Sa conscience la chatouilla encore.
Elle ne fit pas mine de s'en apercevoir et encore moins de résister.
L'intrus découvrit le souvenir dans lequel les bleus se congratulaient de leur première victoire jusqu'à ce que Davon rétablisse l'ordre et établisse ensuite des tours de garde.
L'intrus ne s'attarda pas plus.
Tanya ressentit un mélange de satisfaction de et de dégoût. La sensation en elle-même était indolore mais elle n'appréciait pas que quelqu'un entre dans sa tête.
– Il vient de recommencer, déclara-t-elle ensuite. Ce qui signifie que nous savons ce que les rouges croient savoir.
– Parfait !
Le soir même, le feu sur la plage commença à manquer de vivacité. Les flammes devinrent plus petites et dépassèrent de peu le lit de braises.
La sentinelle ne réagit pas. Après avoir joyeusement engloutit une bouteille, elle restait allongée.
Elle ne réagit pas quand des barques s'approchèrent.
Seuls deux soldats débarquèrent et s'approchèrent sans bruit de la sentinelle. Il fondirent dessus comme des faucons sur l'innocent mulot. La sentinelle roula sur la coté immédiatement, se releva et détala.
– Imbéciles ! Il va prévenir les autres !
Les autres soldats débarquèrent aussitôt et s'élancèrent à sa poursuite.
Dans l'obscurité, ils ne firent pas attention aux obstacles et ne virent pas la corde tendue entre deux arbres.
Ils trébuchèrent dans un beau tumulte. Ceux qui étaient devant se demandaient s'ils n'avaient rien de cassé.
Un filet fut lancé sur eux.
– Belle pêche aujourd'hui ! ironisa une voix.
Des soldats bleus les entouraient en ricanant.
– Turold ! Va prévenir le commandant !
Le soldat susnommé détala sans perdre de temps. Il se rapprocha de la plage et atteignit quelques rochers qui s'avançaient dans l'eau.
– Mon commandant, appela-t-il. La première phase est un succès complet.
– Bien merci soldat, répondit Davon qui regardait de l'autre coté.
Il ne voyait rien que l'eau et les bateaux des rouges mais il tentait de discerner ses soldats.
Six soldats, débarrassés de leur armure, nageaient sous l'eau.
Ils étaient un peu effrayés mais voyaient un peu autour d'eux grâce aux lumières sur les bateaux.
Tanya leur avait installé une bulle d'air qui était maintenue par magie et qui perdait en volume pendant qu'ils inspiraient mais ils en avaient assez pour aller jusqu'aux bateaux à condition de ne pas trop respirer. C'est pourquoi, Tanya leur avait recommandé de garder leur calme et de respirer lentement. Elle ne voulait pas qu'ils hyperventilent et finissent pas s'évanouir. Elle avait aussi mit des petits coussins d'air sur les oreilles. Elle n'était pas sûre que la profondeur leur faisait courir le risque de subir la pression de l'eau mais elle ne voulait pas prendre le risque d'abîmer leurs tympans.
Mais l'exercice restait effrayant, surtout pour des hommes qui avaient rarement été dans l'eau.
La seule expérience qu'ils avaient était une promenade sur un radeau de fortune qui s'était disloqué et les avaient forcés à barboter maladroitement.
Et ce jour-là, ils étaient envoyés pour une mission qui nécessitait des nageurs accomplis.
Bien sûr, aucun d'eux n'avait d'armure, de cote de mailles ou la moindre protection en cuir.
Le poids n'était pas le problème grâce à la magie mais il fallait qu'ils puissent bouger librement.
En revanche, Tanya les lesta avec une pierre pour qu'ils restent bien immergés. Elle ne pensait pas qu'ils pouvaient être repérés. Après tout, il faisait nuit et les chances pour que l'un des rouges se mette à observer la surface de l'eau étaient faibles. Mais ils ne pouvaient pas prendre le moindre risque.
