Résumé du dernier chapitre : Rikuchi Rôshin a perdu la vie face à Sakae. Yamamoto Genryûsai ne parvient pas à vaincre cette dernière non plus, et subit le même sort. La déesse promet également ce destin funeste à Urahara Kisuke, tandis que les contre-attaques lancées par Isshin et Ryûken paraissent vaines …

Ressentant le danger immédiat de son camarade, Yoruichi Shihôin, réveillée après un long moment, décide de lui venir en aide. Face à l'hostilité de la Brigade concernant cette idée, elle pensait avoir trouvé en Arkadi Kistyne un allié. Du moins, avant que Séria Alario, « plus puissante Shinigami de la Brigade » n'apparaisse …

BLEACH – RISING HELL

TOME XIV : WORLDS ON A STRING

« Si le monde entier refuse l'idée même du Paradis,

Alors ce dernier s'imposera à lui. »

Sakae « Kaimetsu »

CHAPTER CXXXI : GATE OF THE KING

Yoruichi devait bien avouer qu'elle n'avait pas la moindre idée de l'identité de celle qui venait de faire son apparition. Portant une chemise blanche aux manches légèrement retroussées, un t-shirt noir couvrait le décolleté, sur lequel se déposait un étrange cristal au bout d'un collier. Une jupe noire descendait jusqu'à ses genoux, tandis que de longues chaussettes couvrait les zones plus bas, jusqu'à ses bottes noires. Les yeux dorés de Shihôin Yoruichi s'attardèrent néanmoins sur un seul détail : son sabre, soigneusement rangé dans on fourreau, et se situant lui, dans son dos.

« — Tu dis que c'est la plus puissante de la Brigade ? Répéta lentement la femme à la peau mate. C'est elle qui commande ?

— Non, en réalité, pour des raisons personnelles, elle est seconde dans la gestion militaire. Expliqua lentement Arkadi, en ne quittant pas la dernière venue du regard. Mais elle n'a pas d'égal ici. »

Un lourd silence entendu suivit ces quelques informations données, qui n'avançaient pourtant que maigrement Yoruichi. La jeune femme aux cheveux bleus qui se trouvait en face d'elle les observa tour à tour, s'attardant d'ailleurs particulièrement sur son collègue.

« — Qu'êtes-vous en train de faire ? Murmura-t-elle, d'une voix plutôt basse.

— Quelque chose de normal pour quelqu'un de normal. Déclara Arkadi, en haussant les sourcils. Mais tu ne dois sûrement pas comprendre cette définition, je me trompe ?

— Regagnez vos chambres. Ordonna lentement la dernière venue. Toute action est inutile.

— Tu connais déjà ma réponse. Fulmina lentement le jeune homme, en plissant son regard. Je ne vais pas laisser Shikidô-senpai crever là-bas pendant que l'on se tourne les pouces.

— Ne sois pas ridicule. Murmura son interlocutrice. Je n'ai pas envie de me répéter, alors exécutez-vous.

— Et si je refuse ? Maugréa soudainement la femme à la peau mate, s'immisçant dans la conversation et s'avançant sans crainte.

— Je te forcerai. Répondit calmement son interlocutrice, sans se démonter.

— Désolée, mais je suis vraiment pressée. »

Une aura puissante et blanche entoura le corps entier de la noble.

Même jusqu'ici, la réputation de Shihôin Yoruichi offrait à ses assaillants une certaine anxiété. Sa rapidité extrême connue dans le monde d'en bas n'était que peu remise en cause ici. Pour autant, cette femme ne semblait absolument pas apeurée par sa présence, voire même simplement intimidée. Yoruichi plissa doucement son regard, cherchant à évaluer cette adversaire sur une échelle précise. Mais elle ne la voyait que pour la première fois, et sans aucune indication quant au niveau même de la Brigade d'Expédition.

Et au bout de quelques secondes, un corps tomba sur le sol, complètement inerte. Doucement, Yoruichi se retourna, pour observer son coéquipier d'infortune, pour le coup, totalement assommé par un coup derrière la nuque provenant de cette inconnue. Les dents de la Shinigami se serrèrent. Non, elle ne pouvait pas renoncer. Mais en même temps, cette femme venait de se déplacer à une vitesse qu'elle n'avait pu suivre. Et cela n'était plus arrivé depuis fort longtemps.

« — Regagnez votre chambre, Shihôin Yoruichi. Martela d'un air plus sombre la dénommée Séria Alario.

— Tu me prends pour qui ? »

Une vive douleur vint la percuter en plein ventre, la jeune femme à la peau halée écarquillant largement le regard. Il s'agissait d'un véritable coup de genou qu'elle venait de se prendre, la faisant d'ailleurs cambrer, avant qu'elle ne réagisse vivement, et n'use de son shunpô pour reculer. Haletant, l'amie de Kisuke Urahara cherchait encore à trouver une échappatoire.

« — Je ne le répéterai pas indéfiniment : regagnez votre chambre. Vous êtes convalescente.

— Pendant que le Reiôkyu tombe ? Déconne pas.

