Résumé du dernier chapitre : Zaraki Kenpachi parvient enfin à entrer en communication avec son Zanpakutô, sauvant ainsi Unohana de l'assaut de Shuno Kaminari. Ce dernier achève donc l'entraînement de cette façon. Le Seireitei en lui-même continue de se préparer pour la suite des événements, mais tout dépend de l'expédition dans le monde réel …

Là-bas, Ichigo Kurosaki utilise pour la première fois depuis des années sa Hollowfication, et augmente sensiblement sa force. Malgré tout, il ne parvient pas à prendre le dessus sur Kyôkutan, et commence sérieusement à douter de son propre pouvoir …

Pendant ce temps, les sœurs Ryûketsu continuent un affrontement qui n'augure rien de bon pour l'avenir …

BLEACH – RISING HELL

Personnage de la semaine : Senbonzakura

Le mystérieux Senbonzakura, homme-masqué est connu par les autres Zanpakutô comme étant un être au visage double : à la fois stratégique et sérieux quand il se retrouve en compagnie de personnes qu'il faut impressionner, et à la fois comme étant un personnage impertinent et borné dès lors qu'il s'agit de son cercle de camarades proches. Au passage, personne n'a jamais vu son véritable visage. Pas même Byakuya.

CHAPTER LIV : DAMNED SISTERS

« Si seulement … » telle est une expression couramment utilisée chez les humains, qui cristallise en deux mots, un flot de regrets incontrôlés. Comme si l'être humain lui-même aimait se faire souffrir en se remémorant des événements passés sur lesquels il n'a plus aucun pouvoir. Oui, établir une liste de toutes les possibilités auxquels à ce moment, il n'avait pas pensé, et qui l'aurait sorti du pétrin, est une activité qu'il cultive grandement. Cela n'a strictement aucun intérêt.

Et pourtant, moi aussi, il m'arrive de le penser.

« Hiyota, si seulement les choses s'étaient passées différemment … »

Monde Réel – Des années auparavant.

Un décor tout ce qu'il y avait de plus normal. Une grande ville japonaise en plein développement, un ciel matinal plutôt frais. Un simple petit appartement, dans lequel un calme complet régnait. Les volets à moitié fermés laissaient pénétrer à l'intérieur de la chambre une douce lumière, qui ne réveillait toutefois pas la personne qui demeurait emmitouflée à l'intérieur des draps et de la couverture. Du moins, ce fut le cas pendant un moment … avant que la porte ne s'ouvre, et qu'une ombre ne se précipite vers le lit.

« — Neee-chaaaaan ! S'écria joyeusement une voix. Réveille-toi ! »

Une jeune femme aux cheveux noirs, qui descendaient un peu plus bas que la nuque, secouait avec une forme de douceur sa sœur, qui continuait visiblement de dormir. Néanmoins, heureusement pour la dernière venue, le geste a eu son effet. Lentement, les paupières de l'endormie s'ouvrirent, pour laisser apparaître le visage de sa jeune sœur. Une fois ceci fait, son regard se porta ensuite sur l'horloge.

6 heures 40.

« — Allez, lève-toi nee-chan, je ne veux pas manquer mon premier cours dans une Université ! Se plaint la première éveillée. Je te signale que je n'ai pas mon permis, moi !

— Tu n'es pas obligée de hurler dès le matin, Hiyota. Marmonna son interlocutrice. J'ai bien compris la première fois.

— Heu … Bredouilla cette dernière. D-Désolée. »

Hiyota Ryûketsu, 18 ans, voyait sa première journée en tant qu'Universitaire commencer aujourd'hui, dans la ville de Karakura. Cette jeune adulte vivait depuis toujours dans cet appartement en compagnie de sa grande sœur, Ketsurui Ryûketsu, 21 ans. Depuis maintenant presque six ans, les deux sœurs vivent seules, leurs parents ayant été victimes d'un accident de la route, laissant ainsi seule leur progéniture affronter une vie à laquelle elle n'était pourtant pas encore préparée. L'ainée des deux stoppa d'ailleurs rapidement ses études : il fallait trouver un moyen d'avoir des revenus, afin d'offrir une scolarité à la plus jeune. Ainsi, Ketsurui Ryûketsu se trouvait, depuis des années maintenant, sur le marché du travail, cherchant souvent des emplois à temps partiels, dans des conditions relativement difficiles. Mais jamais elle ne parlait de ces dernières à sa petite sœur. Aujourd'hui, cette dernière se préparait donc à franchir une nouvelle étape de son existence. Mais pour la jeune femme aux cheveux pourpres, la situation n'a guère évoluée. Il fallait toujours travailler difficilement, pour répondre aux exigences des études supérieures.

