Bonjour à toutes et à tous !

Merci à Cassye pour sa review, ainsi qu'aux lecteurs anonymes. Vous êtes de plus en plus nombreux à venir sur cette fiction, et j'en suis contente.
Le plan de cette histoire est entièrement finalisé, et j'ai terminé ce jour le dernier chapitre de l'Acte 1, soit le premier tiers ! Il me reste encore une longue route devant moi toutefois.

Réponse aux reviews :

Cassye : Merci à toi pour ton commentaire ! Pour ce qui concerne comment l'équipe va s'émulsionner, tu devrais avoir un début de réponse ici, bien que les choses vont évoluer progressivement. Et oui, c'est dommage pour Gayle, c'est un personnage que j'aime beaucoup aussi ! J'aurais trouvé dommage de ne pas lui accorder ses grands moments lors de cette histoire, et rien qu'avec nos quatre protagonistes, on est sur du 40 chapitres au minimum. Mais on ne l'oublie pas !

Je vous souhaite à tous une bonne lecture !


Chapitre 3 :

Fleur des neiges

Après avoir récupéré Lae'zel, le groupe termina de fouiller les environs du Nautiloïd. Ils trouvèrent quelques denrées, des toiles pour se construire un abri… mais pas d'autres passagers. Lorsqu'ils quittèrent les lieux, le jour touchait à sa fin, et le soleil commençait lentement sa longue descente.

— Nous devrions monter le camp pour la nuit, suggéra Ombrecoeur. Évitons de nous perdre dans la pénombre.

— Peur du noir ? ironisa Astarion. Des prédateurs nocturnes ?

— J'ai bon espoir qu'ils vous trouvent plus appétissant que moi…

— Hors de question de s'arrêter, rugit Lae'zel. Vous pensez que les flagelleurs mentaux se reposent ? Que le parasite connaît la fatigue ?

— Ce que je dis, c'est que soigner nos larves ne sera plus un problème si nous nous faisons égorger au détour d'un chemin. Nous savons dans quelle direction sont partis les tieffelins, nous avons donc une idée de leur emplacement. Autant reprendre des forces avant de s'y rendre.

— Et si vous vous transformez au cours de la nuit ? Sachez que je n'aurai aucune hésitation à mettre fin à vos jours.

— Quel plaisir de voir que nous partageons au moins une opinion !

— Ça suffit, soupira Nymuë. A vous chamailler ainsi, vous êtes celles risquant de signaler notre position à des kilomètres à la ronde.

— Que décidez-vous ? lui demanda Ombrecoeur.

L'elfe noire lui adressa un regard stupéfait. C'était elle qui décidait, maintenant ? Comme c'était pratique ! Elle dévisagea tour à tour la guerrière githyanki aussi immobile qu'une statue, la prêtresse aux mains fermement posées sur les hanches, et le haut-elfe en pleine admiration de sa manucure. Peut-être… peut-être qu'une pause se révélait en effet nécessaire, ne serait-ce que pour apaiser les tensions. Ils ne survivraient pas longtemps s'ils étaient incapables de prendre la plus simple des décisions ensemble.

— Je vote pour le feu de camp, annonça-t-elle. Trouvons un abri, et installons-nous pour la nuit.

Lae'zel émit un bruit de gorge irrité, tandis qu'Ombrecoeur hochait la tête avec satisfaction. Rapidement, ils localisèrent une vieille ruine au niveau des falaises, leur offrant un toit et une vue des alentours. Un puits, encore rempli d'une eau claire et saine, leur permit de faire un brin de toilette. Nymuë soupira d'aise en essuyant le sang accumulé au cours des dernières heures.

