Petrovya était une belle ville qui vivait presque uniquement des ressources que lui procurait le lac Tudosten. Des champs étaient cultivés et du bétail vivait paisiblement mais il y en avait peu.
Le peu de besoin de la ville expliquait la faible exploitation des terres alentours.
Historiquement, la ville servait avait prospéré grâce aux voies commerciales allant des montagnes des Béors aux cités humaines. Les nains mangeaient avec joie les poissons du lac.
Mais, l'avènement de Galbatorix avait bouleversé la situation et la cité avait décliné. Les nains étaient longtemps restés dans leur royaume et n'avait ouvert qu'une route commerciale de moindre importance jusqu'à Abéron.
Le commerce avec l'empire passait par la rivière Jiet de l'autre coté du pays et continuait par voie fluviale jusqu'à Dras Leona, Teirm et Uru Baen ou encore par voie maritime depuis Dauth et plus rarement par voie terrestre entre Cithri et les villes secondaires de l'empire.
Le commerce avec le reste du pays était négligeable. Les poissons du lac étaient appréciés mais la mer était plus proche des grandes villes et offrait une nourriture en abondance. Quand à Lithgow, c'était une ville agricole et le poisson ne pouvait rivaliser avec le bœuf ou le porc.
La prospérité de Petrovya semblait révolue.
La ville servait surtout à maintenir la frontière et à empêcher l'incursion des pirates à l'intérieur du Surda.
Mais la frontière n'était pas menacée et les pirates n'allaient pas bien loin. C'est pourquoi la garnison de la ville était assez réduite.
Les terres environnantes avaient un grand potentiel. Elles étaient vastes et verdoyantes. Et, il était facile d'irriguer le sol.
L'ambassade avançait en observant les alentours jusqu'à être en vue de la ville.
Petrovya était bien fortifiée mais sans que ses défenses soient dissuasives pour une armée. Des postes de garde étaient disposés le long de la cote.
‒Nous sommes arrivés, déclara Jehan de Dilan, un homme de confiance que le roi Orrin avait envoyé pour les accompagner et les introduire. Quand nous aurons passés la porte, j'irai annoncer votre arrivée auprès du comte Randolphe. Sa majesté lui en a déjà fait parvenir la nouvelle, aussi il ne sera pas surpris.
La comtesse hocha la tête sans faire de commentaire.
‒Puisque vous ne comptez pas rester longtemps, continua Jehan, je ferai demande que des chambres vous soient préparés.
‒Je vous en remercie, dit la comtesse. Nous vous rejoindrons au plus vite.
‒Gardez un rythme paisible. Tout sera prêt à votre arrivée.
Après avoir salué, il partit au galop jusqu'à la porte de la ville.
Le petit convoi de l'ambassade suivit à rythme plus paisible.
La comtesse était accompagnée de Tanya et les deux étaient escortées par une garde vigilante. Elles avaient également plusieurs servantes pour veiller à leurs besoins.
Aucune difficulté ne les attendait aux portes de la ville où un soldat les attendait pour leur montrer le chemin.
Une grande chambre avait été préparée mais il n'y avait qu'un seul lit, assez grand pour deux. De toute évidence, les servantes étaient censées se débrouiller.
Elles eurent tout loisir de se rafraîchir et de se reposer avant le banquet du soir.
Randolphe les reçut très courtoisement.
De grandes tables étaient dressées formant un U.
le comte de Petrovya était, bien sûr, à la place d'honneur et la comtesse à sa droite. Tanya était plus proche de l'extrémité de l'une des branches.
Mais, elle était traitée convenablement. Un bel assortiments de poissons et un peu de viandes se présentait devant elle.
Les meilleurs viandes étaient du gibier venant de la forêt mais elles étaient réservées aux plus grands seigneurs.
Il y eut des discussions animées mais rien de bien pertinent.
L'ambassadrice impériale échangeait des banalités avec son voisin.
Les voisins de Tanya, intrigués par sa présence, la questionnèrent sur ses origines et les affaires qui l'avaient conduite ici.
