Voici le chapitre 4, j'espère qu'il vous plaira toujours autant holybleu et Orion26600 !
Merci également pour tes conseils Wasab-chan j'en ai bien pris note mais il m'est impossible de modifier les chapitres et c'est très pénible. Wattpad est plus simple par rapport à ça xD Pourtant la différence est bien visible dans le document.
Ce chapitre à été écrit avec la chanson Shatter-me (fracassez-moi) de Lindsey stirling.
Moi-même je ne sais pas trop où tout cela va nous mené, ce sera la surprise.
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Il est minuit quand Ron se réveil, alerté par un bruit. Il comprend rapidement que cela vient d'Harry qui gémit et cri dans son sommeil.
Sirius ! SIRIUS ! Je deviens comme lui ! SIRIUS !
Le survivant se réveil d'un bon, pâle comme un cadavre et se retourne aussitôt pour pleurer à gros sanglots, ne se souciant pas de réveiller les autres, heureusement protéger par un sort de silence. Il ne remarque même pas Ron qui tente de le réconforter.
Harry, Harry ce n'était pas toi, tu n'es pas coupable !
Le jeune homme à la cicatrice commence à se faire mal avec ses ongles et Ron se couche littéralement sur lui pour l'en empêcher, lui maintenant les mains, usant de son avantage au niveau du poids et de la taille.
Harry arrête ! ARRETE !
Un flux de magie instinctive vient frapper le corps sous lui qui se stoppe net, la respiration coupé quelques secondes. Le Weasley soupir, laissant tomber sa tête sur l'épaule de son ami.
Ron ? Ron ça va ? Je suis désolé je ne voulais pas, je suis désolé, pardon, pardon...
Stop, ça suffit. Tu n'y est pour rien tu n'as rien fait qui mérite une tel maltraitance. Quant à moi aucun souci je vais bien, c'est juste ma magie qui ta aidé.
Il se redresse, entrainant le brun avec lui et le serra dans ses bras à l'en étouffer, sachant que c'est la seule qu'il puisse faire pour le détendre. Les larmes reprennent mais entre deux sanglots il parvient à dire :
Je l'ai tué.
Non, non Harry ce n'est pas toi, c'est Bellatrix qui l'a tué. Toi tu es celui qui souffre et subi sa propre culpabilité, mais ce que Vol.. Tu-sais-qui t'a montré n'est pas ton acte. Tu n'es pas responsable de ce qui s'est passé.
J'avais envie de mordre Dumbledore, de le tuer.. Je-je vous criai sans arrêt dessus, j'étais toujours en colère !
Le roux lui caresse doucement les cheveux et le dos, en des gestes circulaires et apaisants.
Chut, chut.. Tu-sais-qui te faisait subir ses émotions et tu étais déjà traumatisé par la mort de Cédric. Mais tu n'es pas lui Harry. Tu es toi, un Gryffondor très courageux, un peu inconscient sur les bords, têtu, généreux, gentil, impétueux, doux... Sauf si tu as eu Rogue en cours juste avant.
Le brun esquissa un bref sourire, et donna un léger coup à Ron qui rigola.
Tu es extrêmement courageux et compatissant. Tu es toi Harry Potter. Pas Vol.. Voldemort juste Harryet c'est bien suffisant. Je t'aime comme tu es.
Le brun le regarde avec des yeux débordants d'émotions et se réfugie au plus près de lui, l'enlaçant, le remerciant. Le jeune Weasley embrasse son cou, ses cheveux...
S'il te plait Ron. Fais moi oublier. Soulage mon cœur. S'il te plait. Souffle Harry.
Et Ron fit la seule chose qu'il savait être capable de faire pour l'aidé.
C'est d'accord. Je t'aime mon cœur. dit-il en s'allongeant sur lui.
Je t'aime aussi.
Nul ne sut ce qu'il s'est passé cette nuit-là.
HP/GW/FW
Quelques semaines ont passés depuis cet instant.
Les jumeaux, rentrer chez eux pour les vacances de Noël, trouvèrent Bill et Fleur, déjà sur place, ainsi que Ginny, qui s'amusaient à redécoré le sapin.
Bonjour maman. Saluent ils.
Madame Weasley embrasse ses fils puis retourne en vitesse à sa cuisine.
Les autres ne sont pas là ? Questionne George.
