Bonsoiiiir !

Moi, toujours en retard ? Non. Pas le moins du monde XD.

Mille excuses, normalement c'est la dernière fois (je suis enfin en vacance et je vais avoir un peu plus que la période entre 18h et 22h pour bosser le reste du texte \o/).

Voici donc la suite de notre duo de choupettes – et beauucoup de Tôya, au passage, que voulez-vous, je l'apprécie trop pour me priver (et je suis fortement encouragée par une amie, alors hein, j'ai tous les droits XD).

Un immense merci à SoraaKami, qui non contente d'avoir supporté mes conneries et mes doutes, m'a conseillé comme jaja pour améliorer cette fic et en faire quelque chose de potable, au point d'accepter de me béta-lecturer. T'es une queen (mais tu le sais déjà) et un amour qui mérite tous les connards du monde (tmtc y'a que toi pour comprendre).

Je vous souhaite une très bonne lecture de ce chapitre que j'espère à peu près correct, et au plaisir de vous lire en commentaires !


Étape 2 : Convaincre son meilleur ami d'aider à stalker ladite vampire.

« Meuf, redis-moi ce qu'on fait, là ? »

L'air perplexe de Tôya se teintait d'une pointe de scepticisme, très légère en comparaison de la curiosité maladive qui lui collait à la voix en voyant sa meilleure amie extirper une énième jupe de son placard. Rejetée aussitôt, comme les six précédentes, sur un critère qu'il aurait bien été en peine de comprendre.

« T'es vraiment un connard ! » siffla son amante du soir en enfilant un pantalon raide comme la justice.

Enfin, celle qui avait été son amante d'un soir avant qu'Himiko fasse irruption dans leur appartement en exigeant que Tôya vienne l'aider sur le champ. Vu que l'insulte n'était pas pour elle, Himiko lança sa réponse par-dessus son épaule, contrariée un instant de ne pas retrouver un débardeur qu'elle était persuadée d'avoir vu dans les parages, pas moins d'une semaine auparavant :

« On me trouve une tenue pour que j'aille draguer ma vampire ! »

« Ta vampire ? » releva Tôya, interrompu aussi sec par la rouquine remontée comme une pendule de se voir jetée dehors de la sorte :

« Vous êtes des grands malades ! Tous les deux ! On devrait vous interner ! »

« Y'en a qui ont essayé. » sourit le brun, tirant une taffe si épaisse de sa clope que la fumée lui dégoulina le long du cou, recouvrant les tatouages de son torse. Himiko pouffa au souvenir qui avait valu à Tôya un casier judiciaire, ainsi qu'à l'air abasourdi de rage de la femme debout dans le couloir face à la réponse.

Celle-ci dût sans doute évaluer les chances de probabilité que ça soit une plaisanterie à zéro, car elle mit une frénésie presque désespérée dans l'enfilage de sa dernière botte, et ne prit même pas la peine de mettre sa veste pour ouvrir la porte à la volée.

« Vu ton comportement de merde, j'espère que je serai là le jour où tu vas te faire buter ! »

« Prends un ticket et mets-toi dans la file d'attente, chérie. » tacla Tôya, qu'Himiko approuva d'un hochement de tête docte, saluant la beauté de la remarque.

Ni l'un ni l'autre ne prêtèrent la moindre attention au claquement violent de leur porte d'entrée, suivit des pas pressés de la nana dans les escaliers, hors d'elle au point de continuer à hurler des insultes depuis la rue. Tôya haussa les épaules face au regard de reproche que lui lança Himiko sur la qualité de cette amante-là, et renifla une fois de plus :

« Je fais avec ce que je trouve. Non, allez, sans déconner, on fait quoi ? »

« On me trouve une tenue pour que j'aille draguer ma vampire ! » répéta Himiko d'un ton chantant, incapable de s'empêcher de revoir le sourire d'Ochako à chaque fois. La manière dont une fossette naissait, quand elle étirait un peu plus ledit sourire.

« Ta vampire ? »

« Oui ! Enfin, techniquement, j'ai pas réellement le droit de l'appeler mienne puisqu'il faut encore que je la drague et que je la conquiers, mais disons que par anticipation – et un peu pour me faire plaisir, d'accord, j'avoue – c'est ma vampire. »

« Étrangement, c'est pas le « ma » qui m'a le plus choqué dans ta phrase, tu vois... » persifla Tôya, pince-sans-rire. « Vampire, c'est un nom de code pour dire crush ? »

« Non, c'est une vraie vampire. »

« Meuf, là, va falloir que tu m'expliques. » fronça Tôya, après une pause d'une bonne minute, consacrée à évaluer les risques de craquage nerveux chez Himiko.

« Ok, mais tu m'interromps pas et tu gardes l'esprit aussi ouvert que les cuisses de ta demoiselle quand je suis rentrée ! On est d'accord, ça ne me va plus, ça ? » glissa-t-elle en exhibant un pantalon défraîchi et surtout bien trop sage pour son look gothique actuel.

