Chapter 26: Secours
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Dans l'obscurité étouffante du sac, Emi reprenait lentement conscience, les sons étouffés et les mouvements brusques lui faisant réaliser sa situation précaire. La réalité de son enlèvement commençait à s'imposer à elle alors qu'elle sentait le sac se balancer au rythme des pas de ses ravisseurs. Elle commença à se débattre, poussant et donnant des coups contre le tissu épais qui l'entourait, mais cela ne fit que provoquer une réaction violente. Le sac fut jeté au sol avec force, la coupant dans son élan et augmentant sa panique.
L'un des hommes ouvrit brusquement le sac. Avant qu'elle ne puisse réagir, il lui asséna un coup de poing brutal, la faisant cracher du sang, puis il la menotta rapidement pour l'empêcher de bouger. La douleur était intense, et la rage monta en elle.
"Mais qu'est ce que vous me voulez?!" hurla-t-elle, insultant ses ravisseurs de toutes ses forces.
L'homme qui l'avait frappée saisit brutalement sa machoir entre ses doigts, son visage à quelques centimètres du sien.
"Sois docile, ça sera plus facile pour tout le monde," lui lança-t-il, un sourire cruel déformant ses lèvres.
Alors que son visage se rapprochait du sien, le dégoût et la colère d'Emi éclatèrent, et elle cracha au visage du malfaiteur. Le ravisseur, pris par surprise, essuya son visage d'un revers de la main, ses yeux s'embrasant de colère.
Voyant rouge, il sortit un couteau de sa ceinture, le brandissant menaçant devant Emi. "Tu vas le regretter, sale petite..."
Cependant, avant qu'il ne puisse agir davantage, un autre homme de leur groupe s'interposa rapidement.
"Arrête, idiot !" siffla-t-il en repoussant le bras armé de son complice. "On a besoin d'elle en bon état si on veut en tirer un bon prix."
Emi, saisissant chaque mot de leur échange, sentit une vague de terreur la submerger lorsqu'elle comprit leur intention. Ils voulaient la vendre comme esclave? La réalité de sa situation, déjà grave, prenait une tournure encore plus sinistre.
Désespérée et horrifiée, Emi se débattit avec une nouvelle vigueur, tentant de se libérer de leurs griffes. Elle se tortillait et donnait des coups de pied, essayant de trouver une échappée, mais voyant qu'elle était plus coriace qu'ils ne l'avaient prévu et que ses coups étaient puissants, l'un d'eux sortit une paire de menottes supplémentaires et, d'un geste brutal, ils lui attachèrent également les jambes.
Comment avait-elle pu passer de la célébration de sa victoire dans un concours de danse à être kidnappée et jetée dans un sac comme une vulgaire marchandise ? La situation semblait irréaliste, un cauchemar éveillé dont elle ne pouvait s'échapper. Elle pensa aux Heart, se demandant s'ils feraient quoi que ce soit pour la retrouver. Après tout, elle n'était pas vraiment une des leurs, juste une alliée de circonstance. Pourquoi prendraient-ils des risques pour elle ?
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Law, naviguant à travers les rues et les allées tortueuses, sentait sa frustration monter en flèche. Il s'était attendu à retrouver rapidement les bandits grâce à son acuité et à ses compétences, mais il était forcé d'admettre qu'ils étaient mieux préparés et plus rapides qu'il ne l'avait estimé. Fronçant les sourcils, il scrutait la mer à la recherche du moindre indice.
Il fut soudainement sortis de son observation par une voix familière.
"Capitaine, que se passe-t-il ?"
Law se retourna brusquement pour faire face à Bepo, qui portait toujours son énorme peluche poisson à écailles scintillantes. Cependant, il avait en plus un chapeau à lumières clignotantes et un t-shirt coloré totalement ridicule. Le contraste entre le sérieux de la situation et l'apparence incongrue de son second fit soupirer Law d'exaspération. Il se força à garder son calme, malgré l'absurdité de la tenue de Bepo.
"Emi a été enlevée."
Bepo, les yeux écarquillés par la surprise, dévisagea Law, puis il cligna des yeux, essayant d'assimiler les informations tout en ajustant son chapeau qui clignotait de façon intermittente.
"Enlevée ?! Comment ?!" S'exclama t-il.
