Résumé du dernier chapitre : L'intensité des combats continue d'augmenter. Alors que le groupe de Netsujô Kakusu continue d'affronter une Lyrène qui ne faiblit clairement pas, celui de Taikai Meirô semblait soudainement bien proche de la victoire, avant qu'Heisei ne dévoile une autre de ses capacités spéciales. Piégés, les Shinigamis semblant alors à la merci de la Cavalière, jusqu'à ce que Kyôraku ne décide d'activer son Bankai …

Pendant ce temps, le coup décisif semble porté, lors du combat opposant Kurosaki Ichigo à Seijaku …

BLEACH – RISING HELL

CHAPTER CV : THE SIN OF SILENT

Une effusion de sang.

Aucune expression ne siérait davantage à la scène se jouant actuellement sous le couvert du monde obscur. Le Getsuga Tenshô lancé à pleine puissance de Kurosaki Ichigo, disposait d'un pouvoir non-négligeable. Pour autant, le Buredô Tenbatsu déclenché par Seijaku portait toutes les caractéristiques pour jouer en sa faveur. La collision engendra une explosion et une diffusion violente d'énergie dans les alentours. Le résultat parut absolument sans appel : l'énorme attaque du Shinigami hybride … fut transpercée par la lame d'énergie de Seijaku.

« — … Pas … possible … Gémit Ichigo, en constatant une plaie béante sur son flanc gauche fumant. »

Un mélange extrême de douleur physique, de torture mentale, de mélancolie … le frappa. Dans son dos, le souffle projeta également Ketsurui Ryûketsu à plusieurs mètres au loin, dans une petite mare de son propre sang. Tout comme Grimmjow Jaggerjack, éjecté dans la même direction.

Synesthésie totale. L'étudiant en histoire chuta lourdement sur le sol, prit de soubresauts incessants, tandis que son regard se perdit lentement dans le vide. Une vague de froid s'empara de lui, tandis que faiblement, ses yeux rouges se levèrent, pour contempler le visage de son bourreau.

Le son aigu d'une lame qui chuta sur le sol amena un allant de surprise, dans l'esprit du jeune homme à la tignasse orange. Du moins, pour la partie de lui qui pouvait encore supporter une telle situation. Son âme entière lui semblait lourde et brûlante. Néanmoins, de sa position, il pouvait bien distinguer une situation qui lui paraissait étrange, même en tenant compte de son état plus que précaire : du sang coulait depuis la bouche du Général.

« — Il faut apprendre à se méfier, mon cher Général. Murmura une voix bien connue, dans les environs. Vous pensiez tous sérieusement, qu'il suffisait de fermer les yeux pour éviter les effets de Kyôka Suigetsu ? Shinigamis et Âmes Damnées sont vraiment des personnes naïves. »

Cette voix … ces propos. Tout cela concordait uniquement à une seule et unique personne dans l'univers entier : Aizen Sôsuke. Le plus célèbre des traîtres ayant foulé le Seireitei et porté le titre de Capitaine se trouvait actuellement dans le dos du bras-droit de Meikyû, Zanpakutô planté directement dans son dos. Pourquoi avait-il attendu aussi longtemps avant de se manifester de nouveau ? Seijaku serra légèrement les dents. Lui-même ressentait une douleur particulièrement lourde, avant que l'ancien Capitaine de la Cinquième Division n'accentue son mouvement, lui arrachant une douleur indicible, avant qu'il ne se fasse littéralement projeté sur le sol.

Bleach OST — B07A

L'homme à la tenue blanche se tenait debout, la main gauche dans sa poche, et un sourire de satisfaction totalement greffé sur le visage. Oui, il dégustait une situation qui tournait entièrement en sa faveur, actuellement. Grièvement blessé de cette façon, Seijaku et ses multiples facettes ne devrait plus représenter une menace extrêmement sérieuse. Kurosaki Ichigo également avait subi de lourds dégâts, et la situation s'avérait être la même pour Ketsurui Ryûketsu et Grimmjow Jaggerjack, étendus sur ces sols sombres de l'Enfer, en-dehors de la zone du château.

« — J'imagine que vous devez tous vous poser des questions. Tonna le brun à l'égo surdimensionné. Je serai tenté de vous répondre. Après tout, laisser mourir des personnes dans l'inconnu est un châtiment très cruel. Je ne me permettrai pas une telle arrogance. »

Pourtant, le ton employé signifiait clairement l'inverse. Ichigo ne parvenait pas à se redresser, seulement sa tête. Mais en lui, au-delà des douleurs immenses ressenties actuellement et cette impression dévorante de se retrouver aux affres de la mort dans un délai particulièrement réduit, bouillonnait une colère réelle envers l'homme qui fut à la tête de la Cinquième Division.