— Le Reiôkyu ne va pas tomber. Coupa soudainement une voix, attirant l'attention des deux jeunes femmes. Pas encore. »

Cette nouvelle venue n'était autre que le Capitaine Kaneko Kiseki, accompagnée par le trio restant de la Garde Royale. De quoi ramener un petit peu d'harmonie et faire baisser la tension à l'intérieur des locaux. Taikai Meirô, lui, soupira en voyant de nouveau les conflits reprendre. Évidemment, être soudé en temps de crise s'avérait plutôt compliqué.

« — Shihôin Yoruichi. Appela-t-il. Cette guerre va durer un certain temps, nous sommes loin d'être arrivés à la fin … et ce, même si le Roi tombe.

— Vous vous moquez de moi ?

— Pas le moins du monde. Répondit le Garde Royal. La déesse actuelle qui sème le chaos se nomme Sakae, c'est la fille du Roi des Esprits. Si elle parvenait à tuer notre souverain, alors elle s'emparerait de son pouvoir.

— Tout ce que vous me dîtes me donne encore plus envie de partir là-bas ! Grogna la jeune femme, à peine surprise par la dernière révélation.

— L'équilibre ne sera pas entièrement rompu. Elle ne peut pas se permettre de tout voir disparaître ou alors elle-même serait plutôt embêtée. Elle va rebâtir un royaume … et notre mission sera de le faire tomber, comme elle l'a fait avec le nôtre.

— Et vous abandonnez déjà ?! Vous laissez déjà le Roi mourir ?! Bande de lâches ! »

S'apprêtant à s'élancer pour détruire simplement le plafond, la noble fut fauchée dans son élan, par un violent coup de garde juste derrière sa nuque. Les autres parurent plutôt surpris par ailleurs, concernant l'identité de la personne venant de littéralement assommer Yoruichi, à savoir Kirio Hikifune.

Cette dernière, au visage à mi-chemin entre le maussade et l'impassible, releva doucement le corps de sa dernière victime, avant de la mettre sur son dos pour continuer son chemin.

« — Ne perdons pas plus de temps. Murmura la jeune femme aux cheveux violets, à l'encontre des autres.

— … Pas faux, rétorqua simplement Meirô, en haussant les épaules. »

Lentement, les trois membres de la Division Zéro quittèrent les lieux, en compagnie des autres fantassins dépêchés sur place. Ne restaient alors plus que le Capitaine Kaneko Kiseki ainsi que la dénommée Séria Alario. La première citée s'avança doucement, plantant son regard dans celui de son interlocutrice.

« — Comment est-ce que tu te sens ? Questionna la blonde, et responsable des aspects scientifiques du navire.

— Ça va aller. Rétorqua lentement l'intéressée.

— Pour l'instant tu veux dire ?

— Oui.

— Bien, j'en ai d'autres à te donner de toute façon. Tu devrais me suivre.

— Entendu.

— Et puis je pense que parmi les membres du Gotei 13 hospitalisés, il y a bien quelqu'un que tu devrais avoir envie de voir …

— Plus tard. Est-ce que la Brigade a été libérée ?

— Nous avons connu un problème assez important … Concéda la Shinigami. La recherche de synchronisation ne s'est pas encore faite … le pouvoir des Cavaliers est encore plus dense que l'on l'imaginait … »

Dimension Royale — Proche de la Porte …

Du sang. Rien que du sang.

Une danse macabre d'hémoglobine, un torrent rouge déferlant dans toutes les directions. Urahara Kisuke ne bougeait plus. Comment pourrait-il bouger ? Le voilà maintenant perforé, par une épée. En plein ventre, et soulevé comme un vulgaire objet au-dessus de Sakae, qui l'observait simplement, froidement.

Kurotsuchi Mayuri, avait été repoussé au loin par la deuxième Ère des Ténèbres. Bien plus loin, et son Ransôtengai ne pourrait guère le sauver encore bien longtemps. L'actuel Capitaine de la Douzième Division fulminait contre cette situation devenue totalement ingérable, mais ne chercha guère longtemps à essayer d'en trouver une alternative : c'était pourtant très simple, il n'y en n'avait pas. D'ici, le savant fou pouvait voir son ancien supérieur atteindre la fin de son existence. Une étrange sensation gagnait par ailleurs tout son être : durant l'intégralité de sa vie, il ne pensait pas se sentir ainsi, lorsque Kisuke Urahara serait sur le point de mourir.

« — Bon sang ! Siffla-t-il, les dents serrées. »

Le visage baissé, Kisuke Urahara ne bougeait plus. Il fallait dire ses blessures n'appartenaient pas à la catégorie des « superficielles », bien au contraire. Sakae lui lançait d'ailleurs un regard assez lourd. Jamais, un humain n'aurait dû l'atteindre aussi violemment. Sa défiance aurait très certainement pu lui coûter très cher. Vivement, les yeux de la divinité louchèrent vers la droite, là où un Isshin totalement enragé fonçait dans sa direction, une forte aura brûlante l'entourant immédiatement. Le père de la famille Kurosaki frappa violemment de son sabre, mais l'assaut se stoppa instantanément : une spirale sombre entourait actuellement la déesse, empêchant son assaillant de s'approcher davantage.