‒J'accompagne ma dame, répondit simplement Tanya. Elle a une affaire dont elle veut discuter avec le comte Randolphe.
‒Vous venez d'Aberon, c'est bien cela ?
Tanya confirma brièvement. Elle ne comprenait pas le soudain intérêt qu'elle suscitait par ces simples mots.
‒Nous avons peu de nouvelles de la capitale. Mais, ces derniers temps, nos marchands reviennent avec des histoires stupéfiantes. Il paraît qu'un nouveau dragonnier est apparu et qu'il va se dresser contre l'empire.
‒Je ne saurais vous répondre. Nous ne sommes restées que peu de temps à Abéron et nous n'avons guère pu entendre des nouvelles. Nous n'y sommes venues que pour y porter un message.
‒Nous avons entendu des histoires. Un nouveau dragonnier est né. Il paraît qu'il a rejoint les Vardens et qu'il a déjà défait une armée et même tué un Ombre.
‒Vraiment ? Je n'ai entendu parler d'aucune bataille.
‒Une grande armée d'urgals a attaqué les Vardens. Ils étaient dirigés par un Ombre. Le dragonnier l'a affronté en combat singulier et l'a vaincu.
D'autres convives ajoutèrent des détails mais dans l'ensemble, ils racontaient tous la même chose.
Leurs récits étaient très détaillés pour de simples rumeurs. Nasuada faisait-elle propager l'histoire de la bataille ? C'était le genre d'histoire qui pouvait galvaniser les troupes tout en rendant l'ennemi apeuré.
Il allait falloir prendre des mesures.
À Abéron, Nasuada recevait Jormundur pour un rapport des plus troublants.
‒Depuis notre arrivée au Surda, nous comptons nombre d'incidents, bagarre et assassinats dont nos Vardens sont victimes. Nous comptons sept mort à ce jour.
‒Qui sont-ils ?
‒De simples soldats. Aucun officiers ou magicien n'a été victime d'une violence quelconque.
‒Cela pourrait-il être une attaque des espions de l'empire ?
Jormundur soupira.
‒C'est possible mais ce n'est pas certain. Chacune des morts peut être expliquée sans intervention de l'empire. Trois assassinats ont pu être commis par des voleurs. Le prévôt pense qu'il s'agit d'une bande qui sévit depuis deux mois. Deux assassinats ont été commits contre des Vardens qui avaient bu à en perdre la raison dans des tavernes. On peut supposer que leur état d'ivresse ait poussé des voleurs à les détrousser sans risque ou bien qu'ils se soient fait des ennemis à cause de propos véhéments ou de leur attitude. L'un d'eux a traité les Surdans de lâches n'osant pas faire face à l'empire et l'autre a courtisé des femmes mariés. Du moins, c'est ce que le prévôt a pu découvrir en interrogeant les taverniers.
‒Ce sont des motifs légers pour tuer quelqu'un, dit Nasuada. Les taverniers ont-ils reconnu certains de leurs clients particulièrement colériques ?
‒Non, ils prétendent qu'avec l'agitation qui régnait ils n'ont pas fait attention.
‒Donc, ils ont vu qu'un Varden courtisait des femmes mariés mais ils ne sont pas capables de donner les noms des époux jaloux ?
‒Ils ne veulent pas accuser un client au risque de le perdre, répondit Jormundur.
‒Je vois. Qu'en est-il des autres ?
‒Des accidents, selon les apparences. L'un d'eux a été retrouvé mort dans un fossé à moitié plein d'eau. Il a passé une partie de la soirée à boire. Il pourrait s'être retrouvé dans l'eau et s'être noyé sans s'en rendre compte.
‒L'alcool peut faire bien des choses mais tout de même…Personne n'a rien entendu ?
‒Il n'y a aucun témoin. Mais, aucun cri n'a été entendu donc il est possible qu'il soit mort des conséquences de son ivresse.
‒Et le dernier ?
‒Il a trébuché et s'est retrouvé sur le passage d'une troupe de cavaliers. Il n'a pas survécu au piétinement.