Elle observa son reflet d'un œil curieux. Il lui renvoya l'image d'une peau azure, bien pâle par rapport au reste de ses congénères ; le résultat d'une vie entière menée à la surface. Elle vit aussi des cheveux blancs, coupés courts, ainsi que des yeux gris, un autre indice de son existence hors des Tréfonds Obscurs. Combien de temps encore ce visage serait-il le sien ? Avant qu'il ne se distordre, remplacé par des tentacules, et que ses mèches tombent par poignées… Nymuë secoua la tête. Ils allaient trouver un remède, il ne pouvait en être autrement. L'autre alternative mettait ses nerfs à rude épreuve.

Abandonnant ses sombres pensées, l'elfe noire préféra s'atteler à monter sa tente. Elle vit Astarion l'observer d'un air perplexe.

— Vous n'avez jamais campé ? lui demanda-t-elle.

— Je préfère les tavernes, répondit-il. S'allonger directement sur le sol c'est… une nouveauté, me concernant.

Patiemment, elle lui expliqua comment agencer son abri. Le haut-elfe parut d'abord courroucé par cette activité manuelle, avant de s'exécuter bon gré, mal gré. Ombrecoeur et Lae'zel rassemblaient des vivres. Leur festin se résumait à un morceau de pain accompagné de viande séchée. D'un geste de la main, Astarion refusa cependant sa propre ration. Il n'avait guère faim après les événements d'aujourd'hui.

— Si vos jambes refusent de vous porter par la suite, rétorqua Lae'zel, nous vous abandonneront purement et simplement. Je ne perdrai pas de temps à vous trimballer.

— C'est bien dommage, soupira-t-il, vous feriez une magnifique mule.

— Vous nous avez dit venir de Baldur's Gate, Astarion, intervînt rapidement Nymuë. C'est également là où j'habite.

— Vraiment ? Nous n'évoluons clairement pas dans les mêmes sphères.

L'elfe noire retint un rictus. Voilà qui récompensait son altruisme.

— Vous ne semblez pas à l'aise au grand air, poursuivit Ombrecoeur. Quelle est votre fonction au sein de la cité ?

— Oh, je suis magistrat. Il y a peu de choses à dire, c'est un travail tellement épuisant…

Nymuë fronça le nez : magistrat ? Si Astarion versait dans la politique, alors elle voulait bien prétendre être comtesse de Waterdeep. Revan lui avait fait apprendre par cœur le nom de tous les patriars de la cité. Le travail de son tuteur nécessitait la plus grande discrétion, et lorsqu'il emmenait Nymuë avec lui, il s'attendait à ce qu'elle n'agace pas la mauvaise personne. Depuis quand un homme de lettres jouait-il du poignard comme il le faisait ? "Chacun ses secrets", pensa-t-elle. Elle n'avait pas à interférer dans les affaires d'autrui… et ce n'était pas comme s'ils devaient être amis pour voyager ensemble.

— Et vous, Nymuë ? demanda la prêtresse. Que faites-vous à Baldur's Gate ?

— J'ai été artiste itinérante pendant longtemps, lança l'elfe noire. Je me suis rendue à Baldur's Gate lors de mon adolescence, et j'ai enchaîné plusieurs petits emplois par-ci, par-là, afin de mettre de l'argent de côté.

Le parfait équilibre. Ni entièrement faux, ni entièrement vrai.

— Vous n'avez pas d'instrument, remarqua Astarion. Les artistes ratés sont légion…

— Autant que les politiciens véreux. Je n'ai pas pratiqué mon art depuis longtemps… Je n'en ai pas eu l'occasion.

Son corps se raidit en luttant contre les images habituelles. Il ne servait à rien de déterrer le passé.

— Quel est le drôle d'objet que vous transportez avec vous ? demanda-t-elle plutôt à Ombrecoeur.

— Il n'y a rien à en dire, se déroba-t-elle. Rien qui vous concerne, du moins. Contentez-vous d'oublier son existence.

— Probablement un poudrier, pour pouvoir enfariner son joli nez, siffla Lae'zel.