Law secoua la tête, son impatience à peine contenue. "Des hommes l'ont enlevée après sa performance au festival." Law se tourna de nouveau vers la mer, puis ajouta dun ton ferme "On retourne immediatement au navire, préviens Sachi et Penguin".
Bepo, déterminé, acquiesça rapidement. "Oui Captaine !"
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Pendant ce temps, Emi, toujours aux prises avec ses ravisseurs, avait été traînée jusqu'à un bateau discrètement amarrée à un quai peu fréquenté. Malgré ses luttes incessantes, elle fut jetée sans ménagement dans énorme cageot en bois à l'intérieur du bateau. Le couvercle fut fermé brutalement au-dessus d'elle, plongeant ses pensées et son environnement immédiat dans l'obscurité. Les sons étouffés de l'eau clapotant contre la coque et les ordres aboyés par les hommes indiquaient clairement qu'ils étaient déjà en train de prendre la mer.
Le réalisme de sa situation la frappa de plein fouet. Emi était à bord d'un navire, en route vers une destination inconnue, probablement pour aller se faire vendre à un noble sinistre, et chaque moment qui passait la menait plus loin de la sécurité et des autres. La panique s'installa profondément en elle alors qu'elle se retrouvait piégée, incapable de voir ou de se déplacer librement, chaque bruit du bateau amplifiant son sentiment d'impuissance.
Désespérée, Emi continua de se débattre à l'intérieur du cageot, ses mouvements devenant de plus en plus frénétiques. Elle frappait contre les parois de bois avec ses épaules, espérant attirer l'attention ou, par un miracle, briser sa prison. Cependant, ses assauts contre le bois robuste ne faisaient qu'entraîner des douleurs supplémentaires et aucun signe de liberté.
Alors qu'elle luttait contre l'angoisse croissante, une pensée intrusive fit surface : les paroles de Law. "Tu seras seule à gérer les conséquences." Sa voix résonnait dans son esprit, accompagnée d'une image de son regard sérieux et implacable. Elle se mordit la lèvre, la douleur physique lui offrant un moment de clarté. Elle avait pris la décision de participer au concours de danse malgré les avertissements de Law, et maintenant elle en payait le prix.
Le cœur battant et l'esprit en ébullition, Emi cherchait désespérément une issue, une solution pour s'échapper de ce cauchemar. Elle devait trouver un moyen de s'échapper, et vite, avant qu'il ne soit trop tard.
Elle fouilla rapidement dans ses cheveux, sentant du bout des doigts jusqu'à ce qu'elle trouve sa barrette fine, utilisée plus pour la forme que pour la fonction. Avec une détermination renouvelée, elle se mit au travail, manipulant l'objet métallique avec une précision qui contrastait avec ses mains tremblantes.
Positionnant délicatement la barrette dans le mécanisme de verrouillage de ses menottes, elle respira profondément, essayant de calmer son cœur battant pour se concentrer sur la tâche minutieuse. Après plusieurs minutes d'efforts acharnés et d'ajustements délicats, un petit cliquetis se fit entendre – le son de la liberté retrouvée, aussi limitée soit-elle dans le confinement de son cageot en bois.
Bien que ses poignets et jambes soient désormais libres, Emi était toujours enfermée dans le caisson. Elle tâta les parois robustes qui l'entouraient, cherchant un mécanisme d'ouverture ou une faiblesse qu'elle pourrait exploiter, mais rien n'était à portée de main. Elle réalisa qu'elle devrait attendre que ses ravisseurs décident de l'ouvrir, probablement pour lui donner de l'eau ou de la nourriture.
Les heures semblaient se prolonger à l'infini. Le temps se dilatait, et chaque minute passée dans l'obscurité renforçait son sentiment d'impuissance. La chaleur étouffante à l'intérieur du caisson ajoutait à son inconfort, et le manque d'air frais rendait la situation encore plus intenable. La patience d'Emi s'effilochait, remplacée par une panique grandissante. Combien de temps allaient-ils la laisser enfermée là ? Et si jamais ils ne décidaient pas de rouvrir le cageot ? Cette pensée glaçante fit bondir son cœur. Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire, attendant passivement une issue qui ne viendrait peut-être jamais. Non, si personne ne comptait l'ouvrir, alors elle allait leur forcer la main. Une détermination féroce embrasa son esprit, et elle se mit à frapper de toutes ses forces contre les parois, refusant de céder à la terreur qui l'étreignait. Chaque coup qu'elle portait au bois résonnait avec désespoir, mais malgré toute sa force, les planches tenaient bon.