« — Tu peux essayer d'augmenter la température de ceci jusqu'où tu souhaites … c'est inutile.

— Laisse-le ! Grommela le Shinigami, en accentuant —vainement— la force de son coup, toujours bloqué par la barrière noire.

Rentrez chez vous … et priez pour votre salut. »

Yasuharu Takanashi — Seigi no Chikara

Violemment, l'onde de choc se répandit dans les environs, repoussant instantanément l'ancien Capitaine de la Cinquième Division. Le regard rouge de Sakae se reporta sur ce Kisuke Urahara, naviguant pratiquement vers l'inconscience. Mais le blond demeurait bien vivant, du moins pour l'instant, malgré cette épée enfoncée dans son corps. Quelques soubresauts trahissaient encore sa vitalité, tandis que lentement, très lentement, le scientifique leva un regard blême sur celle qui l'enfourchait actuellement.

« — Je ne vois pas une once de peur en toi. Murmura la déesse. Tu es un Shinigami exceptionnel … Je pourrai te ramener à mes côtés, au sommet du monde. Qu'en penses-tu ? Ma Légion Noire comporte des personnes qui savent soigner efficacement.

— … Pas … intéressé. Articula faiblement ce dernier, un petit sourire naissant en coin. Je … ne vais … pas avec … les perdants …

Les perdants … ?

— Nous … gagnerons.

C'est une plaisanterie ?

— Pas aujourd'hui. Reprit-il, d'un ton aussi lent que faible. Nous … n'avons pas réussi grand-chose … jusqu'à présent … mais … la guerre … va continuer … Si … si vous avez … pris le monde … alors … sachez qu'on … le récupérera.

Je vois … tu sembles convaincu. Rétorqua son interlocutrice. Dans ce cas-là … meurs avec cette certitude. »

Tandis qu'un nouvel assaut se déclencha de la part de Ryûken cette fois-ci, ses flèches multiples étant balayées par une vague sombre générée par un battement d'ailes de Sakae, une grande lumière brilla sur le sabre noir de la déesse. Les paupières de Kisuke Urahara se fermèrent, probablement pour de bon. Parce que le rayon noir le transperça encore, arrachant avec lui toute une panoplie de souvenirs plus ou moins lointains.

Aujourd'hui s'avérait être une journée bien sombre. Fallait-il pleurer les morts ? Peut-être, oui. Personnellement, je l'ai déjà fait aussi. Mais j'ai aussi toujours trouvé une raison pour continuer à vivre. Des proches, des espoirs … il y a toujours quelque chose. Alors s'il vous plaît, si vous pouviez continuer le combat …

Aujourd'hui, plus que jamais, il y a une raison pour que les Shinigamis, les Hollows, les Quincy s'unissent. Aujourd'hui, plus que jamais, vous devez continuer à avancer. Parce que notre monde, tout ce que l'on a connu, change brutalement. Sauvons-le. Et reprenons nos querelles plus tard …

Yoruichi-san, si tu pouvais m'entendre. Je te dirai bien que j'espère que tu es encore vivante, je ne le sais pas. Excuse-moi de t'avoir laissé, de t'avoir abandonné. Je ne meurs pas l'esprit tranquille aujourd'hui, tu avais raison lorsque tu me l'as annoncé, il y a quelques années de cela. Tu t'en souviens, non ? Nous venions tout juste de secourir Kuchiki-san sur le Sokyôku … ! Enfin, vous l'aviez fait. Moi, tout ce que j'ai pu faire, c'est attendre à Karakura, et m'excuser en vous retrouvant. Aujourd'hui encore, je ne peux que m'excuser. Cette déesse est puissante, et les Enfers semblent également l'être. Pour autant, il n'y a pas d'autre voie : de manière tout à fait égoïste, je vous demande encore de faire un effort. Pour que tous ceux qui ont perdu la vie sur ce sentier sanglant ne l'ait pas fait en vain.

« — Oh, tes dernières paroles se dirigent vers cette femme et pas vers moi ? Résonna la voix de son Zanpakutô. Je suis assez déçue …

— Désolé … Benihime … »

Le ciel noir ne changea pas beaucoup. Il ne changeait pas tellement, depuis un certain. Au contraire même, il demeurait le même, immuable depuis le début de la bataille du Reiôkyu. Pourtant, une existence précieuse venait de s'éteindre. Placés plus loin, Ryûken et Isshin écarquillaient les yeux, des gouttes de sueurs transpirant sur leurs visages. Plus loin encore, Kurotsuchi Mayuri se redressa, et porta un œil confus à la situation, pourtant plus que limpide : les Shinigamis ne cessaient de perdre leurs meilleurs éléments.

« — U-Urahara … Balbutiai un Isshin vraiment au bord de la crise de nerfs.