Non, Hermione viendra dans trois jours avec Harry et votre frère. Et Charlie pense pouvoir passer avant le 23.
Et l'autre ?
Quel autre George ?
Notre idiot de frère, Fred.
Ah, celui-là ! Fait le roux. Tu penses qu'il va venir ?
Hélas je ne crois pas. Soupir la matriarche tristement. J'aimerais tellement mais votre père refuse.
Les jumeaux se regardent et pensent :
" Maman est triste à cause de l'autre. Mais c'est un idiot. Papa lui en veut toujours, maman est mère poule."
Trois jours plus tard, ils vinrent lui demander :
M'man, quel est la relation de Harry et Ron ?
Comment ça mes chéris ?
Bien oui, ils sont très proches... tu sais si ils sont plus qu'amis ? Ajoute George et sur le visage de Molly une gêne visible apparait. Elle sait quelque chose mais ne veut pas l'avouer.
Mais qu'est-ce que vous racontez là ? Ils sont justes très proches. C'est un moment très dur pour Harry et votre frère est là pour lui tout simplement. Allé ! Fini les questions, préparez vous ils vont arrivés d'un moment à l'autre ! Les expédia t'elle.
Et en effet, ils arrivèrent peu après par Portoloin, accompagné d'Arthur, Tonks et Remus.
Bienvenu, bienvenu ! Entrez vite mes chéris. Ah, Ron, Hermione contente de vous revoir ! S'exclame Mme Weasley.
Nous aussi maman, Mme Weasley. Répondent ils.
Molly se tourne ensuite vers Harry, plus en retrait et plus pâle.
Harry chéri ! Tu es tout pâle et maigre ! Il va falloir que je te remplume ! Le gronde-t'elle gentiment, tel la mère poule qu'elle est.
Content de vous voir aussi Mme Weasley. Dit-il avec un faible sourire.
Non non, c'est Molly et pour toi aussi Hermione.
Merci Mada.. Molly. Sourit la concernée.
Molly enlace le survivant en lui chuchotant des mots à l'oreille qui lui embue les yeux.
_ Si tu as besoin de parlé je suis là.Lui souffle t'elle, avant de s'écarter comme si de rien n'était.
Vous voilà enfin ! Je me demandais quand est ce que vous alliez arrivé ! S'incruste Ginny, son boursouffle sur l'épaule.
Oui on a eu un peu de retard. Explique son amie en lançant un regard entendu vers Ron qui haussa les épaules et fit mine de ne pas comprendre. On devait attendre que Monsieur a fini de manger que l'ordre est vérifié la sécurité du Portoloin.
Naturellement. Acquiesce Mme Weasley. Arthur tout c'est bien passer ?
A merveille ! Aucun mangemort à l'horizon, c'est presque trop calme. Mais allons nous asseoir pour continuer à discuté.
Ils s'installèrent autour de la table magiquement agrandis, dans cette ordre précis ;
Molly, en bout de table, Bill, Fleur, Harry, Tonks et Ginny à sa gauche. A l'opposé se trouvait Arthur avec Fred, George, Ron, Hermione et Remus également à sa gauche.
Les mangemorts attendent sûrement des ordres précis. Vous-savez-qui sait que Dumbledore le surveille et que toutes la population sorcière est sûr ses gardes. Il ne va pas agir sur un coup de tête. Déclare gravement Remus.
Les jumeaux, Bill, Arthur et Molly se mêlèrent à la conversation, tandis que Tonks mange goulument, prêtant cependant l'oreille tout comme Hermione et Ginny. Seuls Ron, Fleur et Harry semble ailleurs. Les deux premiers observant le brun avec attention et inquiétude en voyant qu'il ne touche pas son assiette et est prostré sur sa chaise.
On peut faire confiance à Dumbledore. Il sait ce qu'il fait. Insiste Lupin.
Oui mais Dumbledore aussi peut faire des erreurs. Constate Fred, sans savoir l'impact qu'a cette discussion sur Harry, mais que Ron et Fleur ont remarqués.
Oui, la preuve la dernière fois; Dumbledore n'a pas la science infuse non plus. Ajouta George. Il se prit un coup de pied de Ron sous la table qui le fit grimacé. Son frère lui indique Harry du regard, qui se replie de plus en plus sur lui-même et le roux se mordit la lèvre, confus.
Si on commence à se méfier de son jugement, autant ne faire confiance à personne ! Réplique Remus.