« Oui. »

« Oui, ça ne me va plus, ou oui, tu vas la fermer et m'écouter ? »

« Les deux, mon général. Allez, accouche. »

Et non seulement Tôya tint parole et la laissa raconter son incroyable soirée et rencontre d'une traite, gardant ses questions pour la fin, mais en prime, il se leva du fauteuil dans lequel il était avachi pour l'aider à fouiller son armoire. En triant hauts et chemisiers, il se mit à souligner toute l'improbabilité de la situation et à aligner ses arguments pour convaincre sa meilleure amie qu'elle venait sans doute de vivre un épisode d'hallucination dû à la trop grande fatigue dans laquelle elle végétait depuis des mois, sans aucun succès. Il se résigna à un accord dubitatif, pas convaincu pour trois sous, mais bien trop loyal à Himiko pour lui briser totalement son rêve. Une délicatesse à laquelle elle fut sensible et qu'elle souligna d'un baiser sur sa joue, avant de montrer le résultat final de leurs intenses recherches vestimentaires :

« Alors ? »

« Alors j'arrive pas à croire que tu sois tombée raide dingue amoureuse d'une nana quelconque en dix secondes. »

« Quelconque ? Ochako ? » releva la blonde, dépitée de ne pas réussir à rediriger l'attention de son meilleur ami sur ses fringues en dépit de son geste insistant, sans succès aucun. « La femme la plus mignonne et gentille de l'univers ? »

« C'est pas ton truc d'ordinaire, les mignonnes et gentilles. Arrange ta manche, t'as la couture de l'épaule en plein milieu de ta clavicule. »

« Y'a gentille et gentille. » protesta Himiko en louchant sur ladite manche. « D'accord, je suis pas très portée sur les midinettes, mais Ochako… Ochako, c'est la douceur incarnée ! Elle est d'une élégance folle, avec une grâce de danseuse et une manière de te regarder quand tu lui parles ! Comme si elle n'avait jamais rien fait de plus intéressant que de t'écouter, et elle n'a pas arrêté de sourire tout le long de notre conversation, elle m'a même posé des questions sur ma thèse ! Alors que tu sais à quel point je peux être insupportable quand je suis lancée là-dessus ! »

« Insupportable, toi ? J'aurais jamais cru... » persifla Tôya dans un nouveau nuage de fumée qui imprégna définitivement l'odeur de clope sur les fringues d'Himiko – est-ce que ça rebuterait Ochako, une odeur pareille ? Elle semblait pas assez prude pour s'offusquer d'une odeur de clope, mais elle aurait souhaité ne pas prendre de risque et elle chassa d'un revers de main la seconde taffe que son meilleur ami souffla en sa direction :

« Moque-toi tant que tu veux, mais elle est absolument adorable. Et intelligente, avec ça, tu n'arriverais pas à comprendre la moitié de sa thèse tant elle est compliquée et poussée ! »

« Ba c'est pas comme si j'avais envie de comprendre sa putain de thèse, pour commencer. Et elle ressemble à quoi, cette douceur incarnée ? »

« Une intellectuelle avec des connaissances archi-pointues, un très bon sens de l'humour et une sacrée patience ! Et une manière absolument adorable de sourire, en plus. Pourquoi ? »

« Non, non, rien. » s'amusa Tôya avec son air narquois habituel, à lui donner envie de lui cracher dessus.

« Je vois, Môssieur me croit aveugle : de grands yeux bruns, un regard de biche et une bouche à se damner, là, tu es content ? »

« Ravi. Pendant deux minutes, j'ai cru que je t'avais perdu. Et c'est tellement putain d'improbable de te voir amoureuse d'autre chose que de tes bouquins que je sais pas quoi te dire sur le reste... »

« C'est si moche que ça ? »

« Pas ta tenue, bécasse. Ça, c'est parfait, mais remonte ta jupe de trois centimètres, que ça laisse apparaître le haut de tes bas – faut faire sexy un minimum. Non, je sais pas quoi te dire sur le concept que t'aurais réussi à dénicher par pur hasard une réelle vampire – et surtout, une vampire aussi mignonne avec ses « yeux de biche et sa bouche à se damner ». Et en même temps, » se ravisa le brun alors qu'elle suivait effectivement ses directives en retroussant la taille de sa jupe plissée, « si y'a bien quelqu'un qui pourrait dénicher une vampire par hasard, c'est toi. »

« Par hasard, par hasard, j'ai quand même consacré toutes mes études et quasiment quatre-vingts pour cent de mon temps de vie à les étudier ! »

« Ouais, mais tomber sur ton sujet d'étude lors d'une de tes putains de sessions lecture du soir, limite par magie… Alors que tu m'as fait payer un voyage en Europe de l'est pour tenter de trouver un de tes foutus vampires ! »

« C'est ton père qui a payé, j'te signale. »

« Mais j'ai quand même dû venir ! »

« Évidemment, c'est toi qui avais piqué sa carte bleue ! »

« T'es insupportable quand tu t'y mets. Tourne sur toi, pour voir. »

Himiko s'exécuta, un peu trop rapidement peut-être, mais l'envolé de sa jupe plissée rajouta une touche d'esthétisme dans sa tenue. Et de clinquant, vu que les chaînes accrochées à sa ceinture s'entrechoquèrent dans le mouvement, agrémentées du son de ses bracelets et chaînettes sur ceux-ci.

