Expérience
Le crépuscule baignait le jardin des Diaz dans une douce lumière dorée.
Les oiseaux chantaient leur mélodie du soir, et une brise légère faisait danser les feuilles des arbres. Buck et Eddie étaient seuls, profitant du calme après une journée intense de rééducation et de séances de thérapie. Buck se sentait épuisé mais étrangement apaisé, comme s'il était prêt à franchir une nouvelle étape.
Assis sur la terrasse, Buck regarda Eddie, qui était occupé à ranger les équipements de rééducation. Une vague de gratitude et d'amour inonda son cœur. Eddie avait été son roc, son soutien inébranlable à chaque étape de ce difficile chemin.
– Eddie, tu veux bien venir t'asseoir avec moi ? dit Buck doucement.
Eddie leva les yeux, souriant, et s'approcha pour s'installer à côté de Buck. Leurs mains se trouvèrent instinctivement, un geste devenu naturel et réconfortant.
– Qu'est-ce qui te trotte dans la tête, querido ? demanda Eddie, son regard rempli de tendresse.
Buck prit une profonde inspiration, rassemblant son courage.
– Je pense que je suis prêt à… faire une expérience, commença-t-il, sa voix tremblante légèrement. Avec toi.
Eddie le regarda avec attention, lisant la sincérité et la nervosité dans ses yeux.
– Une expérience ?
– Ouais, je… Essayer d'aller plus loin.
– Tu es sûr de ça, carino ? On peut prendre tout le temps dont tu as besoin, répondit-il doucement.
Buck hocha la tête, prenant la main d'Eddie dans la sienne.
– Oui, je suis sûr. Je te fais confiance, Eddie. Et je veux avancer avec toi, dit-il avec détermination. Essayer au moins.
Eddie hocha la tête, un sourire réconfortant sur les lèvres.
– Très bien. Dis-moi ce que tu veux faire, et on y va à ton rythme, dit-il.
Buck se leva lentement, aidé par Eddie, et ils se dirigèrent vers la chambre au rythme de ses béquilles. Une fois à l'intérieur, Buck se tourna vers Eddie, son cœur battant à tout rompre.
– Allongeons-nous, l'un en face de l'autre, proposa-t-il.
Eddie acquiesça et s'allongea sur le lit, imité par Buck.
Ils se faisaient face, leurs regards plongés l'un dans l'autre. Buck prit la main d'Eddie et la posa doucement sur son torse, gardant sa propre main sur la sienne au cas où il voudrait tout interrompre.
– Je veux que tu me touches, mais lentement. Si à un moment je veux arrêter, je te le dirai, expliqua Buck, sa voix calme mais ferme.
Eddie hocha la tête, ses yeux ne quittant pas ceux de Buck.
– D'accord, mi amor. Je te promets de m'arrêter si tu en as besoin, dit-il avec douceur.
Buck sentit une vague de soulagement.
La présence rassurante d'Eddie, son regard plein de compassion et de respect, lui donnait la force d'aller de l'avant. Il relâcha lentement sa main, laissant Eddie explorer seul.
Eddie commença à caresser doucement le torse de Buck, ses doigts glissant avec une tendresse infinie. Il observait chacune de ses réactions, prêt à s'arrêter au moindre signe d'inconfort. Mais Buck se sentait étrangement en sécurité, chaque caresse dissipant un peu plus ses peurs.
– Ça va ? demanda Eddie, ses yeux scrutant le visage de Buck.
– Oui, ça va, murmura Buck, sentant sa respiration s'accélérer légèrement.
Eddie continua, ses doigts explorant doucement la peau de Buck, descendant lentement vers son ventre. Buck sentait une chaleur réconfortante se répandre en lui, ses muscles se détendant sous le toucher délicat d'Eddie.
Après quelques minutes, Buck sentit qu'il était prêt à aller un peu plus loin.
Il prit une profonde inspiration et laissa sa main glisser le long du bras d'Eddie, tâtant ses muscles avant de se rapprocher. Leurs corps se frôlèrent, et Buck sentit son cœur s'emballer.
– Embrasse-moi, Eddie, embrasse-moi, dit-il doucement.
Eddie s'approcha lentement, déposant un doux baiser sur les lèvres de Buck.
Le baiser était tendre, empreint de tout l'amour et la patience qu'ils avaient partagés. Buck sentit une vague de chaleur et de sécurité l'envahir, dissipant ses dernières réticences.
Ils continuèrent à s'embrasser, leurs lèvres explorant doucement, savourant chaque instant. Buck sentit ses peurs se dissiper, remplacées par une sensation de bien-être et de connexion profonde avec Eddie.
Eddie s'écarta légèrement, le regardant avec tendresse.
– Comment tu te sens ? demanda-t-il.
– Bien. Vraiment bien, répondit Buck, un sourire sincère sur les lèvres. Et tellement aimé.
Eddie sourit en retour, posant son front contre celui de Buck.
– Parce que tu l'es, dit-il doucement. Tu es l'homme le plus incroyable que j'ai rencontré de toute ma vie, Buck. Je t'aime tellement.
Buck sentit une vague de gratitude l'envahir.
– Je t'aime aussi Eds. Pour tout, murmura-t-il.
