NDA (Note De l'Autrice) :
La chanson du chapitre : ''All You Need is Love'' par Les Beatles
Zoro avait quitté le navire pour trouver une personne convenable pour la malédiction et il s'était retrouvé dans une situation assez difficile.
Il était enchaîné à une chaise métallique inconfortable, et ses épées n'étaient pas en vue, bien qu'il ne pensait pas pouvoir les utiliser correctement avec la malédiction en vigueur. Son corps se sentait absolument épuisé depuis qu'il était entré dans ce bâtiment, ce qui n'avait aucun sens puisqu'il avait embrassé le cuisinier il y a moins de vingt-quatre heures. Les symptômes n'avaient jamais été aussi graves le premier jour, mais Zoro jurait que ses membres étaient écrasés par le poids de ces vieilles chaînes. Tout lui faisait mal, même ses maudits globes oculaires, et même s'il était doué pour supporter la douleur physique, son esprit subissait également les effets de la malédiction et commençait lentement à se déconcentrer.
Il essayait désespérément de se rappeler comment il était arrivé ici, ou plutôt, comment il s'était retrouvé sur cette foutue chaise, car l'épéiste se souvenait exactement de la façon dont il s'était retrouvé ici : il avait suivi le rouquin du bar. C'est le destin qui a voulu que Zoro soit abordé par ce connard. En fait, l'homme avait essayé de s'excuser pour son comportement antérieur lorsqu'il avait pris la place de Sanji et avait commencé à parler du blond. Il avait prétendu qu'il était complètement ivre à ce moment-là et qu'il ne les avait pas reconnus, mais il était évident que c'était une erreur de chercher la bagarre avec un couple de pirates célèbres.
Zoro accepta volontiers ses excuses bidons, car cela signifiait qu'il pourrait boire un verre avec l'homme et lui transmettre la malédiction lorsque l'occasion se présenterait. L'épéiste ne se sentait pas vraiment bien, mais la réalité était qu'il mourrait s'il n'embrassait pas quelqu'un dans les 100 prochaines heures, et qu'il avait encore un rêve à réaliser, après tout. Ils prirent quelques verres ensemble, et le roux lui adressa un sourire timide, demandant si Zoro voulait revenir chez lui.
Comme un idiot, il accepta.
Pendant le trajet, il commença à ressentir la sensation familière de faiblesse dans son corps, qui s'aggravait rapidement au fur et à mesure qu'il restait debout. Lorsqu'ils arrivèrent à la maison de l'autre homme, Zoro trébuchait pratiquement de fatigue. Il essaya de faire croire qu'il était ivre, s'effondrant dans un fauteuil dès qu'on le fit entrer, mais il s'agissait d'un fauteuil en coton dans un coin du salon. D'une manière ou d'une autre, il s'était retrouvé enchaîné à une autre chaise dans ce qu'il supposait être un sous-sol non aménagé, à en juger par les murs de ciment vierges et non peints, malheureusement dépourvus de fenêtres, mais il ne se souvenait pas d'avoir quitté le salon ni même d'avoir perdu connaissance. La dernière chose dont il se souvenait était le contact doux d'une main fine qui se posait sur son épaule par derrière.
Il prit un moment pour essayer de s'orienter, évaluant l'état de son corps à la recherche de toute anomalie qui ne serait pas le résultat de la malédiction, mais il n'y avait rien qui sortait de l'ordinaire pour autant qu'il puisse en juger - la seule exception étant la faiblesse inexplicable qu'il n'aurait dû ressentir que si quelques jours s'étaient écoulés. Peut-être avait-il vraiment perdu plus de temps qu'il ne le pensait.
Il fut tiré de ses réflexions par le bruit d'une lourde porte qui s'ouvrait derrière lui, et son haki de l'observation l'informa de l'entrée de deux auras dans la pièce. L'une d'elle semblait appartenir au rouquin qui l'avait amené ici, ce qui fut confirmé lorsque le bâtard se dirigea devant Zoro, bras dessus bras dessous avec un homme mince revêtu d'une cape sombre. Tous deux s'arrêtèrent face au bretteur en silence jusqu'à ce que l'inconnu rabatte lentement sa capuche et dise : « Je savais que tu serais capable de l'amener ici, mon amour. »
Sa voix était douce et juvénile - elle ne correspondait pas au visage qu'il révélait, marqué par l'âge et encadré par des mèches soyeuses de cheveux d'un blanc pur. Ses yeux d'un bleu vif et perçant captèrent immédiatement le regard de Zoro et le retinrent avec intensité. Il regarda le bretteur d'un air pensif tandis que son partenaire saisissait sa main et la tenait affectueusement contre sa poitrine.