À l'extérieur, l'un des gardes grogna d'agacement. "Cette gamine ne se calmera donc jamais… "
Un autre jeta un coup d'œil vers le cageot qui tremblait sous les coups d'Emi. "Ouvre-la qu'on lui donne une bonne leçon. Elle finira bien par comprendre."
Sans plus attendre, le premier garde saisit le couvercle et l'ouvrit d'un coup sec, s'attendant à trouver une fille épuisée et à bout de forces. Mais dès que la lumière de la cale pénétra dans la boîte, Emi bondit sur lui comme une lionne enragée.
Elle utilisa les menottes comme une arme, frappant le premier garde en plein visage avec un éclat métallique. Le choc fut violent, et l'homme tomba en arrière, le nez brisé sous l'impact.
"Petite garce !" cracha-t-il en se redressant, le sang ruisselant de son nez cassé.
Le deuxième garde tenta de saisir Emi, mais elle pivota rapidement et abattit les menottes sur son genou, l'obligeant à tomber au sol avec un cri de douleur. Puis, sans perdre une seconde, elle lui asséna un coup de pied puissant à la mâchoire qui le fit sombrer dans l'inconscience.
Pourtant, alors qu'elle pensait avoir le dessus, le premier malfaiteur, enragé, dégaina un pistolet de sa ceinture et le pointa directement sur elle. Emi se figea, ses yeux fixés sur l'arme.
"Ça suffit!" menaça-t-il d'une voix froide, ses doigts fermement enroulés autour de la gâchette. "Encore un geste, et je te fais sauter la cervelle. "
Emi serra les dents, elle savait qu'un seul mouvement imprudent pouvait lui coûter la vie. Mais elle ne pouvait pas retourner dans ce cageot… Elle ne pouvait pas se laisser enfermer à nouveau. Elle savait qu'ils seraient encore plus brutaux maintenant qu'elle avait osé se révolter. Ils n'auraient plus aucune pitié.
Mais que pouvait-elle faire ? Le moindre mouvement, et cet homme tirerait sans hésiter. Elle n'avait pas d'autre arme que ses poings et les menottes, et maintenant que le pistolet était braqué sur elle, cette maigre chance qu'elle avait eue semblait s'évanouir.
Alors qu'elle restait immobile, les yeux rivés sur le pistolet, le deuxième garde, encore groggy mais déterminé, se redressa lentement. Il surprit Emi en lui attrapant les cheveux et en la tirant brutalement en arrière. Elle poussa un cris alors qu'il la poussait contre le bois, et elle se retrouva à genoux, sa tête pressée contre le sol rugueux.
"Tu croyais pouvoir t'en sortir si facilement ?" cracha le garde, sa voix emplie de colère. Il saisit les menottes d'Emi, maintenant fermement son poignet, et la força à se relever en la tirant par les cheveux.
Emi tenta de résister, mais voyant le pistolet de l'autre malfaiteur braqué sur elle, elle n'eu pas le choix que de se laisser traîner jusqu'au caisson. Avec un effort brutal, elle fut de nouveau jeter à l'intérieur du compartiment en bois. L'autre garde, toujours avec son pistolet en main, observait attentivement, prêt à tirer au moindre signe de rébellion.
Le garde referma le couvercle du cageot avec un claquement sec, plongeant Emi dans l'obscurité étouffante. Le bruit de la serrure qui se rabattait fit écho dans son esprit, soulignant son retour à la captivité. Son cœur battait la chamade alors qu'elle se débattait pour se remettre de l'attaque, ses mouvements limités par l'espace exigu.
La chaleur et l'humidité dans le cageot semblaient écraser ses espoirs. Les bruits de pas des gardes s'éloignant se mêlaient aux pensées tumultueuses d'Emi, alors qu'elle se remettait lentement de l'attaque, consciente que ses chances d'évasion étaient maintenant considérablement réduites.
Elle se laissa tomber contre la paroi du cageot, épuisée, "C'est comme ça que ça se termine? Je vais mourir en tant qu'esclave?"
