NDA 15/10/24 : Bonjour à tous, j'espère que cette histoire, bien qu'elle soit sorties des clous, continue de vous plaire. On reste sur des tranches de vie de Minerva, bien entendue, mais ces dernières se rapprochent afin que vous puissiez voir vraiment ce qu'il se passe dans le monde sorcier.

Je vous souhaite une bonne lecture.


Mai 2019

Minerva se laissa tomber sur le fauteuil directorial, le cœur lourd, et un frisson glacé parcourant son échine. La soirée l'avait ébranlée. Il était revenu. La paix n'avait duré que vingt ans, les travaux de l'école s'étaient à peine achevés, l'aile Ouest n'avait retrouvé sa tour que depuis peu. Et voilà que tout recommençait.

En pire.

Voldemort était de retour.

Faisant venir à elle une bouteille de Whisky pur malt, Minerva ne prit pas la peine de se servir un verre, et bu à même le goulot. La soirée au ministère pour la commémoration de la victoire de 98 s'était presque bien passée. Elle avait esquivé certains trouble-fête, bu modérément, profité des petits fours, et rencontré certains futurs élèves de l'école accompagnant leur parent. Teddy Lupin n'était pas venu, puisqu'il était déjà à Poudlard, mais ses grands-parents maternels étaient présents.

Ils avaient servi le champagne, juste avant le discours du ministre, Kingsley avait assuré cette fonction à merveille pendant les deux décennies qui avaient suivi la fin des combats. Hermione Granger-Weasley semblait bien partie pour prendre sa suite. Et puis l'homme était monté sur l'estrade, et tout avait explosé. Une ombre avait alors gravi les marches, couverte d'une longue cape noire, puis s'était dévoilée au public.

Même avec une apparence presque humaine, Voldemort était reconnaissable entre mille. Le visage émacié de ses quarante ans, les yeux rouges strié comme les serpents, et l'air impérieux et cruel. Son discours sur le comment il était revenu, tandis qu'il torturait Harry Potter et son épouse, n'avait presque pas été écouté, tant la terreur avait rempli le hall du ministère.

L'un de ses anciens serviteurs s'étaient enfuis d'Azkaban, et dans son exil loin de la Grande Bretagne, il avait trouvé un artefact de magie plus noire encore que tout ce qu'il avait imaginé. En Egypte, plus précisément le 21 décembre 2012, Augustus Rockwood avait délogé le sceptre d'Apophis de sa cachette, et provoqué une hécatombe zombie dans tous les temples avoisinants. Mais il avait laissé l'enfer aux aurors et oubliators du pays, pour ramener son précieux maître à la vie. Offrant ensuite l'artefact, au monstre qui revenait d'entre les morts.

Voldemort s'était bien entendu enquit de la situation dans leur pays, puis avait lentement commencé à ramener ses hommes morts au combat. Il les avait entrainés dans un silence absolu, loin de tout. Et aujourd'hui, ils étaient revenus. La plupart des aurors sur place avaient tenté de combattre, mais sans espoir, et plusieurs d'entre eux étaient morts, tandis qu'en face, les rangs du seigneur des ténèbres ne bougeaient pas.

Le mage noir avait même fait une démonstration de ses pouvoirs. Frappant le carrelage en damier de la pointe du sceptre reptilien, pour ramener l'un des aurors explosé par un sort, à la vie. Ni un inferi, ni un homonculus. Le corps avait été reconstruit jusqu'au bout, et Voldemort avait ordonné qu'on le soumette à l'impérium. Bellatrix Lestrange s'était offert ce plaisir.

Une autre guerre se profilait.

Minerva ne savait pas quoi faire. Les signes avant-coureurs auraient dû lui mettre la puce à l'oreille, les Serpentards étaient plus sombres, des villages moldus disparaissaient du jour au lendemain, et ces derniers accusaient l'IRA d'en être responsable. L'annonce funeste de son amie, revenue d'Asie pour la prévenir, après avoir disparu plus de quarante ans. Et les vibrations constantes dans la magie de l'école.

