Résumé du dernier chapitre : L'inconnue aux Enfers se révèle sous le nom de Lyrène, et annonce à Meikyû que le pacte qu'il a passé avec le créateur de l'Enfer se fait de plus en plus pressant. Yokubari tente alors de l'affronter, mais se fait écraser par la jeune femme. Finalement, Lyrène quitte les locaux sous les menaces sous-entendues de Meikyû. Au Hueco Mundo, Zaraki Kenpachi et Kuchiki Byakuya parviennent finalement à éliminer Kamereon qui se dissimulait dans le sable de façon constante. Enfin, Ulquiorra et Grimmjow libèrent leurs épées à Las Noches …
BLEACH – RISING HELL
Personnage de la semaine : Neliel Tu Odershvank
Étant l'une des personnes les plus agaçantes de Las Noches lorsqu'elle est sous forme enfant, Nell est parvenue après des mois à stabiliser partiellement sa forme. Désormais, elle n'est une enfant que lorsqu'elle est à court de reiatsu, sauf en cas de transformation volontaire pour s'amuser avec Pesche et Dondochakka. Et ce faisant, gaspille également beaucoup de reiatsu.
CHAPTER XXXV : ESPADA'S REUNION
Tremblotant à peine, fulminant contre ce geste, Grimmjow Jaggerjack demeura yeux rivés, concentrés sur cet ennemi qui libérait actuellement l'un des pouvoirs les plus immenses que possédait l'Espada d'Aizen. De grandes ailes noires apparurent dans le dos de l'ex-Cuarta, qui fixait indifféremment son adversaire. Son Zanpakutô, avait disparu. Comme lors de toutes les libérations d'Arrancars. Les dents serrées, la Panthère lança un regard meurtrier à Ulquiorra, qui ne bougeait plus d'un mouvement. Le Palais avait été réduit en morceaux dans ce secteur, et le ciel nocturne du Hueco Mundo demeurait facilement visible d'ici. Une aura bleue entoura le Sexta Espada, en même temps que de la rage s'emparait de son visage. Les pierres lévitaient doucement autour de lui, avant d'être réduites en poussière.
« - Et ? Tu crois que j'vais flipper ? Grommela l'Arrancar aux cheveux bleus.
- Tu n'en n'auras pas le temps. Murmura lentement Ulquiorra, de quoi rendre encore plus furieux son opposant. »
Immédiatement, ce fut Grimmjow Jaggerjack qui passa à l'offensive, ses griffes luisantes d'un bleu étincelant. Ulquiorra, lui, demeura tranquillement sur sa place, son regard émeraude tranquillement porté sur son assaillant. Et celui-ci put rapidement constater la disparition de sa cible, à l'aide d'un sonido plus que rapide. Avec une violence que l'on ne lui soupçonnerait guère, l'Arrancar aux cheveux noirs attrapa le visage de son adversaire, et le projeta violemment sur le sol, brisant encore davantage ce dernier.
Fulminant lorsqu'il se redressa, Grimmjow adressa un regard de plus en plus meurtrier à son adversaire. L'Espada leva sa main, et un rayon bleu puissant en jaillit, pour fuser à une vitesse impressionnante en direction du Vasto Lorde.
« - Tu perds ton temps, Grimmjow. Articula ce dernier. »
Une lance émeraude et immatérielle apparu dans la main droite du Cuarta, avant que d'un vif mouvement de bras, le concerné ne découpe littéralement en deux, le puissant Cero qui venait d'être lancé. Pas de quoi désespérer non plus son adversaire, qui disparut à son tour d'un rapide sonido, pour se présenter dans le dos du nouveau serviteur des Enfers. Ce dernier se retourna rapidement, afin d'infliger un coup de lance à son ennemi, mais à cet instant précis, une sensation de douleur s'empara de son ventre : un Bala ? Afin de compenser son manque de vitesse par rapport à celle de son adversaire, Grimmjow avait utilisé cette rapide technique. Et cela lui permettait en plus d'avoir une véritable ouverture : le Sexta Espada frappa littéralement le poignet d'Ulquiorra, celui servant à tenir sa dangereuse Lanza del Relampago, faisant chuter son arme. Ce après quoi, la panthère saisit ledit poignet, avant de disparaître en sonido assez haut dans les cieux, et de lancer de toutes les forces dont il disposait, l'Arrancar aux cheveux noirs, droit vers le sol. Là où la Lanza del Relampago explosa justement, créant une immense déflagration émeraude, irradiant la nuit obscure. Lévitant dans les cieux, les yeux rivés dans ce secteur, Grimmjow fut rapidement témoin du fait que cela ne suffirait pas. Deux ailes dispersèrent rapidement l'épaisse fumée, avant que d'une vitesse effroyable, Ulquiorra se retrouva nez-à-nez avec son adversaire et l'attrapa à son tour, au niveau du cou, pour le projeter avec davantage de violence encore, vers le sol. Ceci fait, l'ancien Cuarta pointa son doigt dans la direction de sa chute.
