Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 6.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, sauf l'histoire.

Makoto

Tome 3

Résumé : Sirius Black échappé. Des Détraqueurs. Un Épouvantard. De l'amour. Un vieux schnock toujours aussi manipulateur. Bref une troisième année bien remplie pour les jumeaux Matsushita.

Réponses aux Reviews :

Stormtrooper2

Coucou, merci pour ta Review. Voilà la suite. Bonne lecture. Biz.

Holybleu

Hey ! Merci pour ta Review. Voilà la suite. Bonne lecture. Biz.

Asunadu83

Salut ! Merci pour ta Review. Oui, je sais, normalement la sortie à Pré-au-Lard à lieu plus tôt, mais je l'ai décalée. Voilà la suite. Bonne lecture. Biz.

Nda : Des mots japonais seront utilisés. Je mettrais la traduction avant chaque chapitre.

Matsushita : Sous le pin, au pied du pin.

Ayaka : Fleurs colorées.

Makoto : Sincérité.

Takehiko : Avisé.

Rin : Honoré, sévère.

Aniki : Frère.

Aneki : Sœur.

Sensei : Professeur.

Arigato : Merci.

Kasan : Maman.

Onegaishimasu : S'il te plaît (Plus formel).

Sumimasen : Veuillez m'excuser.

Arigato gozaimasu : Merci beaucoup.

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 6 :

Cela faisait plus d'un mois que les jumeaux Matsushita avaient découvert leur plus grande peur. Ils n'en avaient plus parlé. Cependant Dumbledore-Sama les avait convoqués dans son bureau. Ils avaient refusé d'y aller. Ayaka savait qu'il préparait autre chose depuis son échec avec la Potion de vérité. Elle ignorait ce que c'était, mais il valait mieux éviter d'aller dans ce bureau.

Ce soir là, elle se rendit tranquillement dans son esprit pour faire face à sa maison. Makoto lui avait conseillé de mettre des barrières, mais la jeune fille avait choisi autre chose. Il y avait beaucoup de cachettes dans leur demeure. C'était là qu'elle avait caché ses précieux souvenirs.

Elle poussa la porte coulissante et voulu retirer ses chaussures, cependant elle était déjà pied nu. Appuyant sur un mur, elle dévoila un rangement secret, y glissant ses souvenirs du jour même.

Elle observa lentement sa maison, repensant aux moments vécus avec Makoto et son père...

La brune quitta finalement son esprit, se trouvant face à son jumeau qui jouait de la flûte de Pan.

Drago-Kun était près d'elle, alors elle posa doucement sa tête sur son épaule.

« Tu crois que ça ira pour le match de demain ? » Demanda-t-elle, légèrement inquiète.

« On gagnera comme toujours. On s'est entraîné. » La rassura le blondinet.

Makoto termina doucement son morceau, se calant contre Théodore-Kun.

« J'ai un mauvais pressentiment pour demain Ayaka. » Déclara son Aniki.

« Et tu ne te trompes jamais... » Murmura la japonaise.

Cette nuit là, elle ne parvint pas à trouver le sommeil, elle alla s'asseoir sur le rebord de la fenêtre, ses pupilles vertes se fixant sur l'eau.

Elle songea à Rin. Sa mère... elle se demandait bien d'où pouvait venir ce souvenir. Lorsqu'elle avait rencontré le Détraqueur dans le train, elle avait entendu la voix sa mère. Elle lui avait dit de fuir. C'était bien elle. Elle le savait, elle reconnaissait sa voix. Mais... pourquoi ?

« Tu n'arrives pas à dormir ? » Lui demanda Théodore-Kun.

Ayaka sursauta, se tournant lentement vers lui. Il était debout, près d'elle, la fixant tranquillement. Calme comme à son habitude.

« Toi non plus. » Constata la brune.

« Tu étais tendue hier soir lorsque Makoto a dit qu'il avait un mauvais pressentiment. Alors je m'inquiète pour toi. »

« C'est gentil, Théodore-Kun... dis moi, as-tu entendu une voix quand le Détraqueur est entré dans le train ? »

« Non. Mais il semble que toi et Makoto vous ayez vu ou entendu quelque chose. Tu veux m'en parler ? »

Le garçon s'installa sur le rebord de la fenêtre, la fixant sans la juger, attendant sa réponse.

« Je ne pense pas que tu pourras m'aider. »

« Comme tu veux. Mais je suis là. »

« Arigato Théodore-Kun... »

Elle resta là, fixant les eaux à travers la vitre. Puis elle alla finalement se coucher auprès de Makoto.