Au bout de quelques minutes, Ketsurui Ryûketsu se leva finalement, pour se diriger vers la salle de bain. Prendre une douche rapide en moins de cinq minutes permettait au moins de se réveiller correctement. Hiyota, elle, repartit simplement dans la cuisine, à attendre. Les minutes défilèrent rapidement, jusqu'à ce que l'ainée n'arrive à son tour, habillée d'un simple manteau noir, qui recouvrait son t-shirt blanc. Enfin, Ketsurui portait également un simple jean, bien attaché par sa ceinture. Hiyota, elle, portait déjà la tenue spéciale affiliée à l'Université en question. Bien que le port des uniformes ne soit plus obligatoire dans les écoles supérieures, celle-ci faisait encore exception à la règle. Un uniforme donc bleu marine pour l'étudiante, qui entra joyeusement à l'avant de la voiture grisâtre de sa sœur.

« — Allez, on va être en retard ! S'égosilla la brune.

— Tu risques être en retard, pas moi. Répondit calmement son interlocutrice, en démarrant.

— Hein ?! Est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis ?! S'étrangla Hiyota, consternée par les propos tenus par sa sœur.

— Parfaitement. Soupira doucement celle-ci. Calme-toi, tu ne seras pas en retard. »

Moyennement convaincue par les mots de celle avec qui elle partageait le sang, Hiyota s'appuya contre le dossier de son siège, et appréhenda la journée qui s'annonçait. Pour la première fois depuis des mois maintenant, elle allait refouler ce type de lieux. Mais à chaque fois, à chaque rentrée de ce type, elle ne pouvait s'empêcher de penser à celle qui conduisait actuellement.

« — Dis, nee-chan … Je peux te poser une question ?

— Tu viens de le faire. Marmonna son interlocutrice, les yeux rivés sur la route.

— Ah. S'exclama Une autre alors ?

— Ça en fait deux maintenant. Soupira Ketsurui. Allez, dis-moi ce qui ne va pas.

— En fait … si, moi ça va. Bredouilla un petit peu la jeune femme au regard pourpre. Mais … toi ? »

L'ainée ne répondit pas, laissant un silence s'installer. Sa petite sœur lui demandait si elle allait bien, là ? Que devait-elle répondre ? Être honnête avec elle ? Aucun intérêt à cela.

« — Je vais bien. Rétorqua-t-elle, sans ton particulier. J'ai du travail, on a assez d'argent pour vivre. Tout va bien.

— Mais … tu travailles dans quoi, en ce moment ?

— Laisse tomber, essaie plutôt de finir tes études.

— Mais pourquoi tu ne veux pas me le dire ?

— Imagine que ce que je fais te plaît, et imagine que cela ne te plaît pas. Qu'est-ce que ça va changer pour moi ?

— Beh … moi je serais heureuse pour toi, nee-chan. Déclara plus lentement la cadette, en baissant le regard.

— Tu te prends la tête pour rien. Martela la plus âgée des deux sœurs. Tu vas bien, donc je vais bien.

— Nee-chaaaaan ! S'exclama soudainement la jeune étudiante, tendant ses bras pour enlacer sa grande sœur.

— Idiote, n'essaie pas de me faire un câlin si je conduis. Tonna avec une plus grande sévérité Ketsurui, tout en utilisant sa main droite pour repousser sa cible. »

Faisant une moue boudeuse, qui ne dura pas bien longtemps, Hiyota reporta son regard sur le monde qui l'entourait, à l'extérieur. Ses pupilles reflétaient chaque morceau de la réalité, tandis qu'elle-même semblait s'en échapper. Le long silence qui s'en suivit n'augura toutefois de bon pour celle qui l'accompagnait. En réalité, Ketsurui semblait déjà connaître la teneur de la future question posée par sa sœur. Question qui vint, au bout d'un certain temps.

« — Dis … qu'est-ce que je fais … si je les vois encore … ?

— Ignore-les, et trouve-toi un abri. Ensuite, appelle-moi. Si tu veux mon contacter pour une affaire mineure, envoie-moi un message.

— Mais … bon, d'accord …

— Qu'est-ce qu'il y a encore ?

— J'ai un mauvais pressentiment, c'est tout. »

Ne trouvant rien à redire, Ketsurui laissa un nouveau silence s'installer. Sa sœur ne souhaitait-elle pas ardemment entrer dans cette université ? Quel était soudainement le problème ? La jeune femme aux cheveux pourpres ne s'attarda néanmoins pas là-dessus. Une forme d'angoisse, probablement, rien de plus. Les choses devenaient toujours ainsi lorsqu'Hiyota devait faire face à des choses inconnues.

Telles furent mes pensées, à cet instant-là … je n'aurais sûrement pas dû les suivre. Peut-être aurais-je dû proposer à ma petite sœur de ne pas partir dans cette Université ? Cela aurait évité bien des problèmes, dans cette vie d'alors … et au-delà encore.

Le ciel avait pris une teinte soudainement plus sombre, déversant sur la terre une infinité de particules d'eau, communément appelées gouttes de pluie. L'inquiétude se faisait encore plus palpable sur le visage d'Hiyota, qui n'appréciait pas vraiment cette atmosphère de plus en plus lugubre.

« — Dis, je peux venir avec toi au travail plutôt ? Je n'ai plus vraiment envie de partir à l'Université.