Et certainement pas à Scrimgeour. Affirme Arthur.
Molly remarque soudain la crispation peu naturelle de Fleur et Ron, qui observe Harry à la dérobée et semblent de plus en plus soucieux.
Harry chéri tout va bien ? Tu ne manges pas ? Veux-tu que je te fasse un autre plat ? Tu n'aimes pas ?
Harry relève la tête vers elle, alors que toute les conversations s'arrêtent. Hermione et Ginny serre les lèvres. Elles ont devinées.
Ses yeux humides laisse voir la douleur qu'il ressent et la matriarche sans son cœur fait un bond. Qu'est-ce que les hommes ont dit qui ont pu le faire souffrir à ce point ? Le jeune homme est si pâle, si mal... il semble supporté toute la souffrance du monde sur ses épaules. Tout le monde attend sa réponse avec plus ou moins d'attention, ils ont vu son malaise.
Tout va bien Molly. Je n'ai pas faim, c'est tout. Je crois que je vais aller me coucher si vous voulez bien. Dit-il d'une voix fragile, tremblante.
Ou-oui bien sûr mon chéri. Bredouille t'elle. Veux-tu que l'on t'apporte quelque chose plus tard ?
Harry hoche la tête, évitant de croiser leurs regard en se relevant, et quitte la pièce, les épaules basses. Ron se lève aussitôt à sa suite, inquiet. Il est cependant arrêter par George, au poignet, qui lui demande ce qu'il fait
Je vais voir mon ami. Lui répond son petit frère fermement. Vos paroles l'ont blessé.
Et il se dégage de sa poigne pour monter en courant à l'étage, personne n'ayant le temps de l'interroger.
Hermione et Ginny, bien qu'attristée par ce qu'elles présentes, se font un devoir de réanimer la conversation qui restera lourde malgré tout. Ils sont tous perturbés. Et quand soudainement il entende un gros boum et des pleurs brisés, leurs cœurs se serrent.
Molly n'en peut plus. Elle craque.
HP/FW/GW
Ron arrive à l'étage au pas de course, craignant le pire. Il trouve son ami en pleurs, entrain de balancer des objet, faire basculé un meuble, qui fait un grosBOUM !et se laisser tombé au sol tout aussi soudainement, une main tirant ses cheveux, l'autre agrippé à sa poitrine, là où se trouve son cœur. Ron se précipite sur lui, l'empêche de se faire du mal, tente désespérément de le calmé. Mais hélas, la crise d'Harry est si forte qu'il a bien du mal à le maintenir, lui-même ayant les larmes aux yeux à force.
Alors quand la porte s'ouvre brusquement, sautant en l'air et qu'il voit sa mère arriver, les yeux grands ouverts pour venir à l'aider, il est soulagé.
Molly Weasley n'avait pas pu rester assise sans bouger, en écoutant les sanglots bruyants qui se trouvait juste au dessus. Elle s'était donc levé rapidement, transplané à l'étage pour se dépêcher et ouvert la porte en vitesse. Son regard s'était aussitôt posé sur ses deux fils, l'un de sang et l'autre de cœur, et elle écarte grand les bras, s'agenouillant près d'Harry, appuyé contre la poitrine de Ron, anéantit, pour venir l'enserrer dans une étreinte qu'on aurait dit mortelle.
Ron soupire et s'écarte. Il fait confiance à sa mère pour aider son ami. Lui n'avait pas réussi cette fois, c'était trop fort. Sa magie tournait, folle autour de lui et le rendait à fleur de peau. Trop d'un coup. Trop.. C'était trop.
R-Ron.. Ron ! Supplie Harry, la main tendu vers lui, enfouit dans le torse de sa mère.
Je suis là. Souffle t'il, en revenant dans l'étreinte malgré tout. Son ami en avait besoin.
Un bruit derrière eux retentit, mais il ne se tourne pas pour voir. Il est épuisé. Ereinté.
Il sent une main se placé derrière sa tête et un flacon être pressé contre ses lèvres, et l'avale sans réfléchir, Harry faisant de même après. Il ne sait pas ce que c'est, mais ça lui fait du bien. Son corps s'apaise, ses yeux se ferment et il s'affaisse gentiment contre sa mère, Harry s'écroulant sur lui, ses pleurs s'arrêtant.
Il entend quelques mots êtres prononcés sans en comprendre le sens et il finit par s'endormir.