« Bien sûr, mon chéri. Tout cela sera bientôt terminé. Je n'allais pas laisser un seul homme se mettre en travers de ta liberté, pirate ou non, » lui dit le rouquin. Ses yeux ne quittaient pas le visage de l'autre homme, et son expression était si pleine d'amour et d'adoration que Zoro faillit détourner le regard parce qu'il avait l'impression de s'immiscer dans un moment d'intimité. Les deux hommes formaient clairement un couple, et bien que Zoro ne soit pas du genre à juger les autres sur leurs choix, il ne pouvait s'empêcher de se demander comment ces deux personnes avaient pu s'unir avec une différence d'âge aussi évidente entre elles. Le roux ne devait pas être beaucoup plus âgée que Zoro, mais son amant semblait avoir une soixantaine d'années si l'on en croyait ses cheveux et ses rides.
« Qui êtes-vous, bon sang ? » demanda-t-il en lançant un regard accusateur à l'homme qu'il suivait jusqu'ici.
« Je suppose que nous avons oublié d'échanger nos noms au bar. Je suis Naru, ravi de faire votre connaissance. »
« Roronoa Zoro- et j'ai bien peur de ne pas pouvoir en dire autant vu les circonstances, » grogna-t-il.
L'aîné sembla sentir la tension grandissante entre eux et intervint rapidement. « S'il vous plaît, nous n'avons pas besoin d'être ennemis. Je m'appelle Malec. Mon mari et moi ne vous voulons aucun mal, nous vous demandons simplement de coopérer. »
« Coopération avec quoi exactement ? Vous m'avez attaché à une putain de chaise, alors il y a intérêt à ce qu'il y ait une bonne explication - et où diable sont mes épées ? Je te botterai le cul s'il leur arrive quoi que ce soit. »
« Tes épées sont en sécurité, » le rassura rapidement l'homme aux cheveux blancs. « Je suis vraiment désolé que tu te sois réveillé dans cette situation, mais tu es un homme notoirement recherché, Zoro le chasseur de pirates, alors pour notre propre sécurité, nous t'avons attaché pour nous assurer que tu nous écouterais. »
« C'est bien joué. Maintenant, dis-moi ce qui se passe. Depuis combien de temps suis-je ici ? Mon équipage va venir chercher son second, et crois-moi, tu ne veux pas être là quand ils me trouveront. »
« Cela ne fait que quelques heures que nous avons quitté le bar, » lui répondit le roux qui disait s'appeller Naru. « Mon mari a manipulé ta malédiction pour t'endormir afin que nous puissions te déplacer. Tu es toujours dans la maison où je t'ai amené, mais nous n'y vivons pas vraiment. Les propriétaires sont en vacances sur une île voisine, je le sais car nous sommes tous les deux originaires de cette île. Je crois que tu connais Loa ? »
« Si vous êtes au courant de la malédiction, vous pouvez supposer que j'y suis allé. Comment tu le sais ou pourquoi tu t'en soucies est un mystère pour moi, mais je suis plus curieux de savoir comment il a pu m'endormir. Qu'est-ce que tu veux dire quand tu dis qu'il a manipulé ma malédiction ? » demanda Zoro tout en s'efforçant subtilement de tester la force de ses liens. Cela ne servait à rien d'essayer de les briser dans son état, mais il se sentait quand même obligé d'essayer.
