Résumé du dernier chapitre : En Enfer, des préparatifs sont en place afin de déplacer les pions sur plusieurs fronts.

À Karakura, une partie de la Légion Noire vient d'arriver pour accélérer la destruction totale de la ville, sous l'impulsion de la Valkyrie Brynhild, menaçant les vies des amis de Kurosaki Ichigo.

Enfin, Rukia Kuchiki, elle, cherche quelques réponses, avant d'être mise au courant de la situation : faisant part de son désir de sauver les proches d'Ichigo à Akane Honkyô, meneuse de la Brigade, la jeune Shinigami ne cache pas sa surprise lorsque les visages familiers de Toshirô Hitsugaya et de Byakuya Kuchiki apparaissent aux côtés de celui de Séria Alario …

BLEACH – RISING HELL

CHAPTER CXXXVIII : PATH OF EXTINCTION

Rukia Kuchiki paraissait particulièrement hébétée. Évidemment, elle n'allait pas sauter dans les bras de son grand-frère adoptif à sa vue, mais l'idée germa dans une partie infime de son esprit, à la vision du noble à la longue chevelure sombre. Néanmoins, la vice-Capitaine de la Treizième Division reprit rapidement ses esprits, afin de comprendre la situation.

« — Séria, je peux savoir pourquoi tu ne portes jamais de voile blanc ? Ils ne sont pas là uniquement pour le côté esthétique. Reprocha vivement Kiseki Kaneko, en apportant justement l'un de ces tissus, qu'elle lança à sa camarade.

— Désolée, ça me passe à côté. Répondit calmement la jeune femme aux cheveux bleus, en attrapant le voile. »

Les deux gradés de la Brigade discutèrent un instant entre eux, tandis que ceux du Gotei 13 se rapprochèrent. Tout du moins, Rukia Kuchiki effectua quelques pas en direction des deux Capitaines, qui paraissaient bien changés depuis leur entraînement spécial, dont la brunette ignorait tout. Les derniers mètres la séparant de son aîné parurent assez longs à franchir, si bien que la jeune femme avança à pas timides.

« — Nii-sama … je … je suis … contente que vous alliez bien. Finit-elle par déclarer. Je suis heureuse de savoir que vous êtes en bon état également, Capitaine Hitsugaya. Dit-elle également, avec plus de précipitation. »

Les deux Shinigamis hochèrent simplement de la tête, après les paroles de la noble. À première vue, ils ne portaient pas de blessure. Difficile toutefois de se faire une idée réelle, compte-tenu du fait que les deux anciens subordonnés de Yamamoto Genryûsai portaient chacun des voiles blancs dissimulant en grande partie leur corps, seul les visages étant présentés plutôt distinctement.

« — Rukia. Articula lentement Kuchiki Byakuya, en arrachant immédiatement un frisson chez sa jeune sœur. Pourquoi souhaites-tu te rendre à Karakura ?

— Je … je voudrais aider des personnes qui s'y trouvent. Expliqua lentement la vice-Capitaine, en baissant doucement la tête.

— Pourquoi sembles-tu t'excuser de cela ? Reprit le Capitaine de la Sixième Division. Si tu n'es pas décidée au point de me le dire en face, il est inutile que tu viennes. »

Les mots employés n'étaient pas forcément les plus doux. Mais connaissant le tempérament froid du plus connu des Capitaines, cela n'avait rien d'étonnant. En quelque sorte, sa sœur semblait même plutôt heureuse de voir qu'il n'avait pas vraiment changé. Ces derniers mots ne servaient qu'à tester sa volonté. Et elle ne faillirait pas.

« — Je veux les sauver. Reprit-elle, plus franchement convaincue.

— Et les Capitaines Hitsugaya et Kuchiki partiront également dans la ville de Karakura, afin de tester leurs nouvelles capacités et celles de l'ennemi. Annonça Akane Honkyô. Séria-chan mènera l'expédition. Il faut que nous en sachions plus sur cette Légion Noire. »

Séria Alario, elle, avait déjà enfilé cette tenue typique de tous les membres de la Brigade. Rukia l'observa un court instant. Elle n'avait pas oublié que des interrogations subsistaient à propos du Capitaine Ukitake, et cette femme en détiendrait des réponses ? Qui était-elle ? Justement, cette dernière ne tarda pas à lui rendre un regard plutôt neutre, ce qui eut pour don de légèrement la déstabiliser, Rukia portant rapidement son regard ailleurs, comme étant prise en flagrant délit.

« — On m'a déjà prévenue, Kuchiki Rukia. Annonça la femme à la chevelure claire. Va te préparer, nous partons dans dix minutes.

— O-Oui. »

La jeune noble s'inclina poliment face à ses interlocuteurs, y compris face aux deux Capitaines du Gotei 13, avant de temporairement prendre congé. Sode no Shirayuki reposait encore tranquillement dans sa chambre, et pour une telle mission, elle devait bien l'amener. Rapidement, ne restaient plus que les hauts gradés dans la pièce.

« — Alors ? Comment s'est passé votre entraînement ? Demanda simplement le Capitaine Kaneko, en portant un regard successif aux deux Shinigamis.

— Ça a été difficile. Répondit calmement Toshirô, en baissant doucement le regard. Je ne pense pas être arrivé à maîtriser pleinement tout le pouvoir.