« - Cero. »
Un puissant rayon d'énergie jaillit du doigt de l'Arrancar, tandis qu'une nouvelle explosion se produisit. Quelques mètres plus loin, une trainée de sang assez importante conduisait jusqu'au corps de Grimmjow. Celui-ci demeurait toujours avec la même volonté de combattre visiblement, un genou à terre, le souffle coupé. Apparemment, il avait su échapper à la plus grande partie de l'attaque. Ulquiorra plissa légèrement son regard, avant de repointer son doigt dans sa direction, rassemblant encore de l'énergie, et d'en projeter. Cette fois-ci, le subordonné de Meikyû ne se contenta pas d'en lancer un seul, mais plusieurs. Et pour cause : à grandes enjambées, Grimmjow venait d'éviter la première attaque, mais les nombreuses techniques employées par son adversaire ne tarderaient pas à l'acculer, les explosions se multipliant de façon violente, dans son secteur.
Merde ! Il fallait qu'il trouve une solution ! Cet enfoiré ne manquerait pas de lire ses mouvements sans grande difficulté s'il tentait de partir par la voie des airs ! Sur le sol, il avait à la fois davantage de chances de lui échapper, mais également moins, puisque cet écervelé déclenchait des Cero à n'en plus finir ! Il fallait trouver une solution … et immédiatement ! Une puissante aura entoura l'Arrancar, alors qu'il continuait à courir. Tant pis, il avait toujours été quelqu'un ayant vécu en prenant des risques de toute façon ! Sautant littéralement dans les cieux, évitant un dangereux Cero qui explosa presque tout dans son dos, la panthère fusait à toute allure sur son adversaire, griffes acérées prêtes à tout découper. Ulquiorra ne semblait toutefois guère impressionné par les prouesses de son adversaire, et évita sans grande peine le coup du Sexta Espada, d'un simple battement d'aile, pour se retrouver dans son dos. Celui-ci entreprit de rapidement réagir, mais à peine eu-t-il le temps de se retourner, qu'il sentait déjà la présence de l'Arrancar aux cheveux noirs dans son dos, et son poignet droit se faire solidement attrapé par l'ex-Espada.
Attrapé, puis tordu littéralement, dans un simple mouvement de la part de l'Arrancar, suffisant amplement à faire grimacer de douleur Grimmjow, avant qu'un coup de genou de la part de l'ancien Cuarta le fit se cambrer, une douleur vive s'emparant de son ventre, avant d'être expédié sur la toiture de Las Noches. L'Arrancar aux cheveux bleus haletait, sérieusement surpassé par cette chauve-souris traîtresse et subordonnée à n'importe qui. Ce dernier se posa à quelques mètres de lui, lançant son habituel regard indifférent.
« - Est-ce assez pour toi, Grimmjow ?
- Va t'faire foutre. Répliqua son adversaire, d'un ton acide. Tu crois que t'as gagné ?
- Si ce n'est pas le cas, cela ne tardera pas. Déclara en retour son adversaire, en faisant apparaître une nouvelle fois sa dangereuse Lanza del Relampago. »
Le feu Cuarta catapulta immédiatement son arme vers le bleuté. Blessé, ce dernier parvint tout de même à disparaître à l'aide d'un sonido, pour se mettre plus à l'abri. L'explosion violente le déséquilibra légèrement malgré tout. Et la panthère sentie encore rapidement la présence du revenant dans son dos. Il se devait de réagir, à tout prix ! Le bleuté amorça une rapide contre-attaque, ses griffes acérées visant la nuque du traître. Mais sans aucune difficulté, le Cuarta Espada bloqua le coup, de son bras. Certes, quelques gouttelettes de sang coulèrent en conséquence, mais qu'importe. Un nouveau revers du bras d'Ulquiorra projeta l'Arrancar sauvage plus loin.
À cet instant précis, Grimmjow avait du mal à dire quelle douleur était la plus intense. Celle subie par les coups de son adversaire … ou celle que son esprit lui-même s'infligeait, en conséquence de ces coups. Sa fierté, sa rage, sa détermination … tout avait déjà été ébranlé sérieusement lors de l'épisode d'Aizen. Mais depuis lors, il avait su se reconstruire. Il avait su gagner en force, en rapidité, en confiance.
Oui … il avait réussi à redevenir lui-même, après une période de traversée du désert. Et pourtant … au premier ennemi sérieux … voilà qu'il flanchait déjà ? Rattrapé par ses démons du passé ? Le sentiment d'être inférieur à son adversaire ? Tout cela … possédait un caractère bien plus insupportable que la douleur du glaive. Bien plus insupportable.
« - PUTAAAAAAIN ! Explosa-t-il littéralement, se relevant, titubant.
- Tu as perdu la tête finalement, Grimmjow. Martela lentement celui qui fut jadis Cuarta Espada. »
L'Arrancar aux cheveux noirs pointa son doigt en direction de sa cible. Cette dernière semblait presque résignée. Sa Resureccion disparue lentement, alors que lui-même continuait pourtant à marcher en direction de son adversaire, à pas lents, titubants, le souffle coupé.
À travers ses yeux, cette résignation pouvait presque se lire, derrière sa folie, sa rage. Une marche funèbre vers une destinée qui ne s'annonçait pas meilleure. Voulait-il mourir, à cet instant précis ? Comme si sa vie ne faisait plus sens, après une simple défaite ? Ulquiorra ferma lentement les paupières.
