Résumé du dernier chapitre : Yoruichi Shihôin et son petit projet d'excursion prennent rapidement fin au sein du navire de la Brigade d'Expédition.
Pendant ce temps, au Hueco Mundo, Neliel Tu Oderschvank et Grimmjow Jaggerjack réapparaissent, et font une victime : Apache, tout en ordonnant la soumission des Arrancars au Diable.
Au Reiôkyu, Urahara Kisuke est finalement tué par Sakae, qui rejoint la porte, et se retrouve finalement nez-à-nez avec le Roi, qu'elle finit par agresser après une petite mise au point. S'interpose alors le Dieu des Flammes, Tsugare.
BLEACH – RISING HELL
CHAPTER CXXXII : WHY DON'T YOU UNDERSTAND ?
Les regards croisés des deux divinités ne manquèrent pas d'évoquer de nombreux souvenirs. Tsugare, Dieu des Flammes de la Soul Society, venait d'empêcher la fille de s'attaquer directement à son père. Les épées noires et rouges demeurèrent entrecroisées durant quelques secondes, avant que Sakane ne retire la sienne, observant simplement le comportement de son adversaire, aux ailes enflammées. Le choc entre les deux lames avait provoqué un tremblement dans la salle toute entière.
« — Tsugare. Murmura-t-elle. Je pensais que ton élue avait périe au cours de ce combat. Ne devrais-tu pas te retirer ?
— C'est parce que mon élue a été tuée que je suis de retour auprès de mon Seigneur, même si cela m'a pris un certain temps. Rétorqua lentement la puissante entité de feu.
— Nous avons combattus côte-à-côte, jadis. Tu connais l'écart entre nos pouvoirs. Alors écarte-toi si tu ne veux pas périr instantanément.
— J'obéis uniquement aux ordres de votre Père, Sakae.
— Voyons, les enfants. Coupa soudainement la voix de l'intéressé. Il n'y aucune raison de combattre ici. Tsugare, recule donc. Cela fait longtemps que j'attends de parler à Sakae.
— … Bien, mon Seigneur. »
À quoi jouait-il ? Tandis que « l'Aigle du Crépuscule » effectua quelques pas afin d'ouvrir, de nouveau, un accès direct entre les deux concernés. Sakae, elle, semblait légèrement calmée après un pic de tension. Soufflant doucement, elle ne quitta pas des yeux son Père, situé juste en face d'elle.
« — Je n'aime pas faire usage de la violence pour régler les conflits. Déclara solennellement le Roi des Esprits.
— Votre création entière ne semble pas partager cet avis. Clama la déesse à la mèche blanche immaculée. Vous qui pouvez tout voir, observez donc l'état de dégradation dans lequel le monde des humains est plongé.
— Je peux le voir, ma fille. Répondit-il, en marchant légèrement en direction du balcon, Sakae lui emboitant doucement le pas. Je peux voir toute ma création d'ici. »
Une fois arrivé, le Roi se contenta de désigner un ciel infini. Aucune trace de sol, de nuages. Une étendue bleue sans fond, qui donnerait presque l'impression que s'il y avait une chute, celle-ci n'aurait pas de dénouement. Une forme d'Enfer, en quelque sorte.
« — Et vous ne réagissez pas, alors que ces êtres ne font que causer une destruction totale et progressive. Vociféra la déesse Sakae. Je pourrai pratiquement comprendre sa vision sur la destruction de ce monde. Et je n'ai pas l'intention de l'en empêcher.
— Tu parles du Diable ? Oui, nous avons eu des différends, lui et moi. Mais vois-tu, ma fille, ce monde n'aurait aucun sens si je le contrôlais. Ce n'est pas pour ça que je l'ai créé. Ces humains, aussi remplis de défauts soient-ils, doivent trouver eux-mêmes la route du Paradis, et éviter celui de l'Enfer. C'est là le principe même du libre-arbitre.
— Ce libre-arbitre ne mène qu'à la ruine.
— Ceci est alors la main du destin. Déclara le Roi, en esquissant un petit sourire. Ta mère pensait la même chose que toi. Regarde là où ça l'a emmenée. La guerre est le mal suprême.
— Elle est parfois nécessaire. Siffla de mécontentement Sakae, suite aux souvenirs de sa défunte mère. Si vous aviez pris les mesures nécessaires, vous auriez pu éliminer les armées de l'Enfer une bonne fois pour toutes. Au lieu de cela, le conflit a trainé en longueur, et le nombre de victimes n'a cessé d'augmenter.
— La paix a un prix, ma fille.
— Et ce prix, c'est la guerre. »
Il n'y avait pas d'autres alternatives. Bâtir ce monde sur des ruines, reprendre tout depuis le départ.
Tsugare observait, le visage fermé, les moindres agissements qui pourraient s'avérer dangereux, provenant de la fille unique du Roi. Ce dernier quitta rapidement sa place, sous l'œil de sa progéniture aux intentions meurtrières. Rapidement, l'homme à la tête même du monde se rassis, pour profiter une fois de plus de sa tasse.