— C'est normal, vous n'êtes pas encore habitués à utiliser une telle chose. Rétorqua la blonde. Mais je peux déjà sentir une bonne différence chez vous. Ce sera nécessaire pour cette guerre. Kenpachi Zaraki est encore à l'intérieur et je suppose qu'il aura encore plus de mal que vous, au vu de ses relations naturelles avec son Zanpakutô. Quoi qu'il en soit, le caisson soignait votre corps en même temps que vous combattiez à l'intérieur de votre âme. Vous n'avez pas eu à subir le moindre préjudice physique en théorie, n'est-ce pas ?

— C'est bien le cas. Murmura Hitsugaya, en fermant doucement ses paupières turquoise. »

D'un simple hochement positif de la tête, Kuchiki Byakuya confirma les propos énoncés précédemment. La situation ne tarderait pas à évoluer, une fois de plus. Les détecteurs placés dans la ville de Karakura s'affolaient un petit peu, avec le délitement total du monde. Alors forcément … on ne pouvait que moyennement compter sur leur viabilité.

« — Nous ne partirons qu'à trois. Déclara calmement Séria, en prenant une tasse de café tendue par un subordonné lambda. N'oubliez pas que nous ne pouvons pas sauver la ville de Karakura ou tous ses habitants. C'est une mission de test pour vous, ponctuée d'un sauvetage mineur de personnes proches de Kurosaki Ichigo.

— Que ferons-nous de ces personnes ? Questionna Kiseki, en regardant clairement Akane. On ne peut pas ramener tout le monde sur le navire en imaginant qu'il s'agit de l'Arche de Noé.

— Oui, je sais bien. Soupira cette dernière. On avisera, ne t'en fais pas.

— Je vois, tu n'en n'as pas la moindre idée. Lâcha son interlocutrice, en haussant un sourcil. En revanche, Séria, vous ne partirez pas à trois. »

Alors que la jeune femme —en apparence— se préparait d'ores et déjà à quitter la pièce, elle se retourna vivement, pour interroger son interlocutrice d'un regard quelque peu vide.

« — Kasumi va vous accompagner. Déclara la Capitaine aux cheveux blonds. J'ai besoin qu'il me fasse des relevés … et je ne vais pas te forcer à raconter des histoires qui te déplaisent. »

Plus loin dans le navire …

Le son aigu des lames qui se fracassaient résonnait dans tous les environs. Une large pièce dédiée aux entraînements de hauts gradés de la Brigade, voyait actuellement deux Shinigamis croiser le fer, de manière particulièrement rapide et tendue. Des assauts intenses, sans utilisation d'une parcelle d'énergie spirituelle. Finalement, une lame chuta sur le sol, et son utilisateur arqua un sourcil.

« — Dis donc Kirio, déclara Taikai. Je t'ai fait quoi pour que tu veuilles me tuer comme ça ?

— Tu as dit que tu voulais un entraînement. Répondit lentement son interlocutrice, en soulevant sa propre larme directement vers son adversaire. Voilà.

— Ouais mais un entraînement tranquille quoi, relax, détendu …

— Ça n'existe pas.

— Voilà ! Regarde, tu commences à parler comme Netsujô. »

Un vent passa très violemment entre les deux camarades. Se rendant compte des propos qu'il venait de tenir, Taikai entrouvrit légèrement la bouche. Au vu du visage colérique que Kirio affichait à peine le nom de sa défunte aînée prononcé, le Shinigami Royal Aquatique savait qu'il venait de faire une belle gaffe.

Plus loin, Shunô Kaminari demeurait assis sur une chaise, à regarder ses deux camarades combattre inlassablement, avant de se stopper. Le blond plissa légèrement son regard. Il y avait quelque chose de réellement malsain qui flottait dans cette ambiance, des non-dits qui pesaient sur les épaules de tout le monde. Cela ne pouvait pas continuer indéfiniment de cette façon.

Le son des lames croisées sortit le Shinigami foudroyant de sa torpeur. Kirio venait de se relancer à l'assaut de son camarade, sa lame tranchant l'air, avant d'être parée par celle de son adversaire, qui reculait sous les attaques de plus en plus répétées de la jeune femme à la chevelure violette. Attaques répétées à une vitesse toujours plus élevée, en même temps que les pupilles de l'ancienne Capitaine de la Douzième Division ne se remplissent d'une véritable haine. Contre qui se portait-elle ? Difficile à dire. Cela dit, Taikai évita une dernière attaque qui fit trembler la pièce toute entière, le vent ayant accompagné le mouvement de l'élue de Migitenkû.

« — Oh, Kirio. Calme-toi. Appela soudainement Kaminari, en se redressant.

— D-Désolée. Souffla la jeune femme, en rengainant finalement son sabre, pour tourner les talons. C'est ma faute. »

Tout juste décoiffé par cette dernière offensive un peu brutale, le Capitaine Meirô se posa sur le sol, en regardant son amie quitter les lieux. Elle paraissait agitée, tendue et même essoufflée. À ce rythme-là, rien de bon ne ressortirait de cette histoire. Très clairement, aux yeux des deux autres Gardes Royaux, Kirio Hikifune sombrait lentement dans une folie vengeresse, qui ne pourrait probablement pas être assouvie avant que la Cavalière du Destin, Lyrène, ne soit annihilée. La porte se referma, laissant seuls les deux autres Shinigamis.

« — Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda finalement Taikai, en arrivant à hauteur de son camarade électrique. Elle ne va pas bien du tout et ça ne s'arrange pas avec le temps.

— Sans blague. Siffla presque cyniquement son interlocuteur, qui commençait lui aussi à quitter les lieux.

— Tu ne m'avances pas beaucoup là, Shunô. Reprit Taikai, en haussant les épaules. Tu vas l'aider ?

— Ne dis pas n'importe quoi. Répliqua son coéquipier, en ouvrant à son tour la porte. Il n'y a qu'elle qui puisse se sortir de là.

— Ce serait bien qu'on l'aide à le comprendre, non ?

— Tss. »

Évidemment ! Ils étaient toujours comme ça à la Garde Royale ! À chaque fois que quelque chose ne fonctionnait pas, on laissait les autres se débrouiller. Cette mentalité a fait chuter le Roi des Esprits lui-même. Fuyaient-ils leurs responsabilités ? Taikai poussa un soupir de résignation.

« — Hé … t'es là, Kisa-chan ? »

Aucune réponse du Zanpakutô également. Oui, vraiment, cette mentalité était peut-être transmise par eux, après tout. Le regard du jeune homme à la chevelure bleutée se fit plus sérieux et sombre. Il n'y avait pas le choix, de toute manière : pour réussir à s'en sortir, pour réussir à renverser les choses, tout le monde devait se remettre en question. À commencer par la plus puissante institution de la Soul Society, la Division Zéro. Il serait temps qu'eux-mêmes soient conscients de leur faiblesse.

« — Taikai. Souffla soudainement une voix dans sa tête, appartenant à la déesse des eaux. Ne sois pas stupide. Ils sont en train de comprendre cette faiblesse. Alors attends et ne te précipite pas.

— Ah … j'imagine que tu ne te rends pas compte de tes faiblesses, toi, hein ?

Regarde-toi d'abord, espèce d'imbécile.

— Je regarde dans le miroir et je ne vois qu'un beau gosse proche de la perfection.

Tu es pitoyable. Le pire d'entre vous.

— Ça, ce n'est pas gentil …

Ne te cherche pas d'excuse si tu veux progresser. »

Et à peine ces derniers mots loin d'être réconfortants achevés, la divinité ne dit plus un mot malgré les appels incessants de son Shinigami. Mais ce n'était pas très grave après tout : d'ordinaire, jamais Kisayeka n'irait lui parler de cette façon, pour lui remonter le moral. Les dieux Zanpakutô eux-mêmes traversaient une période particulièrement difficile. Le dernier Garde Royal soupira, avant d'emprunter la même voie que ses camarades, pour sortir de ce lieu rempli d'ondes négatives.

Monde Réel — Ville de Karakura.

Assise sur une des plus hautes tours de la ville qui n'avait pas encore chuté, la Valkyrie Brynhild lançait un regard ennuyé sur tout ce qui se déroulait ici.

« — Il n'y a vraiment rien d'intéressant chez les humains. Vociféra doucement, en constatant que ses troupes commençaient à détruire encore plus de choses. »

Vies réelles et immatérielles furent écrasées. La Légion Noire déployée mettait à feu et à centre tout ce qui avait le malheur de passer devant elle. Des explosions multiples accompagnaient les grondements de ces éclairs, et un nouveau tremblement de terre secouait dorénavant même le sol, faisant tituber les grandes tours encore debout, comme celle sur laquelle se tenait la subordonnée de Sakae. Celle-ci soupira doucement, avant de se redresser et de quitter les lieux, tout simplement parce qu'un éclair frappa, quelques secondes après. L'immeuble tout entier brûla, avant de chuter sous les effets de ces mouvements terrestres, et provoqua à son tour une violente et assourdissante explosion, sous l'œil dépité de la jeune femme aux cheveux cyans.

« — J'imaginerai ça plus distrayant, mais je m'ennuie horriblement … et en plus je commence à parler toute seule. Pff. »

Heureusement pour elle, l'un de ses subordonnés venait justement de trouver l'objet de son arrivée ici, ou tout du moins, l'une des raisons pour laquelle la Légion Noire fut déployée. À des kilomètres, le groupe d'amis de Kurosaki Ichigo se trouvait maintenant nez-à-nez avec un parfait inconnu, dont l'arrivée avait provoqué une certaine secousse. Même si cette dernière n'avait ensuite rien à avoir avec celle qui suivit, faisant perdre l'équilibre à Keigo, et forçant ce dernier à se rattraper sur un Jinta qui fut pris d'un élan de panique avant de pousser son aîné sur le sol. Au milieu de ce séisme déroutant, seuls deux individus ne perdirent pas pied : Ururu et Don Kanonji, même si ce dernier commençait déjà à voir son équilibre s'effriter.

Sans compter bien sûr l'ombre qui venait justement d'arriver. Lentement, cette dernière s'avança … laissant apparaître un corps assez massif. Kanonji perdit d'ailleurs toute forme de confiance en lui lorsqu'il vit cette montagne de muscles, aux longs cheveux noirs, le visage vraiment peu amical voire même complètement détraqué. Il portait une cuirasse noire relativement épaisse.

« — Oh, bordel les gamins … Souffla-t-il. Dire que c'est pour ça qu'on a dû venir jusqu'ici, je me demande vraiment ce que la déesse a derrière la tête. Siffla le colosse. »

Don Kanonji était plutôt grand, pour un humain. Mais ce nouvel arrivant dépassait les deux mètres de haut, une peau mate et quelques cicatrices lui donnant réellement l'air d'un tueur. Le sol cessa de bouger, offrant quelques secondes de répit aux malheureux humains.