« — J'ai rapidement remarqué lors de notre précédente bataille que combattre efficacement dans le précédent contexte s'avérait difficile. Murmura le Shinigami, en effectuant quelques pas vers sa dernière victime. Alors je vous ai laissé combattre, en me dissimulant simplement à l'aide de Kyôka Suigetsu. Tout le monde dans le château a déjà été influencé par son pouvoir, je n'avais rien à craindre. Je n'avais rien à craindre non plus, en vous affrontant … mais le sale travail n'est pas une besogne que j'ai l'habitude d'effectuer, comprenez-vous ? Kurosaki Ichigo. Tu pensais peut-être avoir été épargné par mon pouvoir. Lorsque tu as stoppé ma lame, j'ai compris que je pourrai exploiter une faille béante. Remercie donc ton Hollow de ma part, sa participation a été très utile dans l'exécution de mon plan.

— E… Enfoiré … Gémit lentement Ichigo, cherchant à se redresser.

— Inutile de te montrer si grossier envers moi, Kurosaki Ichigo. Sourit de plus belle le détenteur de Kyôka Suigetsu. Je t'ai peut-être sauvé la vie, tu sais ? Si j'avais laissé cet homme dans son état le plus convenable … aucun doute qu'il t'aurait pris la vie, à toi et tes camarades … mais je dois dire … que j'ai encore en travers de la gorge certains événements … »

En moins de temps qu'il ne fallait pour le remarquer, Aizen se retrouva juste devant son ancien adversaire. L'homme qui lui avait empêché de mettre à mal la Soul Society et de renverser un ordre établit et injustifié selon son point de vue. Point de vue qui ne pouvait être erroné. Un râle de douleur rejoignit celui des millions de défunts, lorsque le Zanpakutô du Shinigami aux cheveux bruns se planta dans la main gauche du rouquin, faisant jaillir du sang en abondance. Enfonçant violemment la lame, jusqu'à ce qu'elle traverse complètement la chair souillée par le sang. Ceci fait, le renégat prit un malin plaisir à soulever sa victime, par la gorge.

« — Je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à tomber sur un adversaire tel que toi, à l'époque. Articula lentement Aizen. Mais sache que cette fois-ci, je vais prendre mes précautions et m'assurer que rien ne puisse se mettre en travers de ma route.

— Qu'est-ce … que … tu comptes … faire ?! Répondit faiblement le Shinigami Remplaçant, en rassemblant ses forces pour émettre ces paroles.

— Ce que je compte faire … ? C'est une question intéressante. À vrai dire, je ne sais pas exactement moi-même de quoi est-ce que le futur sera fait. Mais je crains que tu ne seras plus là pour assister à mon destin. »

Un nouveau coup de Kyôka Suigetsu trancha le bras entier du Shinigami Remplaçant tandis que le sang ne cessait sa coulée. Ceci fait, Ichigo Kurosaki fut projeté bien plus loin, lorsqu'une explosion jaunâtre illumina les ténèbres, depuis la main gauche de l'ancien Capitaine de la Cinquième Division. Un Raikohô venait d'être déclenché. Inerte, le Shinigami Remplaçant se retrouva incapable de relier des pensées cohérentes.

Quant à son bourreau visible, il se retourna rapidement, pour apercevoir un Seijaku s'étant légèrement redressé, un genou au sol, et une main sur sa plaie béante.

« — Je vois que tu t'es remis rapidement de tes blessures. Affirma d'un ton complaisant, le dernier être ayant fait irruption. Mais pour toi aussi, le chemin s'arrête.

— … Peut-être bien.

— Je sais que tu es le contrat liant Meikyû au Diable. Je ne te demande pas grand-chose, laisse-moi avoir une audience avec lui. »

Une audience avec le Diable en personne ? Les yeux de Seijaku se plissèrent. Blessé, le jeune homme à la chevelure châtaine avait bien du mal à effectuer le moindre mouvement. Et les propos tenus par son assaillant laissaient clairement planer le doute quant à ses intentions finales. Cet homme aux ambitions démesurées, déjà fortement observables via ses actions dangereusement mégalomaniaques durant la Guerre d'Hiver, opposant les Arrancars sous ses ordres et le Gotei 13, lorgnait visiblement sur d'autres buts particulièrement douteux.

Le Zanpakutô dudit mégalomane se leva doucement, la lame pointée directement vers le visage de son adversaire. Le fin sourire cruel et hautain étira le visage du Shinigami, tandis que de nouveaux mots résonnèrent dans l'esprit de l'âme damnée.

« — Je pense qu'en te tuant, je toucherai directement au contrat. Mais ce que je me demande, c'est : 'qu'adviendra-t-il ensuite ?' Malheureusement pour toi, mon esprit est fortement guidé par une curiosité maladive, propre aux grands savants. Tu m'excuseras alors, subordonné de Meikyû … mais rejoins donc les autres condamnés. »

Marina del Rey — Hana no Kusari (Full Version)

Plus loin, les pupilles de Ketsurui Ryûketsu contemplaient la scène. Étrangement, cela lui offrait une sensation de mal-être plutôt nouvelle. Rien de comparable avec l'affreuse sensation de désespoir et de chagrin survenu lorsque sa sœur avait perdu la vie. Mais quand même. Une pointe sur le cœur, tout du moins, alors que le Zanpakutô de Sôsuke Aizen venait de s'abattre violemment droit dans le ventre du Général privilégié de Meikyû, provoquant une effusion de sang plus grande encore.