« — Tu as raison, Sakae. Finit-il par déclarer. Tu as toutes les raisons du monde de m'en vouloir.
— Où voulez-vous en venir ? Maugréa la concernée, en plissant le regard.
— J'ai choisi de ne pas intervenir dans le monde. J'ai voulu laisser faire les choses. Et ça n'a pas fonctionné, je suis un mauvais souverain.
— Ça ne répond pas à ma question. Siffla la jeune femme, en retournant dans la pièce, son sabre toujours dans ses mains.
— Tu veux mettre un terme à toute cette histoire, ma fille. Sourit le Roi. Je suis d'accord.
— Quoi ?! »
Aussi bien Sakae que Tsugare parurent surpris par une telle réaction. Néanmoins, sur le visage de la première citée, cette surprise laissa rapidement place à une grande dose de fureur. Immédiatement, son sabre tomba sur le sol, avant qu'elle ne vienne saisir par le col, le Roi de la Soul Society, le soulevant à sa hauteur.
« — Et c'est tout ?! Grogna-t-elle. Vous comptez encore fuir ?! N'allez-vous jamais affronter la réalité ?!
— Je crains que ça ne fasse un long moment que je n'ai pas oser faire une telle chose. Répondit-il, en haussant les sourcils. Alors … si tu veux tout rebâtir … ne te gêne pas, ma fille. Tu seras assurément une Reine digne. Comprends-tu, les multitudes critiques évoquées par mes détracteurs sont tout à fait légitimes.
— Ne vous moquez pas de moi. Ne vous moquez pas de ceux qui sont déjà tous morts à cause de votre incompétence ! »
Jetant sans ménagement le monarque suprême en arrière, ce dernier se rééquilibrant tout de même, la divinité souleva sa main droite. Immédiatement, l'épée noire reprit sa place.
« — Nous avons trainé dans une quantité indescriptible de sang. Souffla la déesse, en pointant son sabre dans la direction du Roi. Pensiez-vous un instant que j'ai pris du plaisir à détruire toutes ces vies ? Pensiez-vous un instant que je fais la guerre parce que je l'apprécie ? »
Un violent rayon sombre quitta immédiatement la lame, avant d'être bloquée in-extremis par Tsugare, ce dernier venant se placer en opposition. Le choc fit de nouveau frémir les locaux, le Dieu des Flammes reculant de quelques mètres suite à l'assaut. Aucune surprise, à ce niveau-là. L'épée de feu fuma quelque peu, avant que l'être à la chevelure crépusculaire ne pointe à son tour sa lame vers son ancienne camarade.
« — Toi aussi, Tsugare. Siffla la déesse. Toi aussi tu as les mains trempées de sang.
— Je l'ai fait pour mon créateur. Répondit ce dernier. Je le referai encore, même s'il s'agit du sang de sa fille qui va couler.
— Ce manque de discernement est pitoyable. »
Violemment, les deux lames entrèrent en collision, à la seconde suivante. Tout comme Shinsen Katsudan, Kisayeka, Migitenkû et Kudasû no Shinkira, le Dieu des flammes disposait d'un pouvoir immense, surtout lorsque ce dernier ne se trouvait pas entre les mains de Shinigamis, qui devaient manier avec précaution tout ce pouvoir.
Mais malgré tout, lui aussi recula sensiblement, la déesse aux cheveux noirs le repoussant après un bref échange durant lequel il ne parvint pas à prendre le dessus. Cela dit, il n'allait pas reculer pour autant : une lueur de flammes intense brilla, et illumina absolument toute la pièce, avant que le Dieu ne fonde à toute allure vers son ancienne alliée. De nouveau, le choc fut violent, commença lui-même à se fissurer, de même que le plafond.
« — Sanseiki no Yami : Hinkiryu ! »
Toute la pièce, si brillante de blancheur, changea du tout au tout, pour laisser place à une onde d'obscurité naissante et surtout grandissante. À l'instant où cette énergie dévorante quitta le corps de la jeune femme, Tsugare recula sensiblement, pour éviter de se faire emporter. Néanmoins, le problème qui se posait demeurait plutôt important : dans cet espace clos, difficile de pouvoir éviter une telle attaque. Les deux mains jointes sur son sabre, l'Aigle du Crépuscule souleva sa lame : son aura brûlante le calcinait pratiquement, à tel point que le Dieu ne ressemblait qu'à une lumière enflammée. Derrière, le Roi des Esprits conservait un calme olympien malgré l'urgence de la situation. Ses yeux se fermèrent doucement, tandis qu'il soupira.
« — Tu te dématérialises. Murmura Sakae, à l'encontre de son adversaire direct. Tu échapperas à ma technique … mais pas mon Père, s'il reste les bras croisés.