‒Y avait-il quelqu'un près de lui quand il a trébuché ?
‒Il était avec ses camarades sur le chemin du travail mais tous les gens de la rue se sont rabattus sur le coté pour laisser place aux cavaliers. Dans la cohue, il est difficile de savoir ce qu'il s'est passé exactement.
‒Je vois.
Elle joignit les mains et posa sa tête dessus.
‒Il peut arriver des accidents mais ça fait beaucoup d'un coup. S'il n'y avait eu qu'un ou deux, cela pouvait se comprendre mais sept ce serait une coïncidence troublante.
‒Sans compter, ajouta Jormundur, une bagarre entre Surdans et Vardens et les paysans qui continuent de prétendre que nos Vardens leurs volent le fruit de leur travail.
Nasuada hocha la tête.
‒Le Du Vrangr Gata est excédé, dit-elle. Et Orrin n'apprécie pas que nos magiciens fouillent l'esprit de ses sujets. Il l'accepte pour l'instant mais je préfère avoir sa coopération pleine et entière. Mais c'est étrange. L'empire veut nous détruire. Ça ne lui ressemble pas de frapper à petits coups comme cela. De plus, seuls de simples soldats ont été visés.
‒Il pourrait toujours s'agir d'incidents isolés, rappela Jormundur. C'est peu probable, certes, mais ne sautons pas aux conclusions. Si l'empire envoie des assassins, ils vous viseront plutôt ainsi que les officiers.
‒Je ne peux pas écarter cette idée pour l'instant. Mettons qu'il s'agisse d'une série d'attaques coordonnées, quel en serait le but ? Il est regrettable de perdre des hommes mais mais ce n'est pas quelques morts qui vont nous affaiblir. Et, il en faut plus pour faire reculer les Vardens. Ils savent qu'ils risquent leur vie depuis le début. Au contraire, ils pourraient même être encore plus ardents au combat.
Agacée de ne pas comprendre, elle regarda par la fenêtre comme si elle s'attendait à trouver la solution en laissant ses yeux errer sur la ville.
‒Silence absolue sur cette affaire ! ordonna-t-elle. S'il venait à se savoir que nos soldats sont assassinés sans que nous ne puissions rien faire, nous serions forcés d'admettre que nous ne pouvons protéger nos propres soldats. Comment espérer que les Surdans nous croient capables de renverser l'empire dans ces conditions ? Donnez ordre aux hommes de ne jamais se déplacer seuls, de ne pas boire du tout et de rester vigilants. Quelle image déplorable donneront les Vardens si nos soldats sont ivres régulièrement ? Aucun comportement déplacé ne sera toléré ! Si nous voulons que les Surdans nous rejoignent, alors nous devons leur donner envie de nous suivre.
‒Je ferai passer les ordres mais si je puis me permettre l'interdiction totale de l'alcool risque de provoquer un certain courroux, insuffisant pour qu'il y ait une révolte mais leur moral en prendrait un coup. Les hommes apprécient se retrouver autour de l'alcool. S'ils en sont privés, ils iront quand même en chercher.
‒Bien, bien. Je ne veux pas prendre de risque. Ils pourront boire mais pas à l'extérieur. Naturellement, les excès seront punis. Jusqu'ici, nous avons fait preuve de tolérance mais les officiers veilleront au respect de la discipline.
A Pétrovya, Tanya devait faire face à une épreuve inattendue.
Comme à son habitude, elle s'était réveillée tôt mais pour découvrir qu'elle était enlacée dans son sommeil. Terriblement gênée, elle pesta intérieurement contre les effets du somnambulisme et s'extirpa des bras de la comtesse toujours endormie avant d'aller se rafraîchir.
Les servantes, déjà debout, lui avaient préparé des vêtements.
Pendant qu'elle se faisait coiffer, Tanya vit la comtesse se lever à son tour.
Tanya était satisfaite de montrer sa diligence et son professionnalisme. Bien sûr, elle ne fit aucune allusion à la position dans laquelle elle s'était retrouvée.