« - Tu es absurde, Grimmjow. Déclara-t-il.
- Ah … ouais … ? Essaie … de me tuer ! Hurla le Hollow aux cheveux bleus, gagné par une lueur de totale folie, alors qu'il s'avançait plus rapidement, tandis que son adversaire continuait à charger son Cero. »
Et sans hésiter outre-mesure, le nouveau soldat des Enfers le déclencha. Grimmjow, lui, sentait que son corps ne lui obéissait plus, alors que dans le reflet de ses yeux, l'attaque adverse fusait, encore et encore, dévorant les quelques mètres séparant les belligérants. Finalement, le dénommé Grimmjow Jaggerjack ferma les paupières, laissant le sort décider à sa place.
Avait-il jamais … eu le choix ? Ou bien … tout a déjà été décidé, pour lui ? Durant son entière existence, contrôler sa vie, et devenir le Roi de lui-même avait été son désir le plus profond. Désir jamais assouvi, finalement …
Et une nouvelle explosion émeraude retentie. L'expression froide et neutre d'Ulquiorra Schiffer ne changea absolument pas. Et pourtant, son attaque n'avait pas réussi à atteindre sa cible : Grimmjow avait changé brutalement de zone. Trop brutalement pour que cela soit effectué de son propre chef. Une personne se tenait désormais à ses côtés, et son regard croisa celui de l'ancien subordonné d'Aizen.
« - Hallibel. Déclara-t-il simplement.
- Ulquiorra. Je suppose que tu es revenu à l'aide de l'Enfer, mais tu menaces l'équilibre de Las Noches. Et je ne peux pas te laisser continuer. Murmura-t-elle.
- Toi … enfoirée … qui t'as … permis … de venir ? Articula lentement Grimmjow, allongé sur le sol, la vision brouillée.
- N'imagine pas que je tiens à toi, Grimmjow. Clarifia immédiatement la Tercera Espada, et désormais Reine du Hueco Mundo. Mais avec tout ce qui arrive en ce moment, Las Noches a besoin de toi.
- M'en fous ! Répliqua avec l'ardeur dont il lui restait.
- Ton avis ne compte pas. Assura la blonde, en demeurant droite, les bras croisés, face à Ulquiorra Schiffer. »
Ce dernier plissa légèrement le regard. Tia Hallibel, comme Grimmjow, avait probablement progressé durant ces dernières années. Et son rang de base, Tercera Espada, demeurait même plus élevé. D'où l'impression de confiance qui se dégageait de la blonde aux yeux verts. Cependant … cette dernière n'avait pas connaissance des véritables pouvoirs dont il pouvait disposer.
« - Que viens-tu faire ici ? Martela l'Arrancar aux cheveux blonds.
- Récupérer un objet. Tout simplement. Rétorqua calmement son interlocuteur. Si Grimmjow est dans cet état, c'est uniquement parce qu'il a engagé le combat. Je ne suis pas là pour détruire Las Noches ou m'en prendre aux Hollows.
- C'est pourtant l'impression que tu donnes. Affirma la Reine. N'est-ce pas toi qui ais relâché tous ces Hollows qui changent de forme ici ?
- … Oui.
- Dans ce cas-là, explique-moi pour quelle raison est-ce que je ne devrais pas engager le combat avec toi … ? Murmura Hallibel, en posant sa main sur le manche de son Zanpakutô.
- Car vos vies ne seront alors plus en danger. Déclara l'ex-Cuarta Espada. Laisse-moi repartir avec l'objet que je veux, et vous autres à Las Noches, n'entendront plus parler de l'Enfer.
- Qu'est-ce qui me garantis que tu me dis la vérité ?
- Rien du tout. C'est à toi de décider si tu me crois, ou pas. Quelle que soit ta décision, j'y suis préparé. Lâcha lentement Ulquiorra, toujours dans sa forme libérée. »
Un jeu de regard s'opéra lentement. Il dura un certain temps, quelques secondes toutes au plus. Malgré son rang supérieur jadis, Hallibel n'avait jamais mésestimé les capacités de son collègue. Bien au contraire, elle avait toujours eu l'impression que quelque chose clochait avec lui, même à l'époque. Comme s'il cachait une chose, ne le dévoilant à personne. Quelque chose qui aurait peut-être pu expliquer pour Aizen faisait réellement de lui, l'Espada principal parmi toute l'armée.
La Reine réfléchit un instant. Le Palais avait été débarrassé par ses soins des dernières âmes agressives, et ses Fracciones demeuraient en bas, à chasser quiconque menacerait l'ordre. Débuter une bataille qui pourrait s'avérer meurtrière face à cet Arrancar ne l'enchantait pas vraiment.
« - Qu'es-tu venu chercher, Ulquiorra ? Finit-elle par lâcher. »
L'Arrancar aux cheveux noirs désactiva sa libération, et retrouva son apparence habituelle. Ses yeux se plantèrent dans ceux de son interlocutrice.
« - Le bracelet que l'on a jadis donné à Orihime Inoue.
- Alors, tu te souviens de son nom ? C'est intéressant. Remarqua la blonde, les bras croisés.