— N'agis pas stupidement … Kurosaki … Réprimanda à voix basse Ryûken, les dents serrées. »

Urahara avait été la personne ayant permis cette amitié. Le fait qu'aujourd'hui, Isshin et Ryûken combattaient côte à côte, cela n'aurait pas été possible si ce pauvre fou n'avait pas sauvé Masaki, il y a des années de cela. Bien sûr, il dirait aujourd'hui que lui n'avait fait que montrer la voie à suivre, une voie que l'ancien Capitaine de la Dixième Division avait empruntée sans même hésiter. Malgré son air excentrique, il ne se mettait guère en avant sur des sujets aussi sérieux. Urahara Kisuke était un homme de ce genre-là. Brillant scientifique, brillant Shinigami, ami sur lequel on pouvait toujours compter.

Pourtant, eux, n'avaient pas réussi à lui rendre la pareille. Au contraire, ils assistaient impuissants à la fin de son existence.

« — Kuraiseikai.

— Kurosaki, ne reste pas là ! »

Un tourbillon d'obscurité, et une visibilité devenue inexistante. Sakae rabaissa son épée, alors que les alliés furent littéralement absorbés par cet océan de ténèbres. Le corps de Kisuke Urahara, du moins ce qu'il en restait, chutait. Vers la terre devenue hostile, la terre sur laquelle la mort ne cessait d'engranger les moindres parcelles de territoire. Ces terres sur lesquelles les plantes de l'espoir ne poussaient désormais plus. Sakae se tourna, vers ce monde en ruines. D'ici, elle pouvait encore voir des créatures de l'Enfer détruire au loin, ce qui restait de la création de son Père.

Son Père.

Ses yeux rouges se tournèrent vers la dernière chose qui la séparait de lui : la porte. Une grande vague de haine s'incrusta irrémédiablement à l'intérieur de son regard. Blessée de cette façon, il n'était pas prudent d'agir à l'emporte-pièce. Mais aujourd'hui devait marquer son avènement. Loin, en bas, elle pouvait également ressentir l'inertie totale des Cavaliers du Diable. Il n'y avait désormais plus qu'eux. Personne ne pouvait plus se mettre en travers de sa route. D'un battement d'ailes, elle se dirigea là-bas, sans un œil jeté derrière.

Pourtant, une ombre se tenait encore prête à poursuivre l'affrontement …

Mayuri Kurotsuchi demeura un moment statufié. Les nombreux coups reçus jusqu'à présent, la destruction de Konjiki Ashisogi Jizô et les multiples blessures sur son corps comportaient un caractère particulièrement douloureux. Combattre maintenant ? Il n'avait aucun moyen crédible à opposer. Mourir inutilement était donc particulièrement sot. En revanche, l'homme qu'il regardait avancer, faiblement, le corps totalement ensanglanté, ne recherchait toujours pas le repos éternel apparemment.

« — Décidément, soupira le Capitaine de la Douzième Division. Les Quincy sont vraiment des êtres stupides. »

Ailleurs …

L'obscurité, le froid, le vide, le sable. Tant d'aspects si bien connus par les créatures du Hueco Mundo. Le monde des Hollows se préparait lui aussi à connaître un profond changement. L'un d'eux avait d'ailleurs déjà été plutôt net : la Reine du Hueco Mundo, partie depuis un long moment, n'avait pas donné le moindre signe de vie. D'autant plus que les innombrables destructions du Seireitei ne passaient pas inaperçu à l'intérieur des murs de Las Noches. Dans la salle du trône, sur lequel avait l'habitude de reposer Tia Hallibel, ses trois Fraccionnes s'agitaient péniblement. Assises sur un canapé blanc immaculé,

« — Putain j'en ai marre. S'exclama une Apache bien irritée par l'inactivité des lieux. Hallibel-sama aurait dû nous emmener avec elle !

— Que veux-tu que je te dise ? Répondit Sun-Sun en roulant des yeux. Cela fait bien cinq heures que tu répètes la même chose inlassablement. Tu devrais te taire.

— 'Scuse mais je suis pas résignée comme toi, face de tapette !

— M'insulter ne me fera rien. Affirma son interlocutrice, en haussant les épaules. Je ne suis pas Mila-Rose.

— Qu'est-ce que t'insinues ?! Grommela dernière citée.

— Oh, rien. Battez-vous, comme d'habitude. Lâcha l'Arrancar, derrière sa manche.

— Bon. Je vais chercher Hallibel-sama. Grogna finalement Apache, en se redressant.

— Ah oui, vraiment ? Tu comptes faire comment ? Lança Mila-Rose, d'un ton sarcastique.

— J'en sais rien ! Mais tu pourrais essayer de te montrer un petit peu plus utile, non ?! »

Soudainement, la porte s'ouvrit, attirant l'attention des trois jeunes femmes. Caressant le fol espoir qu'il s'agissait-là du retour de leur Reine, elles tournèrent d'un seul mouvement leurs visages : et une vague de dégoût commune s'en empara lorsque les visages de Pesche et de Dondochakka s'immiscèrent dans la pièce.

« — Bonjour mesdemoiselles. Déclara le premier venu, en faisant de grands gestes de bras.

— Pourquoi vous êtes là ? Siffla Apache, menaçante.