— Ma fille … tu souhaites que je réagisse ? »
Le Roi souleva sa main droite, créant visiblement ce qui ressemblait à une faille spatiale. Immédiatement, l'obscurité de « Kaimetsu » s'y engouffra, sous l'œil toujours colérique de la déesse. Tsugare, lui, réapparu lentement, inondant toujours la pièce de sa lueur incandescente.
« — Ce n'est pas suffisant pour remporter une guerre. Murmura le Roi, en levant les yeux. »
Tout autour, les destructions occasionnées par l'amorce de combat entre Sakae et Tsugare finirent par disparaître, offrant de nouveau une propreté clinique à cet espace de vie.
« — Sakae, cet endroit n'a plus lieu d'être. Je n'ai plus lieu d'être moi-même. Finit par concéder le Roi. Ce n'est pas que j'abandonne, ce n'est pas que je fuis. Ce monde s'est écroulé sur lui-même, par ma faute. Parce que je n'ai pas réussi à le sauver, parce que je n'en n'avais pas la volonté. Je ne saurai le dire.
— Vous ne pouvez pas vous en sortir aussi facilement. Vous êtes en train de fuir !
— Que désires-tu, ma fille ? Que je parte sur le champ de bataille ? Je le refuse.
— Vous êtes détestable ! Saido Seiki no Yami : Kuryomu !
— Kafugôto ! Réagit immédiatement Tsugare, en se positionnant face à la technique de son adversaire. »
La lame brûlante scintilla avant que le Dieu ne fasse abattre sa lame contre l'important jet d'obscurité menaçant d'emporter son créateur. Brutal, le choc détruisit les environs, souleva la table proprement installée et les couverts là-dessus. Et au final, une violente explosion fit trembler tous les environs, soulevant instantanément un nuage de poussière de grande importance, et immédiatement balayé par les battements d'aile du Dieu ardent. Celui-ci partit immédiatement à l'assaut de Sakae, cette dernière pestant toujours contre son paternel, avant que son regard ne croise celui de son adversaire, dont le sang coulait légèrement sur son corps, son visage.
La déesse sombre parvint à éviter le coup de lame de son adversaire, en disparaissant, puis réapparaissant dans son dos, cherchant à lui planter sa lame noire. L'ancien Zanpakutô de Netsujô Kakusu parvint à repousser la dangereuse lame, mais recula de nouveau de manière plutôt importante.
« — Tsugare, ça suffit. Intervint de nouveau le Roi des Esprits, en marchant doucement vers la déesse aux yeux rouges.
— Mon Seigneur …
— Ça ira, merci. Je sais que tu penses accomplir ta tâche, et je t'en suis reconnaissant. Mais j'ai déjà vu assez de sang couler durant mon existence, alors je t'en prie, arrête-toi ici. »
La déesse guerrière, elle, s'apprêtait à lancer une attaque qui serait cette fois-ci décisive. Tsugare plissa son regard. Il avait déjà échoué dans cette ère à sauvegarder sa protégée. La jeune femme qui utilisait son pouvoir n'était plus aujourd'hui. Les années les avaient rapprochés, tous les deux. Et cette sensation de malaise qui gagnait le corps d'un Dieu, à chaque fois qu'il voyait son élu tomber … il recommençait, encore et toujours. Il ne pouvait faillir à sa tâche, quel qu'en soit les ordres de son Roi. Il ne pouvait pas laisser cela se produire. Si le Roi mourrait, si le monde tombait entre les mains de Sakae ou pire, du Diable, les dégâts seraient irréversibles. Un battement d'aile brûlant emmena la divinité juste face à Sakae, sous les yeux plissés de son Père. Le sabre divin de feu s'écrasa violemment contre celui de son adversaire. Le choc généra une nouvelle destruction.
« — Je regrette le temps où nos lames étaient rivées vers le même ennemi. Murmura la déesse aux yeux rouges. Et il est trop tard pour envisager un retour, n'est-ce pas ?
— Moi ainsi que les autres Dieux avons juré fidélité à notre Seigneur. Nous avons combattus pour notre devoir. Nous avons survécu, mais tu as fini par changer de voie. Si quelqu'un doit regretter quelque chose, c'est toi. »
Il y a bien des millénaires, ils avaient tous été côte à côte. Oui, elle s'en souvenait bien. Mais les temps changeaient. Et les individus, moins visiblement. Une lueur obscure repoussa le Dieu des Flammes plus haut. Dans le même temps, des particules brûlantes entourèrent la déesse de la Destruction, tandis que Tsugare se rééquilibra dans les cieux, soulevant son sabre.
« — Kuratsu ! »
Une nouvelle explosion brûlante calcina les environs. L'onde de choc puissante propulsa de nouveaux débris, sous les soupirs du propriétaire. Lui-même, ne reçut pas le moindre dégât. Les jeunes trouvaient toujours le moyen de se battre, après tout. Cette vérité ne changeait pas depuis si longtemps. Sakae réapparut dans les cieux, couverte de quelques égratignures, sous l'air légèrement interloqué de son adversaire. Les deux adversaires se lancèrent dans une violente danse aérienne, à l'intérieur de laquelle celle qui commandait l'obscurité menait chaque pas. Il n'y avait pas lieu de se retenir contre un Dieu.