Ils restèrent allongés, leurs corps pressés l'un contre l'autre, savourant la proximité et la tendresse partagée. Buck savait qu'il avait encore un long chemin à parcourir, mais avec Eddie à ses côtés, il sentait qu'il pouvait affronter n'importe quoi.
Le lendemain soir, après avoir couché Christopher, Buck et Eddie se retrouvèrent à nouveau seuls dans leur chambre. Buck sentait une légère nervosité monter en lui, mais il la repoussa, se rappelant la douceur et la compréhension d'Eddie.
– Tu veux qu'on recommence ? demanda doucement Eddie, lisant l'expression de Buck.
Buck prit une profonde inspiration, puis hocha la tête.
– Oui, mais on prend notre temps, répondit-il.
Eddie sourit et s'approcha, enveloppant Buck dans une étreinte rassurante.
Ils s'allongèrent à nouveau, face à face, comme la veille. Buck prit la main d'Eddie et la posa sur son torse, sentant immédiatement la chaleur et la tendresse du contact.
Eddie commença à le caresser doucement, ses doigts traçant des cercles réconfortants sur la peau de Buck. Cette fois, Buck se sentait plus à l'aise, ses muscles se détendant presque immédiatement sous le toucher familier.
– Ça va, Buck ? demanda Eddie, ses yeux scrutant le visage de son partenaire.
– Oui, continue, murmura Buck.
Eddie obéit, laissant ses doigts explorer lentement le torse et le ventre de Buck.
Buck ferma les yeux, se concentrant sur les sensations, sur la sécurité qu'il ressentait. Il savait qu'il pouvait s'arrêter à tout moment, et cette assurance lui donnait la force de continuer.
Après un moment, Buck relâcha sa main, permettant à Eddie de poursuivre seul.
Eddie se montrait incroyablement respectueux, ses mouvements lents et mesurés, ne cherchant jamais à pousser Buck au-delà de ses limites.
Buck sentit une vague de confiance le submerger. Il leva sa propre main et la posa sur le bras d'Eddie, tâtant les muscles fermes sous sa peau. Il se rapprocha, leurs corps se frôlant à nouveau.
– Eddie, embrasse-moi, murmura Buck, sentant son cœur battre plus fort.
Eddie obéit immédiatement, leurs lèvres se rejoignant dans un baiser tendre et passionné. Buck sentit une chaleur réconfortante l'envahir, chaque baiser dissipant un peu plus de ses peurs.
Ils continuèrent à s'embrasser, leurs corps se rapprochant encore.
Buck se sentait vivant, chaque baiser envoyant une vague de chaleur à travers lui. Il savourait la sensation des lèvres d'Eddie contre les siennes, la douceur et la tendresse dans chaque geste. Ses mains explorèrent timidement le torse d'Eddie, ressentant la solidité rassurante sous ses doigts.
Buck se sentait envahi par un mélange de confort et de désir.
La peur qui l'avait souvent paralysé semblait s'estomper sous le regard aimant et compréhensif d'Eddie. Il se sentait en sécurité, protégé par l'amour inconditionnel qu'Eddie lui offrait.
Il sentait son corps réagir aux caresses, un désir qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps émergeant doucement. Mais ce désir n'était pas pressant ou effrayant ; c'était un désir empreint de confiance et de respect, nourri par la certitude que, avec Eddie, il pouvait aller à son propre rythme.
– Eddie, murmura-t-il entre deux baisers, ses lèvres à peine séparées des siennes. Je me sens tellement aimé et en sécurité avec toi. Merci de m'aimer comme tu le fais.
Eddie répondit par un sourire doux, son regard brillant de tendresse.
– Je t'aime, Buck. Je suis tellement fier de toi, de chaque pas que tu fais, répondit-il doucement. Je t'aime tellement.
Buck se sentit envahi par une vague de gratitude et de désir.
Il se rapprocha encore, sentant le corps d'Eddie contre le sien, cherchant à approfondir leur connexion. Chaque mouvement, chaque caresse était une affirmation de leur amour, de leur engagement l'un envers l'autre.
La respiration de Buck s'accéléra, mais cette fois, ce n'était pas la peur qui la provoquait. C'était le désir, le besoin de se sentir vivant et connecté à l'homme qu'il aimait. Il savait qu'il pouvait s'arrêter à tout moment, mais il ne le voulait pas. Il voulait aller de l'avant, explorer cette nouvelle intimité avec Eddie.
– Continue, murmura-t-il contre les lèvres d'Eddie, sa voix empreinte de désir et de confiance. Je me sens prêt. Prêt à aller plus loin avec toi.
Eddie répondit en intensifiant doucement leurs baisers, ses mains explorant avec une tendresse infinie son corps. Chaque geste, chaque caresse était une promesse de respect et d'amour, un témoignage de la sécurité et du confort qu'ils partageaient.
Buck sentit une chaleur enveloppante l'envahir, chaque fibre de son être vibrant sous le toucher d'Eddie. Il se sentait aimé, désiré, et surtout, en sécurité. Avec Eddie à ses côtés, il savait qu'il pouvait affronter ses peurs, reconstruire sa vie et embrasser pleinement l'amour qu'ils partageaient.