— Je parlerais bien du vôtre, de nez, mais il est inexistant. Ce que je peux vous dire, continua Ombrecoeur en ignorant la githyanki, c'est que je cherche moi aussi à rejoindre Baldur's Gate. J'ai des contacts là-bas, que je dois retrouver le plus vite possible.

— Je suppose, Lae'zel, que vous n'êtes guère encline à nous en dire plus sur vous ? s'enquit Nymuë. Je n'avais jamais vu de githyanki avant aujourd'hui.

Tchk. Pas étonnant. Ils vous auraient découpé du nombril au menton.

Le reste du repas se passa en silence. Une atmosphère tendue… et angoissée. Sous leur bravade, ses nouveaux camarades devaient être aussi inquiets qu'elle. Nymuë se rappelait la dernière fois qu'elle avait campé dans ces conditions, à même le sol et avec le ciel pour unique témoin. Ça lui paraissait être une autre vie. Tout était tellement différent, à l'époque : ses compagnons, elle-même…

Elle leur souhaita une bonne nuit avant de se diriger vers sa tente. Lae'zel semblait déterminée à prendre le premier tour de garde. Ombrecoeur s'était isolée dans un coin, à genoux : presque en prière. Quant à Astarion, il s'était tout simplement volatilisé. "Espérons seulement qu'il ne tue personne en chemin", soupira Nymuë. Elle s'allongea sur sa couchette, tout en se remémorant l'attaque du Nautiloïd. Qui eut-cru qu'à l'aube de sa nouvelle vie, elle se retrouverait dans un tel pétrin ? En compagnie de parfaits lunatiques, qui plus est. Elle pria pour que le parasite ne vienne pas troubler son sommeil.

A la place, ce furent ses souvenirs qui la visitèrent.


La cacophonie extérieure était assourdissante. Ce soir encore, le chapiteau avait été plein.

— Un succès ! applaudissait dame Seri. Un immense succès ! Je suis fière de vous, mes enfants. Brindille, n'ait pas l'air aussi maussade la prochaine fois. Je veux dire, pas plus que d'habitude. Aktas, c'est incroyable qu'avec deux cerveaux tu aies oublié la moitié de ton numéro. Fais un effort, tu veux ?

Elle déambula parmi eux, corrigeant telle ou telle erreur. Dame Seri avait toujours été pointilleuse sur leur représentation. Leur fantasmagorie était le cœur même du cirque La Belle Etoile, le clou du spectacle : ce pourquoi, qu'il vente ou qu'il neige, les gradins étaient toujours remplis. Le spectacle de monstres. Oh, bien sûr, ce n'était pas comme ça que la matrone appelait son attraction fétiche. "La Parade Exotique" sonnait plus élégant ! Un regroupement d'individus étranges, irréguliers, anormaux. De quoi distraire les communs fatigués de leur dur labeur. Les soustraire, le temps d'une nuit, à leurs problèmes en trouvant une catharsis. Car celui qui croule sous les dettes, du matin jusqu'au soir, ne devient-il pas roi lorsqu'il observe évoluer sur les planches plus ridicules que lui ? Celle qui bat ses enfants n'a-t-elle pas bonne conscience lorsque le rideau se lève sur d'authentiques abominations ? Qui les remettrait en cause face à un orc à deux têtes, ou un Kobold vêtu comme un aristocrate ? Et puis, bien sûr, il y avait elle. La drow. Le joyau de sa couronne, lui avait une fois susurré dame Seri en la serrant contre son cœur. Des créatures tellement rares à trouver à la surface ! A la fois craintes, et détestées. "Oh ma toute belle, avait-elle murmuré en l'aidant à natter ses cheveux, si tu savais combien ils paieront pour te haïr."

"Je n'ai pas envie d'être haïe", avait répondu Nymuë, alors qu'elle n'était qu'une encore qu'une enfant. Dame Seri avait suspendu ses gestes, et son sourire s'était figé. "Je ne pourrai pas simplement jouer de ma musique ?" avait-elle continué. La matrone en avait ri aux larmes. Qui diable viendrait pour ça ?