— Hiyota, tu ne restes pas dehors pendant les cours. Tu ne seras pas trempée par ça. Et puis, il y a un parapluie dans le coffre, prends-le avec toi.

— Hein ?! Le parapluie avec l'ourson dessus ? S'offusqua sa sœur en retour.

— C'est toi qui l'as choisi.

— C'était il y a longtemps ! J'avais 13 ans !

— Il est toujours en état de fonctionnement.

— Ah non, moi je ne le prends pas avec moi. Assura la petite sœur, d'un air à la fois déterminé et courroucé.

— Comme tu veux. »

Mais le moment fatidique arriva. La voiture s'arrêta, pour laisser descendre les deux passagères. Longuement, Hiyota demeura scotchée à côté de sa sœur, à lui faire une étreinte presque lassante pour cette dernière, qui lui fit finalement signe de partir, puisque tout le monde commençait déjà à le faire. La jeune étudiante suivie rapidement le mouvement des masses, ne tardant toutefois pas à s'arrêter pour demander son chemin, sous le regard légèrement dépité de sa grande sœur, qui regagna rapidement son véhicule pour quitter les lieux.

Ce que je n'aurais probablement pas dû faire …

Mais les choses se passèrent ainsi. Les heures ont rapidement commencé à défiler, jusqu'à ce que l'ainée des Ryûketsu n'arrive jusqu'à son lieu de travail. Une simple taverne, dans laquelle la jeune femme ne pouvait qu'entretenir le rôle ingrat de serveuse. Ceci dit, elle n'avait pas tellement le choix. Ayant arrêté très tôt ses études, Ketsurui ne pouvait pas briguer un travail de bonne renommée. Pour faire vivre sa sœur et elle-même, il s'agissait d'une opportunité certes bien peu gratifiante, mais d'une opportunité tout de même. Bien que le patron même de la taverne n'adoptait pas vraiment le comportement d'un homme très aimable. Monsieur Kazachi avait en effet la réputation d'un homme dur, et celle-ci n'avait rien d'usurpée. Qu'importe, il fallait simplement supporter cela, au moins jusqu'à ce que sa sœur ne termine ses études.

Les serveuses travaillaient ici avec un uniforme identique, prenant la forme d'une longue robe mêlant le gris et le noir, aux manches assez longues.

Les heures continuaient de s'écouler. Le service de Ketsurui durait de 9 heures jusqu'à 17 heures, d'où le fait qu'Hiyota devait toujours attendre après avoir terminé les cours que sa sœur vienne la chercher. Cette dernière continuait inlassablement de servir les clients, conservant une mine impassible. Son patron voulait la voir sourire davantage à ces derniers, mais rien n'y faisait. Ce n'était pas dans sa nature. Malgré tout, ce dernier la conservait dans son équipe, puisqu'elle faisait son travail, longtemps et sans broncher, malgré les quelques railleries provenant de clients mécontents de ne pas voir un soupçon de bienveillance sur le visage de cette jeune femme.

« — Hé, ma petite, viens t'asseoir sur mes genoux la prochaine fois ! Lui lança un homme dans la cinquantaine, visiblement bien enivré. »

Son interlocutrice déposa simplement sa commande sur la table, et fit demi-tour, sans offrir la moindre réponse audible, au grand dam de celui-ci, ce qui provoqua d'ailleurs un éclat de rire à ses camarades buveurs.

Ketsurui jeta alors un rapide coup d'œil à l'horloge, qui ornait le mur de la pièce principale. 15 heures 30. Encore une heure trente de calvaire, et la journée s'achèverait. D'ici là …

Une vibration attira néanmoins l'attention de Ketsurui. Cette dernière s'arrêta, alors qu'elle partait prendre une autre commande. La jeune femme se statufia dans un premier temps, et commençait sérieusement à s'inquiéter, lorsque la vibration se fit de façon continue. Et lorsqu'elle sortit discrètement le téléphone de sa poche, pour voir le nom de sa sœur s'afficher, l'ainée luttait pour ne pas perdre son calme.

Ce fut durant les quelques minutes suivantes, que la main du destin, a montré sa facette la plus impitoyable …

Antarctique – Temple des Premiers Shinigamis …

« — Tu rêves, nee-chan ? Siffla la voix d'Hiyota Ryûketsu. »

Blessée par la dernière offensive lancée par son adversaire, la subordonnée de Noroi retrouvait néanmoins assez de ressources pour pouvoir se relever, et poursuivre le combat. Surtout que sa grande sœur, malgré les menaces émises précédemment, n'avait pas levé le petit doigt pendant qu'elle gisait sur le sol. Pire encore, son regard semblait s'évaporer lentement. D'où la remarque cinglante de la cadette, qui se repositionna correctement face à elle.

Au bout de quelques secondes de flottement, la traitresse replanta son regard dans celui de son ennemie du moment, sans répondre aux propos tenus par cette dernière.