Humains qui entendirent constamment des cris de terreur, mais ces derniers avaient changé de nature. Une grande incompréhension régnait dans l'atmosphère, une très grande incompréhension : d'ici, l'on pouvait apercevoir des hommes déchiquetés par des lames, en plus d'être écrasés par des gravas ou calcinés par les flammes.

« — M-Mizuiro ! C'est qui lui ?! Couina Keigo, en se cachant derrière son ami.

— Comment veux-tu que je le sache ? Demande-lui. Rétorqua simplement ce dernier, en haussant les épaules.

— Il me fait chier en tout cas. Marmonna Karin, en détournant son regard.

— K-Karin-chan, j'ai peur … Pleurnicha doucement Yuzu, en agrippant le bras de sa sœur.

— Mmh … Répondit cette dernière, ne sachant réellement que dire pour la rassurer.

— Pff, amène-toi gros lard. Avança Jinta, tout en effectuant quelques pas de recul.

Boy ! S'écria alors Don Kanonji, visiblement inquiet. Ne reste pas là !

— Pff, tu crois qu'il me fait peur, sérieusement ? Brailla le jeune garçon, en continuant pourtant son mouvement de recul. »

Ennuyé par tant de d'idioties concentrées en un seul lieu, le soldat bailla littéralement, autour d'un monde en pleine dégradation. La plupart de ces types en face de lui refusaient obstinément de venir combattre. Oui, ils ne faisaient pas le poids, et ils le savaient. Le subordonné de la Valkyrie Brynhild souleva sa main, faisant immédiatement apparaître un véritable marteau.

« — Vous êtes lourds. »

À l'instant suivant, le membre de la Légion frappa sur le sol, provoquant une nouvelle secousse, faisant chuter tout le monde qu'il trouvait en face de lui, la plupart dans des cris de surprise absolument pitoyables, notamment ceux de Keigo Asano, dont la terreur se devinerait même pour un sourd et aveugle.

Tous, sauf un. Le géant arqua le sourcil, alors qu'une frêle petite fille se tenait en face de lui, à savoir Ururu Tsuyumagi.

« — Ennemi détecté. Martela-t-elle, la tête légèrement baissée.

— Hun ? S'interrogea son potentiel adversaire. T'es plutôt surprenante, à vrai dire. Mais je sais très bien que tu ne vaux pas grand-chose, contre un simple Arrancar en Resurreccion … alors imagine contre un membre de la Légion Noire. Enfin … je ne vais pas te dire de dégager … étant donné que tu vas mourir.

— Les ennemis doivent être abattus.

— Attends, Ururu ! S'écria alors Jinta, dans le but de rattraper la jeune brunette. »

Hiroyuki Sawano — Vogel Im Kafig (4'00-6'20)

Sauf que celle-ci venait déjà de s'élancer, sans réfléchir le moins du monde, contre cet ennemi inconnu. L'autre jeune garçon vivant aux côtés de Shihôin Yoruichi et de Kisuke Urahara sentit sa main trembler, lorsque ce nouvel ennemi laissa simplement sa pression spirituelle écraser ses opposants. Tous tombèrent à genoux devant lui, et l'élan même de la petite fille mystérieuse fut freiné, retombant au sol à quelques mètres devant sa cible.

« — Je suis Lëren Skudrul. Déclara le dernier venu. Pour que vous sachiez au moins qui a buté cette gamine … et vous ensuite. »

Pourtant, ladite gamine redressa la tête, sous l'œil interrogateur du susnommé Lëren. Une étrange forme de rage assez inhumaine déchirait par ailleurs son visage, sans que le colosse ne puisse l'expliquer. Quelle était exactement la nature de cette petite-fille aux airs fragiles, même si dorénavant, la noirceur de son regard suffisait à faire comprendre le contraire ? L'humanité avait créé cela ? Des enfants qui combattaient à leur place ? Il n'y avait aucune perte donc, à ce qu'ils périssent tous. Un monde ayant engendré une telle horreur n'avait pas le droit de continuer à exister.

« — Bordel … Martela Keigo, en transpirant. Qu'est-ce … qu'il lui arrive … ?!

— C'est une Mod Soul, je l'ai compris y'a pas si longtemps. Siffla Jinta, en serrant les dents, tout en cherchant à se redresser. Mais … elle n'a aucune chance … !

— Je me demande ce que tu comptais faire alors, boy … Articula faiblement Don Kanonji, en essayant de se redresser, sans réussite.

— On doit la sortir de là … Gémit doucement Karin, en respirant difficilement.

— Ururu ! Arrête !

— Les ennemis doivent être éliminés. Souffla la jeune fille, en sautant à hauteur de son adversaire. »

Son coup de pied arriva directement sur le cou de ce dernier. L'air autour vibra littéralement, signe que l'assaut porté n'était pas à prendre à la légère. Pourtant, Lëren ne vacilla pas le moins du monde. Impassible, son regard noir ne traduisait rien sinon une forme d'ennui. Ururu, elle, écarquilla son regard. Une grande dose d'énergie avait pourtant été déployée dans ce coup …

La large main de Skudrul attrapa les fines chevilles ennemies, avant que l'enfant ne soit violemment projetée au sol, sous les visages effarés des autres personnes présentes, un nuage de poussière étant immédiatement soulevé.