« Nickel. »

« Tu m'en voudras pas trop ? »

« De ? »

« Si j'arrive à mes fins et que je deviens une vampire à mon tour ? »

« Sois pas si conne ! » ricana Tôya et le mouvement de sa main envoya la braise de sa clope souligner le côté féroce de son sourire. « Comme s'il existait un univers où tu deviens une vampire sans me transformer dans la foulée ! »


« Oh, seigneur... » souffla Ochako en la voyant s'asseoir en face d'elle à la cantine universitaire. « Comment tu... »

« Comment je t'ai retrouvé ? C'est midi, les humains mangent et ta couverture exige donc que tu fasses semblant de te sustenter. » rétorqua Himiko, grand sourire aux lèvres devant son plateau largement garni qu'elle déposa avec force devant celui d'Ochako. Bien plus vide.

« Qu'est-ce que tu veux ? » demanda la brune sans prendre de gant, presque brusque et Himiko sourit plus largement encore en voyant à quel point sa tactique fonctionnait.

« La même chose qu'hier soir. »

« Hors de question ! Écoute, je suis désolée que tu aies vu ce… cette partie de moi et plus désolée encore que ça fasse autant écho à… une passion… d'enfance. » articula Ochako, visiblement embêtée par la tournure autant que par la nécessité de trouver une manière convenable de reformuler la situation. « Mais je ne laisserais pas une erreur de ma part gâcher la vie de quelqu'un d'autre. Laisse tomber toute cette histoire, s'il te plaît. »

« Nope. »

« Tu as l'air adorable, tu es prodigieusement intelligente et... »

« Tu me trouves adorable et intelligente ? »

« Évidement. » répondit Ochako, comme si elle trouvait la question stupide en elle-même et la façon qu'elle avait de froncer légèrement les sourcils pour appuyer son avis fit fondre un peu plus Himiko. Elle aurait d'ailleurs pu jurer apercevoir une infime rougeur au niveau des pommettes de la brune lorsque celle-ci réalisa ce qu'elle venait de dire, et sous le regard attendri d'Himiko, la vampire fit mine d'avaler une gorgée d'eau en guise de diversion. À deux doigts de recracher sa bouchée quand la blonde chantonna, ravie :

« Donc j'ai une chance ! »

« Tu as toutes les chances du monde de vivre une vie épanouie, bien sûr. » rétorqua Ochako en douchant une partie de la bonne humeur de sa camarade, avec une mine faussement désolée.

« Mais une vie humaine. » souligna Himiko avec dépit, observant à la dérobée la manière dont sa réponse fit hésiter la brune, visiblement soucieuse d'être la plus délicate – tant de prévenance à son égard, c'était incroyable. Que la vampire prenne le temps et les soins nécessaires pour ne pas la froisser, alors qu'elle savait pertinemment être infernale quand elle avait une idée en tête, c'était pire qu'adorable.

« Une vie humaine, c'est déjà beaucoup. »

Himiko pesa le pour et le contre, vraiment, elle fit une balance soigneuse de la chose et que ladite opération de balance prenne seulement deux secondes n'avait aucune sorte d'intérêt, pas vrai ?

« C'est beaucoup, mais pas assez à mon goût. Désolée, tu vas devoir me supporter. »

« S'il te plaît, crois-moi, tu mérites mieux que ce genre de… de vie. »

« Toujours pas. »

« Bon. Au moins, j'aurais essayé de te raisonner. »

« Si je supplie, tu le fais ? »

« Pour reprendre les mots d'une personne qui à l'air aussi têtue que jolie : Toujours pas. » s'amusa la brune, un soupçon de taquinerie dans la voix, juste de quoi rendre excitant son sourire discret quand elle vit Himiko faire mine de réfléchir davantage :

« Et si je demande avec l'aide de mon meilleur ami ? »

« Tu as des amis aussi étranges que toi ? »

« T'as pas idée... Et t'as pas idée du nombre de fois où je vais te le demander. Jusqu'à ce que tu craques, en fait, je te préviens. »

« Et tu crois pouvoir anéantir ma patience ? Moi ? » souligna Ochako, craquelant subrepticement son apparence d'humaine pour souligner toute la prétention de l'idée. Adorable. Himiko croqua dans un haricot vert en essayant d'arrêter de sourire comme une démente, en vain :

« Oh, fais-moi confiance. Je suis très déterminée. »


« Tôya ! »

« Quoi ? » hurla le jeune homme dans la douche, agacé au possible d'être interpellé de la sorte alors qu'une dame fort douée s'occupait d'une certaine partie de son anatomie – et à genoux, qui plus est.