Son épaule encore blessée par le coup précédent d'Hiyota fit légèrement tiquer Ketsurui, lorsqu'elle s'avança d'un pas, même si elle n'en montra rien. Ses yeux se plissèrent doucement, tandis qu'elle observait sa sœur avec attention.

« — Alors ? Ça y est, tu es réveillée ? Questionna celle-ci, d'un air moqueur. Je ne voulais pas te tuer pendant que tu ne faisais rien, ça ne m'aurait pas satisfaite.

— Hiyota. Martela soudainement la voix de Ketsurui. Je t'ai demandé tout à l'heure ce qu'ils t'avaient fait, n'est-ce pas ?

— Oui, et je n'y ai pas répondu. Contrariée ?

— Non. Ça ne m'intéresse pas. »

Cette fois-ci, la réponse avait de quoi surprendre. Hiyota elle-même devait bien admettre qu'elle ne s'attendait pas à de tels propos provenant de celle avec qui elle partageait le sang. Mais avant même qu'elle ne put dire quoi que ce soit à cet effet, sa sœur avait déjà repris la parole.

« — Au final … tout a été de ma faute, depuis le début. Je n'ai pas été capable de prendre les bonnes décisions, au bon moment. Je n'ai pas pu te protéger à ce moment-là … alors qu'il s'agissait de mon seul rôle.

— Je t'ai déjà dit que m'amadouer ne fonctionnera pas pourtant, nee-chan. Si tu veux que je te pardonne, il te suffit de mourir pourtant, ce n'est pas très compliqué. »

Cette réplique fut la dernière, avant que de nouveau, le crissement aigu des lames ne retentissent dans la pièce, le sabre noir d'Hiyota étant bloqué par la lance tenue à une main par sa sœur, qui recula légèrement devant ce coup violent. Quelques pierres sur le sol en subirent d'ailleurs les conséquences. Mais Ketsurui ne flancha pas, l'attaque ayant été solidement réceptionnée.

Mourir pour être pardonnée ?

« — J'aurais pu envisager cette possibilité. Murmura-t-elle. Mais il y a encore une chose que je dois faire ici. J'ai dit que je te sauverais cette fois-ci, qu'importe les conséquences. »

L'âme damnée au service de Meikyû plissa légèrement le regard, avant de reculer vivement, évitant une nouvelle explosion qui aurait pu s'avérer bien dangereuse. Mais soit, son adversaire semblait bien déterminée à en finir. Cela tombait bien : elles se trouvaient désormais toutes deux sur la même longueur d'onde !

Yasuharu Takanashi – Endless Battle

Les deux sœurs fusèrent cette fois-ci dans le même sens. Les deux armes s'entrechoquèrent de nouveau bruyamment, soulevant toujours davantage de poussières et de petites roches, avant d'envoyer ces dernières dans le décor au prix de nombreux échanges métalliques qu'elles s'offraient. Aucun avantage apparaît ne semblait se dégager, les deux âmes damnées répondaient parfaitement aux mouvements de son homologue, sans laisser la moindre place au hasard.

Le sabre noir trancha l'air, mais fut bloqué par l'arme adverse. La réplique ne tarda pas, et il s'en fallut de peu pour qu'Hiyota ne se fasse pas planter le bras droit par la dangereuse arme de sa sœur. Les coups échangés furent rapides, et pendant un certain temps, seuls ces sons résonnèrent, au milieu de la pénombre.

Hiyota brisa finalement l'échange, afin d'adopter une autre optique d'approche. Un mouvement rapide sur la droite obligea sa sœur à se mouvoir de la même façon, pour protéger son côté désormais affaibli. Des flammes écarlates explosèrent depuis l'épée noire, mais n'atteignirent néanmoins pas la cible, dont le saut avait favorisé l'esquive.

Désormais avec quelques mètres de hauteur, Ketsurui visualisait parfaitement bien le champ de bataille, quand bien même l'éclairage à l'intérieur de cette pièce laissait clairement à désirer. Sa main gauche, couverte de sang après un rapide détour sur son épaule, se déposa sur la pointe de sa lance : immédiatement, une lueur rouge jaillie, droit vers Hiyota. Cette dernière réussit à éviter le rayon, dont les effets purent immédiatement se constater à la vue du sol détruit. Cette esquive rapide offrit surtout à la subordonnée de Noroi, un nouvel angle d'attaque qu'elle entendait bien exploiter. Fonçant tête la première droit sur sa cible, la jeune femme au regard pourpre sauta et fit abattre avec une violence non dissimulée son épée. La réaction de son adversaire, à savoir une mise en opposition de sa lance, ne lui permis pas de résister bien longtemps : dans ce balai aérien, Ketsurui perdit bien du terrain, jusqu'à ce qu'elle ne ressente alors une vive douleur, causée par le choc entre son dos et le mur du fond, sur lequel venait littéralement de l'encastrer sa sœur, dont la lame demeurait toujours proche, séparée d'elle par sa propre arme, faisant ici office de rempart.

