mon 4x9 et si Rip ne c'était pas réveillé
La série et les persos ne m'appartiennent pas.
J'ai pas de Béta, toutes les erreurs sont miennes.
Chapitre 1 au revoir
Voilà, on y était, elle le savait que ce jour arriverait.
Son père, John Dutton, l'avait foutu dehors de chez lui. Un comble, quand on savait que quatre ans plus tôt, elle avait quitté Salt Lake du jour au lendemain après son appel.
Elle c'était battu contre tout le monde pour sauver le ranch de son père, son précieux ranch. Elle avait tout perdu, sa vie de citadine, son job qu'elle adorait, son corps, parce que oui, en quatre ans, elle avait hérité d'une cicatrice sous son œil gauche, et un dos recouvert de brûlure qui lui procuré toujours une douleur insoutenable certains jours, au point d'avoir de nombreux réveils nocturne, l'empêchant de se mettre sur le dos... et sans parler de ces douleurs qu'elle ressentait souvent dans le bas du ventre, cela faisait un peux plus de trois semaines que ces douleurs étaient présentes, elle savait que cela avait avec sa perte de travail, le stresse pouvait provoquer de vrais douleurs.
Même si elle devait admettre que vivre au ranch était un véritable enfer- trop de souvenirs douloureux,- Retrouver Rip était un bonheur.
Pour la première fois depuis ... son adolescence, elle avait trouvé sa maison, dans les bras de Rip.
Si elle devait être franche avec elle même, elle avait trouvé son bonheur bien avant cela, mais il fallait se l'avouer, et ça, c'était impensable avant ;
Ce retour aux sources l'avait fait mûrir, elle savait maintenant que son bonheur dépendait seulement de cet homme.
Mais aujourd'hui, son père lui avait volé même ça. Parce que oui, quand la phrase de John Dutton était sortie de sa bouche, quand ces mots étaient tombés dans les oreilles de Beth, elle savait que c'était fini.
Elle venait d'emménager avec Rip et Carter dans le lodge, et elle savait que pour rien au monde elle voudrait arracher Rip de sa nouvelle maison. On lui avait déjà volé sa première maison, elle ne pouvait en aucun cas lui demander de la suivre.
Et surtout pour aller où ? Elle n'avait nulle part où aller avec sa famille, et encore plus important, elle ne demanderait jamais à Rip de choisir entre elle et son père, le choix serait impossible pour Rip. Ou peut être que si, le choix serait simple, le contremaître avait un tel dévouement pour John, elle savait au fond d'elle même qu'elle n'aimerait pas la réponse, elle ne voulait pas savoir.
Elle ne voulait pas être le second choix.
Alors elle était là, assise sur ce ballot de foin, à écouter Walker chanter. Elle pleurait, pleurait pour son père, parce qu'il l'avait abandonné, parce qu'il avait soutenu Summer avant elle. Il prêchait toujours pour la famille et le ranch, peut importe le prix, mais avec elle, le jeu ne c'est pas déroulé comme d'habitude, elle ne pensait jamais que son père aurait fait passer les intérêts d'une inconnue avant elle, mais c'était le cas.
On devait jouer dur pour faire vivre le ranch, c'était la devise des Dutton – le ranch avant tout- enfin, pas avant Summer, il n'avait pas accepté cela, pourtant ce n'était pas faute d'avoir suivi ces ordres, le quoi qu'il en coûtait quand même un prix... Et elle a été condamnée. Sa sentence était tombé, elle passé après cette petite écolo bobo de Californie.
Elle prépara un sac léger qu'elle cacha dans la penderie, une tenue de rechange, un gel douche, un shampoing, pas beaucoup de chose, il ne fallait pas Rip le remarque avant le départ.
Elle s'allongea dans leurs lits, versant encore quelques larmes en portant son regards sur cette chambre maintenant investit des affaires de Rip. Ça aurait pu marcher cette fois, au fond d'elle même, elle savait qu'elle était à sa place, avec Rip et Carter. Elle avait enfin sa famille, et son père lui volait tout ça.
C'était peut être sa vie ;
Pas de bonheur pour Bethany Dutton.
Quand Rip entra dans la chambre, il posa son regard sur Beth, il l'avait vu pleurer plus tôt. En l'a voyant comme ça, il regrettait de ne pas être resté avec elle et monsieur Dutton.
Les engueulades avec Beth et son père était courante, mais il n'avait jamais vu son amour pleurer comme ça. Elle était un roc, le seul qui avait été témoin de ses larmes été lui. Alors la voir si faible devant l'autre cowboy lui avait fait l'effet d'un poignard dans ses cœurs.
Il savait que Beth et Walker avait un passé commun, elle n'en était pas fière, elle le lui avait dit. Mais, ce soir elle c'était de nouveau tourné vers Walker au lieu de lui, et cette flamme de jalousie dans son ventre avait repris de plus belle. Il aurait aimé aller la voir, la prendre dans ces bras. Montrer à ce cowboy boy qu'elle était sienne. Mais il ne l'a pas fait, il avait peur de la réaction de Beth, il avait peur que cette dispute était celle de trop.
Il s'allongea dans le lit et la prit dans ces bras, la serrant fort, souhaitant par dessus tout qu'elle lui parle. Il savait qu'elle ne dormait pas, il lui embrassa le haut de sa tête, lui murmura un « je t'aime ». elle n'a pas répondu, elle a pleuré en silence.
Quelques heures plus tard, sentant Rip détendu dans son sommeil, elle se leva, enfila son jean et ses bottes en silence.
Elle attrapa son sac qu'elle avait préparer la veille au soir et quitta la chambre silencieusement
En descendant l'escaliers, elle regarda une dernière fois le salon, la salle à manger. Son regard se posa sur la table, cette table, victime des nombreux débordements qu'elle avait eu. Cette table qui représentait la famille, celle qu'elle n'avait plus depuis la mort de sa mère. Elle déposa dessus son téléphone et ses cartes bancaires.
Elle c'était promis un nouveau départ, laissant tout ses malheurs ici, dans ce ranch ; Mais elle savait qu'elle laissait aussi son plus grand amour, le seul qu'elle n'avait jamais eu. Et avec ça, sa seule chance d'avoir une famille.
Une larme silencieuse coula sur ces joues en franchissant la porte d'entrée.
Au milieu de la nuit, une voiture s'élança sur la route en silence.
« Mon royaume, mes règles »
« trouves une autre cause à défendre »
« tu me déçois terriblement »
« peut être que tu devrais t'installer ailleurs »
Ces phrases dures que son père lui avait dit tournaient en boucle dans sa tête, les larmes ruisselaient sur ses joues blanches.
Elle ne savait pas où allait, mais une chose était sûr, elle s'éloigne d'ici, de son malheur... et de la personne qui lui apportait le bonheur aussi.
À suivre ?
