Je ne possède aucun des personnages de la sérié télévisée.

Un recueil de textes courts sur l'univers de Leverage nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire

Ce texte a été écrit pour le défi Almayenisez les tous pour la Bibliothèque de Fiction : Défi du 12 octobre 2024 : écrire une scène dans une voiture

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES SUR LEVERAGE Tome 2

Un moment dans Lucille

L'intérieur de Lucille, la camionnette high-tech d'Hardison, bourdonnait doucement avec le ronronnement des nombreux ordinateurs et équipements électroniques. Eliot était assis sur l'un des sièges pivotants, les bras croisés, observant Hardison qui pianotait frénétiquement sur son clavier.

- Tu sais, commença Eliot, sa voix grave résonnant dans l'espace confiné, un jour, toute cette technologie va te lâcher, et tu seras bien content que je sois là.

Hardison leva les yeux de son écran, un sourire en coin étirant ses lèvres.

- Oh vraiment ? Et qu'est-ce que tu vas faire ? Frapper les ordinateurs jusqu'à ce qu'ils fonctionnent ?

Eliot plissa les yeux, mais un léger rictus trahit son amusement.

- Très drôle. Au moins, je sais me débrouiller sans avoir besoin d'un GPS pour sortir d'un parking.

- Hey ! Protesta Hardison, faussement offensé. C'était une fois, mec. Une fois ! Et c'était un parking vraiment compliqué…

- C'était un parking à ciel ouvert, Hardison. Avec deux niveaux.

Le hacker agita la main, balayant l'argument.

- Détails, détails. Pendant que tu t'inquiètes de savoir comment sortir d'un parking, moi, je peux pirater la NASA depuis Lucille.

Eliot se pencha en avant, baissant la voix.

- Et à quoi ça te sert de pouvoir pirater la NASA si tu ne peux pas te défendre contre un type qui veut te voler ta précieuse Lucille ?

Hardison caressa affectueusement le tableau de bord de la camionnette.

- D'abord, personne ne touche à ma Lucille. Ensuite, c'est pour ça que je t'ai toi, mon pote. Tu es mon garde du corps personnel et grognon.

- Je ne suis pas grognon, grommela Eliot, s'enfonçant dans son siège.

- Bien sûr que non, acquiesça Hardison avec un clin d'œil exagéré. Tu es un rayon de soleil. Un vrai petit chaton tout doux.

Eliot le fixa d'un regard qui aurait fait fuir la plupart des hommes, mais Hardison se contenta de sourire, habitué aux manières brusques de son ami.

- Un jour, dit Eliot en secouant la tête, je vais vraiment t'apprendre à te battre. Histoire que tu puisses au moins courir assez vite pour sauver ta peau quand tous tes gadgets tomberont en panne.

Hardison arrêta de taper, son expression devenant soudain plus sérieuse.

- Tu sais, mec, je sais que tu plaisantes... enfin, à moitié, mais je veux que tu saches que j'apprécie vraiment ce que tu fais. Tu nous gardes en sécurité, moi et toute l'équipe.

Eliot, pris au dépourvu par ce soudain élan de sincérité, resta silencieux un moment. Puis, avec un petit hochement de tête, il dit :

- Quelqu'un doit bien le faire. Vous seriez tous perdus sans moi.

Hardison éclata de rire.

- À notre spécialiste en coups de poing et en grognements !

Malgré leurs chamailleries constantes, un lien profond unissait ces deux hommes que tout semblait opposer. Dans le monde dangereux où ils évoluaient, les deux amis savaient qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre, quoi qu'il arrive. Lucille continua à ronronner doucement autour d'eux, témoin silencieux de cette amitié improbable mais inébranlable.