Nakushita iro wa tooi hi no kioku

Furui e no gu no hako sotto akereba

Osanai tomo ga itsu mo ita yo ne

Kawaru koto nai ano egao

« Hashinkû »

Il l'avait déjà comparée à une personne portant ce nom. Pourquoi ? La jeune femme aux cheveux violets en ignorait les détails. Mais n'étant guère une simple d'esprit, elle se doutait bien que son ancien supérieur possédait jadis un lien fort avec une femme de ce nom, et lui ressemblant physiquement parlant. Était-ce pour cette raison qu'il l'avait accepté en tant que bras-droit ? Pour cette raison qu'il avait concédé la faiblesse de s'être confié à elle, sur ce simple détail ? « Confié » représenterait probablement un bien grand mot. La nature de leur relation demeurait toujours floue aux yeux de la plus grandes des sœurs Ryûketsu.

Une relation qu'elle avait toujours plus ou moins recalée au second plan, faisant passer sa sœur avant tout le reste. Pourtant, l'âme damnée s'en doutait bien : cette façon de voir les choses, le Général Seijaku ne les partageaient pas forcément …

Futari de yume wo egaita

Kokoro no KYANBASU mada iroasenai

Kimi no te to boku no te wo kasaneta hi no nukumori

« — Vous m'avez convoquée, Seijaku-sama ? Avait-elle murmuré, bien des temps auparavant. »

Le bureau du Silence. Du moins, on l'appelait de cette façon, parmi les âmes damnées étant dotées de réelles consciences. Celui à l'intérieur duquel Seijaku, le bras-droit du tout puissant Meikyû, travaillait régulièrement, à coordonner toutes les décisions de son supérieur et à organiser l'armée de façon globale.

Cela faisait depuis un mois maintenant, que Ketsurui Ryûketsu avait vaincue Netami et obtenu le droit de travailler aux côtés du plus puissant des Généraux. Durant ce long mois de cohabitation, son supérieur l'avait observée longuement. Cette période s'appelait simplement un temps d'approbation définitif, pour savoir si oui ou non, la personne choisie pouvait dignement assurer les charges confiées. Mais en ce qui concernait cet homme au regard argenté, Ketsurui avait bien détecté quelque chose d'autre, tapis au fond de ses prunelles, derrière ses iris froids et si longtemps silencieux.

Quelque chose qui semblait d'ailleurs plus insistant, à la lumière faible des bougies du bureau.

« — En effet. Rétorqua calmement le Général, en se redressant doucement de son siège, pour ouvrir un tiroir dans son dos. J'ai quelque chose à te donner. »

Silencieusement et sans bouger le moindre cil, la convoquée contempla l'objet tendu par son supérieur hiérarchique : une écharpe rouge. D'un œil interrogateur, la grande sœur d'Hiyota fit clairement paraître ses questionnements à l'homme qui se trouvait en face d'elle. Les réponses à ses doutes allaient néanmoins être apportées assez rapidement.

« — Cette écharpe a été imprégnée du pouvoir de Kaimetsu. Affirma lentement le Général du Silence. Elle pourra te permettre d'aller dans le monde d'en haut, sous la lueur du soleil. Mais tu ne pourras pas utiliser tes pouvoirs. Considère-la comme un fin voile qui te permettra d'être préservée d'une partie du châtiment des âmes damnées. Les humains pourront te voir. Mais si tu utilises les pouvoirs, alors le fin voile disparaîtra autour de toi, et tu seras de nouveau exposée comme toutes les autres âmes damnées.

— … Je vois. Rétorqua simplement son interlocutrice, en prenant le tissu dans ses mains. Si je puis me permettre … pour quelle raison faîtes-vous cela ? »

Les yeux des deux individus se figèrent, en même temps qu'un silence lourd n'imprégna profondément la pièce. Au bout de quelques instants, les paupières du dénommé Seijaku se fermèrent lentement.

Hito wa naze itoshisa to nikushimi wo awase

Motte itsu mo ikiru no darou

Yorokobi to kanashimi wo karamasetsumuida seishun no towa no kizuna

Hana no kusari yo

« — Je t'ai longuement observée pendant ce dernier mois. Déclara-t-il, d'un ton toujours peu expressif, quoique davantage mélancolique sur cette occasion.

Vous m'avez jugée assez compétente pour avoir cet objet ? Répondit Ketsurui, sans ton particulier non plus.

En partie. Déclara le bras-droit de Meikyû. Mais je dois te le dire, maintenant. Tu me rappelles fortement quelqu'un, que j'ai connu.

— … Comment ça … ?

Meikyû-sama appartient à une époque lointaine. Je viens également de celle-ci. »

Sugisatta uta wa tooi hi no kioku

Chirabatta koto no ha hiroiatsume

Me mo kuramu you na toki wo sugoshita

Soba ni itsu mo kimi ga ita ne

La main du brun se posa littéralement sur la joue de sa subordonnée, qui écarquilla vivement les yeux, devant ce contact inédit à ses yeux.