- Inutile de jouer à ce petit jeu-là. Reprit Ulquiorra. Où est le bracelet ?
- Comment veux-tu que je le sache ? Tu en étais responsable.
- Je vois. Alors, je vais le chercher. Conclu l'Arrancar, en tournant les talons.
- Je t'accompagne. Assura Hallibel. Je veux m'assurer que tu ne fasses rien qui serait contre les intérêts de ceux qui sont sous ma protection.
- Comme tu le souhaites.
- C'est donc entendu. Neliel, peux-tu t'occuper de Grimmjow ? »
Celle qui avait été convoquée, arborait sa taille adulte. L'ancienne Tercera Espada, qui se faisait toujours accompagner par ses deux camarades, Dondochakka et Pesche, demeurait toujours assez faible après les dégâts reçus et les pertes idiotes en reiatsu qu'elle causait en effectuant ses différents jeux dans le Désert. Mais elle en avait déjà récupéré assez pour retrouver cette forme. La jeune femme aux cheveux verts hocha simplement la tête, répondant ainsi à la demande de la Reine des lieux.
Las Noches – Ancienne cellule d'Orihime Inoue.
Dans un bruissement aigu, désagréable aux tympans, une porte grisonnante et poussiéreuse s'ouvrit, laissant apparaître Ulquiorra et Hallibel. Le premier cité s'avança à l'intérieur de la pièce, d'un air toujours aussi indifférent, tandis que la seconde demeura à l'extérieur, observatrice.
L'ancien Cuarta se surpris à détailler les environs. Des flashes de mémoire lui revinrent, qu'il balaya tout aussi tôt. En effet, cette pièce n'avait pas changée depuis la dernière fois qu'il avait mis les pieds ici. Exception faite bien entendu, de la poussière qui avait de cette cellule, son domaine. Et sur la petite table basse … se trouvait l'objet de sa convoitise. L'Arrancar s'en saisit, et son regard ne s'y détacha pas, pendant un court instant.
« - As-tu terminé ? Lança la voix de Tia Hallibel.
- En effet. Répliqua le dénommé Ulquiorra Schiffer. Les Enfers ne vous feront plus d'histoire. Sauf si vous vous en approchez de trop près.
- Que veux-tu dire ? S'interrogea l'ancienne Tercera, désormais.
- Nous avons encore quelque chose à faire au Hueco Mundo. Ne vous en approchez pas, si vous tenez encore à votre existence. Avertit l'Arrancar, en marchant à côté de l'Espada aux cheveux blonds, cette dernière le laissant passer. »
La blonde observa son ancien collègue, marcher en direction de la sortie. Ses yeux se plissèrent, tandis que sa voix retentit une dernière fois.
« - Ulquiorra. J'ai une dernière question. Affirma-t-elle, tandis que le concerné se stoppa dans sa marche, sans se retourner pour autant. Pourquoi … es-tu au service de l'Enfer ? »
Un léger silence s'installa, en même temps qu'une forme d'inertie, ni Hallibel, ni Ulquiorra, n'esquissant le moindre mouvement. Cette période de laxisme prit fin, dès lors que les pupilles des deux Arrancars se croisèrent une dernière fois, à la faveur d'un simple mouvement de tête de l'ancien fidèle subordonné d'Aizen.
« - Je ne sais pas. »
Et l'instant d'après, le dénommé Ulquiorra Schiffer avait disparu de la circulation. Hallibel ferma lentement les yeux. Cet être-là … avait beaucoup changé, même si cela ne se voyait pas tant que cela, aux premiers abords.
Enfers – Repaire de Meikyû.
« - Puisque vous voulez être fixés tout de suite … je vais vous rassurer, mes chers Généraux ! S'enquit la voix de Meikyû, confortablement installé sur son trône. Vous savez tous que je n'ai aucune influence dans le monde réel, n'est-ce pas ? Étant lié à mon sabre corps et âme, eh bien … étant donné que la Garde Royale l'a bloqué et maudit ici, eh bien … je suis aussi bloqué et maudit ici. Dans ce cas, la question est la suivante : comment se fait-il, que moi, bloqué ici, puisse avoir une quelconque information sur les Joyaux ? »
Les cinq Généraux encore présents, momentanément pour certains, écoutèrent attentivement les propos de leur chef. Même si pour l'un d'entre eux, le gros de l'histoire était déjà connu …
« - C'est là que quelqu'un est venu, et m'a fait une proposition. Il s'est présenté devant moi, comme étant « Le Diable » … celui qui guide vers la mauvaise voie. Ricana lentement Meikyû. Pour faire simple, parce que je n'ai pas envie de me perdre dans les détails : il m'a accordé des savoirs, dont je ne disposais pas, ainsi que des pouvoirs, dont je ne disposais pas non plus. Tous les Meikaitana qui sont vôtres … étaient siens à l'origine. Mais en échange, je devais simplement lui rapporter une chose …
- Suspens insoutenable ! S'agita bêtement Kyogi, qui se calma dès lors que Seijaku lui lança un regard inquisiteur.