« — Arrêtez ! S'écria Keigo, en tendant la main en direction des protagonistes morbides de cette scène. C'est une enfant ! Vous êtes un monstre !

— Il n'y a que des monstres sur les champs de bataille. Répondit calmement l'intéressé, en écrasant violemment la cheville d'Ururu, un petit craquement sinistre se faisant entendre, sous les cris de la victime. Le tout est de savoir qui va pouvoir quitter cette forme bestiale.

Kanon Ball ! »

Réunissant toutes ses forces, Kanonji parvint enfin à déployer sa célèbre et plutôt faible technique : la petite sphère d'énergie fut écrasée au contact même d'un doigt de cet ennemi.

« — Ça n'a pas fonctionné ! Hurla l'excentrique homme aux lunettes de soleil.

— Quelle surprise. Siffla Karin, en ne parvenant pas non plus à se défaire de l'emprise de cette pression spirituelle.

— Le monstre que vous avez en face de vous … Murmura lentement Lëdren Skudrul. Le monde que vous avez créé est responsable de son existence.

— Arrête ! »

La voix de Jinta et ses hurlements ne furent pas plus efficaces que ceux des autres. Le géant attrapa Ururu par le cou, cette dernière cherchant à se débattre en frappant violemment les poignets de son agresseur, sans que celui-ci ne semble en ressentir les moindres effets. De nouveau, le subordonné de Brynhild la projeta sur le sol, sans aucune réticence. Il répéta cet exercice, à trois reprises, jusqu'à ce que du sang ne commence à entacher le sol sinueux, ainsi que le front de la petite fille.

« — Kisuke-san … aidez-moi … Murmura lentement la petite fille, au bout de quelques instants. »

Plus aucune combattivité. Il n'y avait plus aucune tentative de se défaire de cette prise étrangère, et sous les regards impuissants des autres, l'homme à la chevelure ébène souleva son marteau, Ururu étant étalée sur le sol, le corps endolori, et incapable de réagir à la prochaine offensive de celui qui semblait clairement se dessiner comme son bourreau.

Personne ne pouvait rien pour elle. Aucun de ses camarades ne disposant des forces suffisantes. Cet homme … était puissant. Tous ceux qui s'abattaient sur cette ville naviguaient au moins dans ces eaux-là.

Pourtant, le geste se stoppa net. Car un grondement sourd venait de retentir, à quelques mètres de là. Une nouvelle pression spirituelle écrasante venait de faire son apparition. Ceux qui le purent, tournèrent la tête dans la direction concernée, ce que Lëren fit bien évidemment. Une aura sombre et malfaisante, particulièrement étouffante avançait lentement. Dans les cieux de la ville de Karakura, la Valkyrie Brynhild écarquilla vivement les yeux, avant que la surprise qui y avait pris une petite place ne cède sa place à un intérêt un petit peu plus prononcé. La jeune femme s'installa sur le toit d'un autre édifice encore en place, les bras croisés.

« — Alors voici Kurosaki Ichigo. C'est vraiment notre jour de chance. »

Lentement, sortant d'un nuage mêlant la cendre et l'obscurité, avançait effectivement l'homme qui, jadis, portait le nom de Kurosaki Ichigo. Aujourd'hui, s'agissait-il encore de lui ? Lentement, les pas de cet individu le menaient près de ce nouveau champ de bataille. Son shihakusho noir n'avait pas beaucoup changé. Mais Brynhild elle-même parut légèrement surprise en constatant son apparence. Deux plaques blanches étranges, ressemblant à des épaulettes, partaient depuis les épaules pour se croiser au niveau de son torse, une tête de mort se dessinant en son centre. Et surtout, si le Shinigami Remplaçant portait effectivement un Zanpakutô dans son dos, un autre se trouvait également à sa taille.

« — Ichi-nii … Balbutia Karin, en voyant avancer celui qu'elle avait toujours connu comme étant un frère excessivement protecteur. Est-ce que … c'est vraiment toi … ? »

Dimension Royale — Ailleurs …

« — C'est un … missile ? Questionna une Rukia Kuchiki plutôt anxieuse. Il ressemble à ce que Shiba Kûkaku possède …

— Il n'est pas vraiment nommé de cette façon. Il me semble que vous l'appeliez « Tenchûren » à la Soul Society. Son fonctionnement est simple, nous l'utilisons lorsqu'il faut envoyer d'urgence un groupe dans un lieu donné. Les canons de notre navire servent aussi bien à attaquer des ennemis, qu'à ouvrir des passages dimensionnels. Une fois que le passage est ouvert, on peut lancer à haute vitesse le « Tenchûren » à l'intérieur, vers le lieu donné. Le lieu que l'on calcule s'estime directement avec l'ouverture du passage. Bien sûr, ce ne sont pas forcément des données exactes, surtout que nos émetteurs sont actuellement brouillés, mais on arrive assez près en général.

— Je vois … merci pour les explications.

— Si Shiba Kûkaku en dispose d'un, c'est normal. Nous avons aussi un membre du clan Shiba ici, le Capitaine Tekketsu Shiba. Vous ne l'avez pas encore rencontré en personne.

— Le Capitaine Tekketsu Shiba … ?