Cette idée la poignarda au ventre, une sensation de fin imminente presque insupportable. Elle sentait le bois rugueux s'enfoncer dans sa peau, l'obscurité l'enveloppant de toutes parts, prête à l'engloutir.
Alors qu'elle commençait à se résigner sur son sort, un son familier perça l'air, un son qu'elle avait entendu de nombreuses fois auparavant:
"Room."
C'était la voix de Law, qui résonnait dans l'air. Un espoir éclaira son esprit. Étaient-ils venus pour elle? L'intervention de Law signifiait qu'elle n'avait pas été abandonné, et avec cette réalisation, Emi sentit une nouvelle force lui donner le courage et elle cria pour attirer l'attention vers sa prison.
Avant même que les ravisseurs ne puissent avoir le temps de riposter, Law avait déjà utilisé son pouvoir pour les désarmer. Penguin et Sachi, profitant de la confusion, montèrent rapidement à bord du navire. Ils trouvèrent le cageot où était enfermée Emi et, avec une efficacité rapide, brisèrent le bois pour la libérer. À peine le couvercle fut-il soulevé que Emi, reconnaissant immédiatement ses sauveurs malgré la pénombre de la nuit, s'exclama les larmes aux yeux :
"Penguin ! Sachi ! Vous êtes venus !".
Les deux pirates, souriant largement malgré la situation tendue, l'aidèrent rapidement à se relever.
"Emi ! Désolé de t'avoir fait attendre !" lança Penguin, son ton jovial trahissant son soulagement de la trouver saine et sauve.
En prononçant simplement le mot "amputate", Law coupa les membres des ravisseurs avec son Nodachi et les rassemblèrent dans un ordre grotesque, les laissant dans un état de choc et de confusion.
Une fois Emi, Sachi et Penguin de retour sur le pont en sécurité, Law, debout et imperturbable, éleva sa main. « Tact », murmura-t-il, et sous le contrôle de son fruit du Démon, le bateau des ravisseurs fut soulevé dans les airs. Les kidnappeurs, pris de terreur, ne pouvaient que regarder, impuissants.
Avec un geste final, Law lâcha le bateau qui retomba avec un fracas monstrueux dans l'eau. L'impact était tel que la structure du bateau se brisa, se fragmentant en multiples morceaux de bois flottants. Les assaillants se retrouvèrent éparpillés parmi les débris, s'accrochant désespérément sur les morceaux de bois du bateau pour ne pas couler.
Emi, debout à côté de Law, observait la scène, son cœur encore lourd des épreuves qu'elle avait subies mais reconnaissante et impressionnée par la manière dont Law gérait la situation.
Law, d'un calme implacable, regardait la scène se dérouler avec une maîtrise froide. Il observa les assaillants s'accrocher désespérément aux morceaux de bois, les laissant à leur sort tout en s'assurant qu'ils ne représentaient plus une menace immédiate.
Une fois assuré que les ravisseurs étaient hors d'état de nuire, Law s'approcha d'Emi calmement. Les yeux d'Emi se fixèrent sur lui, remplis de gratitude et de questions non formulées. Pourquoi venir la sauver ? Qu'est ce que cela signifiait ?
"Merci," fut tout ce qu'elle put dire, les émotions brouillant sa capacité à exprimer tout ce qu'elle ressentait.
Law lui offrit un signe de tête silencieux en guise de réponse. Il rompit ensuite le silence, lui tendant sa sacoche qu'il avait récupérée.
"Tu ne devrais pas perdre ça," dit-il, son regard ne se décrochant pas du sien.
Emi prit sa sacoche. "Pourquoi es-tu venu ?" se risqua-t-elle finalement à demander, cherchant dans son regard des indices sur ses motivations.
Law haussa les épaules, son expression toujours sérieuse mais adoucie par un soupçon d'ironie. "Je ne suis pas en train de faire de la charité. Je me soucie de ce qui peut me compliquer la vie. Et pour l'instant, te sauver est dans mon intérêt."
Emi, entendant ces mots, ne put s'empêcher de rouler des yeux. Elle avait espéré que Law serait venu à son secours par pure bonté ou par une forme d'attention sincère, mais, evidemment, c'était juste une question d'intérêt personnel.
