Quelle est ton histoire, Rollo Flamm ?..." le pensant tout haut.

"Mon ciel n'a pas toujours été bleu. Ne m'en demande pas davantage, petite fée." fixant le regard sur le jeu de nos paumes. "Pas maintenant, je t'en prie."


Nous nous engageons sur le sentier étroit, moi le suivant, à cheval.

La haute saison arrive et nous cherchons la fraîcheur. Le petit ruisseau sera le bienvenu.

Nous laissons vagabonder nos montures et elles se cherchent pâture.

Rollo tire de son sac un petit ouvrage de poche, me lisant quelques vers d'un latin superbe.

Le clapotis de l'eau derrière nous est fort agréable et en bordure des arbres, la chaleur demeure tenable. Dans la Cité, elle est accablante.

Le coin n'a pas l'air très passant.

"Tu le fais souvent ?..." posé de façon légère.

"Quoi donc, petite fleur ?..."

"Te donner du plaisir." guettant sa réaction.

Mouchoir sur une moue rosissante. "C'est... terriblement inconvenant."

Je ris, lui faisant baisser sa garde. "C'est naturel." cherchant son regard. "Ce doit être beau à regarder. J'aimerai que tu me montres."

"I... ici ?" totalement incrédule, teinte se renforçant à mesure que l'idée lui paraît à la fois séduisante et profondément indécente.

Sa respiration vient de s'alourdir. Tout son bas-ventre en pulse en réponse. Il pourrait se damner d'être aussi réactif à la proposition !...

Son érection est à présent bien affirmée.

"Sois hardi, Rollo Flamm." m'installant en face de lui, jambes passée par-dessous les siennes.

Il s'en pince la lèvre. "En es-tu... bien certaine ?..."

Je hoche la tête. "Mets-y... toute ton ardeur, Rollo."

Il soulève le pan avant de sa tunique donnant sur un pantalon dont l'entrejambe est renflée d'appétit.

"Je... j'ai pour habitude de... commencer en demeurant vêtu..."

"Fais comme tu en as l'habitude, Rollo."

Sa main se débarrasse du mouchoir et chemine le long de la cuisse, remontant, paume finissant par l'empoigner en faisant pression. Le toucher lui procure la sensation d'un arc électrique qui lui soutire un premier soupir lourd. A mesure qu'il joue de la paume contre le renflement, ce dernier gagne en taille. Je note que ses doigts prennent en compte tout de lui, jolie bague ornant de sa présence le tableau déjà somptueux.

Le jeu dure quelques minutes avant que ses doigts filent s'occuper de l'ouverture du pantalon et qu'il s'empoigne pour s'extirper, me fixant d'un air pour le moins anxieux.

Ce qu'il me dévoile est absolument honorable en proportions et je note le suc qui suinte généreusement de l'extrémité.

"Je..." petit rire gêné. "... c'est..."

Mon regard gourmand passe du sexe, qu'il vient de dévoiler, à ses yeux.

"Ça a... toujours été ainsi..." bafouillant pour m'expliquer le phénomène. "J'espère que... ça ne te dérange pas..." main libre allant cueillir ma joue d'un revers doux.

Je secoue la tête, tirée de ma contemplation. "Je le vois comme... quelque chose de remarquable... qui ne peut être qu'à l'origine d'un renforcement des sensations..."

"Ça l'est." soulagé que je n'en fasse pas un sujet de moqueries.

"Tu as de la chance que la nature t'en aies pourvu, Rollo." sincère.

"Je suis rassuré que tu... y vois l'avantage que cela... apporte, petite fée."

Je lui intime de poursuivre d'un mouvement du menton, déterminée à n'en manquer aucune miette.

Malgré son corps qui heurte de manière spectaculaire, sa main initie des mouvements lents et doux, pouce allant récolter ce fluide, particulièrement présent, par intermittence.

"Je... ce serait plus confortable si... je pouvais abaisser ce que je porte..."

"Fais." complètement captivée par ce délit.

Il se libère pour abaisser ce qu'il porte jusqu'à mi-cuisses, main reprenant sa position tandis que l'autre passe dessous pour caresser ce qui reste de lui.

Il me sourit faiblement. "Tu... aimes ce que tes yeux voient ?..." ayant de plus en plus de mal à faire collaborer des mots cohérents dans une phrase tant les sensations commencent à le soulever. Et ce suc qui ne cesse de quitter l'extrémité renflée...

"C'est... de toute beauté, Rollo..." époustouflée.

Le bijou qui orne le majeur de sa main en action participe pleinement à la beauté de la chose.

"Je... je ne sais pas si... je vais... pouvoir... me retenir longtemps... ne m'en veut pas... petite fée... c'est terriblement... exaltaaaaah..." dodelinant de la tête sur un pic de sensations exquises qui lui traverse le corps entier.

La verge est à présent aussi gonflée que surtendue. Elle suinte d'autant plus, annonçant l'imminence de l'orgasme, testicules remontées.

Je m'en pourlèche. Mes doigts tremblent de ne pouvoir participer !...

"Petite... féééééée..." sentant l'orgasme monter furieusement.

"Oui, Rollo... Rollo, montre-moi..."

L'accélération signe le début de la fin. Quelques secondes après, la semence est expulsée avec violence, dans des saccades pleines, voix s'envolant enfin, visage crispé de plaisir. Il a bien tenté d'épargner ses vêtements ; une salve est parvenue à échapper à son contrôle.

Il est pantelant, souffle raccourci et détraqué, peinant à s'en remettre.

"Oups." notant les conséquences sur le tissu.

Petit rire hoqueté de sa part. "J'irai... laver ça... dans le ruisseau."


Je viens l'enserrer par derrière alors qu'il nettoie le devant de sa tunique et en profite pour laver ses mains maculées de semence.

"J'ai adoré..."

"Petite fée... je... je ne pensais pas que cela serait aussi..." sur un soupir exalté.

"Que dirais-tu si je... participais la fois prochaine ?..."

"Oh, je... n'y verrai aucun inconvénient." sur un sourire doux que peu lui connaissent.


(*) C'est ce qui courait à l'époque... lol je l'ai donc grandi de 10 bons centimètres car il mesure en réalité 1,78 m XD