— Je sais que vous vous posez sûrement des questions sur un éventuel lien de parenté direct avec ceux que vous avez connu. Mais bien que possédant le même nom, le Capitaine Shiba ne les connaît pas vraiment. Il faut savoir que certaines de vos familles nobles à la Soul Society le sont parce que des membres viennent du Reiôkyu.

— Je comprends mieux …

— Et c'est justement le cas d'une personne qui vous est importante, le Capitaine Jushirô Ukitake. »

Depuis quelques minutes maintenant, Rukia Kuchiki discutait assez longuement avec un homme à la chevelure brune et aux manières plutôt appréciables : il s'agissait du bras-droit de Kiseki Kaneko, à savoir Kasumi Kitakô. Ce dernier s'était installé à côté d'elle, sur ce qui ressemblait à un banc, que l'on retrouvait tout au long de la structure.

Parce que le Tenchûren ne fonctionnait pas exactement de la même façon que celui de la défunte Shiba Kûkaku. Placé comme un missile, à l'horizontal, il n'était pas lancé en direction des cieux, mais propulsé par la force des canons. Tout au bout, la Shinigami Séria Alario parcourait des yeux le tableau de bord, vérifiant que tout fonctionnait comme convenu.

Un peu moins loin, Hitsugaya Toshirô et Kuchiki Byakuya se trouvaient assis, face à face, mais sans vraiment se regarder. Les deux Capitaines semblaient perdus dans leurs pensées respectives.

Après quelques secondes de flottement, Kuchiki Rukia assimila les dernières paroles de son interlocuteur.

« — D'accord. Le Capitaine Ukitake … a pour origine la Dimension Royale ? C'est ce que voulait me dire le Capitaine Ka… Kaneko ? Bredouilla vivement la petite Shinigami, de peur d'écorcher le nom de l'intéressée.

— Capitaine Kaneko, oui. Sourit gentiment le jeune homme aux lunettes. Mais ce n'est pas vraiment ce que souhaitait vous annoncer mon Capitaine. Non, on voulait plutôt vous parler de sa maladie.

— … Sa maladie. Oui, je vois.

— Vous n'en savez pas grand-chose, j'imagine ?

— Rien serait encore plus exact. Soupira la détentrice de Sode no Shirayuki. Le Capitaine Ukitake ne parle pas beaucoup de ces choses-là, et je n'ai pas envie de l'ennuyer avec …

— Il est probable que lui-même ne sache pas tous les détails.

— Comment … est-ce possible ? Balbutia la vice-Capitaine, de plus en plus anxieuse.

— Laissez-moi vous l'expliquer brièvement. Le Capitaine Jushirô Ukitake n'est pas né à la Dimension Royale, mais bien dans la Soul Society classique. Mais à sa naissance, il avait déjà cette maladie. Elle n'est pas facile à diagnostiquer, même pour des talents comme le Capitaine Unohana ou Kurotsuchi. Elle est même incurable.

— Incurable ?! Paniqua vivement la petite sœur de Byakuya, lequel tourna indistinctement un œil vers cette direction lorsque la voix de la Shinigami devint un petit peu plus forte.

— C'est une malédiction. Souffla le dénommé Kasumi Kitakô. Celle d'un démon portant le nom de 'Kokuô Dakuryû' qui a jadis hanté le monde spirituel, quelques années après la trahison de Meikyû Mikomi. La personne qui a été touchée se trouvait non pas être Jushirô Ukitake lui-même, mais sa mère, alors enceinte. Ce démon a commis de nombreuses atrocités, dans une société encore très fragile. Néanmoins, il a été vaincu par une lame très spéciale.

— Une lame très spéciale ?

— Oui, on disait d'elle qu'elle « enfermait l'énergie négative ». Une émanation du pouvoir du Roi des Esprits lui-même, un peu de la même manière que les Zanpakutô Divins. Et cette lame existe encore aujourd'hui. Elle est portée par cette femme que vous voyez là-bas, Séria Alario … ce qui fait d'elle la Shinigami la plus puissante de notre Brigade. »

NEXT CHAPTER : COLD FUTURE

Les coulisses du Chapitre — « Pour prouver aux Shinigami leur stupidité, Ichigo Kurosaki lance une rumeur : les aveugles pourraient voir avec les oreilles. »

Sur le sol, étendu dans une mare de sang, le corps de Kaname Tôsen est inerte …

Ichigo Kurosaki : Désolé, Tôsen-san. Il ne fallait pas que quelqu'un puisse intervenir. Je vais montrer que ces Shinigamis sont plus stupides les uns que les autres.

Rukia Kuchiki : De quoi tu parles, Ichigo ?

Ichigo Kurosaki : Hé Rukia, tu savais que les aveugles pouvaient voir avec les oreilles ?

Rukia Kuchiki : Ah bon ? Tu te moques de moi ?

Ichigo Kurosaki : Nan, je te jure. J'ai vu ça dans un documentaire.

Rukia Kuchiki : Mais comment ils pourraient voir avec des oreilles ?! Les oreilles servent à entendre, pas à voir !

Ichigo Kurosaki : Ouais, mais c'est une avancée révolutionnaire de la science. Au Seireitei, vous vous intéressez sûrement pas à ça, c'est normal. Mais selon le Docteur … le Docteur Heinstilvögenkamp, les aveugles développent d'autres facultés physio-psychologiques-motrices à partir du moment où ils sont privés d'un sens. Et si tu t'entraînes beaucoup, tu peux même substituer le sens de la vue et le placer ailleurs, les oreilles c'est le mieux.