Son jumeau la réveilla en douceur lorsque l'heure arriva. Elle lui sourit, il paraissait inquiet.

« Ayaka ? »

« Haï. »

« Tu es préoccupée ? »

« Un peu. Mais ne t'en fais pas, je dois me concentrer sur le match. » Rassura-t-elle.

Elle se leva, alla prendre une douche, puis revint pour brosser les cheveux de son Aniki, qui semblait encore perplexe.

Il lui tressa les cheveux d'un sort, puis ils se rendirent dans la Grande Salle pour prendre leur petit-déjeuner. Elle ne toucha pas à ses baguettes, récoltant un regard inquiet de la part de son jumeau qu'elle ignora. Elle préféra tourner ses perles vers l'extérieur. Il pleuvait... et ce n'était pas une petite pluie... elle espérait que le match se passerait bien.

« Bonne chance Ayaka. » Lui souhaita Makoto.

Elle le remercia d'un sourire, puis regagna les vestiaires pour se changer.

Les garçons la rejoignirent environ cinq minutes plus tard, puis le capitaine fit un long discours sur l'importance de gagner. Enfin vint le moment d'aller sur le terrain.

Elle frappa son pied dans la boue au coup de sifflet de Bibine Sensei, s'envolant malgré le vent et la pluie.

Elle fut la première à récupérer le Souaffle, se jetant sur les buts adverses, faisant une feinte, marquant face à Olivier Dubois.

Le match se déroula sans encombre malgré l'averse. La jeune fille ignorait intentionnellement les remarques du commentateur pour rester concentrée. Cependant elle frissonna, remarquant qu'il faisait de plus en plus froid. Était-ce à cause de la pluie ? Du vent ?

D'une main main tremblante, elle attrapa le Souaffle, filant vers les buts. Elle marqua. Ils gagnaient. Elle repéra Drago-Kun qui faisait face à une créature sombre...

Non ! Un Détraqueur !

Elle fonça vers lui, essayant d'éloigner la créature du garçon qu'elle aimait. Cependant, la voix de sa mère résonna dans sa tête.

« Ayaka ! »

Frigorifiée, elle sentit son corps glisser du balai, alors qu'elle se souvenait enfin !

Ayaka était toute heureuse. Aujourd'hui, elle accompagnait sa mère au travail. Elle adorait voir sa mère créer des vêtements. Un tissu devenait rapidement quelque chose de magnifique. Un kimono. Une chemise. Une robe. Une jupe. Un pantalon. Une veste. Un manteau. Une robe de sorcier. Sa mère avait des doigts de fées comme disait son père.

« Kasan, c'est quoi la surprise ? » Demanda Ayaka, sautillant sur les pavés.

« Tu le sauras quand on sera arrivé. » Répondit Rin.

Ayaka avait hâte de découvrir ce que sa mère avait fait pour elle. Elle aimait toujours les surprises. Avec sa kasan, elle n'était jamais déçue.

Soudain, des coups retentirent. C'était comme des coups de tonnerre. Pourtant, il faisait beau aujourd'hui. Le ciel était bleu et le soleil était là. Alors pourquoi y avait-il de l'orage ?

« Ayaka ! » Cria Rin.

La jeune enfant se tourna vers sa mère, l'inquiétude gravée sur son visage. Pourquoi sa kasan avait-elle peur ? Ce n'était que des éclairs. Rien de mal.

Sa mère se précipita vers elle, la poussant alors qu'un autre coup de tonnerre retentissait. L'enfant se cogna contre un mur. Elle tomba, mais se releva rapidement, courant vers Rin, qui était couchée au sol.

« Kasan ! »

« Non, ne t'approches pas. » Ordonna sa mère.

« Kasan... »

« Fuis Ayaka ! »

« Kasan... »

Des larmes glissèrent sur les joues de la jeune enfant. Sa mère ne se relevait pas. Pourquoi ? Sa chemise blanche était couverte de rouge. Pourquoi ? Qu'est-ce que c'était que ça ?

Ayaka approcha doucement ses mains, touchant la poitrine de sa kasan. Elles rencontrèrent quelque chose de mouillé, poisseux, étrange. Ce ludique semblait s'écouler de Rin, tâchant les paumes de la petite fille.

« Ayaka... tu dois partir... »

« Non ! Kasan ! » Cria l'enfant.

« A... Yaka... tu dois... »

Quelque chose attrapa la jeune fille. Une grande main. Un homme la fixait méchamment.

« KASAN ! » Hurla l'enfant, alors que l'homme la projetait contre un mur.