— Savoir où est Nell-sama, pour sûr ! Clama tout haut l'autre Arrancar, de sa voix enjouée habituelle.

— Ouais, bah, ça se voit nan ?! Elle n'est pas là, alors cassez-vous ou je le fais de mes propres mains ! Et ne faîtes pas chier, surtout que j'ai sérieusement envie de me défouler !

— Pourquoi nous ? Questionna Pesche, d'un air niais. Nous sommes camarades, non ? On ne frappe pas ses camarades, règle élémentaire.

— Tu vas voir ce que je fais de ta règle élémentaire petite merde ! »

Les excès d'énervement signés Apache constituaient tellement le quotidien de cet endroit que ni Mila-Rose, ni Sun-Sun, ne voulurent intervenir. Pourquoi le faire, d'ailleurs ? Pour l'heure, voir l'Arrancar s'énerver toute seule détendrait presque leur atmosphère. Même si évidemment, au vu de caractère naturellement irritant des deux imbéciles qui venaient d'apparaître, la situation pourrait bien dégénérer, auquel cas il faudrait forcément une intervention extérieure afin de calmer les ardeurs au sein du palais.

Dondochakka, qui commençait à être intimidé par le regard foudroyant que leur lançait la Fraccion de la Reine, s'approcha discrètement —tout du moins essayait-il de le faire— de son ami. Celui-ci ne comprenait aucunement la gravité de la situation, et se contenta de croiser les bras, un air plutôt confiant gravé sur le visage.

« — Euh, Pesche … on devrait peut-être aller jouer à chat dehors, pour sûr …

— Ah ! S'écria l'autre Fraccion de Neliel. J'ai compris, merci Dondochakka ! Alors, Apache Emilô … tu souhaites jouer à chat avec nous ? Inutile de le dire de façon si brutale et désobligeante. Je t'accepte, tu viens ? »

Un coup de poing violent fracassa directement la tête du Hollow ressemblant vaguement à un insecte, qui partit instantanément s'encastrer sur le mur, de l'autre côté de la salle. Vivement, il souleva un regard vers son assaillante, visiblement furieuse. Pourquoi s'énervait-elle si facilement alors que la situation exigeait même plutôt un remerciement ?! Décidément, Pesche ne comprendrait jamais les femmes.

« — Crois encore que je suis ta pote et je te tue, est-ce que c'est bien rentré dans ta putain de sale tête ?

— Qu'est-ce qui est rentré ? Attends … j'ai quelque chose qui rentre dans ma tête ?! Dondochakka, aide-moi à l'enlever !

— J'arrive, pour sûr ! Ne t'inquiète pas ! »

Cette fois-ci, elle allait littéralement exploser. Avoir deux individus aussi stupides réunis au même endroit s'apparentait presque à un châtiment céleste. Combien y'avait-il de chances que le quotient intellectuel chute dans la catégorie négatif au sein de l'ancienne armée de Sôsuke Aizen ?

« — J'arrive pas à l'enlever, Pesche !

— Frappe ma tête, peut-être que ça sortira ! Je vais frapper de l'autre côté, d'accord ?!

— Pour sûr !

— À trois ! Un, deux, trois !

— Je vais vous … »

Tout le monde se statufia immédiatement. La vague d'idiotie amenée par les deux Fraccion de Neliel Tu Oderschvank cessa dès lors qu'une violente pression spirituelle fit frémir les murs du palais, alertant directement les Arrancars. Familière, cette pression spirituelle semblait toutefois totalement différente de ce que tous ici, avaient l'habitude de ressentir. Les regards se portèrent rapidement sur une source mobile du pouvoir : elle arrivait, par le biais de la grande porte déjà ouverte. Au bout de quelques instants, deux ombres se dessinèrent. Là aussi, une familiarité évidente permit de les reconnaître. Pourtant, dès lors que les deux individus pénétrèrent à l'intérieur de la pièce, plus personne ne semblait les reconnaître. Tout du moins, l'une d'entre elles s'avérait bien différente.

Bleach OST — BL_75 — Crisis

« — … Nell-sama … ? Bégaya Dondochakka, en ressentant une aura noire émaner de celle à qui il avait prêté allégeance. »

À côté de la jeune femme aux cheveux émeraude, Grimmjow Jaggerjack, lui, avait toujours l'image d'un homme facilement irritable. Rien que cette situation le déplaisait. Pourtant, retourner au Hueco Mundo faisait partie de ses projets. Il fallait croire que les circonstances ne s'y prêtaient absolument pas.

« — Où … est Hallibel-sama ? Questionna Apache, dont l'agressivité avait chuté, en constatant l'énorme masse d'énergie qui se dégageait des deux derniers arrivants.

— Morte. Déclara sans aucune gêne Neliel, en posant son regard sur la jeune femme. »

La nouvelle faisait l'effet d'une bombe. Il n'y avait qu'à voir les regards hagards de tous les individus ici présents pour le comprendre. Quelques secondes de flottement s'en suivirent, histoire que tous prennent bien conscience de la nouvelle.

« — Et vous allez aussi périr si vous ne vous soumettez pas. Martela l'ancienne Tercera Espada. Sa Majesté a décidé de vous utiliser.

