/!\ Chapitre sensible par endroits, pouvant atteindre à la sensibilité de certains. Si le

sang ou la nudité vous dérange (en faible quantité) veuillez passer au chapitre suivant

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/!\ Chapitre sensible par endroits, pouvant atteindre à la sensibilité de certains. Si le

sang ou la nudité vous dérange (en faible quantité) veuillez passer au chapitre suivant

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Résumé du chapitre précédent :

Amélia veille sur un groupe après leur avoir administré un remède qui change leur

apparence, tandis que Sisyphe tente de soulager Luna, en proie à des douleurs physiques

intenses. Parallèlement, Regulus part à la recherche d'Alia, qui a été enlevée et torturée.

Malgré ses supplications de mourir, il refuse de l'abandonner.

Amélia doit aussi prendre soin de sa sœur Corra, qui demande un procès pour juger ses

crimes mais s'effondre en plein jugement. Elle est réanimée grâce à l'aide de sa sœur. Luna,

accablée par la mort de Sisyphe, sombre dans l'alcool et la violence, ce qui pousse Alia à

intervenir. Regulus aide à soigner Alia, promettant de rester à ses côtés malgré les

épreuves.

?

Je rouvre les yeux. Autour de moi, des déesses et des dieux entrain de m'examiner. J'ai

retrouvé mon corps d'homme.

~ Il faut que tu ailles la voir.

~ Elle a besoin de toi.

Je sors du dôme et me dirige vers les appartements de notre déesse. Je force sa porte. Il y

a un mélange d'odeur d'alcool forts, de pisse, et de champignons hallucinogènes. Je

cherche Luna dans son lit mais en vain.

Je la retrouve dans son vomi entrain de frissonner.

Je prends son pouls. Il est calme et sans trouble. Je l'amène prendre une douche. Je ne vois

aucun habits propres. Je me mets torse nu et l'habille de mon t-shirt. Je donne l'ordre à ma

cloth de vêtir Luna.

Son corps tremble de plus en plus. Je cherche un moyen de la réchauffer, mais en vain.

Je l'emballe dans une couverture et brûle autant que possible mon cosmos.

Je la trouve plus mince que d'habitude. Je retourne au dôme. Son petit corps est gelé.

Je la dépose dans un lit et je lui tiens la main.

Acéso la palpe et une lumière dorée l'englobe. Iaso prend ma main et la dépose sur le coeur

de Luna.

~ Partage lui des moments joyeux.

J'imagine alors, notre premier baiser, notre première nuit ensemble, notre première fois, ...

J'aimerai qu'elle soit remplie de bonheur, et aussi qu'elle sache ô combien je l'aime.

~ Sisyphe, c'est toi ?

Je me retourne, mon petit frère à moitié endormi a fait le chemin jusqu'ici pour savoir si je

suis vraiment là. Je le prends dans mes bras.

~ C'est bien moi, petit frère.

Je m'assois. D'une main, je serre l'une des mains de Luna et de l'autre je tiens avec douceur

mon petit Regulus.

Il dort bien profondément. Je m'allonge moi aussi. Je garde mon petit frère contre moi.

Je me réveille après avoir dormi quelques heures. Regulus est resté sur le matelas à fixer le

plafond. Alia est arrivée.

La journée se passe. Alia reste aussi proche de sa sœur. Elle lui fait des câlins. Vers 18

heures, la main de Luna se referme sur la mienne.

~ Prends ton temps, je suis là, je ne bougerai pas.

La nuit se passe et pas le moindre signe de Luna.

Au petit matin, la main de ma princesse se resserre sur la mienne. Peu après, ses yeux

s'ouvrent.

~ Sisyphe.

~ C'est moi.

~ Est-ce que je t'ai rejoint dans l'au-delà ?

~ Non ma puce, c'est moi qui suis revenu à la vie.

Elle me sourit.

~ Sisyphe ?

~ Oui ?

~ Est-ce que tu penses que je dois m'excuser auprès des habitants du Sanctuaire pour être

une mauvaise déesse ?

~ Tu es une magnifique déesse, mais avant tout, tu es une humaine. Et comme tout les

humains, tu peux faire des erreurs. Demander pardon c'est souvent très apprécié et cela

montre que tu regrettes les mauvaises choses que tu as fait.

Ma Luna se blottie contre moi. Je comprends alors que cela ne va pas être facile de donner

une raison à ses actes.

C'est avec tendresse que je l'accueille contre moi.

J'essaye de la rassurer.

—

Luna

Je vais prendre mon courage à deux mains. Demain j'irai leur présenter des excuses.

La journée se passe. J'ai plusieurs visions. Des visions où je suis rejetée du sanctuaire, des

visions où les chevaliers se moquent de moi. Et surtout que ma sœur ne m'aime plus.