Mais non contente d'avoir aidé à mettre fin à la guerre, et vu les enfants de ses anciens élèves devenus collègues, grandir et passer leurs premières années à Poudlard, elle ne s'était pas méfiée. Il lui semblait que c'était hier qu'elle trinquait avec les Weasley-Potter pour la paix qui régnait au Royaume-Uni.

Mais tout cela était terminé. Et elle aurait dû s'y attendre avec les avertissements de Feng Jiu.

La commémoration de la victoire avait vu plus d'une centaine de morts. Des parents d'élèves, d'anciens aurors, ainsi que la moitié des employés de justice présents. Elle avait failli perdre son neveu et sa nièce, tous deux pris dans une explosion terrible causée par Lestrange.

Molly avait pourtant tué cette dernière lors de la bataille de 98, et elle se souvenait parfaitement d'avoir couvert le cadavre rétrécit à hauteur du buste. Une utilisation peu courante du reducto, et qui avait dû infliger à ce monstre féminin, une douleur effroyable juste avant de l'emporter dans la mort.

Mais non. Aujourd'hui, cette femme diabolique reprenait du service et semblait y prendre plaisir. Quant au mage noir, il était plus dangereux et plus fou qu'avant. Mais ce n'était pas le plus important. Non. Voldemort avait fait bien pire que tout cela. Il avait emporté avec lui les enfants Potter. James, Lily et Albus-Severus…

Harry n'avait pas su protéger ses enfants, soumit à la torture pour protéger son épouse, et persuadé qu'ils étaient cachés dans la foule avec les Weasley. La pauvre Ginny était repartie folle de chagrin et de terreur, malgré la promesse de son époux de tout faire pour les ramener. Oui. La paix était bel et bien terminée, et ils allaient devoir se battre de nouveau pour la liberté du monde sorcier.

Minerva ignorait alors, qu'elle allait devenir le pilier le plus important de cette nouvelle guerre.

oOoOoOo

Octobre 2020

Elle portait son tartan repoussé sur ses épaules, comme si le début de l'automne et ses vents plus frais ne l'atteignaient plus. Le visage blême et les yeux émeraudes lançant des éclairs à qui les croisaient, Minerva était plus que furieuse. Elle était outrée. Et cela se ressentait dans sa démarche, dans sa gestuelle, dans ses paroles.

Le parchemin qui annonçait la réunion de ce soir avec tout le monde était froissé dans sa poche, tandis qu'elle rédigeait un message à l'attention des professeurs qui restaient à Poudlard pour annoncer son absence d'une heure maximum. Oh non, elle ne resterait pas sur place, elle ne pourrait pas. Pas dans ces conditions-là. Ses élèves avaient besoin d'elle, et il était hors de question que des morts qui auraient dû le rester ne changent ses plans.

Avec violence, elle appliqua le sceau de l'école sur le message officiel de son départ en début de soirée, et le fit partir via un sortilège en direction de chacun de ses professeurs. Le mot ayant quitté son bureau, elle fit léviter jusqu'à elle une bouteille de whisky malte en provenance du domaine McGonagall, et s'en servi un bon verre, avant de le boire d'une traite.

D'abord le retour de Salazar serpentard, sous contrôle, bien entendu, de Gellert Grindelwald, et d'une armée de mangemorts fous lâchés sur le chemin de traverse, décimant la foule à vue. Et enfin, Harry qui s'amuse à ramener les morts à la vie après avoir subtilisé le sceptre au mage noir lors du raid dans le manoir qui l'abritait pour récupérer ses enfants Elle avait eu une liste des défunts ramenés… Les noms, les si nombreux noms présents lui donnaient mal au cœur… Elle avait envie de hurler au scandale. Ces gens-là avaient fait leur temps et reposaient en paix, pourquoi les ramener dans un monde pareil pile en début de nouvelle guerre?