« — Beaucoup de choses chez toi, me rappelle Hashinkû. Murmura le Général du Silence, d'une voix faible. »

N'ayant guère été confrontée à de pareilles mises en situation, Ketsurui Ryûketsu ne trouva absolument pas les mots afin de répondre. Bloquée dans un premier temps, la jeune femme chercha rapidement à mettre de l'ordre dans son esprit, mais cette tâche s'avéra plus ardue qu'elle ne l'aurait imaginé aux premiers abords. La « lieutenante » même si la définition ne collait pas totalement, sentit la main de son supérieur atteindre sa chevelure, avant de se rétracter. La plus jeune des deux âmes damnées plissa finalement le regard.

« — Désolée. Déclara-t-elle lentement. Mais je ne suis pas Hashinkû. »

Futari de oto wo kasaneta

Mune no gosenfu wa towa ni kienai

Futatsu no koe ga hibikiau kokoro no HAAMONII

Sans attendre la réelle approbation de son supérieur, qui ne s'y opposa de toute manière pas, la dernière convoquée tourna les talons, avant de partir. S'arrêtant tout de même au seuil de la porte, la femme au regard ébène se retourna, ses pupilles croisant celles vides de l'homme venant de lui faire un présent. Celui-ci hocha positivement la tête, lui intimant de finalement quitter les lieux.

Après cet événement, jamais l'âme damnée aux cheveux châtains ne reparla de cette histoire. Tous deux entretenaient cette relation incongrue et silencieuse. À ce moment précis, Ketsurui comprit également que l'ancien Shinigami ne partageait pas les mêmes desseins que le reste de l'armée, ou même que plus haut supérieur, à savoir Meikyû.

Lui ne rêvait pas. Il vivait simplement une longue agonie silencieuse, portant le fardeau de nombreuses âmes sans que personne ne porte la sienne. Et elle ? Que faisait-elle ? Qu'avait-elle fait pour l'épauler ? Rien. Au contraire, elle représentait l'objet même de sa souffrance. Mais ses préoccupations liées à Hiyota bien plus qu'à Seijaku, en plus d'une vision particulièrement pessimiste de ce que Meikyû avait à offrir, rendaient toute cette connexion impossible.

La lance ensanglantée présente sur le sol, Ketsurui Ryûketsu parvint à s'en saisir. D'ici, elle pouvait chercher à atteindre Sôsuke Aizen dans le dos. Il y avait fort à parier que le Shinigami expert en traîtrise parvienne à éviter l'assaut. Mais pour une fois, ne pourrait-elle faire preuve de davantage d'égard envers la personne qui l'avait sauvée il y avait de cela quelques minutes ?

Les paupières de la jeune femme se plissèrent légèrement, alors que toutes les douleurs liées au Buredô no Tenbatsu commencèrent à s'amenuiser. Parce que la vie du Général concerné, s'éteignait lentement. Les yeux argentés du jeune homme, de plus en plus vides, se portèrent plus loin dans le dos de Sôsuke Aizen, pour atteindre les yeux de son ancienne subordonnée. Une dernière fois, probablement. Celle qui ressemblait tant à l'épouse qu'il avait aimée il y a bien des siècles auparavant … relâcha la prise sur sa lance. Silencieusement, il la remercia.

Elle avait bien compris, qu'en ne faisant rien, elle lui épargnerait un dernier instant de souffrance : l'espoir. L'espoir que tout cela ait réellement eu un sens. Ainsi préférait-il périr dans un monde chargé de désespoir ? En ne faisant rien, elle lui permettait de quitter cette existence l'esprit enfin libéré.

Pas de mot, pas de larme, rien de tout cela. Leur relation ne se basait pas sur de telles choses, après tout. Un regard suffisait amplement.

Kami wa naze meguriai wakareyuku sadame wo

Hito ni ataeta no darou

Afurederu kono namida

Kawa to nari hana no hitsugi nosenagarete yuku

Towa no MERODII

Kyôka Suigestu frappa de nouveau. La pitié ne faisait que moyennement partie du vocabulaire de Sôsuke Aizen, depuis sa tendre enfance. Cette fois encore, il n'hésiterait pas. Profondément, l'épée s'enfonça, et le visage du Général s'obscurcit.

Lentement, le corps de l'âme damnée perdit tout ce qui le faisait encore vivre.

Ailleurs, dans un couloir plus étroit, Meikyû stoppa sa marche. Autour de lui, des corps de Hollows gisaient, sa lame et celles de ses deux subordonnées étant trempées dans leur sang. Les deux Générales imitèrent rapidement les mouvements de leur supérieur, intriguées. Une lueur rougeoyante brillait autour du détenteur de Kaimetsu, au regard désormais plissé.