L'heure du dîner est là. Sisyphe pose sa main sur mon épaule. Il me sourit.

~ Je vous demande pardon.

~ Pardon pourquoi ? Vous êtes une merveilleuse déesse. Me dit Aldébaran.

~ J'ai été incapable de me contrôler au niveau des émotions.

~ Tu faisais face à un deuil, tu l'as juste géré à ta manière. Pas de la meilleure façon mais

c'est ainsi.

Alia se précipite pour me faire un câlin.

L'après-midi midi, je décide de retourner à l'orphelinat, voir ce qu'il s'y passe et dire bonjour.

Je prends l'avion. Je ne suis avec personne, ils le savent.

J'arrive en Suisse. Je prends un taxi et au bout d'une heure, j'arrive à l'orphelinat. Il n'y a

personne. J'y entre et je vais dans la chambre de mon enfance. Mais ce ne sont pas les

enfants que je vois m'attendre mais des dieux de second rang.

~ Tu dois venir avec nous Athéna.

Ils m'attrapent et me téléportent dans les cieux.

Je suis au milieu d'une assemblée de dieu et déesse.

Une balance de pour et de contre. Une force oppressante me cloue au sol, sans qu'un son

ne sorte de ma bouche.

~ Athéna nous te condamnons au châtiment corporel et à la rédemption.

Je suis téléportée dans une salle. Ma robe se désintègre. Je suis accroché en l'air. Je

commence à recevoir mon châtiment divin.

—

Sisyphe

Je ne ressens plus le cosmos de Luna. Je me téléporte à l'endroit où j'ai ressenti son

cosmos pour la dernière fois, mais rien. Je rentre au sanctuaire. J'ai réuni les chevaliers et

nous essayons de comprendre où est-ce qu'elle a pu aller. Et puis déesse Artémis vient à

notre rencontre.

~ Nous partons pour l'Olympe.

~ Mais et Luna ?

~ Elle y est déjà.

Nous partons aussitôt. Nous n'avons que nos armures, pas de vêtements en dessous.

Je prends juste avec moi quelque chose sous mon armure. Nous partons sans plus tarder.

Là haut, Artémis prend les choses en main. Nous marchons jusqu'à une salle bleue. La

porte s'ouvre et je la vois dans un piètre état.

Elle est couverte de blessures de la tête au pied. Elle a les paupières fermées. April envoie

une rose piranha. Elles dévorent les chaînes de cosmos qui emprisonnent Luna. Je vais la

chercher et je me pose au sol. J'enlève mon buste et pose sa tête contre mon cœur.

~ Luna, je t'en prie vis.

Alors je commence à faire briller mon cosmos. Son petit corps ensanglanté tremblait de tout

son long. Pendant un moment elle ne donne pas de signe de vie.

~ Sagittaire...

Je souris. Enfin elle nous donne un signe. Elle se met à me tâter. Je porte doucement sa

main vers mon bandeau.

~ Tu me reconnais ?

~ Sagittaire, oui.

Mon cœur est soulagé, ils ne lui ont rien modifié.

~ Sisyphe, je t'aime du fond du cœur.

~ Moi aussi je t'aime ma princesse.

Elle garde ses yeux fermés, seules ses larmes de sang dépassent des yeux.

~ Luna, tu veux bien me laisser regarder tes yeux ?

~ Je...je...je ne sais pas. Est-ce que tu vas cesser de m'aimer, de me considérer comme ta

princesse ?

~ Mais non, bien sûr que non. Je t'en prie, tu me fais confiance ?

~ Je... oui.

Je lui ouvre les paupières. Je découvre avec horreur qu'elle n'a plus de globe oculaire.

~ Luna, qu'est-ce qu'elle t'a fait ?!

~ Je... je n'en sais rien !

~ Je t'aime peu importe comment tu es.

Je resserre mon étreinte. Une larme s'échappe de mes yeux. Un sanglot sort sans crier

gare.

~ Je t'en prie cesse de pleurer, magnifique prince. On trouvera une solution. Ne pleure pas

pour moi. Je ne suis pas à plaindre avec un prince charmant.

Elle sèche mes larmes et me dépose même un petit baiser sur la joue. Soudain elle se tord

de douleur. Vite il faut l'aider. Je nous téléporte au Sanctuaire. Son corps est déjà entrain de

se vider. Je la dépose au dôme et je m'occupe d'elle. Il n'y a pas de dieux ou déesses

présent.

Le seul cosmos qui est présent dans le dôme est le mien.

Je lui bande ses blessures, je lui dépose un linge imbibé d'eau tiède, je lui donne de mon

cosmos. Je lui fais également don de mes yeux. Mon corps réclame de me calmer.

Je vais m'allonger à ses côtés. J'espère que verrai le lendemain.

—

À Suivre