- Et cette chose … Reprit Meikyû, c'est la tête du Roi des Esprits. »
Un léger silence s'installa. Les Généraux échangèrent parfois quelques regards furtifs. Le doute les prenaient-ils ?
« - Mais dans ce cas … Commenta lentement la voix de Kyôkutan. Qu'est-ce que nous allons devenir ?
- Voyons, Kyôku-chan, tu penses que je t'aurai menti ? Sourit le chef. Vous allez tous pouvoir renaître … une fois que nous aurons remplis notre part du contrat. Vous souvenez-vous ? Lorsque vous avez été recruté, je vous ai promis que liberté vous serait rendue dès lors que nous aurions accomplis notre tâche. C'est la vérité.
- Et qui est cette Lyrène, Meikyû-sama ? Vous savez, celle qui a atomisée Yokubari-kun ? Se moqua la voix du Général Kyogi.
- Une subordonnée du « Diable » … je l'ai rencontrée lorsque nous avons passé notre pacte, il y a de cela fort longtemps. Visiblement, notre ami le Diable lui-même aime s'entourer de soldats, mais pas beaucoup … si ma mémoire ne me trahis pas, ils n'étaient que deux ou trois avec lui. Hésita lentement l'homme à la chevelure ébène.
- Que faisons-nous, s'ils décident de se « débarrasser » de nous ? Murmura la voix de Noroi, sans ton particulier.
- Qu'ils s'amènent donc. Maugréa celle de Yokubari.
- Ah non, il ne vaut mieux pas. Paniqua faussement Kyogi. Ou alors, tu devrais te cacher pendant que nous combattrons, Yokubari-kun.
- Ferme ta gueule …
- Assez. Coupa la voix de Seijaku.
- Ce que nous devons faire ? S'ils décident de nous attaquer, alors nous les éliminons. Tout simplement. Sourit finalement Meikyû. Ce n'est pas comme si je les craignais non plus, vous savez ? »
N'ayant guère grand-chose à dire, la plupart des Généraux acquiescèrent simplement d'un simple hochement de tête. L'air jovial, moqueur et très faux de Meikyû, pouvait semer la discorde dans les pensées de ses soldats. Pour autant, eux ne possédaient que cette voie-là. La seule lumière qui leur permettrait de sortir définitivement de l'Enfer … demeurait celle générée par Meikyû.
« - Bien … Reprit-il, d'un ton plus calme. Le Diable semble simplement s'impatienter et tient juste à me rappeler le pacte. Il n'y a rien de très dramatique là-dedans. Toutefois, il serait bon de se mettre en marche. Kyôku-chan, Noroi-chan … êtes-vous prêtes pour le départ dans le grand Sud polaire ?
- Hiyota a déjà préparée toutes les troupes. Assura Noroi.
- Oh, je vois. Êtes-vous … en train de douter, toutes les deux ? Murmura-t-il. Sachez … que votre billet de sortie est toujours là-bas. Les choses avancent plus vite … et bientôt, vous tous ici, aurez le droit à une nouvelle chance. Alors … saisissez-la. »
Kyôkutan et Noroi s'inclinèrent rapidement devant leur supérieur. Peu importe le passé, seule la perspective d'un avenir moins douloureux que ce présent dans lequel elles se noyaient revêtait de l'importance désormais. Pour ouvrir les portes de ce futur-là, les deux Générales pouvaient tout accepter désormais.
Se redressant, les deux femmes quittèrent rapidement l'assemblée restreinte des âmes.
Soul Society – Rukongai.
L'air frais souffla en suivant les mouvements des vents. Une ombre se posa, sur l'herbe fraîche, sous un soleil à peine dissimulé par les nuages. Rien ne semblait présager une apocalypse dans le futur, et pourtant, la situation préoccupante du Seireitei allait bien dans ce sens-là. L'ombre en question marcha lentement, en se dirigeant vers une habitation isolée. Deux grands bras s'étendaient vers les cieux, à chaque côté de la demeure. Lentement, il continuait son chemin, jusqu'à arriver jusqu'au seuil de la porte.
L'inconnu entreprit de frapper à la porte, mais celle-ci s'ouvra immédiatement.
« - Tu ne caches pas ton reiatsu, Ukitake. Souffla la voix de la personne venant de lui ouvrir.
- Ahaha … oui … Bredouilla le concerné. Mais il n'y avait pas de raison de le cacher, en même temps. Kûkaku-san, je suis venu te parler.
- Je ne l'aurais pas deviné. Affirma cette dernière, en lançant un regard peu aimable.
- Je suis désolé de te demander cela … mais … j'aimerais que tu nous aides. »
L'intéressée écarquilla vaguement les yeux, avant de croiser les bras.
« - Tu veux que je vous aide ? Railla-t-elle. L'idée d'aider les Shinigamis ne m'a jamais trop plu, mais de toute façon, on n'a pas le choix, c'est ça ?
- … Un peu, oui. Sourit le Capitaine de la Treizième Division, en se grattant l'arrière du crâne.
- Bon, dépêche. Qu'est-ce que tu veux ?
- Il n'y a pas de meilleure artificière que toi à la Soul Society. Et disons que Genryûsai-sensei réclame ta présence pour concocter une arme … particulière.