« J't'emprunte ton traceur GPS ! » lui répondit Himiko depuis sa chambre et il acquiesça d'un grommellement, bien trop préoccupé par la langue sur son érection pour s'attarder sur la demande farfelue de sa meilleure amie. Manque de chance pour lui, ladite langue s'éloigna d'un coup :

« C'est ta meuf ? »

« Meilleure amie et coloc. »

« Et elle… elle a parlé d'un traceur GPS ? » fronça les sourcils au niveau de son ventre, visiblement pas fan de l'idée. Une réaction compréhensible, compte tenu qu'ils s'étaient rencontrés dans la soirée et que son prénom commençait déjà à se faire vachement flou, dans l'esprit de Tôya, mais avant qu'il ait pu essayer une diversion, Himiko hurla de plus belle de l'autre côté du mur :

« Tôya, je le trouve pas ! »

« Dans le second tiroir de mon bureau, sous le portefeuille de mon père ! » lui gueula en retour Tôya. « Et pourquoi tu le veux ? »

« Trouver où Ochako habite ! » lui parvint de l'autre côté de la paroi, mais il n'eut pas le temps de froncer les sourcils pour demander une explication supplémentaire qu'Himiko enchaînait sans baisser le volume sonore d'un iota : « Comment je fais pour lui envoyer des fleurs et la supplier, sinon ?! »

« Attends, c'est réellement le tien ? T'as un traceur GPS ? » s'affola subitement la femme et le reste de la phrase la percuta d'un coup : « Et... le porte-feuille de ton père ? »

« J'l'ai volé. » répondit étourdiment Tôya, sans réaliser sa connerie avant de voir l'effarement sur le visage de la femme. « Ouais, alors, si tu veux je peux t'expliquer, mais je pense pas que ça soit réellement la priorité actuellement... » tenta-t-il avec un geste plus qu'éloquent vers son entrejambe. Sans succès aucun.

« Je pense surtout que je vais y aller, moi ! » annonça son amante, déjà à moitié en dehors de la douche et sursautant en voyant la porte de la salle de bain s'ouvrir sur une Himiko victorieuse :

« J'ai trouvé ! Merci Tôya ! »

Le brun vit avec dépit son amante emprunter le pas à Himiko dans ce qui n'était rien de moins qu'une fuite, laissant en prime la porte grande ouverte, et il rajouta dix degrés supplémentaires à l'eau, grommelant :

« Hé ba de rien, mon plaisir... »


« Tôya... »

Seul le silence répondit à Himiko, enfin, le silence ornementé des ronflements peu gracieux de son meilleur ami, qu'elle secoua de plus belle.

« Mmm... »

« Tôyaaaaa ? »

« Mmmmmmm. »

« Tôyaaaa ? Tôoyaaaa ? »

« … Nique… »

« Justement, j'essaie ! Tu connais quelqu'un de doué en informatique ? »

« Il est quelle heure ? » réussit à sortir le brun, sans bouger une paupière et il faillit hurler en entendant la réponse :

« Six heures ! Regarde, j'ai réussi à piquer le portable d'Ochako ! »

Tôya releva la tête de son oreiller, la lèvre supérieure retroussée de perplexité en essayant de faire le focus sur le portable que lui montrait Himiko, ravie. Ravie et absolument pas embarrassée par l'idée de le tirer du lit si tôt, alors qu'il était complètement nu et bien calé entre deux corps tout aussi habillés que lui, délicieusement chauds sous les draps. Il mit donc deux bonnes minutes à récupérer une vision assez nette pour lui permettre de comprendre réellement ce qui était attendu de lui. Et lorsqu'il y arriva enfin, en détaillant le portable volé, orné de strass, il leva les yeux vers la blonde et la dévisagea, avec pour seul retour un sourire extatique d'Himiko.

« Il est beau, hein ? Elle l'a tellement bien décoré, elle est si douée – en même temps c'est logique, elle étudie l'art ! Tu crois que je peux lui demander de me faire une coque assortie ? »

C'en était trop pour une heure aussi matinale ; il capitula en enfouissant sa tête dans l'oreiller, grognant :

« Demande à Spinner pour le pirater... »

« J'te pique ton portable pour l'appeler, c'est quoi ton code ? »

« Ta putain de date de naissance, tu le sais bien ! » ronfla Tôya, désespéré de sentir le corps à sa droite bouger, et signifier donc la fin de la nuit de sommeil.

« Merci ! Il te filera la facture, j'te rembourserais en mcdo ! » sautilla Himiko hors de la pièce, emportant les deux téléphones et le sommeil remporta le murmure de son meilleur ami :

« Fais donc ça... »


« J'arrive pas à croire que tu me fais faire ça. »

« Oooh, une soirée entre meilleurs amis, tu vas pas me dire que je te torture ! »

« « Une soirée entre meilleurs amis » ? Nan, hé, me prend pas pour un con. Une soirée entre meilleurs amis, c'est une soirée au bar ! Ou en boite de nuit pour lever une nana qui nous convient à tous les deux, ça ok, grave ! Ou alors une soirée à l'appart avec nouilles instantanées et Switch ! À la rigueur, je peux considérer que grignoter des merdes pendant que tu bosses, si on parle cul, ça peut être une soirée entre meilleurs amis ! Mais ça ? Ça, non. »

« J'vois pas pourquoi tu ronchonnes : c'est la soirée. Et on est tous les deux. » lança Himiko, certaine d'avoir en retour le fameux froncement de sourcil si Todorokinien qu'elle dût se mordre la lèvre pour ne pas rire devant la gueule de Tôya.