La comtesse fut attendrie en voyant cette petite fille se comporter comme une vrai demoiselle. Tanya avait beau travailler pour Galbatorix, elle restait une petite fille. Mais il n'y avait que dans le sommeil que son visage trouvait une certaine sérénité. C'était pour ça qu'elle avait fini par penser à ses propres enfants à peine plus âgés que Tanya mais ayant une vie complètement différente.
Voir cette enfant plongée dans la politique et la guerre l'avait émue. Comme pour réconforter la fillette, elle avait fini par la prendre dans ses bras mais s'était endormie avant d'avoir pu remettre ses bras de son coté.
Tanya était toujours extrêmement polie et étonnamment modeste malgré ses compétences plus qu'évidentes. Elle était toujours concise quand elle parlait, allant droit à l'essentiel. Elle résolvait avec aisance des problèmes qui bloquait des hommes bien expérimentés pour toute l'organisation de lignes commerciales. Et, bien sûr, elle avait son activité parallèle.
Bien qu'elle n'en laisse rien paraître, Tanya s'occupait d'autre chose.
À la voir, attendant sagement que la comtesse soit prête, Tanya offrait l'image d'une mignonne petite demoiselle de compagnie accomplissant son devoir avec zèle.
Les deux avaient une audience avec le comte Randolphe dans la matinée.
Celui-ci savait déjà de quoi il était question. Orrin avait annoncé leur venue mais il avait laissé à Randolphe la décision quand à son éventuelle implication.
Il écouta très attentivement l'exposé qui lui fut fait.
‒Votre projet est exceptionnel, dit-il enfin. Mais, cela risque d'être un peu compliqué dans l'immédiat. Les routes qui mènent à la ville ne sont guère entretenues. Des voyageurs peuvent aller sans problème mais pour de nombreux marchands, c'est insuffisant. Nous n'avons pas de bateau de transport pour les conduire à Furnost et les routes sont dangereuses. Même le lac est dangereux. Des pirates sont installés dans la forêt à l'est. À cause d'eux, nos bateaux pécheurs doivent être escortés par nos bateaux de guerre. Sans cela, ceux qui sont enlevés doivent payer une rançon trop lourde pour leurs familles. Quand ils ont commencé leurs attaques, j'ai d'abord voulu payer la rançon moi-même mais cela les rendait plus audacieux et les encourageait. Quand les rançons ne sont pas payées, leurs victimes ne reviennent jamais. Nous pensons qu'ils les revendent à des esclavagistes. Quand ils n'attaquent pas les pécheurs, ils débarquent pour s'en prendre aux paysans et s'emparer de leur bétail. Nos cavaliers sont toujours sur le qui-vive pour les repousser.
‒Je comprend vos réticences. Les routes peuvent être aménagées. Même s'il n'y avait que peu de Surdans venant, ce serait déjà une bonne chose. Mais nous devons d'abord nous occuper de ce fléau. Tout d'abord, nous pouvons arrêter les marchands d'esclaves et faire libérer tous ceux qui ont été pris de force. Mais pour en finir, il faudra utiliser l'armée.
Tanya prit note de demander à réformer l'esclavage au sein de l'empire. Le travail forcé faisait perdre en productivité et usait les travailleurs prématurément. De plus, l'esclavage était l'occasion d'un gachis de ressources humaines dont les compétences seraient bien mieux employées si elles étaient utilisées librement. Un État moderne ne peut laisser une situation aussi aberrante se prolonger. Mais, il allait peut-être falloir y aller petit à petit.
‒Tanya, si tu veux bien ?
Tanya sortit et déploya une carte de la région.
‒En attaquant les pirates par voie terrestre et par bateaux en même temps, nous pourrions les forcer à se rendre. Jusqu'ici, ils ont profité de leur présence entre deux frontières pour poursuivre leurs méfaits impunément. Ils ne s'attendront pas à une entente causant leur perte. Le seul problème sera de trouver leur repaire. Il n'est pas possible de les suivre sur l'eau sans se faire repérer. Nous allons devoir attendre de savoir avant de nous lancer.