« — Je vois … Murmura-t-il doucement. Alors c'est terminé, hein … ? Je suis désolé, mon vieil ami. Je n'ai jamais réussi à récompenser ta loyauté … »

Hito wa naze itoshisa to nikushimi wo awase

Motte itsu mo ikiru no darou

Yorokobi to kanashimi wo karamasetsumuida seishun no towa no kizuna

Pour Noroi et Kyôkutan, les paroles de l'homme à la teinte pâle relevaient d'un flou particulièrement important. Mais lentement, le puzzle se construisait dans l'esprit des deux jeunes femmes, qui ne préférèrent pas dire le moindre mot. Le visage grave, Meikyû marcha de nouveau en avant.

Une forte lueur imprégna le couloir. Sans réellement comprendre la situation, les âmes damnées accompagnant leur chef ressentirent également un changement significatif dans la pression spirituelle dégagée par ce dernier. Pas en terme de puissance, mais il manquait désormais quelque chose. La main de l'ancien Capitaine se posa sur une nouvelle porte, qu'il poussa lentement. Sous le grincement sonore, une nouvelle pièce, bien plus large, s'offrait à lui. Au fond de celle-ci, un trône. Sur lequel un homme les attendait, assis et d'un calme olympien. D'un geste de la main, Meikyû intima à Kyôkutan et Noroi de rester légèrement en retrait.

« — À la vue de ton visage, j'imagine que tu as encore perdu quelque chose de précieux. Articula lentement l'hôte des lieux.

— Il se pourrait que ce soit le cas. Lança furtivement l'âme damnée à la chevelure noire.

— Après autant de siècles à ruminer ton passé, voilà que tu commets les mêmes erreurs. Ta stupidité d'antan n'a guère changée, tu arpentes toujours les mauvaises routes. Alors laisse-moi t'infliger une correction que tu mérites depuis longtemps.

— C'est pour ça que je suis venu ici, Rikuchi Roshin. Je suis venu corriger ce que je n'ai pas réussi à faire, il y a bien des années. Je suis venu venger notre disparition. »

Le plus puissant des Shinigamis conserva une mine stoïque, assis sur son trône. Dans son dos, une immense porte renfermait le plus grand trésor de la Soul Society, et il s'avérait être le gardien. Le dernier rempart contre l'extinction.

Une aura ténébreuse entourant le Shinigami renégat, celui-ci pointa sa lame sombre en direction de l'être commandant à la Terre elle-même.

Hana no kusari yo

Kami sae mo kirenai

Tamashii no hana no kusari

Seijaku, Hashinkû, mes anciens et nouveaux compagnons …

« — Je vous promets de ne pas échouer, cette fois-ci … ce monde changera. »

Dans les ruines de son château, les paupières du plus puissant des Généraux venaient de se clore définitivement. Aizen rengaina son sabre, un air plutôt satisfait affiché sur le visage. L'ancien Capitaine de la Cinquième Division se retourna en direction d'une Ketsurui Ryûketsu sur les genoux. Apparemment, la mort définitive de cet homme supprimait également les effets néfastes liés au déversement de son Burêdo no Tenbatsu.

Et avant même que quoi que ce soit ne puisse se produire, le sol commença à se désagréger : Grimmjow Jaggerjack venait de se relever, une lueur sauvage transparaissant à travers ses iris bleus.

« — Aizen, enfoiré … Siffla la panthère. Tu te fous bien de nous depuis un moment …

— Voyons, Grimmjow. Je te trouve bien désobligeant. Sourit lentement l'ancien Capitaine. Ne vous ai-je pas délivrés de toute cette souffrance avec mes actions ? Vous sembliez particulièrement mal partis … »

S'attendait probablement à une offensive de l'Arrancar, le brun se tenait sur le qui-vive. Néanmoins, l'attaque qui se produisit ne provint pas de son ancien subordonné : apparaissant quasiment de nulle part, un Meikaitana s'abattit sur l'homme au sourire si narquois. Il s'agissait-là de Kyogi, Général du Mensonge. L'air jovial du jeune homme avait laissé place à une expression particulièrement vide. De nouveau, Kyôka Suigetsu sortit de son fourreau pour servir de bouclier, et stopper l'assaut du Général.

« — Tu es venu venger ton camarade ? Murmura Aizen, d'un ton plutôt provocateur.

— Comme tu dis. Souffla son interlocuteur aux cheveux verts. »

Mais apparemment, son affrontement avec Sado Yasutora, Renji Abarai et Neliel Tu Odershvank lui avait causé quelques blessures. Les concernés ne tardèrent d'ailleurs pas à refaire leur apparition : du moins, Neliel et Renji. Le géant mexicain se trouvait actuellement sur les épaules du Lieutenant de la Sixième Division, lui-même sur Hihio Zabimaru. Le petit groupe s'arrêta devant cette nouvelle bataille, avant de se regrouper autour d'un Ichigo Kurosaki particulièrement atteint.