« On peut parler de malédiction, mais ce n'est pas tout à fait exact, » expliqua Malec. « C'est en fait la manipulation de la force vitale. Je suis un humain énergétique qui a mangé le fruit du démon de la vie. J'ai le pouvoir de donner et de retirer la force vitale d'une personne. Lorsque tu as été "maudit" par ce pouvoir, nous sommes devenus connectés. La malédiction devient plus forte lorsque tu es près de moi, et ce contact étroit me permet de contrôler ton niveau d'énergie. C'est ainsi que j'ai pu accélérer de plusieurs jours les effets débilitants de la malédiction. Je suis également capable de t'endormir d'un simple toucher. »
« Quelle chance pour toi, » répond Zoro avec sarcasme, « parce que tu n'aurais jamais pu me prendre en otage si j'avais été conscient. »
« Je n'essaie pas de te contrarier, M. Roronoa. Je veux simplement que tu comprenne notre situation. Je suis sûre que tu te demandes pourquoi j'ai l'air beaucoup plus âgé que mon mari. »
« Ce ne sont pas mes affaires. »
« Oh, mais si. Saches que j'ai vingt-six ans. »
« Je me fiche de votre âge. Qu'est-ce que ça a à voir avec moi ? »
« Tout. Dis-moi, as-tu entendu l'histoire de la 'malédiction' d'Amara ? »
Zoro acquiesça et dut cligner des yeux pour chasser les taches noires qui obscurcissaient sa vision avec le mouvement. Il sentait que son énergie commençait à baisser dangereusement, et s'il ne faisait pas quelque chose rapidement, il ne pourrait rien faire d'autre que de rester ici, à la merci de ces hommes. Alors que Malec continuait ses explications, l'épéiste commença à rassembler les forces mentales qui lui restaient pour condenser son haki. S'il parvenait à le répandre de manière suffisamment importante, quelqu'un doté d'un pouvoir d'observation pourrait être en mesure de sentir sa position à distance.
« Amara était la grande prêtresse de Loa, l'île où j'ai grandi, et elle était également l'une des précédentes utilisatrices du fruit de la vie. Même après sa mort aux mains des villageois en colère, la tradition de choisir un chef spirituel ayant ses capacités s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui. Je suis le grand prêtre actuel qui a reçu la réincarnation de son fruit du démon. »
« Oh, je vois. Je suis désolé de ne pas m'être adressé à toi avec les honneurs qui conviennent, » dit Zoro sans se soucier des autres parties de l'histoire.
Le sourcil rouge de Naru tressaillit de contrariété, mais il se tut tandis que son mari reprenait son récit. Après la mort d'Amara, les soi-disant "malédictions" qu'elle avait créées avec ses pouvoirs de fruit du démon étaient entrées en rémission, mais les conditions qu'elle avait fixées pour réguler l'échange d'énergie vitale avaient un prix terrible pour le nouvel utilisateur - une fois que quelqu'un mange le fruit réincarné, sa vie est liée aux anciennes "malédictions" lorsqu'il se réveille.
« Mon mari a mangé ce fruit il y a dix ans, alors qu'il n'avait que seize ans, » dit Naru avec insistance. « Depuis, son espérance de vie a lentement diminué car son énergie était drainée chaque fois que les malédictions d'Amara affectaient quelqu'un. Nous avons réussi à retrouver la plupart d'entre eux au fil des ans et à briser leur lien avec lui, mais le pire est toujours d'actualité. »
« ''La malédiction des 100 baisers" », dit Malec. « Sa puissance dépasse de loin toutes les autres, et elle a tué beaucoup de gens. Je l'ai toujours sentie, comme un nuage noir qui me suivait partout, et elle est devenue très pénible ces dernières années. Avant que les gens ne découvrent comment cela fonctionne, les hommes mouraient toujours et je recevais leur énergie vitale, mais cela fait des années que la malédiction n'a pas tué, et au lieu de cela, j'ai senti ma propre énergie reconstituer la leur chaque fois qu'ils embrassaient quelqu'un. Ce cycle sans fin a fait des ravages, comme vous pouvez le voir. Nous n'avons jamais pu attraper la malédiction avant qu'elle ne soit transmise. »