Elle leur fit mettre des vêtements noirs pour assurer leur discrétion.
Pendant toute la préparation, Tanya fit mine d'avoir une entière confiance en eux pour cette mission. Ce n'était qu'un masque mais elle devait garder les apparences. S'ils pensaient qu'elle croyait qu'ils avaient des chances de gagner raisonnables, alors cela les motiverait et leur donnerait confiance un tant soit peu.
Leur nage était rudimentaire. Ils battaient juste des pieds en gardant les bras le long du corps. Un sort leur donnait la direction à suivre.
Enfin, ils atteignirent leur objectif.
Ils s'étaient séparés et avaient atteints tous les bateaux.
Ils sortirent d'un sac étanche un briquet à silex et de l'amadou qu'ils disposèrent sur le pont.
Ils firent ensuite des étincelles en veillant à ne pas mettre le feu à l'amadou.
Davon en voyant le signal donna ses ordres pour la suite.
La moitié des soldats qui avaient capturé les rouges l'avaient rejoint.
Ils frappèrent leurs boucliers avec leurs épées dans un rythme endiablé.
La cacophonie provoqua une grande agitation sur les bateaux.
Les rouges se massèrent sur les ponts pour découvrir une poignée de bleus avec le matériel pour mettre le feu.
Ils restèrent figés de stupéfaction avant que les plus proches ne se précipitent un poussant des cris rauques.
Une grande lumière s'alluma dans le ciel qui força tout le monde à porter une main devant les yeux.
– Remarquable, tout à fait remarquable, s'exclama un observateur. Les bleus sont parvenus à faire en sorte de détruire les bateaux des rouges. Les rouges sont donc hors d'état de continuer le combat. C'est donc une victoire pour les bleus. Rassemblez-vous tous sur la rive pour que nous puissions faire un bilan.
Les observateurs ne perdirent pas de temps et eurent un entretien avec chaque soldat. Ils voulaient tout savoir.
Tanya fit un rapport concis et précis.
Quand ce fut terminé, ils rassemblèrent tout le monde.
– Nous allons analyser le déroulé de l'exercice et faire notre rapport. Vous aurez probablement des nouvelles d'ici quelques mois. En attendant, vous devez repartir dès demain dans vos casernes. Vos officiers supérieurs reprennent le commandement.
Le commandant Davon rassembla ses soldats.
Ils les observa lentement.
– Beau travail, messieurs ! Je suis content de vous ! Grâce à notre atout, nous avons triomphé !
Une clameur enthousiaste s'éleva et les soldats se précipitèrent du coté des magiciens.
Ils portèrent Tanya en triomphe. Ils raillèrent abondamment leurs adversaires qui, beaux joueurs malgré leur vexation, leur envoyèrent des tonneaux de vin qu'ils avaient apporté en espérant fêter leur victoire.
Ce fut une journée mémorable, comme il en arrive dans la vie d'un soldat.
Seule Tanya ne put pas boire à cause de son jeune âge. Elle eut au moins droit au supplément de viande pour l'occasion.
La garnison de Gil'ead ne s'attarda pas.
Ils partirent sous les quolibets de leurs adversaires et les menaces de leurs officiers qui leur promettaient un entraînement intensif pour ne pas rester sur cette honteuse défaite.
La garnison de Therinsford reprit sa route en remontant la rivière.
Tanya s'attelait à maîtriser les barrières pour protéger son esprit.
Et bien sûr, pour explorer cette nouveauté, elle devait l'expérimenter.
Elle sentit son esprit en elle et essaya de l'ouvrir.
L'exercice était étrange. Elle se sentait un peu perdue. C'était d'autant plus difficile de se concentrer qu'elle était sur sa mule.
Mais bon, elle avait connu des situations stressantes et avait su garder son calme.
Elle ferma les yeux un instant mais eut peur de perdre l'équilibre si elle se laissait trop aller.
Elle porta son regard sur l'horizon.
Un autre magicien avait réussi à entrer dans son esprit et à voir des bribes de souvenirs.