- Ouais ? Et ? Tu peux pas donner plus de détails là ?
- Tu devras collaborer avec la Douzième Division …
- Je parlais de détails concernant l'arme.
- Ah, oui, bien sûr. Bredouilla toujours le pacifique Capitaine aux longs cheveux blancs. Nous avons besoin d'une arme qui détecterait les âmes de l'Enfer. »
Monde Réel – Sur l'Océan.
Des secondes, des minutes, des heures. Tout s'écoulait à une vitesse tellement lente, que Kurosaki Ichigo avait l'impression de posséder le pouvoir de ralentir le temps, et qu'il l'exerçait involontairement autour de lui. Mais évidemment, cette option ne se présentait même pas.
« - Urahara-san, faut que j'vous parle. Clama-t-il, à l'encontre du blond, qui regardait autour de lui, comme un enfant. »
Alors que concrètement, il n'y avait que de vastes étendues d'eau interminables.
« - Oh, Kurosaki-san ! Tu profites bien du voyage ?!
- Laisse tomber, avec ça. Soupira le Shinigami Remplaçant. Bon, écoutez, je ne suis pas un expert en bateau … mais je sais très bien qu'on ne peut pas partir en Antarctique en 36 heures, et surtout à ce rythme-là !
- Mais si, nous arriverons dans 36 heures dans une belle station … abandonnée certes, mais belle quand même ! Répondit joyeusement le blond à l'éventail.
- Et comment ? S'exaspéra le Shinigami Remplaçant. Je pourrais aller plus vite à la nage, là … on va y arriver dans trois mois si on continue comme ça !
- Puisque je te dis que non, Kurosaki-san ! Ricana le blond à l'éventail. »
Secouant la tête de dépit, devant l'attitude incompréhensible de l'ancien Capitaine du Gotei 13, le rouquin décida simplement de s'en aller. Son attention fut rapidement attirée par le Capitaine Kakusu, qui discutait visiblement avec Orihime Inoue. C'est bien cela qui intriguait le rouquin, qui s'approcha rapidement de la zone de conversation, à pas discret toutefois, pour ne pas subir les critiques acerbes de celle qui avait été envoyée par Rikuchi Roshin ici. Rien que de penser à ce vieil homme fatiguait d'ailleurs le détenteur de Zangetsu, mais là n'était pas la question.
« - Humaine, dis-moi ce qu'est cette chose là-bas. Déclara la femme qui portait désormais un bonnet en plus de ses habillements assez chauds.
- Euh … je m'appelle Orihime Inoue en fait, pas « humaine » … Déplora la rousse.
- Peu importe, humaine. Maintenant, dis-moi ce que c'est. »
D'un simple signe de tête, la femme aux cheveux dont la teinte rappelait un coucher de soleil, désignait une étrange structure sombre qui paraissait de plus en plus grande au loin.
« - Euh … je crois que c'est une plateforme pétrolière ? S'enquit la guérisseuse.
- Et pourquoi allons-nous là-bas ?
- Pour prendre l'hélicoptère ! Intervint finalement la voix d'Urahara Kisuke, qui effectua au passage un énorme sourire moqueur à Kurosaki Ichigo. Nous n'allons pas en Antarctique en bateau, voyons ! »
Les choses s'expliquaient lentement dans la tête du concerné. Mais pourquoi ces idiots de Yoruichi-san et d'Urahara-san ne voulaient pas lui dire dès le début ? Qu'est-ce que, fondamentalement, cette simple information changeait ? La réponse apparaissait vite : rien. Ces pensées irritèrent même légèrement le Shinigami Remplaçant, qui préférait tout simplement ne pas y penser. Son regard se tourna sur les autres membres présents ici : Rukia semblait essayer de rentrer en contact avec Ketsurui, mais cette dernière ne faisait pas les plus grands efforts possibles. Ishida, s'appuyait sur le rebord, les yeux fermés, mains dans les poches de sa grosse doudoune qu'il avait finalement sortie. Peut-être essayait-il d'avoir l'air cool ? Quoi qu'il en soit, personne ne lui prêtait attention, alors cette tentative échouerait immédiatement et lamentablement. Quant à Yoruichi-san, elle discutait désormais avec Urahara-san de sujets passablement ennuyeux aux yeux du Shinigami Remplaçant.
Mais au moins, les choses devraient s'accélérer ici. Du moins, il l'espérait.
Hueco Mundo – Désert.
Plus personne désormais, ne comptait le temps. Le nombre de minutes marchées dans le grand désert vide, sous la seule lumière d'une lune menaçante, et visiblement éternelle, ne donnait pas envie de s'adonner à ce type d'exercices. Et finalement, Kirio Hikifune s'arrêta, suivie par ses subordonnés, en théorie. Et lentement, elle commença à utiliser son Zanpakutô afin de creuser, encore et encore. Les autres demeuraient simplement là, à l'observer. Seule Hiyori se mit en tête de l'aider, les autres ayant diverses raisons pour ne pas le faire, comme l'honneur pour Byakuya, même si cela apparaissait comme étant une excuse. Cela dura un certain temps. Et il parut même un peu trop long, pour Shinji Hirako. Néanmoins, les choses désagréables avaient également une fin …
« - Voilà. S'enquit la voix de Kirio Hikifune. Nous l'avons trouvé ! Voici la voie vers le monde souterrain ! Allons rendre visite aux Sumika ! »
Les yeux des Capitaines qui accompagnaient s'élargirent un petit peu. De quoi parlait-elle ? Hirako entreprit de voir ce qu'il y avait donc sur le sol, dans le trou creusé par Hikifune … et pu apercevoir un signe étrange, mais familier : « 氷点».