‒C'est une idée, reconnut le comte de Pétrovya. Mais, je ne peux envoyer l'armée en-dehors des frontières de ma propre autorité. Je pense que certains soldats seraient assez réticents de combattre aux cotés des soldats impériaux.
‒C'est tout naturel. Mais c'est justement une raison de plus de travailler ensemble. Nous pourrions établir de nouvelles relations entre nos deux pays nous avons nous-même peu de bateaux de guerre. Mais, nous pouvons tout de même établir un plan d'action.
Pendant que Randolphe réfléchissait, la comtesse se tourna vers la fenêtre.
‒Nous ne pouvons nous occuper des esclaves dans l'immédiat de crainte d'éveiller les soupçons. Je vous laisse le temps de prendre votre décision. Pour l'instant, nous continuerons à préparer la foire de notre coté. Quand vous serez prêts à passer à l'action, nous apporterons notre contribution. Mais si vous préférez les routes terrestres, alors …
‒Ce ne sera pas nécessaire, l'interrompit-il. Ce serait un trajet bien plus long pour les marchands. Même sans les pirates, il y aurait des brigands.
‒C'est vrai mais ils pourront assurer leur propre sécurité. S'ils vont en formant un grand groupe, cela dissuaderait les brigands de tenter de piller leurs biens.
‒C'est possible, en effet.
En vérité, la principale raison de la réticence du comte était qu'il craignait qu'une voie terrestre n'encourage les marchands de partir plutôt de Cithri. De plus, Cithir pourrait être une étape vers Dauth en suivant la rivière Jiet. Mais il préférait ne pas dire qu'il voulait que les voies commerciales passent par Pétrovya.
Se débarrasser des pirates ne pouvait être que bénéfique pour sa ville et les alentours. Le passage de marchands apporterait des richesses.
Il ne pouvait qu'approuver le projet de foires.
L'ambassade quitta bientôt Pétrovya et repartit vers Furnost.
Galbatorix fut tout à fait satisfait des premiers résultats.
En revanche, il avait certaines réserves quand aux activités de la Main noire qui n'avait, à ses yeux, rien fait de véritablement significatif.
Le comte Albior fit rechercher les esclavagistes mais sans s'en prendre à eux pour le moment.
Il prévoyait de commencer la première foire après la prochaine moisson. Les habitants étaient peu intéressés mais la nouvelle de la baisse de taxes attira l'attention dans d'autres villes.
Pendant ce temps, le comte Randolphe vint trouver Orrin pour lui faire part de la situation.
Le roi en débattit avec son conseil. Il était personnellement assez favorable mais voulait l'avis de chacun.
Contre toute attente, ce fut Nasuada qui fut la plus intéressée. Elle voulait en profiter pour se rendre compte des forces impériales. En plus, la présence accrue de l'empire à l'est pourrait faire baisser sa vigilance à l'ouest.
Randolphe envoya l'un de ses officiers à Furnost pour organiser l'extermination des pirates.
La comtesse de Furnost repartit à Abéron pour remercier encore Orrin.
Sous prétexte d'aller mettre fin à la menace des rebelles, un régiment quitta Furnost et partit vers le sud est.
Le repaire des pirates fut découvert après qu'un oiseau se soit fait soumettre par Tanya et ait été utilisé pour repérer le bord du lac.
Des bateaux bien armés coulèrent les bateaux pirates et débarquèrent des troupes.
Ceux qui prirent la fuite furent traqués et capturés.
Le marché aux esclaves de Furnost fut inspecté et les Surdans libérés pour leur plus grande joie.
Les habitants de Pétrovya connurent enfin un temps plus paisible.
De retour à Abéron, Tanya trouva des rapports qui l'attendaient.
Les Vardens étaient devenus plus méfiants mais commençaient déjà à se relâcher.
Curieusement, ils s'étaient découverts une passion pour la dentelle.