Rukia Kuchiki : Pourquoi les oreilles et pas le nez ?

Ichigo Kurosaki : Bah … c'est facile à comprendre en fait, c'est parce que les oreilles sont doubles et peuvent avoir plusieurs capacités de perception, plus grandes que le nez, tu comprends ? Par exemple, tu peux entendre des bruits de plus loin que tu ne peux sentir de la nourriture.

Rukia Kuchiki : Ah … d'accord j'ai compris.

Ichigo Kurosaki : D'ailleurs, je pense même que c'est pour ça que le Capitaine Tôsen Kaname ou j'sais plus comment il s'appelait, pouvait se battre.

Rukia Kuchiki : Ah bon ? Il disait pourtant que c'est parce qu'il pouvait percevoir le reiatsu autour de lui.

Ichigo Kurosaki : Mais il a dit ça pour vous piéger, c'est évident, c'était un ennemi.

Rukia Kuchiki : Ah oui possible.

Ichigo Kurosaki : (Bordel mais qu'est-ce qu'elle est conne …) Ah ! Renji, t'es là.

Renji Abarai : Ouais, j'suis venu pour lire le prochain chapitre, Cold Future, sur ton PC.

Rukia Kuchiki : Hé, Renji ! Tu savais que les aveugles pouvaient voir avec leurs oreilles ?

Renji Abarai : N'importe quoi, t'es conne ou quoi ?

Rukia Kuchiki : Bah si ! Ichigo m'a dit qu'un docteur avait justement travaillé là-dessus !

Ichigo Kurosaki : Ouais, c'est le docteur Heinstilvogelskampel.

Rukia Kuchiki : C'est pas plutôt le docteur Heinstilvögenkamp ?

Ichigo Kurosaki : Ouais en gros, mais t'as vu son nom aussi ?

Renji Abarai : Et alors ? Tu crois que je vais le croire ou quoi ? C'est un mytho, il a fait ça exprès pour gagner du fric je suis sûr.

Ichigo Kurosaki : Nan y'a même eu une émission. C'est passé à la télé, et il paraît qu'il trouve ton Shikai trop cool.

Renji Abarai : Ah ouais ?! Sérieux, il gère !

Ichigo Kurosaki : (Il s'pose pas de questions, voilà.)

Rukia Kuchiki : Comment il connaît Renji ?

Ichigo Kurosaki : Bah … en fait, il connaît mon père, et récemment, ce con s'était transformé en Shinigami devant lui. Apparemment, il a un peu de reiatsu, mais on lui a fait promettre de rien dire, en échange de quelques épisodes de Bleach.

Rukia Kuchiki : Ah ok. Ça me paraît logique.

Renji Abarai : En fait je savais que les aveugles pouvaient voir avec leurs oreilles, c'était juste pour vous piéger. Haha !

Ichigo Kurosaki : … Ouais.

Rukia Kuchiki : C'est incroyable, je vais le dire à Nii-sama !

Ichigo Kurosaki : (Pff, qu'est-ce qu'ils sont débiles … je le savais. J'en étais sûr.)

Renji Abarai : Ouais ! Moi je vais le dire au Capitaine-Commandant !

Quelques temps plus tard …

Rukia Kuchiki : Nii-sama !

Byakuya Kuchiki : Qu'y a-t-il, Rukia ? Est-ce que Apocalypse, l'aube de la fin, est sorti ?

Rukia Kuchiki : Pas encore, Nii-sama ! Mais je voulais vous parler d'une découverte incroyable !

Byakuya Kuchiki : Je vois. Renji est gay, n'est-ce pas ? Je l'ai vu regarder des photos d'hommes torse-nus.

Rukia Kuchiki : … Ce … n'était pas vraiment pour ça que j'étais venu …

Renji Abarai : CAPITAINE ! C'EST PAS VRAI !

Byakuya Kuchiki : Maintenant ça l'est. C'est ma parole et mon argent contre la tienne, et tu n'as pas d'argent. Seuls les riches détiennent la vérité, dégage maintenant.

Renji Abarai (pleure) : Oui …

Rukia Kuchiki : Nii-sama, selon le docteur Heinstilvögenkamp, les aveugles pourraient voir avec leurs oreilles !

Byakuya Kuchiki : Je le sais déjà. J'ai travaillé avec lui sur la question.

Rukia Kuchiki : Waw ! Incroyable, Nii-sama ! Pourquoi ne m'en avez-vous jamais parlé ?

Byakuya Kuchiki : Ce sont des études top-secrètes.

Rukia Kuchiki : Vous êtes incroyable !

Byakuya Kuchiki : Pensais-tu que je l'ignorais ?

Plus tard …

Ichigo Kurosaki : Hé, Journaliste-san, est-ce que vous voulez 5 yens ?

Journaliste : Comme Yato dans Noragami ?

Ichigo Kurosaki : Ouais, comme lui. Faut juste que vous fassiez une étude pour moi chez les Shinigamis.

Journaliste : Ok.

Plus tard …

Journaliste : Capitaine-Commandant, comme vous avez pu l'entendre récemment, la nouvelle découverte du docteur Heinstilvögenkamp a révolutionné le monde des humains !