Elle se retrouva inconsciente avant de toucher le sol. Et lorsqu'elle se réveilla, son père lui annonça la mort de sa mère et elle... elle n'avait plus aucun souvenir de ce jour funeste.

Lorsque Ayaka ouvrit les yeux, elle remarqua lentement qu'elle se trouvait à l'infirmerie. Une main tenait la sienne, elle tourna ses perles vers son Aniki.

« Makoto... » Souffla Ayaka.

« Hey ma puce. Comment tu vas ? »

Tien, il restait sur l'anglais. Il semblait inquiet. Il était un peu pâle...

« Je... que s'est-il passé ? »

« Tu te souviens du match ? »

« Il y avait un Détraqueur... Drago-Kun était en danger. J'ai voulu l'aider et... je ne sais plus... »

« Tu es tombée de ton balai. C'est Drago-Kun qui t'a rattrapée. Tu allais très mal. J'étais vidé. Ma puce, qu'as-tu vu avec le Détraqueur ? »

Des larmes se mirent rapidement à tomber sur les joues de la jeune fille. Makoto se leva, s'installa dans le lit, la serrant doucement contre lui.

« C'est de ma faute... » Sanglota Ayaka, se cramponnant à la robe de sorcier de Makoto.

« Je suis là ma puce. Que te reproches-tu ? »

« Kasan... c'est à cause de moi... elle est morte à cause de moi... »

Toujours en pleur, elle lui raconta son souvenir. Au fur et à mesure de ses explications, il la serra davantage contre lui, lui soufflant des mots réconfortants.

« Je te comprends. Je suis là... »

Elle s'endormit, épuisée par ses larmes, contre son jumeau, en sécurité près de lui...


Cela faisait une semaine que le match avait eu lieu, il fallait avouer que Makoto avait eu très peur pour sa Aneki, lorsqu'il l'avait vu tomber de son balai. Il s'était levé dans le but d'aller l'aider, mais il s'était écroulé, vidé de son énergie, sentant la détresse de sa jumelle.

Théo-Kun était venu l'aidait et il avait vu le blondinet rattraper Ayaka, mais il s'était tout de même demandé ce qu'elle avait vu, alors que Dumbledore éloignait les Détraqueurs.

D'ailleurs il avait nettement senti la colère du directeur. C'était la première fois qu'il ressentait cela. La question était : pourquoi était-il furieux ? Était-ce à cause de la venue des Détraqueurs ? Ou était-ce parce qu'un autre de ses plans avait échoué ? Makoto ne savait pas.

Théo-Kun l'avait aidé à rejoindre l'infirmerie et il avait veillé sur sa jumelle jusqu'à son réveil.

Lorsqu'elle avait ouvert les yeux, elle lui avait demandé ce qu'il s'était passé. Il avait alors entrepris des explications, puis il lui avait demandé ce qu'elle avait vu. Il n'avait pu que la réconforter en apprenant comment sa mère était réellement morte... pauvre Ayaka...

Lorsqu'elle s'était réveillée contre lui le lendemain matin, elle l'avait remercié, ses perles tristes contenant des larmes. Makoto s'était contenté d'un sourire, rattrapant d'un doigt une larme qui allait tomber. Il lui avait pris la main et ils avaient séché les cours toute la journée.

Oh bien évidemment, Rogue Sensei leur avait demandé la raison de leur absence et Makoto avait répondu qu'ils se sentaient mal.

Ayaka avait apprécié cette journée que Makoto avait passée avec elle, rien que pour elle. Et le lendemain, ils étaient revenus en cours, comme si rien n'était arrivé, même si Makoto pressait souvent la main de sa Aneki pour lui montrer son soutien.

Actuellement, Ayaka était triste, plongée dans ses pensées en plein repas. Alors Makoto quitta la pièce pour aller chercher sa flûte de Pan. Il lança un sort, amplifiant le son pour que tout le monde puisse l'entendre. Il s'installa contre un mur, alors que les élèves se restauraient face à lui, puis souffla tranquillement dans l'instrument, laissant la mélodie enjôler la pièce.

Il ferma les yeux, y mettant tout son cœur pour sa jumelle, tout son amour, espérant le lui faire parvenir et la faire un peu sourire. Une mélodie douce. Le silence planait dans la Grande Salle. Tout le monde l'écoutait.

Il poursuivit tranquillement son morceau, mais l'instrument fut arraché de sa main. Makoto sursauta, rouvrant les yeux.

« C'est à moi ! » Cria un garçon qu'il ne connaissait, portant un uniforme jaune et noir.

Makoto se releva lentement. Il libéra sa magie, faisant trembler la pièce.