Le sabre noir traversa l'air, mais ne rencontra que des plumes volantes, qui explosèrent à la seconde suivante, repoussant Sakae quelques mètres en arrière, où Tsugare fusait à toute allure dans sa direction, faisant abattre son épée. Le claquement métallique résultant du choc entre les épées témoigna de l'échec de l'Aigle du Crépuscule.
« — Tu vois, tu désobéis à ton 'Seigneur'. Murmura Sakae. Alors pourquoi es-tu incapable de le raisonner ?
— Je le protège, comme je dois simplement le faire.
— Il n'a pas besoin d'être protégé ! Siffla avec amertume son interlocutrice, en fonçant droit sur sa cible. »
Exerçant davantage dans son dernier coup, Sakae projeta plus loin Tsugare, lequel ne tarda pas à se rééquilibrer en déployant ses grandes ailes de feu, réchauffant l'atmosphère aux alentours. La déesse de la Destruction se relança à son assaut, une vague de violence présente jusqu'à ses pupilles elles-mêmes. Son sabre trancha l'air juste en-dessous du Dieu flamboyant, qui avait pu éviter l'attaque en gagnant quelques mètres. Des particules brûlantes calcinèrent l'atmosphère, sans atteindre toutefois la fille du Roi, protégée par ses ailes obscures, renfermées autour d'elle.
Plus bas, le Roi ferma lentement les paupières. La pièce dans laquelle il se trouvait, voyait maintenant toute son harmonie réduite à néant. Sakae lui jeta un regard lourd de reproches. Oui, le Roi des Esprits disposait jadis d'un pouvoir incommensurable. Avec la mort de Rikuchi Rôshin, le retour de Shinsen Katsudan ne devrait pas tarder non plus, et son Père aurait de nouveau une énergie capable de faire trembler bien des adversaires. Rien que la présence de Tsugare suffirait déjà à dissuader la plupart des ennemis.
Mais il refusait de se battre. Tout simplement.
« — Vous avez déjà suffisamment combattus, ça suffit. »
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Tout l'espace se déforma, avant que Sakae et Tsugare ne descendent finalement, se faisant face à face, une ambiance lourde gagnant toujours plus d'ampleur. Il n'y avait, de nouveau, plus aucune trace de destruction. La fille lança un regard mêlant tant d'émotions contradictoires. Levant la main droite, celui-ci intima à Tsugare de rester en retrait, tandis que lui-même s'avança de quelques pas vers sa protégée.
« — Comprend-le, Sakae. Murmura-t-il. Je suis peut-être le Roi des Esprits. Mais je suis loin d'être parfait. Te souviens-tu ? Ta mère pensait comme toi, que la guerre résoudrait nos conflits. J'ai suivi ce chemin. Et il n'y avait jamais rien eu de plus horrible, tu l'as toi-même vécu. Je suis un souverain plein de sang sur les mains. Au final, je n'ai pas pu régler ce conflit vieux comme le temps, tout ce que j'ai pu voir, c'est la mort de ta mère. Aucun problème n'a été réglé. Alors, j'ai décidé de tout arrêter. La guerre n'apporte plus que le malheur. »
La fille écoutait, sans rien dire. Mais à l'intérieur de son regard rouge, brûlait le désir d'aller à contre-courant, le Roi le savait, il le voyait. Pourtant, cette fois-ci, son sabre ne fut pas brandi. Le monarque se retourna lentement, portant ses yeux à l'extérieur de cet endroit, vers ce ciel bleu rempli d'espoirs.
« — Alors j'ai décidé de me libérer de l'horreur de la guerre. J'ai retiré mes pouvoirs de destruction en cinq incarnations du désespoir, paradoxalement chargées de sauvegarder ce qui pouvait encore l'être. Quant à moi, je ne voulais plus que conserver le pouvoir de construire. Toi, ma fille, tu as décidé de continuer la bataille. Je n'ai pas réagi, à l'époque. Du moins pas à temps … et à peine eu-je le temps de comprendre la situation que les couloirs parlaient déjà de cette déesse toute-puissante, « Kaimetsu » … celle qui trempait le sang des troupes infernales dans le sang le plus rouge.
— Et vous m'avez rejetée. Parce que j'étais votre reflet.