Yamamoto Genryûsai : J'ai entendu parler de ça, mais je m'en fiche complètement. Je n'ai pas le temps d'entraîner les aveugles à voir avec leurs oreilles pour combattre. S'ils n'arrivent pas à le faire, alors ils iront sur le Sokyôku ou au Rukongai. Voilà.

Journaliste : D'accord, merci Capitaine-Commandant ! Maintenant, Capitaine Soi Fon ! Qu'en pensez-vous ?

Soi Fon : Je pense à me crever les yeux et ensuite me rapprocher de Yoruichi-sama, elle penserait sûrement que je ne la vois pas, mais avec mes oreilles … ce sera facile ! Mais … Yoruichi-sama est invincible … elle est probablement déjà au courant …

Journaliste : Merci pour votre coopération ! Passons au Capitaine Ôtoribashi !

Rose Ôtoribashi : L'art trouve toujours son chemin, mon ami. Si l'on ne voyait pas, l'art perdrait en sens. Cela prouve une fois de plus que l'art régit notre monde.

Journaliste : … Ok, merci bien ! Capitaine Unohana, avez-vous quelque chose à dire ?

Unohana Retsu : Oui, si cela se confirme dans les années à venir, nous pourrions faire des greffes d'oreille sur les yeux des aveugles. Ce serait donc une chose parfaite.

Journaliste : Quelle trouvaille ! Capitaine Hirako ? Un commentaire ?

Hirako Shinji : Si tu retournes les oreilles des aveugles, est-ce qu'ils peuvent encore voir ?

Journaliste : Ah ça, il faut travailler avec le docteur Heinstilvögenkamp ! Et vous, Capitaine Kuchiki ?

Byakuya Kuchiki : Heinstilvögenkamp et moi-même sommes amis. Sans commentaire.

Journaliste : Merci, Capitaine Kuchiki ! Et qu'en dîtes-vous, Capitaine Komamura ?

Komamura Sajin : C'est un peu triste que les chiens n'aient pas cette faculté … est-ce que vous pourriez chercher pour moi une méthode ? Peut-être que leur langue a le même effet ?

Journaliste : Heinstilvögenkamp saura vous donner une réponse plus claire ! Capitaine Kyôraku ! Qu'en pensez-vous ?

Shunsui Kyôraku : Je vais me percer les yeux pour entrer par erreur dans les bains des femmes, c'est donc une formidable idée !

Journaliste : Toujours les intérêts, n'est-ce pas ? Capitaine Muguruma !

Kensei Muguruma : M'en fous, c'est chiant comme truc.

Journaliste : … Très bien, d'accord. Et donc, Toshirô ?

Hitsugaya Toshirô : Tu te fous de moi ou quoi ?! Appelle-moi Capitaine Hitsugaya le génie !

Journaliste : Oh, ça va, je plaisantais. Mais qu'en pensez-vous ?

Hitsugaya Toshirô : Vous croyez que ça me surprend ? Ichimaru utilisait ce procédé, j'en suis sûr. Comment est-ce qu'il pouvait voir les yeux fermés ? Un peu de bon sens sérieux. J'étais au courant de quelque chose depuis très longtemps.

Journaliste : Haha, tout s'éclaire ! Et vous, Capitaine Zaraki ?

Kenpachi Zaraki : Heinstilvögenkamp est fort ?! On va s'battre !

Ukitake Jushirô : (Hooo, c'est bientôt mon tour … il faut que mon sourire soit clair. Mmm)

Journaliste : Capitaine Kurotsuchi ? Un avis ?

Mayuri Kurotsuchi : C'est scientifiquement incorrect, et surtout, ce docteur « Heinstilvögenkamp » n'existe pas. Vu que j'espionne les agissements de Kurosaki Ichigo, je sais pertinemment qu'il essaie de nous piéger. Mais je ne suis pas tombé dans le panneau. D'ailleurs, vous êtes de mèche avec lui, n'est-ce pas ? Je vais donc vous tuer.

Journaliste : En réalité, ce nom est un pseudonyme … son vrai nom est Kisuke Urahara.

Mayuri Kurotsuchi : C-COMMENT ?!

Journaliste : Et oui … !

Kisuke Urahara : Mais non, ce n'est pas vrai du tout.

Un grand vent passe.

Yamamoto Genryûsai : Je vois. On m'a donc menti. Emmenez le journaliste sur le Sokyôku.

Ukitake Jushirô : Je ne passerais donc pas à la télé …

Kisuke Urahara : Oups.

Plus tard, dans une forêt sombre … Ichigo Kurosaki, terrifié, court, poursuivi par plusieurs Zaraki Kenpachi. Une dizaine.

Ichigo Kurosaki : VOUS ÊTES DES CONS ! VOUS ÊTES DES CONS ! VOUS Y AVEZ CRU ! ET EN FAIT SI VOUS ME TUEZ, J'AURAIS EU RAISON ! (Déjà pourquoi il y a plusieurs Kenpachi ?!)

Yamamoto Genryûsai : Tuez-le ! Ensuite nous allons le manger !

Les Shinigamis : Ouaiiis !

Les Shinigamis tuent Ichigo et le mangent sans aucun scrupule.

Yamamoto Genryûsai : Maintenant, Capitaine Kuchiki. Vous êtes le prochain.

Byakuya Kuchiki : Oh ? Vraiment ?

Yamamoto se jette sur Byakuya et le dévore.

Yamamoto Genryûsai : Morale ? C'est pas bien de mentir !