« Si tu te fous de ma gueule, je te dégage de ma bagnole et t'iras filer ta nana toute seule, je te préviens ! »

« Alleeeez, pour une fois que c'est moi qui te demande de faire des trucs fun ! »

« Mes trucs fun sont vraiment fun, tu m'excuseras. » grommela Tôya, cramant une énième cigarette pour compenser sa frustration de passer sa soirée dans sa voiture.

« Si tes trucs étaient vraiment fun, on aurait fait ce genre de soirée avant. »

« Peut-être que j'ai pas besoin de filer une meuf pour la foutre dans mon lit, moi. »

« Peut-être que tu sais pas courtiser une femme et c'est pour ça que t'as que des coups d'un soir. Toi. » lui refourgua Himiko, déjà morte de rire et absolument pas déçue de sentir la claque qu'elle se murgea sur la cuisse.

« Quand on a besoin de son meilleur ami pour faire une filature, on ferme sa gueule. »

« Et qu'est-ce qui te fait dire que j'ai besoin de toi ? Je l'ai filé à pied, je te signale ! »

« Vu le peu de succès qu'on a en bagnole, alors que sans me vanter, je sais putain de bien conduire, j'imagine pas le nombre de défaites que t'as dû prendre si t'as essayé de la suivre sans voiture. Tu sais quoi ? » et il acheva sa clope pour en rallumer une dans la foulée, sans lui lasser le temps de répondre. « J'vais finir par croire que t'as raison et que c'est vraiment une vampire. C'est pas possible d'être si rapide à pied. »

« Ah, tu vois ? J'ai toujours raison ! »

« Avoir toujours raison c'est une chose, être aveuglée par son crush, c'est autre chose… Et pourquoi on retente encore ce soir, du coup ? »

« Parce que je suis pas du genre à abandonner après dix échecs. » répliqua Himiko, reniflement de dédain en prime, une large partie de son attention étant accaparée par la porte de la bibliothèque étudiante, où les révisions d'Ochako les faisaient poireauter depuis déjà deux bonnes heures – ce qui expliquait l'agacement de Tôya.

« T'aurais pas pu crusher sur quelqu'un de… de normal ? » reprit le brun en enfouissant son visage dans ses mains, étalant un reste de liner mal-démaquillé sur ses tempes.

« Quelqu'un de normal n'aurait pas été capable de comprendre ma blague sur l'époque Heian, pas plus que de soutenir la discussion sur l'importance des religions dans le folklore médiéval et encore moins supporter mes deux exposés sur le vampirisme moderne – même si je sais qu'elle n'en a pas écouté une seule ligne, puisqu'elle s'évertue à me répéter sur tous les tons qu'elle ne me transformera pas. »

« Ce qui est bien avec vous, » commença Tôya avec son habituel mélange de scepticisme et de dépit parfaitement dosé, « c'est que vous vous êtes bien trouvées. J'ai hâte de voir vos délires sexuels, si juste votre drague se déroule comme ça... Tiens, en parlant du loup, voilà ma future belle-sœur au sang-froid. »

Effectivement, de l'autre côté de la rue, Ochako sortait de la bibliothèque en ouvrant la porte à la personne qui la suivait, gracieuse dans le moindre de ses mouvements. Himiko se pencha en avant jusqu'à embuer le pare-brise de son souffle, attentive à la direction que prenait la jeune femme. Bien obligée de reconnaître, en la voyant emprunter une nouvelle rue, que tout semblait relever du hasard avec la brune, ce qui ne facilitait pas le moins du monde leurs essais de filature. Ce qui ne semblait pas un hasard, en revanche, fut le très bref regard qu'Ochako jeta à l'attention de leur voiture, visiblement lassée de les trouver là une fois de plus et Tôya jura entre ses dents :

« Rappelle-moi encore une fois, rien que pour le plaisir, pourquoi on doit la filer alors que tu lui avais collé mon traceur GPS ? »

« Elle a réussi à l'ôter… En deux minutes. » souffla Himiko, la très brève admiration dans sa voix recouverte aussitôt par le discret ronronnement du moteur mis en route.

Comme toutes leurs précédentes tentatives, Tôya attendit qu'une certaine distance s'installe avant de démarrer réellement, conservant une allure respectable pour garder Ochako en vue. Et Himiko s'efforça de garder le silence lorsque leur cible tourna le coin, par peur de déconcentrer son meilleur ami qui accéléra brusquement pour gagner des mètres afin d'éviter de perdre Ochako. Elle reconnaissait bien volontiers qu'en dépit de son énervement et de son ennui légitimes, il y mit tout son cœur pour remonter la rue à fond de train, maîtriser son virage à la perfection, ralentissement en sortie inclus.