Oui … il s'agissait du symbole de la Garde Royale.
NEXT CHAPTER : SUMIKA'S UNIVERSE
Les Coulisses du Chapitre …
JOURNALISTE : Salutations, chers lecteurs ! Aujourd'hui, nous sommes en compagnie de Kurosaki Ichigo, et de Kuchiki Byakuya !
BYAKUYA KUCHIKI : N'apprends-tu donc rien, misérable ?
JOURNALISTE : P-Pardon ?
BYAKUYA KUCHIKI : Sama ou Dono.
JOURNALISTE (dépité) : Ah, ouais, j'avais oublié …
BYAKUYA KUCHIKI : Veux-tu dire par là que tu as oublié le chef du Clan Kuchiki ?
ICHIGO KUROSAKI : Laisse tomber, Byakuya ! J'ai envie de l'ouvrir là ! J'ai un tas de choses à dire !
BYAKUYA KUCHIKI : Kurosaki Ichigo, n'adresse pas la parole à une personne à qui tu dois le respect.
ICHIGO KUROSAKI : QUOI ? Tu veux que je respecte le mec qui essaie sans cesse de me tuer ?!
JOURNALISTE : Euh …
BYAKUYA KUCHIKI : Parfaitement. Il semblerait que ton cerveau, aussi faible soit-il, a donc pu comprendre cette donnée.
ICHIGO KUROSAKI : Pff, et pourquoi est-ce que je respecterais pas Kenpachi pendant que t'y es ?!
JOURNALISTE : Je voudrais …
BYAKUYA KUCHIKI : Zaraki Kenpachi est un cas à part, pauvre ignare.
ICHIGO KUROSAKI : T'as dit ça pour la rime, hein ?
BYAKUYA KUCHIKI : Silence, ou j'abattrais mon sabre, te faisant perdre tous tes sens.
ICHIGO KUROSAKI : Pff ! Mais je rêve là ?! Tu te sens un poète ou quoi ?!
BYAKUYA KUCHIKI : Je ne vois pas de quoi tu parles.
JOURNALISTE : ALORS COMME ÇA, KUROSAKI ICHIGO COMPTE SORTIR AVEC RUKIA KUCHIKI ?!
BYAKUYA KUCHIKI (yeux écarquillés) : …
ICHIGO KUROSAKI (profondément choqué) : …
JOURNALISTE (soupire) : Voici donc la première question.
BYAKUYA KUCHIKI : Kurosaki Ichigo. Tu vas mourir ici et maintenant.
ICHIGO KUROSAKI : N'importe quoi ! Tu le crois ou quoi ?
BYAKUYA KUCHIKI : Mon Zanpakutô va pourfendre ce qu'il reste de ta pauvre carcasse.
ICHIGO KUROSAKI : Mais il te manipule, et tu dis rien ?!
BYAKUYA KUCHIKI : Que dis-tu ?
JOURNALISTE : Je pose une question, c'est fondamentalement différent.
ICHIGO KUROSAKI : Et puis quoi, sérieux ? Moi et Rukia ? C'est pas parce qu'elle a sauvé ma famille, m'a donné les pouvoirs de protéger ce que je veux, a toujours su me remonter le moral, m'a toujours fait confiance, que j'ai défié la Soul Society pour la sauver, que ça veut dire que je veux sortir avec elle !
JOURNALISTE : … (On a déjà vu plus crédible comme défense)
BYAKUYA KUCHIKI : …
ICHIGO KUROSAKI : …
BYAKUYA KUCHIKI : Tu as raison, Kurosaki Ichigo.
JOURNALISTE : HEIN ?!
BYAKUYA KUCHIKI : Il n'y a aucune chance pour que Rukia souhaite sortir avec une personne de ton espèce. Tu ferais mieux d'aller épouser Sado Yasutora ou Toshirô Hitsugaya.
ICHIGO KUROSAKI (extrêmement choqué) : J'SUIS PAS GAY ! Tu me prends pour qui ? Yumichika ?!
BYAKUYA KUCHIKI : Je ne vois pas de qui tu parles.
JOURNALISTE : Et si on passait vraiment aux questions ? Par exemple, Ichigo Kurosaki, que ressentez-vous pour Ketsurui Ryûketsu ?
ICHIGO KUROSAKI : Bordel, c'est un interrogatoire ici ou quoi ?!
BYAKUYA KUCHIKI : Réponds à la question, Kurosaki Ichigo. Je veux savoir la réponse, et elle a intérêt à être positive. Ainsi, j'aurai une bonne raison pour t'envoyer en Enfer.
ICHIGO KUROSAKI : C'est censé être drôle en plus … ? Sinon, j'ai juste envie d'aider Ketsurui-san. Vous avez des problèmes à imaginer tout et n'importe quoi.