— C'est exact. Je n'ai pas voulu l'admettre pendant fort longtemps. Mais par ma faute, tu as emprunté la voie que j'ai voulu éviter. Aujourd'hui, il est l'heure de mettre un terme à cette histoire, ma fille. As-tu raison ? Ais-je tort ? Je ne vais pas trancher. Mais ce qui est certain, c'est que l'un de nous est résolu. Et que ce n'est pas moi. Jamais je ne pourrai faire plonger l'ennemi dans les abysses, le brûler à la lueur du soleil, l'écraser sous la force des vents, le faire trembler face au tonnerre ou l'enfouir dans les entrailles de la terre. Je ne suis plus ce Roi, Sakae. J'ai perdu mon titre. Alors, prends-le. Construis donc un meilleur monde. »
L'hésitation. Celle-ci pouvait se sentir sur la façon dont la jeune femme observait celui qui l'avait vu grandir. La déesse se mordit légèrement les lèvres, tandis que son aura obscure commençait à réapparaître. Une certaine surprise se lut aisément sur les traits sans défaut de son visage, lorsque la main de son Père prit la sienne. Aucun Roi ne pouvait se permettre d'être faible.
« — La Pierre de Vie, qui se trouve autour de mon cou. Garde-la donc, pour que tout ne s'écroule pas. C'est tout ce que je te demande en retour. L'humanité va vivre une période noire, mais ne la condamne pas. Laisse-lui une once de chance.
— Dire que le monde t'a placé dans un tel état. Il est temps pour toi que les choses s'arrêtent. »
Sakae et Tsugare se retournèrent brusquement, vers la porte d'entrée. La déesse en particulier, afficha une mine totalement sidérée : un nouvel entrant, vêtu d'un haori totalement ensanglanté lançait ses pupilles totalement calcinées en direction du Roi. Celui-ci en revanche, n'afficha pas la moindre once de surprise à sa vue. Cet homme qui venait de pénétrer à l'intérieur de la pièce, s'agissait du défunt Shinigami : Meikyû Mikomi.
Le lien fut vite fait par tous les esprits ici présents : la première âme damnée bougeait actuellement selon la volonté de celui qui l'a réellement maudit, et qui ne se situait absolument pas au Palais, en ce moment même.
« — Je t'attendais. Affirma sans détour le monarque céleste, en fermant les paupières. Il est temps … que les choses deviennent claires. »
Dimension Royale — Navire de la Brigade d'Expédition.
Quelques minutes avant la confrontation entre le Roi et sa fille, le Capitaine Kiseki Kaneko empruntait les escaliers menant à un couloir plutôt spacieux, en compagnie du bras-droit de Shiba Tekketsu, à savoir Séria Alario. Silencieuse, la marche les conduisit bientôt au lieu voulu. Les deux jeunes femmes se stoppèrent, la blonde étant la première à le faire.
« — Voilà. Dit-elle doucement. Le Capitaine Ukitake Jushirô se trouve dans la chambre du fond.
— Je vois. Rétorqua lentement la femme aux cheveux bleus, ses paupières se fermant lentement. Est-il réveillé ?
— Je crois bien. Sa vice-Capitaine se trouve à ses côtés.
— Inutile que j'aille les déranger, ils ne me connaissent même pas. Et ce n'est pas mon genre.
— J'en conviens. Répondit calmement Kiseki. Je voulais juste que tu saches où est-ce qu'il se trouvait. Moi, il faut que j'y aille. La Porte ne va pas tarder à être ouverte.
— Comme tu veux. »
Hochant positivement la tête, Kiseki Kaneko prit rapidement congé, disparaissant instantanément à l'aide d'un shunpô. Les Shinigamis chutaient, inexorablement. Mais ce moment devait bien venir, à un moment donné. Les calculs horribles de vérité s'avéraient tous justes. Pour les Shinigamis en général, il se trouvait totalement impossible de résister à un assaut combiné des Cavaliers du Diable et de la Déesse Sakae. Il fallait donc faire preuve de stratégie. Même lorsque les fondations même de la Soul Society devaient s'en trouver affecter. Cette mission millénaire de préservation de la paix n'avait pas de prix estimable à l'échelle de plusieurs vies.
Rapidement, la Shinigami arriva jusqu'à Fuyuki Keshô, bras-droit du Capitaine Honkyô, et pour l'heure à la barre. En voyant sa supérieure hiérarchique arriver, la jeune femme s'inclina respectueusement. Dans la pièce se tenait également les trois rescapés de la Division Zéro.
« — Capitaine Kaneko, la porte vient d'être ouverte par la déesse Sakae. Annonça Fuyuki, de son ton habituel.
— Je l'ai aussi senti. Il n'y a donc plus de temps à perdre. Je pense que le matériel peut enfin être activé. L'énergie des canons a-t-elle été pompée ?
— À 100 %. Toute l'énergie des canons est maintenant dédiée à votre matériel.
— Bien, il n'y a plus qu'à espérer que cela fonctionne. »
Sortant rapidement un casque audio de sa poche, la Shinigami aux cheveux blonds le plaça sur sa tête, avant de le régler en quelques secondes, la mettant directement en contact avec son fidèle subordonné et bras-droit, Kasumi Kitakô.
« — Kasumi. Dit-elle doucement. Il est temps d'activer le programme.