« Ceci ne t'appartiens pas. C'est un cadeau de Narcissa-San et tu oses interrompre le morceau que je joue pour ma Aneki... »

« J'ai une flûte et elle a disparue. Je suis sûr que c'est celle-ci ! » Le coupa le garçon, un blondinet.

Une main se posa sur l'épaule de Makoto et il se calma, reprenant le contrôle de sa magie.

« Arigato Makoto. » Sourit doucement Ayaka.

Oh, un sourire. Il avait réussi.

« Peux-tu me rendre ma flûte onegaishimasu ? »

« Attrape la. »

Makoto entendit la main, essayant d'attraper son instrument, mais le Poufsouffle l'éloigna.

Ayaka fit un pas, mais son jumeau la retint.

« Je vais gérer, ma puce. » Lui sourit-il.

Elle hocha la tête et Makoto s'avança, il attrapa sa baguette et lança un sort de lévitation sur son instrument, le faisant léviter jusqu'à Ayaka. Il rangea sa baguette et reprit la flûte.

« Mes initiales sont gravées sur la flûte. »

Il montra le MM gravé dans le bois, prouvant ainsi au garçon que cela ne pouvait pas lui appartenir.

« Pardon. Je pensais que c'était la mienne. »

Il regagna sa place. Et Makoto et Ayaka quittèrent la pièce, ignorant le regard du directeur sur eux.

Le cours de Divination fut une catastrophe. Trelawney Sensei prédit encore la mort de Makoto, le brun l'ignora, lisant attentivement le livre, pour essayer de décrypter le présage, fixant les formes laissées dans le fond de la tasse par les feuilles de thé. Honnêtement, il songeait sérieusement à arrêter cette option. Ce cours était vraiment inutile. Il préférait vraiment l'étude des Runes.

Pourquoi avait-il choisi ce cours déjà ? Ah oui, Ayaka avait dit que cela serait amusant... maintenant, elle aussi semblait être ennuyée par cette matière.

Le cours suivant fut celui de DCFM. Cette fois, Lupin Sensei était présent. D'ailleurs, Makoto avait remarqué que le Sensei aux yeux dorés était absent assez souvent. Était-il malade ? Le japonais avait bien envie de lui poser la question, mais il savait que cela ne se faisait pas. C'était indiscret et cela ne le concernait pas.

L'heure se déroula tranquillement. Lorsque le cours fut terminé, Makoto et Ayaka attendirent que les élèves quittent la pièce, puis ils s'avancèrent vers l'adulte.

« Sumimasen Lupin Sensei, nous avons une requête. » Déclarèrent-ils d'une même voix, s'inclinant à trente degrés face à l'homme.

« Je vous écoute. »

Il s'était habitué aux petits mots que les jumeaux utilisaient habituellement, il était un des seuls à faire un effort envers eux.

« Nous aimerions... » Commença Makoto.

« Que vous nous appreniez... » Poursuivit Ayaka.

« Le sortilège du Patronus... »

« Pour qu'on puisse se défendre... »

« Face aux Détraqueurs. » Termina Makoto.

« Je... je ne peux pas. » Commença Lupin Sensei.

« Pourquoi ? » Demanda Ayaka.

« On est les seuls à s'évanouir quand ils sont face à nous ! » Ajouta Makoto.

« Vous avez sans doute un passé difficile, cela attire les Détraqueurs. » Accorda l'homme.

« Onegaishimasu... »

Ayaka et Makoto s'agenouillèrent au sol, se prosternant pour appuyer leur demande.

« Je vous en supplie... » Souffla Ayaka. « Aidez nous Sensei. »

« D'accord. D'accord. Relevez-vous s'il vous plaît. » Accepta l'homme.

Ayaka se releva d'un bond, aidant son jumeau, puis ils s'inclinèrent cinq fois face au Sensei.

« Arigato gozaimasu Lupin Sensei. Arigato gozaimasu. » Le remercièrent-ils d'une même voix.

« Je ne fais que mon métier. Que diriez-vous de venir tout les lundis soirs ? »

« Parfait. À lundi Sensei. Arigato. » Sourit Ayaka.

Elle attrapa la main de Makoto, le tirant hors de la pièce.

« Bonne idée. » Lui lança-t-elle.

« Je sais ma puce. Nous aurons une arme contre les Détraqueurs. »

Ils échangèrent un sourire, sortant du château pour aller en cours de Botanique.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Dans le prochain chapitre :

Sortie à Pré-au-Lard.

À la semaine prochaine.

Biz

Gin' pour vous servir