JOURNALISTE : Et pour Inoue Orihime ?
ICHIGO KUROSAKI : … J'en ai ma claque, là.
BYAKUYA KUCHIKI : Il n'a pas répondu à la question. Nous ne nous arrêterons pas avant.
JOURNALISTE : Ah, mais c'est que j'ai une question pour vous aussi, Byakuya-dono.
BYAKUYA KUCHIKI : Quoi ?
JOURNALISTE : Pourquoi avoir attendu 40 ans avant d'être gentil, tout est relatif hein, avec votre petite sœur ?
BYAKUYA KUCHIKI : Je choisis de ne pas répondre à la question.
JOURNALISTE : Heu … pourquoi ?
BYAKUYA KUCHIKI : Assez. Passe à la question suivante.
JOURNALISTE : Parlez-nous de vos combats en face-à-face !
BYAKUYA KUCHIKI : Kurosaki Ichigo n'a eu que de la chance face à moi. Rien de plus.
ICHIGO KUROSAKI (sourire arrogant) : Ha, t'as juste du mal à l'accepter, je sais. Plus d'un siècle d'entraînement intensif pour toi, et moins de deux semaines d'entraînement en tout pour moi, a suffi pour te vaincre.
BYAKUYA KUCHIKI : Ne sois pas ridicule, Kurosaki Ichigo. Tu as eu de la chance. Car, tu as été sauvé après que je t'ai découpé en une demi-seconde dans le monde réel.
ICHIGO KUROSAKI (hausse les épaules) : J'avais des pouvoirs de Shinigami depuis deux mois, je ne savais même pas que les Zanpakutô avaient des noms, vu que Rukia ne me disait rien. Si tu ne gagnais pas, c'était vraiment que tu étais nul. Du niveau de Renji, par exemple.
BYAKUYA KUCHIKI : Je vois. Ton impertinence atteint des sommets. Et comment expliques-tu le fait que Shihôin Yoruichi t'ait sauvé sur le pont, menant à la tour des Regrets ? Mon simple Shikai t'aurait anéanti.
ICHIGO KUROSAKI : … Et alors ? J'avais toujours à peine des pouvoirs de Shinigamis. Et puis, je t'ai épargné dans notre combat final. Je te rappelle que j'aurais pu te découper la gorge facilement.
BYAKUYA KUCHIKI : Et moi donc ? Un Byakurai dans la tête au lieu de le faire dans l'épaule aurait amplement suffit. Qui plus est, tu n'as fait qu'appeler de l'aide.
ICHIGO KUROSAKI : Quoi ?
JOURNALISTE : (Ça tourne au règlement de compte, là)
BYAKUYA KUCHIKI : Toutes tes grandes victoires, sont marquées par l'appel à l'aide, Kurosaki Ichigo. Contre Zaraki Kenpachi, tu as appelé l'aide de ton Zanpakutô pour te ressusciter de façon purement illogique. Contre moi, ton Hollow est venu te secourir alors que tu allais pleurer. Contre Grimmjow Jaggerjack, une incohérence de puissance s'est glissée dans l'histoire. Contre Ulquiorra Schiffer, ton Hollow t'a encore ressuscité de façon ridicule. Contre Aizen Sôsuke, ton père t'a sauvé de la crise de dépression, et t'a permis une augmentation de pouvoir complètement ridicule en une heure. Au final, tu n'es rien d'autre qu'un pauvre mendiant recherchant continuellement de l'aide, à la limite de la dépression.
ICHIGO KUROSAKI (réellement touché) : Je … je …
BYAKUYA KUCHIKI : Et je n'ai même pas encore parlé de Rising Hell, où tu finis lamentablement en prison.
ICHIGO KUROSAKI (perdant toute confiance en lui) : … C'est … c'est vrai.
JOURNALISTE : Euh … pourquoi … déprime-t-il ?
BYAKUYA KUCHIKI : Silence. Maintenant qu'il est suffisamment faible, je peux m'assurer que jamais il n'épouse Rukia en lui tranchant la gorge.
JOURNALISTE : NON ! Attendez ! Si vous le faîtes, Rising Hell sera terminé !
BYAKUYA KUCHIKI : Disperse-toi, Senbonzakura.
JOURNALISTE (courant au ralenti) : Noooon … !
VOIX-OFF : Rising Hell est-il terminé ?! La fiction va-t-elle s'arrêter en plein milieu de l'histoire ? Y'aura-t-il un autre chapitre ?! Tout cela, vous le saurez … au prochain chapitre !
BYAKUYA KUCHIKI : C'est n'importe quoi. Il ne faut pas dire qu'il y aura un prochain chapitre, ne sais-tu donc point ce qu'est le suspens ?
VOIX-OFF : Coupez ! Interview démesurément longue !
JOURNALISTE : Voix Off ? Et moi je sers à quoi ?
ICHIGO KUROSAKI : BANKAI !
BYAKUYA KUCHIKI : Coupez. Rendez-vous avec les ignorants Ikkaku Madarame et Yumichika Ayasagewa, ou les inutiles Ishida Uryû et Sado Yasutora.