Elle avait pu le leurrer lors de sa seconde tentative mais elle devait trouver moyen de se protéger à l'avenir sur ce déconcertant champ de bataille. Elle devait élaborer une stratégie mais pour ça elle devait bien prendre conscience de la nature de cet affrontement.
Tout le succès d'une opération réside dans sa préparation disait Sun Tzu.
Elle repensa aux deux intrusions. Elle se souvint de la façon dont elles s'étaient déroulées.
Elle lança son esprit en avant et rencontra quelque chose. Curieuse, elle ne s'engagea pas tout de suite et observa les contours avant d'y entrer. Elle fut submergée par des souvenirs qui ne lui appartenaient pas. Elle voyait un bambin ramper. Elle voyait des exercices militaires. Elle voyait un homme faire son repas paisiblement. Elle sentit un mélange de fatigue et de joie de la victoire.
Elle s'extirpa de cette masse informe.
Devant elle, aucun soldat n'eut de réaction particulière. Elle comprit que le soldat dont elle avait visité l'esprit ne s'était rendu compte de rien.
Les gens sans capacité magiques étaient-ils dépourvus de moyens de défense ou pouvaient-ils être entraînés ?
Elle lança son esprit en avant et se porta au dessus de la masse générale des esprits. Elle en sentit plusieurs de forces différentes.
Elle vagabonda parmi les esprits qu'elle percevait sans entrer en contact. Elle se sentait mal à l'aise à l'idée de fouiller dans la tête des gens et elle avait peur de rentrer dans la tête de quelqu'un qui s'en rendrait compte. Les conséquences pouvaient être terriblement désagréables et potentiellement mortelles. Découvrir des secrets militaires en fouillant pourrait être assimilé à de l'espionnage. Étant donné son jeune âge et son expérience au sein de l garnison, elle ne serait probablement pas considérée comme une rebelle varden mais cela lui ferait perdre la confiance des officiers.
– Maître, pouvez-vous m'en dire plus sur les attaques sur l'esprit des gens ? Comment peux-t-on s'en protéger ?
Son maître soupira.
– En temps normal, les guérisseurs ne se préoccupent pas de ce genre de choses. Je t'ai formée pour t'apprendre à guérir. Tu n'as pas besoin d'aller plus loin, lui répondit-il placidement.
Son souhait n'était pas en accord avec les projets de Tanya.
– Je ne peux pas me contenter de cet enseignement, répondit-elle. J'ai appris beaucoup à vos cotés mais je veux apprendre plus encore pour me servir correctement de la magie. Je ne peux pas retsre sur mes acquis. Je veux me former jusqu'à ma mort.
Étonné par ce discours, Greso posa son regard sur elle sans rien dire. Il se mit soudainement à rire sans se soucier du regard irrité de son élève.
– Ces jeunes, franchement ! Quand je pense que j'avais hâte que mes leçons se terminent pour aller m'amuser ou dormir surtout dormir évidemment. C'est tellement fatigant la magie.
Tanya ne fit aucun commentaire.
– Enfin bref, j'imagine que je te dois quand même un minimum d'explication. Comme ça au moins, aucun magicien hostile ne te volera ton savoir. Après tout, tous les magiciens ont un minimum de savoir à ce sujet. Mais je ne voulais pas trop t'en faire faire alors que tu es si jeune. Tu n'étais pas censée être ciblée lors de cet exercice.
Il lui parla longuement de cette pratique et ce qu'elle impliquait. Il lui indiqua comment se protéger en se concentrant et lui fit une démonstration qui permit à Tanya de démontrer ses capacités pour rejeter un esprit étranger. Le principe de la défense était assez simple à comprendre et les souvenirs de son ancienne vie fournissait à Tanya de nombreuses possibilités pour imaginer la meilleure défense. Que valait un simple mur de brique par rapport à un bunker en béton armée ?