Nymuë connaissait les conditions de sa naissance. Dame Seri les lui avait souvent contés. "Une elfe noire, ayant décidé de débarquer sous mon chapiteau ! Elle a ruiné toute la représentation. Je l'aurai bien chassée, mais mon bon cœur a eu raison de moi. Comme si cela n'était pas suffisant, voilà qu'elle meurt en couches et nous laisse un marmot sur les bras. Nous autres, artistes itinérants, n'élevons guère d'enfants. Je ne suis pas nourrice ! Mais Rivlo, feu mon mari, avait le nez fin. Une drow, si ça ne te tue pas, ça vaut de l'argent ! C'est ce qu'il m'a sagement conseillé. Et toi, ma chérie, tu valais trop chère pour t'abandonner dans le premier fossé venu."

Qui avait été sa mère et d'où venait-elle, c'étaient des questions que Nymuë avait cessé de se poser depuis longtemps. Avant de mourir, elle n'avait laissé ni nom, ni explications. Juste un pendentif représentant une araignée, un grand "A" entre ses huit pattes. La première lettre de son prénom ? Un cadeau d'un être cher ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Parfois, elle rêvait que sa génitrice soit tombée sur autre chose que ces troubadours…. Ou que dame Séri lui ait effectivement préféré le premier fossé venu. Mais le fait est qu'elle aimait jouer de la musique. Lorsque son archet glissait sur les cordes, elle sentait son existence s'échapper. Comme si elle fondait, quittait sa peau, et laissait la place à une autre Nymuë.

La jeune femme enleva ses lentilles rouges, qu'elle déposa sur sa coiffeuse. Un autre cadeau de sa bienfaitrice : il était important, selon elle, que les spectateurs voient chez Nymuë ce pourquoi ils avaient payé. Et ils avaient vidé leur bourse pour une drow. Ce qui voulait donc dire qu'elle devait avoir les yeux rouges propres à son espèce. Il arrivait que certains elfes noirs naissent sans le signe de Lolth, la déesse régnant sur les Tréfonds Obscurs ; mais une fois encore, qui viendrait pour ça ?

Près d'elle, Brindille retirait avec difficulté les détritus s'étant accrochés à ses écailles. Il arrivait fréquemment au public de les vilipender, à un moment ou un autre de leur représentation. "Ça fait partie du numéro" affirmait catégoriquement dame Séri. Il n'était pas bon que l'audience soit timide.

Nymuë avait essayé de partir, bien sûr. Avait tenté plusieurs fois de se rebeller contre son sort. Dame Séri ne l'avait ni punie, ni mise aux fers, ni même affamée. Non, à chaque fois, elle la retenait avec une simple question : "Et pour aller où, trésor ?". Quel sort attendait une elfe noire en dehors de ce chapiteau ? Qui la recueillerait, ou aurait pitié d'elle ? Nymuë avait cru qu'il existait des endroits où les réactions à son égard seraient bienveillantes. Qu'en dehors du contexte de La Belle Etoile, elle pouvait être acceptée et intégrée. Un jour, elle s'était rendue au village voisin, le cœur rempli de révolte. Dame Séri avait tort, "La Parade Exotique" n'était pas la meilleure situation à laquelle elle pouvait prétendre.

Elle était rentrée le lendemain, les bras et le visage en sang. A sa simple vue, les habitants s'étaient armés de pierres et de fourches. Aktas l'avait soulevée dans ses bras massifs, avant de la conduire à la tente principale. Dame Séri l'avait étreinte : "Je t'avais dit, mon ange, que le monde extérieur était cruel. Il ne te voit pas comme moi je te vois.". Nymuë n'avait plus jamais tenté de s'échapper.

Un bruit de chevaux la tira de ses pensées moroses. Dame Séri cessa de virevolter parmi eux pour se rendre à l'extérieur. Une roulotte était arrêtée au milieu du cirque, conduite par Tim, le coursier personnel de La Belle Etoile.