Peine perdue : la silhouette d'Ochako était déjà en train de tourner, au bout de cette longue allée de plus de cent cinquante mètre qu'elle n'avait eu que cinq secondes pour parcourir. Le cœur d'Himiko fit une embardée de déception, puis une seconde d'adrénaline sous l'accélération fulgurante de la voiture, moteur rugissant en prime. Elle se raccrocha in extremis à la poignée de son côté, ce qui ne l'empêcha pas de pencher furieusement vers Tôya quand il fit déraper le véhicule en s'engageant dans la rue que venait de prendre Ochako, à une vitesse qui était tout sauf dans les limitations légales en ville.

Bien entendu, la seule chose qui les attendait était le vide absolu de la ruelle, sans aucune trace d'Ochako ou d'un quelconque passage. Tôya eut beau parcourir l'allée sans ralentir, au cas où ils apercevraient la brune dans une ruelle adjacente, bernique. Il ne s'avoua vaincu qu'après avoir quadrillé le pâté de maisons, dans un silence tendu par la déception d'Himiko, et finit par se garer de travers pour allumer une énième clope, emmerdant toute la circulation dans ce qui était le cadet de leurs soucis.

« Putain ! » enragea Tôya, presque plus dépité qu'Himiko – et pourtant, celle-ci avait un sale goût sur la langue. « Là, ma grande, j'abandonne. Passe la seconde et supplie-la à genoux jusqu'à ce qu'elle craque – je ne vois pas d'autre solution ! »


« Encore ? » gémit Ochako au sortir de sa salle de classe, affligée. À côté d'elle, le blond aux cheveux hérissés éclata de rire devant la silhouette d'Himiko adossée au bout du couloir, là où elle avait patiemment attendu que la brune émerge de son cours d'option – les femmes mexicaines artistes du surréalisme du 19ᵉ siècle, comme indiqué par la gentille secrétaire du département d'étude d'art.

« Attends ! » s'écria Himiko en se précipitant vers elle. Mais Ochako ne lui laissa même pas le temps de faire deux mètres qu'elle ôtait déjà veste et sac à dos, alors que l'explosion capillaire à sa droite riait de plus belle, mort de rire :

« Galope ma grande, ton admiratrice est de retour ! »

« Ta gueule ! » lui claqua Ochako, suprêmement grossière, avant de foutre manu-militari son sac dans les pattes de son ami, et elle tourna les talons pour s'enfuir au triple galop. Une réaction qu'Himiko comprenait, au fond, mais il était hors de question donc de laisser la brune lui échapper par un simple sprint !

Elle lâcha donc son sac aux pieds du blond au passage, et courut après Ochako en regrettant amèrement que ses baskets si belles soient si pleines de breloques et de chaînettes, ça gling-glinguait sévère à chaque foulée. Ce qui ne l'empêcha pas de talonner Ochako, au point d'être seulement trois mètres derrière elle quand la brune s'engouffra dans le long couloir reliant deux bâtiments de la fac, toujours à fond de train, mais pas à bout de souffle :

« Laisse-moi tranquille ! »

« Pas avant que tu m'aies mordu ! » hurla Himiko en retour, sans s'occuper de la tempête de fou rire éclatant derrière leur course et sa remarque – oups, le couloir n'était pas vide du tout.

« Mais c'est pas vrai, arrête enfin ! » supplia Ochako sans ralentir une seule seconde, même pas essoufflée de son long cri désespéré. La brune ouvrit une porte à la volée, se lança dans l'ascension d'une cage d'escalier dont les marches n'eurent aucun effet sur sa vitesse, au grand dam d'Himiko quand elle entraperçut l'envolée de marche à grimper.

« Je veux juste parler ! » s'époumona-t-elle, sa voix martyrisée de la course résonnant dans la cage d'escalier.

« De la même manière que tu voulais « juste t'asseoir à côté de moi en cours » ?! »

Elle allait crever. Ses mollets commençaient déjà à tirer, à brûler, comme ses poumons sacrément attaqués par cet exercice physique imprévu – et pourtant, elle avait anticipé. Elle s'était étirée, en attendant qu'Ochako sorte de sa salle de classe. Deux fois !

« J'me suis juste assise à côté de toi en cours ! Et tu apprécies mes blagues ! »

« Ça change rien au fait que tu m'as volé mon portable ! »

« Rien qu'une fois ! » plaida Himiko, et le souffle lui manqua, transformant sa protestation en gargouillis sifflant. « En plus… Y'avait rien dessus ! »

Ce qui était pur vérité : rien que des informations anodines sur ses cours, pas même un document officiel ou une photocopie de carte d'identité, rien du tout, nischt. Mais l'argument n'eut pas l'air de faire mouche auprès de la vampire, qui ronchonna de plus belle, déjà un étage au-dessus d'Himiko :

« Tu t'es coupé en cours ! Juste à côté de moi et exprès ! »

« Un accident ! Promis ! » tenta-t-elle en désespoir de cause et sans doute par pitié pour elle, Ochako s'immobilisa un étage plus haut, passa la tête par-dessus la rembarre :

« Tu te fiches de moi ? Un accident ? »

« Ça coupe, le papier ! »

« Himiko, tu t'es coupé exprès et tu m'as fichu ton index sous le nez durant plus d'une demi-heure ! Tu as même appuyé comme une cinglée sur ton doigt pour augmenter le débit de sang ! »

« Aaaawww, tu m'as appelé Himiko ! » s'émerveilla la blonde, ignorant royalement le reste des accusations, ce qui n'était vraisemblablement pas la chose à dire pour adoucir sa camarade légitimement agacée.