Mais elle était dans un monde bien plus primitif que son ancien, après tout. Les armées en étaient encore à des armes de sièges pour prendre une forteresse. Ils étaient habitués à ce type de menaces, pas à des missiles.
Elle abaissa soudainement ses défenses et présenta un souvenir tiré de son ancienne vie. Elle sentit la panique de son maître et referma le passage derrière lui.
Satisfaite de l'expérience, elle le laissa partir.
En ouvrant les yeux, elle vit que sa mule était arrêtée. Elle regarda autour d'elle. La bride de sa mule était fermement tenue par un soldat. À coté d'elle, son maître, lui-aussi arrêté, se tenait la tête en poussant des gémissements inexprimables. Elle-même transpirait à grosses gouttes.
Elle prit en note que le combat mental occupait tout son esprit à tel point qu'elle pouvait être physiquement atteinte et que c'était éprouvant physiquement.
– A quoi vous jouez ?
– Ce… ce n'est rien, marmonna Greso qui gardait une main contra son front en grimaçant. Nous faisions … un exercice de magiciens … pour développer notre pouvoir.
C'était logique. Un tel pouvoir devait restait dissimulait du plus grand nombre pour éviter la panique ou une méfiance généralisée. Personne n'apprécierait que son esprit soit violé. Seules les autorités supérieures étaient probablement au courant. Pour les autres, la magie restait une force mystérieuse et effrayante.
La magie offrait un énorme potentiel. Mais il fallait l'approvisionner. La seule manière connue par Greso était de fournir sa propre énergie mais c'était limité et dangereux.
Étonnamment, Tanya n'avait jamais atteint ses limites. Elle avait déjà été fatiguée mais jamais comme elle avait vu son maître.
Il y avait à prendre en compte la façon dont elle lançait des sorts. Elle y allait en douceur en essayant d'être économe et efficace. Elle attendait le meilleur moment pour lancer le sort sans se précipiter et utilisait également des moyens non magiques. Elle n'avait pas l'intention d'épater la galerie en lançant des sorts à tout va.
Et elle renforçait son corps en faisant de l'exercice physique et faisant attention à avoir une alimentation de qualité. Elle n'était pas certaine de la nature exacte de ses besoins alimentaires mais elle en avait au moins une vague idée. Bien sûr, des soldats avaient ri en la voyant boire du lait mais c'était inévitable. Ses os en avaient besoin. Le reste n'avait qu'une importance secondaire. Elle essayait quand même d'éviter d'être vue. Elle ne voulait pas risquer qu'une réputation idiote s'attache à elle. Dans le monde professionnelle, les réputations pouvaient avoir des effets regrettables même sur les plus compétents.
Au moins, dans l'immédiat, elle était plus l'objet des ragots à cause de ses idées peu conventionnelles pour la manœuvre. Mais l'inventivité pouvait aussi provoquer l'admiration que la confusion et l'incompréhension.
Tanya utilisait ses talents pour aider les soldats de multiples manières. Pour la remercier, ill lui achetaient des choses parfois. Elle reçu un jeu d'osselets et des accessoires pour la vie de tous les jours. Un homme sculpta des morceaux de bois pour en faire des animaux. Il avait un réel talent qu'apprécia Tanya même si elle n'avait pas l'intention de jouer avec. Elle découvrit des pains d'épice avec beaucoup d'appétit.
Mais elle fut surtout intéressée par les couronnes qu'elle récupérait.
Elle fut toutefois dépitée de ne pas trouver d'équivalent à une librairie. Le faible taux d'alphabétisation était la cause d'un faible nombre de demande. De toute façon, elle n'avait jamais vu de papier dans ce monde. L'armée utilisait des parchemins pour communiquer par écrit. Les tablettes de cire étaient souvent utilisées également.
La diffusion de l'écrit était une condition essentielle à l'avènement d'un pays développé.