Et Albus… Non de non, ils avaient ramené Albus, et c'était à ses yeux la pire chose qui soit… Si le temps lui avait permis de faire le deuil de son ami tombé au combat, le rappel cuisant de chacune de ces années où elle s'était battue contre lui parce qu'il ne semblait vouloir agir que pour le plus grand bien sans penser aux pertes humaines… Oui, il était puissant, et oui, c'était l'ancien chef de l'ordre… Mais le ramener à la vie, c'était empirer la situation, et ça, elle ne pourrait plus le permettre. La guerre de 98 avait fait bien trop de dégât pour qu'elle n'implique les élèves volontairement comme il l'avait fait.

Ainsi, alors qu'elle sirotait son second verre de whisky, Minerva sut ce qu'elle comptait faire à cette réunion, remettre les idées en place de certains, et annoncer publiquement qu'Albus Dumbledore ne mettrait pas un seul pied dans son école. Une longue inspiration franchit ses lèvres, elle prenait dix ans soudainement… Tout en retrouvant l'époque où Albus dirigeait tout d'une main de fer sans se soucier des pertes humaines. Son seul but avait été d'anéantir Voldemort, et il avait choisi un chemin qu'elle n'avait pas réussi à comprendre.

Personne ne pouvait comprendre cet esprit retors. Il était possiblement fou… Condamner des enfants pour une prophétie… Si la divination était un art nébuleux pour la sorcière, elle savait très bien qu'on n'envoyait pas un gamin de onze ans sans entrainement se faire presque tuer par un taré nécromancien simplement parce qu'une prophétie l'avait désigné comme l'élu. Son amie avait dû hurler au scandale en l'apprenant, et elle imaginait aisément ce qu'aurait été la vie d'Harry Potter si Bai Feng Jiu n'avait pas disparu avant les Potter.

L'enfant serait devenu l'équivalent d'un général avant même ses onze ans.

Oui, Harry avait vaincu Voldemort, mais à quel prix? Combien de ses amis étaient morts dans le processus? Combien de familles détruites en plus de la sienne, parce qu'Albus avait décidé de placer le garçon dans un endroit reniant toute magie, et refusé qu'il puisse être réellement entrainé pour la tâche qu'il avait à accomplir plus tard…? Trop de personnes avaient succombés à cette guerre parce qu'un seul homme avait toujours prit toutes les décisions.

L'horloge sonna dix-neuf heures, et la directrice de Poudlard regarda une seconde la bouteille de whisky entamée, avant de s'en saisir et de boire au goulot directement, vidant cette dernière, avant de la reposer sur la table d'un coup sec, et de se diriger vers sa cheminée. Sans un regard en arrière, elle jeta de la poudre de cheminette dans l'âtre, faisant exploser les flammes vertes magique, et s'y glissa avant de prononcer d'une voix amère l'adresse du square Grimmaud.

À peine avait-elle vu des couleurs mouvantes qu'une longue barbe apparaissait dans son champ de vision au milieu de tout un tas de visage familiers. Severus, Lily Potter, les maraudeurs, Fred Weasley, et bien d'autres étaient présents, tous autour de Harry, mais aussi d'Albus qui semblait agir avec une pointe de fierté à l'égard de l'élu… Evidemment, Albus la repéra instantanément, et lorsqu'il ouvrit les bras, comme pour recevoir une étreinte de sa part, s'en fut trop…

«Vous…» Et sans même laisser le temps à quiconque de la reconnaitre, elle avait réduit la distance qui la séparait d'Albus, non pas pour l'étreindre comme il semblait le penser… Mais pour venir mettre son poing directement sur son nez, qui craqua sous l'impact. Albus fut rattrapé par Maugrey, qui fusilla la sorcière du regard, et tous les autres visages se tournèrent vers eux. Mais Minerva n'avait pas fini de laisser son courroux exploser.