Ochako claqua de la langue, un son de pure désapprobation, volta de nouveau dans les marches qu'elle continua de grimper comme s'il s'agissait d'une simple ligne droite, indifférente au dénivelé comme à la vitesse avec laquelle elle grimpait ce dernier. Hélas pour Himiko, elle n'était qu'humaine, elle, et elle arriva en haut des marches à bout de souffle, juste à temps pour voir les chaussures d'Ochako disparaître au fond du couloir. Ignorant la brûlure désormais générale de son organisme, elle tira de plus belle sur ses jambes et s'engagea à son tour dans le dernier étage du bâtiment d'art, aussi vite qu'elle pouvait.

Aussi, lorsqu'elle tourna et aperçut la silhouette d'Ochako à moins de vingt mètres, ralentie par l'afflux soudain d'étudiant qu'elle essayait d'éviter de son mieux, Himiko saisit sa chance immédiatement. Elle relégua douleur physique et souffle inexistant au placard, concentrée sur son objectif : piquer son meilleur sprint dans le couloir du département d'étude d'art, à la poursuite de sa vampire désespérée.

« Attends au moins d'entendre mon nouvel argument ! »

« Non ! Plus d'arguments ! » claqua Ochako en ralentissant de fait pour éviter d'emplafonner un groupe d'étudiants choqués de voir la jeune femme leur foncer dessus – poursuivie par Himiko qui, elle, ne se décala pas d'un millimètre. Heureusement pour eux, les étudiants se poussèrent d'un coup, piaillant de colère au passage d'Himiko, mais elle n'avait d'yeux et d'oreilles que pour Ochako dix mètres plus loin.

« Il est pertinent ! »

« Plus d'argument, plus de supplication à genoux, plus d'explication avec thèse, antithèse, synthèse ! »

Ça laissait encore une option, cela dit, mais avant qu'elle ait pu se raccrocher à cette idée, Ochako coupa net en écartant délicatement un pauvre étudiant perdu au beau milieu du couloir – sans doute pour sa propre sécurité, anticipant qu'Himiko ne ralentirait pas :

« Plus de PowerPoint ! »

« Un dernier ! » exigea Himiko, consciente qu'elle se rapprochait de ses limites physiques. Son cœur frappait à crever dans sa poitrine, chaque mouvement semblait englué dans de la mélasse, tant elle devenait lente, et elle était épuisée. La moindre parcelle de son être criait grâce et elle la lui refusa dans la foulée, enragée :

« Mords-moi ! »

Son cri déclencha un silence circonspect et choqué, pas tellement silencieux vu les gloussements et exclamations surprises des élèves derrière elle. Qu'importe, Ochako, elle, sembla perdre deux mètres d'avance tant elle était gênée de la situation, et à ce stade de fatigue, Himiko aurait été prête à se désaper en public si ça lui permettait de rattraper la brune.

« Mais laisse-moiiiii ! » gémit Ochako devant elle, tournant si brusquement dans un escalier de service qu'Himiko faillit le louper, emportée par son élan. La tactique était claire : l'escalier de service n'étant que fort peu utilisé par les étudiants, ou le personnel courant, Ochako pourrait forcément déployer sa vitesse surnaturelle pour la semer.

« Oh ça non ! » gueula Himiko dans la cage d'escalier bien plus étroite, ce qui la forçait de fait à maîtriser davantage sa trajectoire, une perte de temps affreuse. Avec l'écho monstrueux de la volée de marche qu'elle descendit en y abandonnant définitivement cinq années d'espérance de vie, elle n'arrivait pas à entendre où exactement Ochako se trouvait. Mais comme aucune des portes qu'elle croisait ne semblait avoir bougé, elle descendit jusqu'au rez-de-chaussée et poussa de l'épaule, sans ralentir l'élan de la descente d'escalier, la porte principale.

Et se retrouva à son point de départ, dans le département d'art et devant la salle où elle avait attendu Ochako.

Le camarade blond se trouvait toujours planté là, visiblement si amusé de la situation qu'il était resté pour les voir passer dans l'autre sens. Le sac d'Himiko était bien là, mais l'absence des affaires d'Ochako révélait qu'elle était déjà passée et déjà repartie, puisqu'il n'y avait pas la moindre petite trace d'elle, et si elle avait eu assez de souffle, Himiko aurait hurlé un juron emprunté à Tôya.