« — Là, tu n'y échapperas pas ! »

Une explosion de flammes s'en suivit, tandis que les yeux de Ketsurui s'écarquillèrent légèrement. La paroi du mur en souffrit d'ailleurs beaucoup, tandis qu'Hiyota, repartit vers l'arrière, en effectuant un salto lui permettant de retomber correctement. Face à elle, un mur de feu et de fumée venait de se former, au milieu duquel la silhouette de sa sœur pouvait être perçue. Tête légèrement baissée, Ketsurui se trouvait avachie sur ce qui restait encore du mur.

« — J'imagine que je n'ai pas besoin de te réexpliquer ce qu'il va arriver, hein ? Articula lentement le bras-droit de Noroi. Maintenant, avec toutes ces flammes autour de toi, ton énergie spirituelle va être consumée pendant un moment ... »

Relevant légèrement la tête, la concernée souleva par la même occasion difficilement sa lance. Hiyota, elle, avança de quelques pas dans sa direction, un air sombre clairement affiché sur le visage.

« — … Mais connaissant ton pouvoir et ce sang qui te lie à ta lance, je savais bien que cela ne suffirait pas face à toi. Alors j'ai déjà pris mes dispositions. »

Une violente sensation de brûlure s'empara du poignet droit de Ketsurui, dès lors que les flammes qui l'entouraient il y a quelques secondes, commencèrent à se mouvoir, pour prendre forme. Ce furent des véritables lianes enflammées qui calcinèrent littéralement poignets et chevilles de l'ainée, tout en la maintenant solidement attachée, calcinant et raccourcissant finalement les manches de son manteau, jusqu'à ses avant-bras.

« — J'ai pensé à ceci lorsque ce travesti de Yumichika Ayasagewa a utilisé son véritable Shikai sur moi. Je suis désolée de devoir t'infliger ceci, mais tu as perdue. Murmura l'âme damnée, en soulevant son sabre. Voici l'Akaikase. »

La lance de Ketsurui chuta sur le sol, à la plus grande satisfaction de la jeune femme aux cheveux noirs, qui s'apprêtait désormais à exécuter la source de ses maux.

« — … Hiyota …

— Je n'accepte pas les vaines tentatives d'excuses. C'est trop tard maintenant.

— Ça n'a rien à voir. Assura soudainement son interlocutrice, d'un ton visiblement sérieux. Noroi … ne t'as pas appris à te méfier ? »

Une teinte de surprise s'empara du regard de la jeune âme damnée, dès lors qu'elle ressentit de fortes émanations d'énergie provenant du corps même de sa sœur. Une aura rougeoyante venait en effet de faire son apparition autour de celle qui avait tourné le dos à l'Enfer.

Dans une effusion de sang, la femme aux cheveux pourpres brisa ses liens, et plaça rapidement la paume de sa main en direction de sa sœur, prise au dépourvue. Mais que faisait-elle, sans sa lance ?! Un violent rayon jaillie pourtant, qu'Hiyota parvint à bloquer à l'aide de son épée. Mais le mouvement de recul fut important, à tel point que l'âme damnée finit par poser un genou à terre.

« — Comment … as-tu pu faire ça … ?

— Une âme damnée n'est pas dépendante de son Meikaitana. Martela son interlocutrice, en titubant et ramassant au passage sa lance. Lorsque tes pouvoirs sont suffisamment développés, ton corps entier possède un lien avec ton sabre. Noroi ne te l'as pas dit, visiblement. »

Les choses pouvaient rapidement changer, dans une bataille. Et Hiyota ne semblait d'ailleurs pas au bout de ses surprises : sur sa lame, les flammes présentes, qui étaient les siennes … commençaient à disparaître ?! Pourquoi ?! Une vague d'incompréhension la frappait de plein fouet, tout ceci étant parfaitement reflété dans son regard. Les bruits de pas de sa sœur attirèrent rapidement son attention.

« — Quant à ce que tu vois actuellement … tu sais bien que mon énergie peut se mêler à celle des autres … je te laisse deviner, avec quelle énergie, mon dernier est coup est parti … »

Sa propre énergie ?

Elle osait retourner ses propres coups contre elle-même … ? Une veine de colère s'incrusta rapidement sur la plus jeune des deux belligérantes. Sa sœur osait l'abandonner, et ensuite l'humilier ? Non, jamais elle ne pourrait accepter cela ! Jamais ! Pourtant, les choses évoluaient clairement en sa défaveur, actuellement. La lance ensanglantée de Ketsurui se releva de nouveau, luisant fortement. Avec tout le sang versé jusqu'à présent, rien d'étonnant à cela. Un nouveau rayon d'une ampleur bien plus grande que les précédents explosa depuis la lance de la jeune femme, visant immédiatement l'âme damnée se trouvant face à celui-ci.

Blessée, Hiyota avait encore de quoi répondre. Néanmoins, son énergie décroissait à vue d'œil, à cause de son propre pouvoir, qui rongeait ses réserves. Et concrètement, difficile de répondre à cette grande masse de feu et de sang.