— Bien, Capitaine. »
Le jeune homme aux cheveux bruns se trouvait, lui, actuellement dans une salle de contrôle, en compagnie de plusieurs autres personnes, désormais pressées par le temps. Il fallait agir avec rapidité pour ne pas compromettre tout l'avenir de cette mission. Pianotant à une vitesse très importante sur un clavier, les yeux rivés sur l'écran en face de lui, le Shinigami aux lunettes finit par hocher positivement la tête.
« — Tous les émetteurs sont opérationnels. Déclara-t-il. Je lance le protocole de libération.
— C'est parfait, ne perd pas une seconde !
— Capitaine Kaneko. Coupa soudainement la voix de Fuyuki. Nous allons rencontrer un autre problème. Une horde de créatures venant de l'Enfer approche dans notre direction.
— … Il ne manquait plus que ça. Il nous faut de la stabilité pour lancer notre amorce. Kasumi, tu vas devoir attendre. »
La Capitaine s'approcha rapidement des grandes vitres. Effectivement, sous ce ciel nuageux et ténébreux s'étendant à perte de vue, de grandes Volontés de l'Enfer flottaient littéralement dans leur direction, apportant avec elles de grandes buées noires obscures. Compte-tenu du caractère immortel de la chose, il y avait de quoi s'inquiéter de la situation. Surtout que les forces de destruction massives des canons ne pouvaient ici plus être utilisées. Soupirant légèrement de lassitude vis-à-vis des complications constantes et imprévues qui surgissaient, la blonde se retourna et entreprit une autre alternative, lorsque son regard croisa celui d'un autre.
« — Capitaine Meirô ? Murmura-t-elle, légèrement surprise.
— C'est eux qui vous gênent ? Lança-t-il, en haussant les épaules. T'en fais pas pour ça. Y'en a déjà qui s'en charge. »
Un grondement sourd se fit entendre, faisant presque frémir les murs du vaisseau. Sur le toit de celui-ci, une main dans la poche, les cheveux blonds légèrement balancés par le vent, Shunô Kaminari portait son regard plus loin. À ses côtés, Kirio Hikifune affichait un air toujours aussi terne depuis les récents événements. La foudre finit par frapper, attirant pratiquement l'attention de toutes ces créatures.
« — Vu ce qu'il se passe en ce moment, il a toujours les nerfs à vifs. Je crois qu'il ressent le besoin de se défouler actuellement.
— … Vous aviez su pour ces créatures, avant qu'elles n'apparaissent ? Murmura Kiseki, légèrement surprise.
— Hé, on s'est pris une raclée, mais on reste la Garde Royale. Kirio peut ressentir les changements du vent, et ce qu'il annonçait n'était pas sympathique. Mais ça ira. Il pourra s'en occuper, même si ce n'est qu'un handicapé arrogant maintenant. »
Plutôt renfrogné, Kaminari souleva lentement son sabre. Les cibles potentielles se multipliaient visuellement alors que la distance les séparant du navire ne faisait que décroître.
« — Kirio, la Brigade a besoin que l'on maintienne un certain équilibre, alors utilise ton vent pour le faire au mieux.
— Entendu.
— Je m'occupe de ces types. Siffla-t-il légèrement, irrité par l'évolution de la situation. Vous autres, éloignez-vous un peu.
— O-Oui, Capitaine Kaminari ! »
Les hommes de bras du Capitaine Shiba s'éloignèrent instantanément, sous les recommandations de leur supérieur. L'aura foudroyante autour de ce dernier grandit, tandis que celle blanche fit de même autour de Kirio Hikifune. Bafouée dans son honneur et sa fierté, la Division Zéro ne pouvait laisser la Brigade d'Expédition faire tout le sale travail, après qu'eux-mêmes s'étaient montrés inefficaces pour stopper l'avancée des Cavaliers du Diable. L'heure de la revanche n'avait pas encore sonnée, mais il y avait là déjà quelques à réacquérir.
« — Que ton grondement fasse trembler les Cieux, Kanraimei.
— Fais régner les Cieux, Seitenkû. »
Un grand éclat foudroyant quitta le sabre de Shunô Kaminari, illuminant les environs et faisant trembler au même instant toute l'infrastructure volante. Infrastructure qui retrouva quasiment au même instant sa stabilité, lorsqu'une lueur quasiment transparente formée par les mouvements atmosphériques balançant l'équilibre parfait, lui permit de respirer.
« — Si j'avais bien compris le plan, martela Taikai Meirô. Il fallait que la déesse Sakae ouvre la porte, que les Cavaliers soient immobilisés à cet instant-là, et que la Brigade d'Expédition puisse se trouver à proximité pour y entrer ?
— Chacun des Capitaines de la Brigade portait un émetteur qui entrait directement en résonnance avec un appareil spécial, le Kaihôsha. On l'a fabriqué à partir des techniques de Shikidô-senpai et des pouvoirs concentrés des Zanpakutô Divins. Il annule dans un faible périmètre tous les changements dans la circulation des particules spirituelles. L'onde va aller directement sur les émetteurs.