Aizen, quant à lui, repoussa rapidement l'attaque de l'âme damnée, qui se rééquilibra plus loin. Il n'y avait plus rien d'amusant, dans cette situation. Kyogi s'en rendait compte, en regardant aux alentours. Tous ses camarades tombaient, un à un. Tous leurs rêves s'effaçaient, petit-à-petit. Bonsai gisait, inconscient et baignant dans son propre sang. Difficile de dire s'il était encore en vie. Kimatsu avait rendu son dernier soupir, Netami également. Et apparemment Erasô se trouvait dans le même cas de figure. Bien entendu, le cas le plus marquant demeurait celui du plus puissant d'entre eux, les yeux fermés et baignant dans son sang, à côté de Sôsuke Aizen.

L'aura rougeoyante de Kyogi s'agrandit de nouveau. Mais son corps ne répondrait bientôt plus à ses ordres, cela lui paraissait assez évident.

Aizen apparut soudainement dans son dos, en lui tournant le sien. Les yeux du jeune homme s'élargirent vivement, tandis que la voix du Shinigami retentit.

« — Tu utilises les illusions, n'est-ce pas ? Murmura-t-il, doucement. Mais tu es bien mal tombé. »

L'âme damnée fit volte-face pour frapper de son épée, mais son flanc libre se fit alors lacérer, violemment par l'épée du traître. Kyogi ne chuta néanmoins pas, se stabilisant quelques mètres plus loin, haletant. L'ancien prisonnier lui faisant face afficha un sourire toujours aussi hautain et cynique. Et il pouvait se le permettre : le carnage qu'il effectuait actuellement lui donnait bien cette légitimité. Au bout de quelques instants, Kyogi fut violemment projeté à plusieurs mètres, incapable de combattre correctement ni de distinguer le vrai du faux dans un monde qu'il imaginait pourtant contrôler.

« — J'ai un jour dit aux Shinigamis qu'un combat entre eux ne consistait en rien d'autre qu'un affrontement de pressions spirituelles. Affirma Aizen, en avançant lentement en direction de son opposant. Ce principe vaut également pour toutes les autres créatures spirituelles. Plus ton niveau est bas … moins tu as de chance de l'emporter.

— Tu es en train de me rabaisser ?

— Et c'est bien justifié … »

De nouveau, parfaitement en forme, le détenteur du Hogyôku utilisa le shunpô pour se rapprocher sensiblement de sa victime et de l'atteindre en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. De nouveau, Kyogi voltigea à plusieurs mètres, s'écrasant sur le sol, après un échange vain entre son Meikaitana et Kyôka Suigetsu.

Un peu plus loin, le trio de revenants se trouvait désormais aux côtés de Kurosaki Ichigo.

« — Hé ! Ichigo ! Réveille-toi ! Secoua Abarai Renji, en le secouant par les épaules.

— Ichigo ! S'écria également Neliel, en cherchant à réveiller son ami qui l'avait délivrée des affres de la mort à bien des reprises.

— Il s'en r'mettra. Grommela la voix de Grimmjow, à quelques encablures. Les coups qu'il a bouffés ne sont pas mortels. Juste assez pour qu'il ferme sa putain de gueule.

— Grimmjow ! Gronda Neliel en retour, visiblement mécontente de la façon dont son « confrère » parlait du Shinigami Remplaçant. »

Mais apparemment, le bleuté n'avait pas tort sur le coup. Doucement, les plaies enregistrées lors de l'assaut de Sôsuke Aizen se refermaient. Le rouquin reprenait doucement une respiration plus régulière, tandis que son esprit se trouvait être plutôt dans les vapes.

Un peu plus loin encore, Ketsurui Ryûketsu s'était redressée, et avait avancé de quelques mètres, se retrouvant proche de son défunt supérieur. La jeune femme aux cheveux violets plissa légèrement le regard.

« — Je suis désolée pour toute cette histoire. Murmura-t-elle. »

Une sensation particulièrement étrange gagnait l'entièreté du corps de l'âme damnée. De la tristesse ? Peut-être bien. Pourtant, les deux âmes damnées ne pouvaient se targuer d'être suffisamment proches pour qu'elle-même puisse ressentir une telle chose. Pourtant … au fond d'elle-même, quelque chose lui pesait sérieusement sur le corps.

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Mais de toute manière, la nouvelle amie de Kurosaki Ichigo ne put guère rester sur une impression si sommaire. De même, tout s'arrêta autour. La bataille entre Aizen et Kyogi, les suppliques pour réveiller Ichigo Kurosaki. Les yeux de Ketsurui Ryûketsu se teintèrent d'une grande lueur de surprise : autour du corps de Seijaku luisait d'une réelle lumière rouge. Et le sol lui-même s'effritait.

Une grande vague d'énergie ? Une explosion ? Non, il s'agissait juste d'une sensation commune.

Commune à toutes ces personnes présentes au même endroit, et en même temps. L'air sombre de l'Enfer laissa place à une impression écrasante de pouvoir. Du cœur même de Seijaku, une lumière rouge explosa, pour prendre progressivement une forme plus sphérique. Et en-dessous de l'ancien Général, un gouffre rougeoyant ne tarda pas à apparaître : Ketsurui, par réflexe, s'éloigna immédiatement de cette place de plus en plus dangereuse. Dudit gouffre, une gigantesque lumière rouge imprégna l'intégralité du secteur. Très simplement, les êtres ayant le malheur de se situer ici, avaient simplement l'impression que tout devenait rougeâtre, comme s'ils se situaient au cœur d'un volcan en pleine éruption.