— Q-Quoi ?

— Pas tous. Coupa directement un Grimmjow visiblement ennuyé par la situation. Y'a trop de merdes parmi les Arrancars, faut s'en débarrasser. Où sont ces salopes de Loly et Menoly ? J'vais les buter.

— Qu'est-ce que vous racontez ?! Grommela Apache, dont les yeux bicolores laissaient transparaître une aversion complète de la situation. Depuis quand Las Noches appartient à ce bâtard de j'sais pas qui ?! Qui a tué Hallibel-sama ?!

— Si j'ai bien compris, vous vouliez que l'on s'allie avec celui qui a tué notre Reine … ? Murmura d'une voix sombre, Mila-Rose.

— C'est vraiment déplaisant. Affirma Sun-Sun, en plissant son regard. »

Du sang coula à foison sur le sol. Sous les yeux choqués des autres Arrancars, Neliel venait de dégainer son Zanpakutô, avant de trancher la gorge d'Apache, à la vitesse de l'éclair. Prise de tremblements nerveux, la jeune fille aux courts cheveux noirs chuta sur le sol, se vidant lentement de son sang, tandis que l'Espada rengaina son sabre. Placé derrière, Grimmjow arqua un sourcil. Décidément, le Diable avait exercé un changement vraiment important sur la personnalité de Neliel. La gamine qui s'amusait à courir dans le désert semblait bien lointaine, dorénavant.

« — Je ne vais pas vous le répéter longtemps. Déclara justement cette dernière. Si vous n'obéissez pas, je vous tuerai tous. »

Dimension Royale — Porte menant vers le Roi …

Ouverte. Sakae avait emprunté ce chemin, celui menant vers ce qui allait décider du sort même de ce monde. Un long couloir sombre, des escaliers qui montent, montent et continuent de monter. Le visage baissée, sa chevelure ébène dansant lentement au rythme d'un vent provenant d'en face, Sakae ne disait pas un mot. Il fallait continuer à avancer, et rien d'autre. Ce qu'elle allait d'ailleurs faire.

Ses pas résonnaient pratiquement dans un écho solitaire. Et au bout d'un moment, enfin, elle atteignait son but. Plusieurs fois, la femme aux cheveux sombres arrêta sa marche, essoufflée. Jamais elle n'aurait dû prendre ses adversaires avec tant de condescendance. Mais ce qui est fait ne pouvait plus être changé. Dans un état délabré, la jeune femme contempla les changements de décor s'opérant progressivement, au fur et à mesure que son périple ne l'emmène plus profondément dans des lieux inexplorés par le commun des mortels.

Le véritable Palais Royal. Celui dans lequel le Roi des Esprits résidait depuis des millénaires, à lancer un regard contemplateur sur sa création.

Au bout de quelques instants, Sakae arriva devant une porte. Son corps entier attendait cet instant depuis si longtemps, si bien que sa main trembla lorsqu'elle s'avança pour faire tourner le poignet. Dans un crissement sonore lent, la porte s'ouvrit. Un raclement de gorge accompagna les derniers pas de la déesse désormais bien tendue. La grande pièce se trouvait décorée d'un blanc pur immaculé. Spacieuse, elle offrait un cadre de vie plutôt paisible. Un lit aux bordures luxueuses, l'or y étant incrusté, se trouvait près du mur à droite. Au fond, un balcon ouvrant sur le monde. Quel monde ? D'ici, le Roi pouvait tout voir. Rien n'échappait à sa vision. Rien ne pouvait le surprendre. De là où elle était, Sakae ne distinguait rien sinon un ciel bleu vidé de tout nuage.

Ce qui attirait de toute manière son attention se trouvait au centre de la pièce. Une table, sur laquelle se posaient actuellement deux tasses. Se trouvant sur la face opposée, une personne, dont l'identité ne pouvait pas être méconnue.

« — Sakae, ma fille … cela fait si longtemps que j'attendais ton retour. »

Elle, demeura silencieuse.

Il n'y avait aucune trace d'hostilité dans ses mots, dans son aura. Assis le plus simplement du monde sur une chaise —tout de même bien luxueuse et ornée de différents motifs la mettant particulièrement en valeur— le Roi se tenait là. Un habillage blanc et long caractérisait physiquement celui sur qui tout reposait. Deux bandes dorées servaient de motifs décorateurs le long de ses épaules, tandis qu'au centre de ce vêtement, un trésor, mêlant différentes pierres précieuses aussi différents que l'or et l'argent, brillait d'une lueur enchanteresse mais plutôt faible. Un point de lumière, tout simplement.

« — Mon Père. Finit-elle par glisser, lentement. Pourquoi restez-vous caché derrière votre capuche ?

C'est inconvenant de ma part, tu as raison. Répondit calmement le souverain. »

Il retira le voile couvrant son visage.

Ses traits étaient marqués par une certaine ancienneté, mais cela n'allait pourtant guère très loin. Le Roi n'était pas un vieil homme, mais se trouvait dans la force de l'âge. Sa chevelure noire bouclée se descendait légèrement, non loin de son cou. Son regard, en revanche, se colorait d'un bleu harmonieux et profond. Surprenant ? Pas vraiment. Sakae plissa lentement le regard.