— Donc ça devrait les libérer du sort de kidô, sans que les Cavaliers ne le soient. Mouais, pas mauvais.
— C'est ça. Ça ne durera pas très longtemps, nous n'en sommes qu'au début de cette expérience, juste assez de temps pour eux afin qu'ils recouvrent leurs esprits et qu'ils partent directement vers le Palais. Les membres de la Brigade d'Expédition ne peuvent pas ouvrir la Porte du Roi, alors il fallait qu'elle le soit déjà. Et pour que le signal fonctionne bien, il fallait éviter que notre vaisseau soit endommagé, et donc attaqué.
— Ça a l'air réglé, ça. Lança le Capitaine de l'Eau, en abaissant ses lunettes de soleil. Mais … vous n'aviez pas l'intention d'intervenir contre la déesse avant … ?
— En agissant ainsi, nous pourrions éventuellement mettre le Roi à l'abri. Nous espérions ne pas avoir à en arriver là, tu sais.
— Mmh … »
Dehors, au loin, une pluie de corps fumant chutait abondamment, à vitesse plus ou moins élevée. La plupart des âmes damnées avaient été grillées sur le coup, mais pour les géants, les tuer ne rimait pas à grand-chose quand on connaissait leurs facultés de renaissance quasiment systématique. Ici, Kanraimei n'avait servi qu'à les paralyser, Kirio ajoutant une forte dose de pression du vent pour les faire chuter à leur tour, rejoignant les autres en bas, morts ou vifs. Les deux Gardes Royaux rengainèrent leurs sabres, une fois la tâche accomplie.
« — En effet, c'est réglé. Constata simplement la blonde. Il faut que nous sauvions l'équilibre des mondes. C'est la dernière chose à tenter. Kasumi, maintenant.
— Oui, Capitaine. C'est enclenché. »
Au même instant, des flux lumineux éclairèrent le champ de bataille opposant la Brigade d'Expédition aux Cavaliers du Diable. Rapidement, le signal était donné. Il ne fallait pas perdre plus de temps en bas, même contre ces adversaires surpuissants. La route menant au Palais Royal s'ouvrait à eux, et le sort du monde s'y décidait justement. Aucune hésitation ou réflexion.
Akane Honkyô, Shiba Tekketsu et Shikidô Atsuji mirent quelques secondes à jaillir de ce flot interminable de destruction. Pour certains, cette fuite s'avérait même particulièrement salvatrice.
L'heure de conclure s'approchait. Tout du moins, seulement ce premier rideau d'un long chapitre nommé « Guerre ».
NEXT CHAPTER : DESTINY OF THIS WORLD
Les coulisses du Chapitre — « Kaname Tôsen a transmis la fièvre du Tango »
Kaname Tôsen : Une minute, je n'ai jamais transmis la fièvre du Tango. Je dansais autour d'un feu comme le cliché des sauvages.
Aizen Sôsuke : On s'en fout Kaname, tu es un immigré, tu n'as pas d'avis à donner.
Kaname Tôsen : … Ok, Aizen-sama.
Aizen Sôsuke : Donc ma très chère Espada, je vous ai réunie pour que l'on danse le Tango. Ça va être fun. Comme vous le savez, le Tango se danse à deux. Donc personne ne pourra danser tout seul. Problème : je ne compte que trois femmes parmi nous : Neliel Tu Oderschvank, Tia Hallibel et Szayel Apporo.
Tout le monde se moque de Szayel Apporo, lequel ne dit rien.
Szayel Apporo : Moi au moins, je suis un grand danseur de Tango.
Aizen Sôsuke : En fait moi je reste sur mon trône et j'admire le spectacle. C'est parti pour le Tango
Par manque de moyens, c'est finalement les différents thèmes des Espada qui sont joués.
Zommari Leroux : Aaroniero, m'accorderais-tu cette danse ?
Aaroniero Arruruerie (voix grave) : Putain de gay.
Aaroniero Arruruerie (voix aigüe) : Bien sûr qu'une Lady comme moi accepte de danser. Je suis furieuse qu'Aizen-sama m'ait oublié.
Aaroniero Arruruerie (voix grave) : Me dis pas que t'es une gonzesse ?
Aaroniero Arruruerie (voix aigüe) : Bien sûr que si !
Sous l'œil horrifié des autres Espada, Aaroniero et Zommari Leroux commencent à danser.
Zommari Leroux (souriant) : Amor. AMOR. AMOR !
Aaroniero Arruruerie (voix grave) : PUTAIN ARRÊTE ÇA !
Aaroniero Arruruerie (voix aigüe) : HAHAHA il fallait remplacer le bocal et je n'aurai pas eu à t'infliger ça !
Plus loin, les autres s'agitent …
Nnoitra Ginger : Hé Neliel putain, amène-toi ! Je vais te montrer c'est qui le roi de la piste !