Merci Bill. Murmure Molly Weasley à son fils ainé. Celui-ci lui fit un mince sourire et vint soulever son cadet pour le mettre sur le lit. Il avait pressenti ce qui allait se passer.
.Quelques minutes avant.
Bill Weasley songeait silencieusement à ce qui avait pu attristé Harry dans la conversation et il en vint à toujours à ce même nom : Dumbledore. C'est depuis qu'ils parlaient de Dumbledore que l'ambiance avait changé, son loup* le lui avait soufflé. Bill n'était pas encore très à l'aise avec son loup, car bon il ne fallait pas oublié que c'était par morsure qu'il en avait reçu les gènes et un peu de l'esprit du loup, mais il l'écoutait assez pour sentir que Harry n'allait pas bien depuis cet instant et que Ron et les filles étaient très inquiets !
Quand sa mère, entendant les pleurs, avait quitté la table, il avait attendu quelque secondes avant de ressentir un flux de magie incontrôlée et en détresse de la part de son frère. Son ouïe, plus sensible, détecta aussi les battements de cœur affolé et les cris. Bill avait alors pris une décision et s'était levé rapidement, ordonnant aux autres de ne pas bouger d'une voix ferme qui n'autorisait aucune réplique. Il avait courut prendre une fiole de potion et grimpé les escaliers quatre à quatre, arrivant dans la pièce où il ne lui avait fallut qu'une seconde pour tout voir :
Sa mère, agenouillé au sol, avec Harry contre elle, qu'elle berçait et tentait d'apaiser, lui complètement effondré, en pleurs et essayant de disparaitre en elle et Ron, assit un peu à côté, maintenant aussi pâle qu'un linge, la respiration erratique, les yeux grands ouverts où des larmes commençaient à perlé, qui essayait de se contrôler. Harry l'appela et son frère, soupirant, se rapprocha et le serra dans ses bras. Bill choisi ce moment pour se placer derrière eux, Molly l'ayant entendu arrivé, et mettre une main derrière la tête de Ron, Bill pressant un flacon de potion de sommeil contre ses lèvres. Son jeune frère ne chercha même pas à comprendre et avala. Bill répéta l'action avec Harry. Ils les regardèrent tous les deux papillonnés des yeux, retrouvé un calme précaire et s'endormir.
.Retour au présent.
Harry fut déposé aux côtés de Ron et, après les avoir recouvert, Molly les embrasse avec douceur et bienveillance, Bill caressant leurs cheveux.
Ses crises deviennent plus fortes ou est-ce une impression ? Ron est épuisé en plus.
Molly hoche gravement la tête.
D'après les lettres qu'ils nous envoient Ginny et lui, elles n'empirent pas mais ne baissent pas non plus en intensité pour l'instant. Cependant Hermione m'a écrit qu'il y avait parfois une amélioration. Leurs amis Dean et Seamus auraient apparemment réussi à le faire rire et sourire récemment.
C'est une bonne chose. Mais je suis triste de ne pas savoir comment les aider.
Sa mère lui touche l'épaule avant de lui faire signe de sortir.
Je sais trésor. Mais je pense qu'être ici leur fera du bien. Chuchote t'elle.
Le jeune homme acquiesce. Lui et sa mère sont les seuls à connaitre le lien magique qui unit Ron et Harry. Ses frères ne le savent pas et Molly Weasley se garde bien de leur dire.
Est-ce que ça va mieux ? Demande Arthur quand ils redescendent.
Ils dorment. On leur a donné une potion.
C'était si grave que ça ? S'inquiète aussitôt Hermione en bondissant de son siège.
Molly vient la rassurer et leur dit de les laisser dormir. Puis elle change de sujet et chacun reprendre son activité : les adultes d'un côté, Ginny et Hermione piaillant de l'autre, Bill et Fleur discutant à voix basse et les jumeaux s'observant de biais. Il y a quelque chose qui les chiffonnes.
_ Pourquoi maman et Bill agissent aussi mystérieusement ?
_ On dirait qu'ils savent quelques choses.
_ Mais pourquoi vouloir le cacher ?
_ Je ne sais pas Gred, je ne sais pas. Marmonnent ils.
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NT * : Je sais que d'origine Bill ne devient pas un loup avant la 6e année mais pour le bien de l'histoire j'ai décidé qu'il avait été mordu dans la 5ème année