«Bande d'imbéciles! C'est comme ça que vous comptez gagner la guerre qui revient? En donnant à Voldemort la possibilité de tuer nos proches une seconde fois? En ramenant des gens qui reposaient en paix loin de toutes ces horreurs pour les forcer à combattre encore et encore?» Des perles salées brillaient dans son regard, tandis qu'il se posait sur ses anciens élèves et collègues… Severus, Rémus, Lily, James, Sirius, Harry, les Weasley. Elle revint darder ses yeux sur Albus.

«Quant à vous, je suis probablement la seule à penser que vous ramener était la pire erreur qui soit… Vous étiez mort dignement, vous aviez redoré votre blason en haut de la tour d'astronomie… Ne vous avisez pas de revenir à l'école pour mettre mes élèves sur l'échafaud. Je vous ai regardé toutes ces années sans dire un mot, tandis que vous jetiez des enfants dans un combat mortel sans même essayer de les préparer… J'ai retenu chacun de mes sorts contre vous à chacune de vos magouilles à l'encontre de Harry et ses amis, ou même de Severus, Rémus et Sirius… Je vous ai vu présider cette guerre et envoyer vos hommes mourir sans jamais vous tenir à leurs côtés…»

Une aura de magie importante semblait se dégager d'elle tandis qu'elle continuait son discours glacial. «Vous êtes peut-être encore mon ami, Albus, mais plus jamais vous ne me donnerez d'ordre, vous entendez? Jamais. Et si vous voulez combattre comme autrefois, grand bien vous fasse, mais je vous le dis maintenant, si vous mettez un pied à Poudlard avec autre chose en tête que de prendre le thé, je vous tuerais à la moldu.» Elle se redressa vivement, faisant craquer son échine pour fixer tous ceux qui avaient été ramené à la vie. «Et c'est valable pour vous tous, Poudlard n'est pas une réserve de chair à canon, et je ne tolèrerai aucun combat sur place, vous m'entendez? Plus aucun! Le sang a bien assez tapissé l'école les siècles passés pour que vous recommenciez à l'en abreuver.»

D'un geste de cape à presque faire pâlir Severus, elle replia son tartan sur son épaule, le regard lourd de reproche envers tous ceux présents dans le grand salon, et s'inclina avec ironie. «Je ne vous salue pas, vous qui jouez avec la vie et la mort, pour ma part, j'ai une école à protéger, de vous, comme de Voldemort. Sur ce.» Et sans que quiconque ne puisse le prévoir étant donné les barrières instaurées, elle disparut dans un craquement sonore digne d'un orage monstrueux, passant avec une aisance remarquable les barrières du QG restauré, mais aussi celles de Poudlard pour rentrer…

Ce n'est que deux jours plus tard, qu'elle demanda pardon à certains via hiboux. Severus Rogue, Lily Evans-Potter, Harry Potter ainsi que les maraudeurs et quelques élèves reçurent une lettre d'excuses personnelles de sa part, pleine de douceur et d'inquiétude, montrant très clairement l'impulsivité de la lionne, et sa qualité de protectrice qu'on avait bafoué en ramenant des proches de nouveau mortels. C'est d'ailleurs à ce moment-là qu'elle proposa à Severus de reprendre son poste à l'école…

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Juin 2021

Peeves avaient hurlé dans ses oreilles qu'on attaquait Poudlard.

Et instantanément, Minerva était levée, habillée, et prête à en découdre. Elle avait envoyé l'esprit frappeur réveiller le plus de professeurs aptes au combat, priant pour que tout se passe pour le mieux, et insultant mentalement Voldemort et le monde sorcier.

La baguette en main, transplanant sans même en prendre conscience dans l'enceinte de l'école, elle comprit que l'horreur était sur le point de se reproduire lorsqu'elle posa ses yeux émeraudes sur de nombreux élèves, certains masqués comme les mangemorts, au milieu des véritables tueurs, face à d'autres, arborant un écusson coloré sur lequel était brodé un phénix, avec à leur tête James Potter junior.