Neliel Tu Oderschvank : Ça ne me donne pas du tout envie …
Grimmjow Jaggerjack : HA ! Casse-toi tête de parabole, c'est moi qui allais lui demander !
Nnoitra Ginger : MDR toi tu vas danser ? Elle est bonne celle-là ! Et Neliel est à moi, j'laisserai personne la buter !
Neliel Tu Oderschvank (pensées) : Pourquoi « buter » ? Je croyais qu'il voulait danser …
Grimmjow Jaggerjack : Sauf qu'on ne vole pas les proies des autres comme ça, p'tite merde !
Nnoitra Ginger : T'as qu'à aller choper Hallibel si t'as peur de danser avec Ulquiorra !
Grimmjow Jaggerjack fait un signe de la tête pour montrer Hallibel … qui danse avec Ulquiorra ?!
Ulquiorra Schiffer : Qui t'as appris à danser ? Tu es d'une médiocrité absurde.
Tia Hallibel : Arrête de me marcher sur les pieds. Je pensais que tu t'étais entrainé avec cette humaine, Inoue Orihime ?
Ulquiorra Schiffer : N'importe quoi.
Tia Hallibel : Pourquoi est-ce que tu bouges ta tête comme un pigeon ? Cesse. C'est vraiment perturbant.
Ulquiorra Schiffer : Tu ne connais rien à l'art de la danse. Je suis un expert dans ce domaine, alors cesse d'ouvrir ta bouche qu'on ne voit pas à cause de ton masque bizarre sans aucun style.
Tia Hallibel : Dois-je applaudir cette longue et stupide phrase ?
Ulquiorra Schiffer : Applaudis mon intelligence et ma dextérité plutôt.
Tia Hallibel : Absurde.
Ulquiorra Schiffer : Comment oses-tu voler ma réplique ?
Nnoitra et Grimmjow sont figés devant ce spectacle affligeant.
Starrk Coyote : Neliel Tu Oderschvank-san, m'accorderiez-vous cette danse ?
Neliel Tu Oderschvank : Heu, ok.
Nnoitra et Grimmjow : NAAAAAAAAAN !
Starrk et Neliel commencent également à danser.
Aizen Sôsuke : Nnoitra et Grimmjow, vous allez danser ensemble.
Grimmjow Jaggerjack : WTF JAMAIS DE LA VIE !
Nnoitra Ginger : En fait j'suis déjà mort alors ça sert à rien de danser. Pff, bande de nazes. Vous saviez que le chapitre suivant se nomme Destiny Of This World ?
Aizen Sôsuke : Votre destin était de danser ensembles, en effet. Si vous ne le faîte pas, l'un de vous ira danser avec Kaname ou Gin.
Ichimaru Gin : Me mate pas le cul Tôsen-san. Sale gay.
Kaname Tôsen : Je suis aveugle espèce de blanc.
Ichimaru Gin : AH OUAIS MDR.
Sueurs froides pour Grimmjow et Nnoitra, qui se regardent comme s'ils étaient prêts à se tuer. Mais finalement, tous deux se prennent les mains et commencent à danser, sous les éclats de rire intenses d'Aizen.
Nnoitra Ginger : PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN !
Grimmjow Jaggerjack : DANSE MIEUX QUE ÇA TA MÈRE DE MERDE !
Aizen Sôsuke : MDRRRRRRRRRRRRRR. Nnoitra-kun et Grimmjow-chan sont faits l'un pour l'autre !
Ichimaru Gin : Ah, regardez ces deux-là, un vrai couple.
Grimmjow Jaggerjack : J'VAIS T'BUTER AUSSI !
Ichimaru Gin : Occupe-toi de ton partenaire plutôt ! Regarde Yammy et Szayel Apporo, c'est fun là-bas aussi.
Plus loin, Szayel Apporo essaie de faire tournoyer Yammy mais celui-ci tombe et écrase le n°8 qui meurt immédiatement.
Yammy Riyalgo : Merde il s'est suicidé ! Hé, Ulquiorra, aide-moi !
Mais celui-ci est déjà en train de tournoyer et se retrouve dans les bras de Tia Hallibel.
Kaname Tôsen : Aizen-sama, et si nous dansions aussi ensemble ?
Aizen Sôsuke : QUOI ?!
Kaname Tôsen : Non, pas vous. Moi et Ichimaru.
Ichimaru Gin : Hé mais dégage !
Aizen Sôsuke : MDR allez en piste Gin.
Kaname Tôsen est transpercé par Shinsô et meurt. Tout le monde s'arrête de « danser ».
Ichimaru Gin : Bah quoi ?
Aizen Sôsuke : Gin, il fallait bien sûr que tu tues un noir. C'est plus fort que toi, décidément. On va être accusés de racisme à juste titre si tu continues.
Pendant ce temps, des combats commencent entre Aaroniero et Zommari Leroux, Grimmjow et Nnoitra et Ulquiorra tout seul.