Ce monde était déficient pour la transmission du savoir et cela se ressentait sur le niveau général. L'enseignement qu'elle avait reçu pour apprendre avait été fait sans méthode. Heureusement, qu'elle avait suffisamment de discipline pour y remédier. Pour s'entraîner, elle finit par corriger des rapports d'officiers, en toute discrétion pour ne pas les humilier. Mais, ils se passèrent le mot. Après intervention du commandant Davon, elle finit par leur faire classe. Elle suggéra fortement de faire passer une formation aux officiers. Il n'était pas normal qu'ils ne sachent pas tous lire. Naturellement, ceux issus de l'aristocratie avaient le privilège d'avoir appris à lire dès leur plus jeune âge. Mais ça ne dépendait pas ni d'elle ni du commandant donc les choses en restèrent là. Il envisagea tout de même d'engager quelqu'un pour gérer la partie administrative. Peut-être qu'il pourrait trouver quelqu'un de la noblesse désargentée. Il y avait des nobles qui ne guerroyaient pas, soit qu'ils fussent en mauvaise condition physique, soit qu'ils exerçassent leur talent ailleurs au service de l'empire. Dans le premier cas, il n'y avait pas d'obstacle à leur confier la paperasse.
Deux mois après les manœuvres, une visite officielle arriva.
Tanya, qui était présente, ressentit un frisson en voyant l'homme qui menait la visite. Était-ce seulement un homme ? Il était tellement pâle qu'elle se demandât si les vampires existaient dans ce monde.
En tant que magicienne apprentie, elle assistait à la réunion officielle.
– Vous avez fait preuve d'initiatives remarquables pendant les manœuvres. Nous pensions que votre seule possibilité de vaincre était de préparer une défense imprenable et de lutter jusqu'à ce que les délais soient passés. La solution que vous avez trouvé était tout à fait inattendue et exceptionnelle. Le roi lui-même vous adresse ses félicitations. Il a décidé également que votre jeune magicienne Tanya Degurechaff devrait se voir proposer d'autres opportunités. Avec son talent, elle pourrait faire bien plus qu'être guérisseuse suppléante de cette garnison. C'est pourquoi, demoiselle Degurechaff, voulez-vous repartir avec nous ? Je m'occuperai personnellement de votre formation.
Tout le monde se tourna vers Tanya en attendant sa réponse.
– Je suis très honorée, monsieur. Mais je ne comprends pas exactement ce que vous comptez faire de moi. Quelle position souhaitez-vous que j'occupe ?
L'homme pâle sourit.
– Dans l'immédiat, vous serez seulement mon apprentie. Avec votre potentiel, vous pourrez être un atout pour l'empire à bien des égards.
– Je suis au service du roi. Si vous pensez que e pourrai mieux servir sous votre direction, alors je vous suivrai.
La nouvelle de son départ parcourut la garnison en peu de temps. Son regard fut regretté. Elle était appréciée même en tant que mascotte de l'unité. Mais les ordres étaient les ordres et si le haut commandement la voulait ailleurs alors il n'y avait rien à faire.
Tanya rassembla ses affaires dans un coffre. Greso semblait nerveux.
– Quand je t'ai vue la première fois, j'ai su que tu était promise à un grand avenir. Je ne pensais pas que tu te ferai remarquer si jeune.
– Vos enseignements ont été très importants pour moi, maître. Ils m'ont beaucoup apportée.
– Je ne suis plus ton maître. Tu m'as déjà dépassé. Mais je voudrais te donner un dernier enseignement. Ceux qui sont le plus proche du pouvoir se battent plus entre eux que contre les ennemis de l'empire. Chaque sourire cache une volonté de t'écraser ou de te mettre au service d'un autre. Là-bas, ils attendront beaucoup de toi et ils attendront de voir ce que tu peux leur apporter. Sois prudente ! Et ce Durza me fait peur. C'est un Ombre, j'en suis sûr. Il est contrôlé par des esprits. Ils sont connu pour leur force et leur cruauté. Fais-bien attention à toi !
– Je m'en souviendrai. Merci maître, merci pour tout !