Mais abandonner ? Jamais. Lorsqu'elle se fixait une idée en tête, elle se donnait pour principe d'aller jusqu'au bout. Et c'est ainsi qu'elle réagirait !

Concentrant au maximum son pouvoir, la jeune subordonnée de Meikyû fonça droit vers l'imposante masse d'énergie qui lui faisait face. Impossible d'éviter à une telle distance, et se défendre se serait avéré futile. Ketsurui parut elle-même légèrement surprise par l'attitude adoptée par sa jeune sœur, qui faisait preuve d'une témérité bien trop irréfléchie.

Bleach OST – Never Meant to Belong (3 : 23' – 5 : 26')

Au final, tu n'as pas changée … tu ne réfléchissais pas beaucoup à l'époque déjà … et tu ne le fais pas plus beaucoup plus maintenant … alors …

Le sabre frappa en plein centre de la vague, laissant exploser l'énergie qui lui restait encore. Pensait-elle atténuer le choc provoqué, avec ses pouvoirs ? C'était probablement le cas.

Une secousse violente fit trembler la salle entière, jusqu'à ce que le corps de la jeune âme damnée ne fuse droit, s'écrasant sur le mur du fond, sous le regard neutre de sa sœur. Le Meikaitana de la première citée, chuta sur le sol, fumant largement, tandis que sa propriétaire gisait au bout d'une trainée macabre de sang fumant. Ketsurui avança de quelques pas lents. Elle-même avait subie de lourds dégâts, et peinait véritablement à tenir sa lance. Quelques secondes lui suffirent pour atteindre le lieu où sa cadette agonisait. Non, ce coup ne l'avait pas tuée, comme elle s'y attendait. Mais les blessures semblaient bien importantes : le manteau noir avait été calciné en plusieurs parties, et les mitaines portées par Hiyota avaient subies le même sort, laissant voir sa peau empourprée d'hémoglobine en bien des parties. La jeune femme leva difficilement la tête, en haletant. Un seul de ses yeux s'ouvrit, pour apercevoir Ketsurui, accroupie, à quelques encablures d'elle-même, sa lance étant plantée dans le sol.

« — … Tu veux … me tuer pour me libérer, hein ? Murmura calmement la blessée, sur le sol, le regard pointé sur son aînée.

— En effet, c'est ce que j'ai pensé. Répondit cette dernière. Je préfère t'éliminer plutôt que de te voir dans cet état, qu'importe comment moi-même je finirai.

— Je vois … ça correspond plutôt bien, à toi-même … »

Ketsurui ne répondit rien, se contentant de poser son regard sur celle qui partageait son sang. Les événements ne se produisaient jamais selon le bon vouloir des humains. La main du destin, probablement. Jamais elle n'aurait pensé se retrouver dans une pareille situation. Hiyota, elle, semblait attendre le coup de grâce.

« — Nee-chan … Articula faiblement l'âme damnée.

— Ils ne te contrôlent pas, n'est-ce pas ? Répondit doucement son ainée.

— … Nee-chan … je … c'est de ma faute. Sanglota faiblement l'âme damnée. Je t'ai accusée … de tout. Alors … que tout est de ma faute … tout. Ce jour-là … c'est moi … je ne t'ai pas écouté … je suis allée voir cette … cette âme … et ce Hollow est arrivé … et c'est à cause de moi … à cause de moi que nous sommes mortes … »

L'expression sur le visage de son ainée ne changea pas d'un iota, cette dernière conservant au passage son mutisme habituel.

C'est vrai. Elle se souvenait encore bien des événements de ce jour-là. Après avoir décroché son téléphone, elle avait couru en dehors de la taverne, abandonnant son travail et son patron. Roulant excessivement vite sur la route, elle avait renversé cette personne, probablement tuée sur le coup. Mais Ketsurui ne s'était pas arrêtée. Il fallait qu'elle retrouve sa sœur.

Ce qu'elle avait fait. Mais survivre face à un Hollow, impossible lorsque l'on ne possède pas de pouvoirs permettant de combattre.

« — En Enfer … c'est encore … c'est encore moi qui nous ait suggéré de partir … tu n'as pas voulue … tu as dit que ce qui était fait ne pouvait … pas être … pas être changé. J'ai insisté … et nous avons été séparées … Toussota légèrement l'âme damnée. Au final … si, nee-chan … ils m'ont fait quelque chose … en Enfer.

— Que veux-tu dire par là ?

— Ils m'ont … châtiée pour mon acte … de félonie. J'ai … été torturée … longtemps. Je ne sais pas … pas combien de temps … mais au bout d'un moment … je n'en pouvais plus. Je t'ai … portée responsable de toutes mes souffrances … et j'ai même obéit, gentiment et stupidement … jusqu'à essayer de te tuer … alors que tu n'as rien fait … »

La jeune femme se rallongea sur son dos, plaçant faiblement son bras droit sur son visage, espérant probablement vainement effacer et dissimuler ses larmes, qui ruisselaient doucement sur ses joues désormais. Les yeux de sa grande sœur se plissèrent doucement. Ketsurui redressa doucement sa sœur, avant la prendre doucement, dans ses bras, déposant sa tête contre son épaule.