Oh-oh ! s'exclama la matrone avec délice. Dis-moi que j'ai fait une bonne affaire, mon Tim. Si une fois encore je me retrouve avec une gobeline à qui on a collé de fausses ailes, je ne réponds plus de rien.

— Pas cette fois, madame ! répondit Tim avec un sourire édenté. J'ai vérifié moi-même. Cette fée, c'est une vraie !

— Montre-la moi. Les enfants ! cria-t-elle en direction des artistes. Venez accueillir notre nouvelle recrue.

Les portes de la roulotte s'ouvrirent tandis que Tim déchargeait sans douceur son contenu.

L'arrivante avait la taille d'une enfant de huit ans, le visage rond, et les traits délicats. Ses grands yeux verts luisaient d'un éclat fiévreux, à demi dissimulés sous des mèches rousses mal coiffées.

Mais ce qui attirait indéniablement le regard était la paire d'ailes dans son dos. Elles étaient presque aussi grandes qu'elle, et couvertes de motifs évoquant ceux des papillons. L'émeraude de la forêt croisant le doré de l'or : un mélange resplendissant, faisant oublier la boue de sa tignasse ou l'angoisse de son expression.

— Bouge ! grogna Tim.

La petite tomba aux pieds de dame Séri. Celle-ci lui saisit le menton afin de l'examiner sous toutes les coutures :

— Oui, elle conviendra. Elle fera un merveilleux membre de "La Parade Exotique", pas vrai, mes amours ? Ce n'est pas tous les jours que l'on croise une authentique habitante de Faerie. Comment t'appelles-tu, ma colombe ?

L'enfant se dégagea, terrifiée, et se précipita en direction de la roulotte. Brindille et Aktas firent un pas de côté, mais Nymuë demeura immobile, comme engourdie. Au ralenti, elle vit la petite créature s'agripper à sa taille.

— Et bien, en voilà des manières ! s'agaça dame Séri. Est-ce ainsi que tu remercies ceux te donnant un foyer, jeune fille ? Aurai-je commis une erreur en t'arrachant au marché noir ?

La petite gémit et, doucement, Nymuë se plaça à sa hauteur. Deux prunelles vertes rencontrèrent les siennes, la dévisageant avec curiosité. Une main toucha sa peau bleutée.

— C'est joli, ça, souffla la fée.

— Comment tu t'appelles ?

Le reste de la troupe s'était rassemblé autour d'elles. L'enfant continuait son examen, observant avec ravissement l'éclat des bougies sur son épiderme azur. Son regard finit par croiser le sien, et elle lui offrit un sourire timide :

— Moi, c'est Elyon. Et toi, tu es une fleur des neiges.


Notes de fin :

Vous avez un peu plus de contexte sur le passif de Nymuë, même si nous aurons l'occasion d'y revenir... Sachez que j'imagine dame Séri comme la mère Gothel, dans Raiponce !
En ce qui concerne l'introduction, toute la partie se situant dans les Tréfonds Obscurs : en plus de m'inspirer de ce que je connais de Donjons et Dragons, j'ai recueilli mes informations de La légende de Drizzt, une sage d'ouvrages écrit par R.A. Salvatore sur un elfe noir cherchant à échapper à sa condition. A termes, il connaît de nombreuses aventures à la surface. Ce personnage est contemporain des événements de Baldur's Gate 3, il est d'ailleurs mentionné par certains textes ! Et si vous avez vu la partie de jeu de rôle jouée par les voice acteurs du jeu, il y fait une apparition.

Autre note, sur cette phrase : "Si Astarion versait dans la politique, alors elle voulait bien prétendre être comtesse de Waterdeep". Il s'agit d'un petit easter egg de moi à moi, une référence à un de mes anciens personnages de jeu de rôle, Saphire Duprée, qui était effectivement une comtesse de Waterdeep.

Je vous dit à la semaine prochaine !