« — Bordel, mais il se passe quoi ?! Lâcha un Renji Abarai plutôt paniqué quant à la situation.

— Je ne sais pas … Répondit Neliel, en s'échappant également, montant sur la tête de Hihio Zabimaru, et portant Ichigo sur son dos. »

Grimmjow effectua également un important mouvement de recul, les yeux largement écarquillés. Une telle présence, une telle énergie … jamais il n'avait eu connu une telle impression.

Kyogi et Aizen se tournaient également dans la même direction. Des ondes de choc, littéralement, secouaient le secteur, faisant voler les pierres et trembler la terre. Les Shinigamis, âmes damnées et Arrancars présents sur place … suffoquaient littéralement. Quelques gouttes de sueurs perlèrent du front même de Sôsuke Aizen, qui plissa le regard.

« — Si je m'attendais à cela … Murmura-t-il, pour lui-même. Je ne pensais qu'une telle pression spirituelle pouvait exister … »

Une effusion rougeoyante explosa, créant une colonne de lumière partant toujours plus haut dans le ciel, et soufflant absolument tout le monde au passage, la plupart des protagonistes s'écrasant violemment contre la roche sombre et maintenant brûlante des environs. Seul Aizen ne se retrouva d'ailleurs pas face contre terre, se protégeant néanmoins les yeux de sa main gauche.

La température elle-même avait connu une augmentation particulièrement importante.

« — Ce n'est pas de la pression spirituelle. Il s'agit … de l'atmosphère du monde dans lequel je vis. Résonna une voix, comme un écho. »

Difficile de dire d'où est-ce qu'elle provenait réellement. La logique voudrait qu'elle vienne de cette colonne, mais la sensation claire que chacun ressentait, montrait clairement que l'être derrière tout cela pouvait se trouver à côté de lui. Une vaste sensation de peur et d'appréhension gagnait totalement l'assemblée.

Et quelques secondes plus tard, Aizen Sôsuke chuta lourdement au sol, plantant Kyôka Suigetsu, les yeux écarquillés.

Le reste des autres personnes s'écrasèrent totalement, comme si un monde tombait sur leur tête.

« — Voici une ébauche … de ma pression spirituelle. »

Un bourdonnement strident résonnait dans toutes les oreilles. Plus personne ne pouvait s'entendre, ni comprendre ce qu'il se produisait. Le monde déjà bien brûlant autour leur paraissait désormais être une idée aussi abstraite que lointaine. Une ombre apparut, au milieu de la colonne rougeoyante. Et ses pas résonnèrent, petit à petit. Une corne se faisait visible, sur le côté droit de sa tête, visiblement greffé à celle-ci par la moitié d'un masque ressemblant fortement à celui d'un Hollow. Mais rien d'autre ne pouvait être visible. Rien sinon deux yeux totalement rouges et brillants.

« — On a tendance à m'appeler « le Diable » parmi les êtres qui ne me connaissent pas. Je vous laisse le soin de décider si oui ou non, ils ont raison. »

NEXT CHAPTER : DANGEROUS DEAD GAMES

Les coulisses du Chapitre — « Un discours d'adieu »

Aizen Sôsuke : Un moment spécial. C'est toujours ainsi que je pourrai définir cet instant difficile. Il y a beaucoup de moments difficiles dans une vie, vous savez, mes chers lecteurs. Je sais que vous m'aimez tous. Mais vous devez tous comprendre une chose : je ne suis pas parfait. C'est pourquoi il m'arrive d'avoir des instants de faiblesse, moi aussi.

Ichigo Kurosaki : Tu parles trop, laisse les autres avoir du temps d'antenne !

Aizen Sôsuke : En effet. Et donc …

Seijakû : Je suis mort. Serait-ce une plaisanterie ? J'avais du style. Lecteurs. Dîtes-moi que j'avais du style s'il vous plaît. J'ai besoin de cela pour me réconforter.

Aizen Sôsuke : Laissez-moi donc faire mon discours d'adieu, bande d'idiots. Je t'ai laissé avoir ton flashback, Général.

Seijakû : Et le Diable va te tuer, c'est pour cela que tu effectues un discours d'adieu, n'est-ce pas ?

Aizen Sôsuke :

Ichigo Kurosaki : Ça correspond plutôt en tout cas. Enfoiré, connard ! Tu m'as attaqué en traître comme un bâtard ! (Oh putain mais cette rime … !)

Conscience de Kurosaki Ichigo : Arrête, c'est vraiment merdique …

Ichigo Kurosaki (attristé) :

Aizen Sôsuke (arque un sourcil) : Je vois que tu es triste de mourir Kurosaki Ichigo, mais sache que tu allais le faire tôt ou tard. Tôt comme Tatsuki Arisawa, et tard comme moi. Mais cela dit, je ne m'adresse pas à vous, en ce moment.