« — Oublie tout ce que tu viens de dire. Murmura doucement la jeune femme aux cheveux pourpre. Mon rôle était de te protéger, de corriger les erreurs que tu ferais. Au final, je ne l'ai pas fait. Si tu penses que c'est de ta faute, pense-le. Mais ne me disculpe pas de cette histoire. »

L'étreinte des deux sœurs dura quelques secondes. Les blessures que toutes deux avaient subies ne permettaient de toute façon pas de faire grand-chose d'autre. Ketsurui, moins blessée que sa sœur, déposa cette dernière contre la paroi du mur, avant de se redresser, récupérant sa lance.

« — … Qu'est-ce … l'on va faire, maintenant … ? Murmura doucement la cadette.

— Sortir d'ici. Annonça son interlocutrice. »

Tout se passa ensuite très rapidement. Faiblement, lentement, les yeux d'Hiyota s'emplirent d'une lueur de surprise. Les mots prononcés par sa sœur n'avaient rien d'étonnants, non.

En revanche, ce qui venait d'heurter moralement la jeune femme, concernait cette épée. Cette épée qui venait de transpercer directement le dos de sa sœur, ressortant de l'autre côté, plongeant dans un mutisme profond la pièce. Juste derrière une Ketsurui au regard partant doucement dans le vide, l'ombre d'une personne venait d'apparaître.

Générale de la Malédiction, Noroi. Cette dernière posa lentement sa main gauche sur le menton de sa victime, afin de l'attirer contre elle.

« — Eh bien, Ketsurui-chan. Méfie-toi davantage, à l'avenir. Chuchota-t-elle. »

NEXT CHAPTER : REMORSE

Signification des noms :

Akaikase : Chaîne Rouge.

Les coulisses du chapitre …

Journaliste : Bonjour à tous, chers lecteurs ! Nous nous retrouvons avec cette semaine, un concours de beauté mettant aux prises Yumichika Ayasagewa, Aizen Sôsuke et Rangiku Matsumoto !

Aizen Sôsuke : Décidément, je suis partout. Telle est la stature d'un Dieu. Tout le monde le prie.

Yumichika Ayasagewa : Seule ma beauté peut être qualifiée de divine.

Rangiku Matsumoto : Tu me coupes les mots de la bouche.

Yoruichi Shihôin : Et c'est moi qui vais être juge ! Ha ! Comme j'ai pas envie de rester longtemps, le concours va être simple : vous avez dix minutes pour vous préparer et apparaître devant moi avec une réplique cool, et je vous mettrais une note sur 10.

Aizen Sôsuke : Noter par une humaine ? Très amusant, Shihôin Yoruichi.

Yumichika Ayasagewa : C'est une sorte de publicité en fait. Pour nous-mêmes.

Yoruichi Shihôin : Ahhh ouais ! Tu m'as donné une idée ! Vous devez prendre un objet dont vous louerez les mérites en mettant votre beauté en avant.

Aizen Sôsuke (sourire) : C'est vraiment un défi trop facile pour moi. Je suis divinement beau après tout. Personne ne peut faire de sourires aussi séducteurs que les miens. Yumichika Ayasagewa, écarte-toi de là. Je n'ai pas envie que tu tombes sous mon charme.

Yumichika Ayasagewa (choqué) : N'IMPORTE QUOI !

Aizen Sôsuke : Bien alors arrête de me mater maintenant, j'en ai assez de ton regard sur moi. Je sais que mon charme est infiniment grand comme mon intelligence, ma puissance, mais tu ne m'intéresseras jamais.

Yumichika Ayasagewa fuit vers sa cabine.

Rangiku Matsumoto : Et moi je peux rester ?

Aizen Sôsuke : Va dans ta cabine également, je ne voudrai pas que Gin revienne de l'autre monde parce que j'aurai involontairement charmé sa dulcinée.

Rangiku Matsumoto : Ah oui vraiment ? Sachant que je suis parfaite physiquement, je ne vois pas ce que je crains.

Yoruichi Shihôin : Bon allez magnez-vous !

Aizen Sôsuke : Hum ? Pressée de me voir dans un état de splendeur infini ? Je comprends, Shihôin Yoruichi. Tout le monde voudrait voir ça, après tout. Je voudrais aussi que le journaliste parte, j'en ai assez de le voir me dévorer des yeux.

Journaliste : QUOI ?!

Aizen Sôsuke : Parfaitement, je sais que tu ne veux pas partir, mais dépêche-toi.

Yoruichi Shihôin : Ouais, allez dégage.

Journaliste : Mais je suis arbitre !

Le Journaliste doit finalement partir, tandis qu'Aizen Sôsuke et Matsumoto Rangiku s'éclipsent à leur tour.