Elle aurait dû dissoudre ce stupide club avant qu'il ne prenne de l'ampleur!

Voldemort était dans la cour, et d'autres groupes combattaient là-bas aussi. Mais la grande salle étant la plus proche, elle fit ce qu'elle pouvait pour rejoindre l'endroit au plus vite. Sur place, deux professeurs combattaient déjà les mangemorts, tentant de défendre les élèves. À peine le rayon vert mortel vint frapper Martinelli que la baguette de la sorcière s'animait déjà d'une fureur sans nom. Elle ne vit pas les rares collègues dans son dos récupérant les corps blessés ou éteints tandis qu'elle repoussait avec violence quiconque se mettait sur son chemin.

Sorts élémentaires, maléfices cuisants, transformations physiques, elle alternait entre toutes ces idées, forçant les mangemorts à sortir de la grande salle s'ils ne voulaient pas périr sous sa baguette. Dire qu'elle jurait en gaélique était un euphémisme, puisqu'elle ne prononçait même plus les sorts, et insultait juste tous ceux qu'elle croisait.

Et puis, les mangemorts se retrouvèrent tous dans la cour, au milieu de nombreux corps, des élèves, un professeur… Et énormément de sang… Du sang venait une fois encore de rougir le sol de Poudlard malgré son refus catégorique. Une colère sourde s'empara d'elle, et deux mangemorts furent éclatés contre un mur par une pierre changée en golem animé. Mais tandis que ses élèves, les professeurs qui l'aident et elle-même repoussent enfin l'assaut, mettant au même nombre de blessés les ordures d'en face…

C'est le coup de grâce.

Voldemort sonne la retraite, et tous les mangemorts disparaissent dans les bois avant de transplaner… Un feulement de rage s'échappe de sa bouche, tandis que les élèves masqués disparaissent à leur tour sans pouvoir être réellement suivit par des professeurs. Et c'est un constat morbide que la directrice fait à son retour dans la grande salle. Deux professeurs se sont éteints, une dizaine d'élèves ont succombés à leur blessure… On leur envoya une escouade supplémentaire de sainte Mangouste quelques heures plus tard, mais le mal etait fait.

Son école est prise à parti.

Un coup sec sur le bureau du poing, tandis qu'elle fulmine. Sa baguette, pourtant rangée dans sa manche, semble vibrer de colère elle aussi. Des élèves sont tombés sous son autorité, et elle ne supporte pas l'idée de ne pas avoir réussi à les protéger… Et ces enfants masqués… Ceux avec l'écusson dont elle a reconnu les visages…

Des clans.

Deux parchemins viennent se placer sous ses yeux, tandis qu'une plume vient gratter les noms de tous ceux qu'elle a reconnu portant l'écusson de l'ordre du phénix. Pour l'autre, elle envoie les fantômes et les elfes en repérage. Elle veut des noms, et immédiatement. Devoir faire une chasse à la sorcière sous son propre régime… Comme à l'époque d'Albus et de Dolores Ombrage… Cette idée la rend malade et colérique. Elle va dissoudre ces groupes. Il ne faut pas que les élèves se montent les uns contre les autres…

Non…

La guerre doit rester hors de ces murs, elle se doit de protéger ces âmes encore innocentes, elle ne peut plus permettre l'horreur de 98 de se répéter une fois encore. Les informations arrivent vite, Peeves joue les balances avec un certain plaisir, puis le baron sanglant, la dame grise, les elfes de maisons… Tous viennent donner des informations sur les masqués… Et c'est au bout de quelques heures durant la nuit, qu'elle parvient à connaitre l'identité de tous ceux faisant parti de ce groupe extrémiste…

Et pendant ce temps, les blessés tentent de reprendre des forces sous les soins pris en charge par l'hôpital magique… Mais c'est trop tard n'est-ce pas? Ils sont tous traumatisés, qu'importe le camp choisis durant cette terrible soirée.

La tragédie est en train de se répéter…