Seijakû : Le prochain chapitre sera publié Samedi. Et il portera le nom de Dangereous Dead Games.

Shunsui Kyôraku : Ça m'a tout l'air d'être moi, ça !

Aizen Sôsuke : Taisez-vous tous. Et maintenant, écoutez-moi. Vous tous. Je suis sérieux. Dans une vie, les séparations sont douloureuses.

Tout le monde :

Aizen Sôsuke : Même si certaines, comme la disparition de Kaname, le sont moins que d'autres.

Kaname Tôsen (marmonne) : Connard de blanc raciste.

Aizen Sôsuke : Mais d'autres déchirent et pourfendent même le plus endurci des cœurs. Ce que je m'apprête à prononcer aujourd'hui en fait partie. Et c'est à toi que je m'adresse.

Tout le monde : À qui il parle … ?

Hinamori Momo (rougit) : C-C'est moi sûrement.

Aizen Sôsuke : Hinamori-kun, ne pourrais-tu pas rester morte s'il te plaît, pour que je puisse enfin prononcer mon discours en paix ?

Hinamori Momo se suicide.

Aizen Sôsuke : Ah, merci.

Toshirô Hitsugaya : Aizen ! Arrête de la victimiser même après sa mort !

Aizen Sôsuke : Blablabla. Laisse-moi parler petit. Comme je le disais, c'est un moment difficile et …

Ichimaru Gin tue Toshirô Hitsugaya.

Ichimaru Gin : MDR !

Ichimaru Gin se suicide.

Aizen Sôsuke : … Ok. Donc, difficile, car nous avons passés des heures ensembles. Mais aujourd'hui, je n'ai plus besoin de toi.Nous avons vécu des moments magiques. C'est vrai. Comme la fois où j'ai capturé Electhor avec une Pokéball alors qu'il ne m'en restait qu'une. Comme la fois où j'ai battu Peter, le Maître de la Ligue Pokémon, pour la première fois. Ahh … je m'en rappelle encore …

? : Oui, Sôsuke … je m'en souviens aussi …

Aizen Sôsuke : Mais … malheureusement … je me souviens aussi des triches plus grosses que Yammy lorsque j'ai essayé de capturer Mewtwo, des bugs qui me faisaient effacer mes sauvegardes, des coups critiques qui tuaient constamment mes Pokémons et jamais ceux de Gin quand on faisait des matchs, de mon Alakazam que j'ai relâché sans faire exprès et que je n'ai jamais récupéré. ALORS POUR CES MOMENTS IGNOBLES, ADIEU, POKÉMON VERSION ROUGE FEU !

Aizen Sôsuke écrase la cartouche sous ses pieds, et se retrouve essoufflé.

Aizen Sôsuke : Ça fait du bien tout ça.

Ulquiorra Schiffer : Absurde. Il est facile à capturer, Mewtwo. Tu es mauvais.

Aizen Sôsuke : Tu veux que je te fume ? Ah non, TU ES MORT. MDR.

Ulquiorra Schiffer : Moi je suis très fort.

Aizen Sôsuke : … ?

Ulquiorra Schiffer : Je ne suis pas un adversaire facile à vaincre. D'ailleurs, j'ai tué Grimmjow plein de fois.

Tout le monde : … ?

Ulquiorra Schiffer : Mais je ne suis pas aussi stupide que toi, Sôsuke Aizen. Car tu as écrasé une cartouche Metroid de grande valeur. Espèce d'idiot.

Aizen Sôsuke : Pourquoi se rebelle-t-il ? Et puis … quoi … ? Metroid ? Ah ça, je l'ai volé au Capitaine-Commandant. Donc j'm'en fous.

Ailleurs …

Byakuya Kuchiki : Pourquoi sommes-nous là ?

Ukitake Jushirô : Eh bien …

Yamamoto Genryûsai : Aujourd'hui est un triste jour, membres du Gotei 13. J'ai perdu mon jeu Metroid Fusion sur Gameboy Advance. Nous allons respecter une minute de silence et ensuite, vous serez châtiés. Si aucun d'entre vous ne se dénonce alors … alors vous allez mourir ! VOUS ALLEZ TOUS MOURIR ! JE VEUX JOUER AVEC SAMUS ET VAINCRE TOUS LES MÉCHANTS ! JE VEUX !

Ukitake Jushirô : Capitaine Kuchiki ! Vous avez assez d'argent pour en acheter une nouvelle cartouche !

Byakuya Kuchiki : Hors de question de dépenser un centime pour ce vieil homme. Je préfère mourir tranquille, mon honneur sera sauf.

Ukitake Jushirô : Mais je veux vivre !

Byakuya Kuchiki : Tu mourras avec moi, Ukitake.

Ukitake Jushirô : NOOOOOON !

Yamamoto Genryûsai : SI ! SI ! BOUM ! UNE FUSÉE !