« Ah putain… Elle court vite... » haleta-t-elle, effondrée au point de devoir se plier en deux, mains sur les genoux, pour retrouver un semblant de respiration qu'elle perdit dans la foulée en interpellant l'homme à côté d'elle. « Dis donc... l'escogriffe... t'as pas son numéro ? »

« J'ai une gueule à filer des numéros à des inconnues ? » lui rétorqua le blond, rictus de rage sur le museau et elle lui retourna le sourire le plus éclatant possible vu sa fatigue :

« Je suis pas... une inconnue ! Himiko Toga, étudiante... en doctorat d'archéologie ! »

« Va te faire foutre. »

« Enchantée, Va te faire Foutre ! Maintenant, tu me files le numéro d'Ochako ? »

Contre toute attente et en dépit du caractère de merde qu'il semblait avoir, le blond retint une esquisse de sourire, nullement offensé par la pique d'Himiko.

« T'avais pas piqué son téléphone ? »

« Si, mais forcément, elle a changé de numéro, depuis. »

« Ouais, j'ai entendu dire que recevoir deux cents sms dans la nuit, ça motive pour changer de numéro. T'es presque amusante, de t'acharner autant. »

« Je suis déterminée ! » répliqua Himiko, un point de côté en train de lui poinçonner la cage thoracique avec assez de force pour que chaque respiration lui fasse mal.

« Ça, on a cru comprendre. » s'amusa le blond, pince-sans-rire, et son sourire moqueur quand il lui adressa un hochement de tête fut la goutte de trop dans le vase déjà trop-plein de ras-le-bol d'Himiko.

Aux grands maux, les grands moyens.

« Tôya, j'ai besoin d'aide ! » hurla Himiko en envoyant valser la porte de la chambre de son coloc contre le mur, totalement imperméable au cri indigné de la femme assise sur les cuisses de son meilleur ami. Une nouvelle, d'ailleurs, avec des seins lourds absolument merveilleux qui expliquaient clairement pourquoi elle était au-dessus, et une frange coupée si droite que leur session de baise n'avait pas déplacé une seule mèche. Un truc de ouf.

« Putain, mais quoi encore ?! »

« S'il te plaît ! »

« Ha non hein ! Je te préviens, j'bouge que si c'est plus intéressant que ce que je suis en train de faire ! » avertit Tôya, les mains immédiatement sur les hanches de sa partenaire pour prendre le relais et renvoyer son érection aussi loin que possible dans la chaleur de la demoiselle, qu'Himiko imaginait fort agréable.

Habituée à ce genre de scène, et puisqu'au moins, cette fois, ça n'était pas dans son propre lit, elle s'adossa à l'encadrure de porte, ravie de pouvoir ménager un peu son effet. Elle prit deux secondes pour admirer la chute de rein mise en valeurs par les doigts de Tôya enfoncés dans la peau lisse, soulignant à merveille la courbe du cul, puis reporta son attention sur le haussement de sourcil dubitatif de son meilleur ami.

« Récupérer de manière fort peu légale la véritable adresse de mon crush du moment. »

Frange et poitrine s'immobilisèrent quand Tôya plaqua le cul de son amante sur ses cuisses, rictus aux lèvres :

« Va me chercher ma veste. »


C'est parti ^^ !

SoraaKami : M'en fout, on a beau en avoir discuté, je redis : MERCIII ! T'es un putain d'amour !

Je savais que t'allais pas résister à Tôya et j'ai pas été déçue xD. (Gresse, évidemment)

Si tu savais comme j'étais heureuse de pouvoir les inverser et de faire d'Himiko une passionnée de vampire à la place de la vampire ! Bon je trouve que ce que j'ai écrit n'est pas encore au niveau de l'image mentale que j'en avais, mais ça me servira de leçon, je planifierais plus les prochaines fois (et je ferais peut-être un peu plus de lecture/recherche, aussi !)

N'est-ce pas, que ton homme est un grand romantique XD ?

Bref, MERCI DE M'AVOIR LU ET BETA-LECTURÉ ! Merci merci !

StellaWhite96 : Hey ! Merci beaucouup ! Hé ba écoute, t'es pas la seule à lire pour la première fois dessus, et du coup j'espère que ça sera réussi comme introduction ! Alors, Himiko est toujours trop calme à ton goût avec ce second chapitre XD ? J'ai hâte d'avoir ton avis et merci infiniment pour ta review !

(AH, ça aurait été un peu déroutant de recevoir une review avec l'inverse de ce que tu voulais dire XD)

LiliCatAll : Héhéhéhé MERCIIII ! Je suis toujours refaite quand tu trouves mes idées fun, alors ça me fait SI PLAISIR ! Merci ! Tôya le savoureux, allez, on va dire que c'est un de ses blases officiels ! Je peux pas m'empêcher de tacler Twilight, y'avait tellement de bonnes idées et c'est si parti en cacahuète… Ralalala… On ne se refait pas XD.

Merci de ta review ! J'espère que le deuxième chapitre te plaira autant que le premier !