« — Vous n'avez pas changé en plusieurs millénaires. Finit-elle par dire, sans intonation particulière.

En effet, c'est ici le miracle du Temps, qui ne s'écoule pas. Lui répondit ce dernier, dans un petit sourire réconfortant. N'es-tu pas épuisée, ma fille ? Tu es vraiment dans un état délabré. Approche-toi donc.

Je ne suis pas venue ici pour vous faire du bien, mon Père. Grinça-t-elle doucement, les nerfs mis à rude épreuve actuellement.

Je le sais bien, Sakae. Je l'ai vu, et à de nombreuses reprises. Mais moi, je ne te veux aucun mal, tu le sais aussi. Alors, approche. »

La puissante déesse, soudainement redevenue fille docile, s'exécuta, mais avec une certaine dose de méfiance. Son Père, grand pacifique dans l'âme, avait-il pu changer intérieurement depuis tant d'années ? Elle arriva finalement à sa hauteur, lorsque lui-même se releva, pour la surplomber. Le Roi se trouvait être assez grand, dépassant sa fille physiquement. Et lentement, il avança sa main, pour lui caresser doucement la tête, le visage, et la ramener contre lui. Sans qu'elle-même ne réagisse particulièrement. Une vive lumière l'entoura, tandis que la déesse de la Destruction écarquilla le regard. Toutes ses sensations négatives, disparaissaient actuellement.

Et il ne fallut guère longtemps pour qu'elle constate qu'il n'y avait plus aucune trace de blessure sur son corps, avant même que sa cuirasse noire ne revienne.

« — Ainsi, tu as meilleure mine, ma fille. Murmura doucement le Père, en faisant reculer sa fille.

Pourquoi avez-vous fait cela ? Articula lentement son interlocutrice.

Tu es ce qui me reste de plus précieux, Sakae. Ne l'oublie pas.

Il est inutile de chercher à m'amadouer. Affirma la jeune femme, en offrant un regard plus sombre à celui qui régnait sur la Soul Society, lui arrachant un petit sourire amusé.

Je n'ai pas besoin de faire une telle chose. Avant que tu ne tentes de me tuer, que dirais-tu de prendre un thé avec moi ? Tu savais que cet homme, Sôsuke Aizen, qui désire me tuer, apprécie grandement le thé ? S'il était venu jusqu'à moi, je suis sûr que nous aurions pu en prendre un. Mais cela fait des années que je n'ai plus vu personne

Vous avez choisi cette vie sciemment. Lâcha la déesse de la Destruction, un air de plus en plus courroucé. Et vous avez abandonné votre création. Elle s'est délitée totalement aujourd'hui, vous n'avez pas été capable de réagir aux assauts de l'Enfer. Aujourd'hui, le monde que vous avez créé va disparaître, et vous en êtes le premier responsable.

Cela fait beaucoup de reproches en une phrase, n'est-ce pas ? Rétorqua lentement le Roi, en prenant une gorgée de sa tasse. Pourtant, c'est étrange. Tu n'as pas fait le plus gros d'entre eux, Sakae. Celui que tu as réellement en travers de la gorge … »

La divinité se mordit légèrement la lèvre inférieure, les poings serrés, le regard légèrement baissé. Son père soupira doucement, en reprenant une seconde gorgée de thé.

« — Sakae, si tu es venue jusqu'à moi, ce n'est pas pour ce monde en destruction. C'est parce que je t'ai bannie il y a fort longtemps. Articula le Roi des Esprits. Mais si cet exil n'a pas changé grand-chose, ma fille, c'est que tu n'as toujours pas compris son sens.

Il n'y a rien à comprendre dans vos inepties ! Grommela soudainement d'énervement la jeune femme, en dégainant son épée. Mère a été tuée par les armées du Diable, et vous avez constamment recherché la paix avec elles ! »

La pièce toute entière vibra, lorsque le sabre noir se positionna en face de son concepteur, qui écoutait silencieusement les paroles de celle qui partageait son sang.

« — Aujourd'hui, souffla-t-elle, je vais corriger toutes ces erreurs, et recommencer notre histoire. J'annihilerai votre création, et celle du Diable. Je remporterai la guerre que vous avez eu peur de mener. Et cela passe par une première étape : votre disparition ! »

Une vague d'obscurité entoura la lame divine, qui ne tarda pas à s'abattre, à la seconde suivante. Le Roi, lui, ferma lentement les paupières. Le monde suivait le fil d'actions prédestinées. Ici encore, il avait vu juste, sur les agissements de sa fille bien aimée. Un crissement aigu retentit, peu après le premier assaut mené par la déesse aux yeux rouges. En face d'elle, une lame venait d'être mise en opposition, parant instantanément son agression. La déesse fulmina vivement, avant de reculer.

Parce qu'une nouvelle ombre venait de se positionner entre elle, et son Père.