Yoruichi Shihôin : Bon ! Le temps est écoulé maintenant ! Yumichika Ayasagewa, sort de là !

Yumichika Ayasagewa : Très bien. Mais je vous conseille de faire attention à ce que votre cœur ne s'emballe pas trop à ma venue.

Sous une pluie de lumière, de paillettes, une ombre sort. Yumichika Ayasagewa, habillé en … gentleman … apparaît, costard et cravate soigneusement mis en place. Yumichika retire alors lentement son chapeau, pour dévoiler sa coiffure lisse, avant de sortir de sa poche un peigne, et de se coiffer, encore, encore, et encore … avant de sourire, ses dents blanches brillant légèrement.

Yumichika Ayasagewa : La beauté ne peut être altérée, et avec ce peigne, elle est éternelle. Même si je suis toujours au-dessus de vous, ne désespérez pas, soyez beau, et peignez-vous.

Yoruichi Shihôin : … C'est ça la phrase cool ?

Yumichika Ayasagewa : … Bah oui.

Aizen Sôsuke : Hahahahaha. Qu'est-ce que c'est que ça ? Une gentlewoman ?

Les projecteurs changent de direction, et vont droit vers la cabine d'où sort Aizen Sôsuke. La porte s'ouvre, laisse apparaître cet homme –même s'il se veut être plus que ça- et … n'a pas changé d'un iota, sa tenue étant celle qu'il portait au Hueco Mundo.

Aizen Sôsuke : Avec ce gel, essayez donc d'atteindre la beauté éternelle que moi seul ait jamais côtoyé. Ou devrais-je dire, seule la beauté éternelle m'a côtoyé … mais aussi la force éternelle, l'intelligence éternelle …

Yoruichi Shihôin (gros yeux) : Me dis pas que c'est une réplique cool, ça ?

Aizen Sôsuke : Cela dépasse probablement ton entendement humain. Enfin, je peux le comprendre, après tout. Toi mettre du gel, ce serait hilarant.

Yoruichi Shihôin : Je vais te … !

Aizen Sôsuke : Cesse donc de m'adresser la parole.

Yoruichi Shihôin : Plutôt à moi de le dire. Bon ! Matsumoto Rangiku ! Tu te ramènes ou bien ?

Aucune réponse.

Yoruichi Shihôin : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Aizen Sôsuke : Yumichika Ayasagewa devrait aller vérifier. Cela ne devrait pas déranger la Lieutenante de la Dixième Division qu'une autre femme entre dans sa cabine.

Yumichika Ayasagewa : La ferme !

Aizen Sôsuke : Ne me dis pas que c'est supposé être un ordre, une menace ou quelque chose de ce type ?

Les minutes s'écoulent. Mais rien ne se passe.

Matsumoto Rangiku : Heeu …

Yoruichi Shihôin : Ah ! Ta voix est revenue alors. Qu'est-ce qu'il y a ?! Allez, montre-toi !

Matsumoto Rangiku : Très bien. Votre déesse de la beauté est revenue.

Tout le monde reste bouche bée. Matsumoto Rangiku vient dans la pièce en tenue d'Aizen Sôsuke, avec le chapeau de Yumichika Ayasagewa et son peigne.

Matsumoto Rangiku : Soyez irrésistible, et copiez les autres. Personne ne sera indifférent devant une telle divinité !

Aizen Sôsuke : Une fidèle du Dieu Aizen. Je comprends. Mais tu ne seras jamais ma prophétesse, espèce de plagieuse. Plagieuse.

Matsumoto Rangiku : Hein ? Mais je ne suis pas à la plage !

Yumichika Ayasagewa : Arrête de me copier !

Yoruichi Shihôin : Devant un tel déferlement de mauvaises choses, je dois vous annoncer que j'ai gagné le concours.

Aizen Sôsuke : Tu ne participes même pas. Humaine. Mais je suppose que tu ne peux pas comprendre ma beauté.

Yoruichi Shihôin : Ouais, c'est ça. Ça doit être une beauté intérieure alors.

Yoruichi Shihôin montre une photo de Sôsuke Aizen lorsqu'il utilisa sa dernière métamorphose contre Ichigo Kurosaki.

Aizen Sôsuke : Je ne sais pas de qui il s'agit.

Yumichika Ayasagewa : Arg, que c'est laid !

Aizen Sôsuke (met une pichenette à Yumichika) : Mmh.

Yumichika Ayasagewa : Arrête me frapper !

Aizen Sôsuke : Je n'ai rien fait. Cesse de mentir.

Notes : Aizen Sôsuke : 0/10, Yumichika Ayasagewa : 0/10, Matsumoto Rangiku : Non-notée.

Matsumoto Rangiku : Héhé … je suis spéciale.

Journaliste : Eh bien, mes amis, ce pseudo concours arrive à son terme. La prochaine fois, je ne serai malheureusement pas de retour. Car à compter du prochain chapitre, nous assisterons à de simples preview du prochain chapitre … de temps en temps, je vous rassure ! Les bonnes choses se mélangent !