Law l'a regarda un moment, pesant ses mots avant de continuer. "Aussi, personne ne devrait être traité comme une marchandise." il marqua une pause, pointant du doigt vers le rebord du pont, "et quelqu'un est très impatient de te revoir."
Emi suivit son regard et son cœur se gonfla de joie à la vue de Coco, sa fidèle mouette, perchée nonchalamment sur le rebord du sous-marin. La mouette semblait presque poser là, attendant patiemment le retour de sa maîtresse. Emi couru vers elle, les soucis et les peurs de ces dernières heures s'effaçant brièvement sous le poids de cette retrouvaille.
Emi caressa doucement les plumes de Coco. "Tu m'as manqué," murmura-t-elle, alors que la mouette se frottait affectueusement contre sa main, répondant à l'affection de sa propriétaire par de petits coups de tête affectueux et des piaillements doux.
Alors que Emi continuait de caresser Coco, son attention fut attirée par le contenu de sa sacoche. Avec curiosité, elle ouvrit doucement la sacoche pour découvrir ce que sa fidèle messagère avait ramené.
À l'intérieur, elle trouva plusieurs munitions de bombes en forme de caoutchouc, soigneusement emballées. Ils étaient l'œuvre de Ambre, cette chercheuse de génie qui avait un talent particulier piur les inventations, et particulièrement pour créer des explosifs non létaux mais extrêmement efficaces. Chaque bombe était une petite merveille de technologie, conçue pour être à la fois sûre et spectaculairement efficace. Cependant, la forme des bombes était inhabituelle, et elle découvrit également une note avec écrit dessus "nouveau prototype, dis-moi ce que tu en penses ;)". Emi ne put s'empêcher de sourire en pensant à Ambre, reconnaissante pour son ingéniosité et son soutien constant. Elle était excitée à l'idée de les essayer.
En fouillant davantage dans la sacoche, Emi trouva également une liasse de Berry. Ambre avait ajouté cet argent, probablement comme un moyen de s'assurer qu'elle avait tout ce dont elle avait besoin pour ses missions ou en cas d'urgence. Emi se sentit soudain coupable; elle s'inquiétait toujours trop pour elle, mais n'ayant pas eu le temps de récupérer sa récompense du concours, elle ne pouvait se permettre de refuser. Elle se rappela de la remercier des qu'elle en aurait l'occasion.
Elle remis discrètement les munitions et la liasse de Berry dans la sacoche, ne voulant pas que Law soit au courant de ses nouvelles bombes au risque qu'il ne les lui confisque elles aussi.
Elle se tourna vers lui, qui scrutait l'horizon dans le calme de la nuit.
Se remémorant soudain les informations qu'elle devait partager, elle inspira profondément, se préparant à briser le silence.
Emi le rejoignit sur le pont, ses pas silencieux sur le bois usé. "Law, j'ai des nouvelles informations à propos de l'échantillon," commença-t-elle, sa voix teintée d'une urgence qu'elle ne pouvait dissimuler.
Law se tourna vers elle, son expression sérieuse se mêlant à un intérêt évident. Cependant, avant qu'elle ne puisse continuer, Law, qui avait observé attentivement son visage et remarqué les signes de fatigue qui y étaient gravés, la coupa.
"Ce que tu as à rapporter est probablement important, mais cela peut attendre demain matin. Passe à mon bureau quand tu seras reposée," proposa-t-il d'une voix douce mais ferme, montrant une rare sollicitude envers son état.
Emi le fixa en clignant des yeux, ne sachant pas quoi répondre. Un instant, Law pouvait être froid et calculateur, prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Et puis, il avait ces moments inattendus où il semblait montrer un peu plus d'attention, presque comme s'il s'inquiétait pour elle. Elle ne savait décidément pas ce qu'il pensait dans sa tête, mais effectivement trop fatiguée pour y penser d'avantage, elle acquiesça, reconnaissant la sagesse de ses paroles.
"Je... je vais faire ça. Bonne nuit," dit-elle, un léger sourire fatigué traversant son visage.
Retournant à sa contemplation nocturne, Law réfléchissait déjà aux possibles implications de l'échantillon mystérieux et à ce que Emi allait partager avec lui le lendemain. L'anticipation d'une découverte potentiellement importante ajoutait une couche supplémentaire de gravité à ses pensées.
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Merci d'avoir lu ce chapitre !