« — Tsugare. Lâcha-t-elle, avec une certaine once de cynisme. »

NEXT CHAPTER : WHY DON'T YOU UNDERSTAND ?

Les coulisses du Chapitre — « Grande réunion : quel parfum devra avoir le nouveau dentifrice du Capitaine Rôshin ? »

Ichigo Kurosaki : On s'en fout vu qu'il est mort.

Ichigo Kurosaki explose sans raison valable.

Ishida Uryû : Bien fait pour toi.

Ishida Uryû explose à son tour.

Aizen Sôsuke : Noooon, Ishida !

Toshirô Hitsugaya : Arrête tes conneries.

Aizen Sôsuke : Haha, vous avez cru que j'étais triste, n'est-ce pas ? Manipulation si aisée. Je me demande pourquoi ils explosent tous aussi soudainement.

Yamamoto Genryûsai : Peu importe, il faut maintenant que nous trouvions le dentifrice du Capitaine Rôshin ou il nous tuera !

Toshirô Hitsugaya : Parfum du Grand Nord. Haleine fraîche garantie.

Rukia Kuchiki : Oui, je suis d'accord.

Toshirô Hitsugaya : Quel tu es d'accord ? M'en fous, casse-toi. C'était mon idée, fais pas genre que tu l'as eu aussi.

Rukia Kuchiki : Heu … alors parfum neige ?

Aizen Sôsuke : Il faut le parfum divin. Mais en fait je n'ai pas envie, c'est mon dentifrice spécial que j'utilise tous les matins.

Yamamoto Genryûsai : Dégage, Aizen ! Tu n'es pas convié à cette réunion !

Aizen Sôsuke : Ah oui vraiment ? Je suis en train d'essayer de vous sauver. Personne ne me comprend, c'est invraisemblable.

Aizen Sôsuke explose à son tour.

Ichimaru Gin : Et ça devient dangereux ici. Pourquoi ils explosent ? En tout cas Toushirou Hitsugawa est en sécurité lui.

Toshirô Hitsugaya : Comment tu m'as appelé toi ?!

Ichimaru Gin : Mon FILS ! MDR MDR MDR.

Ichimaru Gin part. Sans exploser et en hurlant : « Il faut le dentifrice Snake »

Yamamoto Genryûsai : J'aime bien l'idée du dentifrice Snake.

Tout le monde : WTF ?

Yamamoto Genryûsai : Alors c'est décidé pour le dentifrice Snake !

Urahara Kisuke : Je suis … mort ? Je suis mort. Je suis mort. C'est si touchant.

Le Roi des Esprits : Observez plutôt, c'est moi, le Roi des Esprits. Il vous faut le dentifrice Royal pour avoir des dents royales.

Sakae : Ridicule. Le dentifrice de la destruction est nettement plus efficace pour éliminer toutes traces d'impureté.

Le Diable : Voilà pourquoi le monde est voué à sa destruction. Le dentifrice Infernal est de loin le plus efficace.

Sakae : Balivernes.

Le Diable : Tais-toi femme.

Ulquiorra Schiffer : Taisez-vous tous les trois, je ne me souviens pas vous avoir donné l'autorisation de parler.

Un grand vent passe.

Ulquiorra Schiffer : C'est bien. Maintenant, prenez plutôt mon dentifrice du néant, il est garanti un an.

Ulquiorra Schiffer explose.

Sakae : Je le savais, c'est toi qui es derrière tout ça depuis le début, Diable …

Le Diable : Non. J'ignore pourquoi les humains explosent, mais celui-ci me semble avoir un lien avec cela.

Plus loin, Kaname Tôsen est en train de danser autour d'un feu.

Kaname Tôsen : Vous allez comprendre la douleur d'une explosion spontanée inexpliquée ! Vous allez comprendre !

Ishida Uryû : Resureccion.

Ishida Uryû revient à la vie sans que personne ne comprenne quoi que ce soit.

Ishida Uryû : Dentrifrice Quincy.

Ishida Uryû explose de nouveau.

Byakuya Kuchiki (yeux fermés) : Le dentifrice au Parfum Noble.

Kenpachi Zaraki : Hein ? Dentifrice de combat !

Mayuri Kurotsuchi : Qu'il prenne plutôt mon nouveau dentifrice X-23A587. Effets secondaires garantis.

Rose Ôtoribashi : Plutôt préférer un dentifrice artistique, mmh.

Kira Izuru : C'est terrible … il n'y en a pas un qui a sorti un dentifrice qui existe … qu'est-ce que tu en penses, Abarai-kun ?

Renji Abarai : Hurle, Zabimaru !

Grimmjow Jaggerjack : Le dentifrice de sa mère ! PTDR ! Je l'ai clashé à donf.

Grimmjow se fait aspirer dans une autre dimension et explose à l'intérieur.

Plus tard …

Kirio Hikifune : Capitaine Rôshin ! Nous avons collecté une liste d'environ 20 dentifrices différents !

Rikuchi Rôshin : En fait j'ai pas envie d'avoir un dentifrice. Je veux lire le prochain chapitre, Why don't you understand ? Haha, quel jeu de mot exemplaire. Je suis vraiment un être divin.