« Parfois, la malédiction était emportée sur une autre île, ce qui rendait les recherches encore plus difficiles en raison de la mauvaise condition physique de Malec. Il lui était impossible de voyager en toute sécurité sur Grand Line, et nous devions donc attendre une occasion de prendre la malédiction à quelqu'un sur Loa. C'est alors que l'homme nommé Logan l'a attrapée d'un pirate, et il a commencé à s'habiller en femme pour gérer les effets de la malédiction. J'étais là quand il était sur le point d'atteindre son centième baiser, mais ton idiot de coéquipier me l'a volé ! »
« Pourquoi fallait-il que tu sois aussi con avec lui ? Ce n'était pas sa faute - comment était-il censé savoir ce qui allait se passer ? »
« Je faisais semblant d'être un pirate pour pouvoir le lui prendre ! » Naru se mit en colère. « J'allais te piéger pour que tu viennes avec nous et t'utiliser comme appât pour qu'il me le donne. »
« Je ne comprends pas pourquoi tu veux cette malédiction, mais c'est moi qui l'ai maintenant, et je ne veux certainement pas en mourir. J'allais te la donner de toute façon, c'est pour ça que je parlais à un connard comme toi. Me kidnapper n'était même pas nécessaire - prenez-la si vous le voulez, et laissez-moi sortir d'ici ! »
« C'est ce que j'essaie de faire, mais il y a une limite au temps entre les baisers. Je dois te garder ici jusqu'à ce que tu atteignes cent. »
« Qu'est-ce que tu racontes ? » demanda Zoro avec incompréhension. « J'étais déjà à 99 quand je t'ai rencontré au bar. Embrasse-moi et finissons-en ! »
Cette déclaration fut accueillie par un silence surpris qui semblait remplir toute la pièce et peser sur tout ce qui s'y trouvait. Zoro jurerait sentir la pression de l'air sur sa peau, et sa vision nageait dans l'effort constant de contrôle de son haki. Il était presque à sa limite, et alors il laissait tout sortir dans l'espoir que l'un de ses nakama remarquerait l'explosion d'énergie.
« Mais tu...tu ne peux pas avoir été à 99. Je t'ai déjà embrassé plusieurs fois pendant que tu étais endormi - cela seul peut parfois causer le transfert de la malédiction - mais cela n'a pas fonctionné. Tu as dû mal compter, » dit Naru furieusement. Il fit un pas menaçant en avant dans sa dénégation, mais Malec posa une main sur le bras de son mari dans un geste silencieux pour le retenir. « Ne te moque pas de moi, pirate ! Je dois m'emparer de cette malédiction pour la briser - l'amour véritable est le seul moyen ! Je sais que nous pouvons le faire. Si nous ne le faisons pas, mon mari... »
« Calme-toi, Naru ! Pourquoi mentirait-il ? Il y a quelque chose qui ne va pas. Je sens qu'il est toujours connecté à moi, ce qui veut dire qu'il ne l'a pas encore transmis, mais c'est différent. C'est comme s'il me rejetait inconsciemment. Je pense qu'il te rejette aussi. »
« Je n'ai aucune idée de ce dont tu parles, » interrompt Zoro. « Qu'il m'embrasse à nouveau. Je suis pleinement conscient, ça devrait marcher. » Il ne comprenait pas pourquoi la malédiction n'avait pas été transmise. Si ce que Naru disait était vrai, l'embrasser dans son sommeil aurait dû la transférer comme cela avait été le cas lorsque Zoro avait embrassé Sanji pour la première fois. « Faites-le avant que je ne change d'avis ! »
Avec la permission de son mari, Naru s'approcha prudemment de l'épéiste retenu et se pencha à son niveau. Zoro ferma les yeux devant la pression involontaire des lèvres et se força à répondre de manière appropriée. Cela lui faisait bizarre, et complètement faux, d'embrasser un homme qui n'était pas le cuisinier. Les poils du menton de Sanji lui manquaient, ainsi que la pression insistante de la langue du blond pour ouvrir ses lèvres, mais il savait qu'il pourrait mettre fin à tout ce gâchis et retourner auprès de son amant s'il cédait et laissait le rouquin lui arracher la malédiction. C'était le plan initial de toute façon, et même si Naru se comportait comme un salaud en prétendant être un pirate, Zoro savait instinctivement qu'il n'était pas une mauvaise personne. Il voulait juste sauver son amant d'une mort prématurée, et Sanji avait involontairement ruiné cela en embrassant 'Lola' - ce n'est pas étonnant que l'autre homme semble haïr le cuisinier à ce point.
Naru se dégagea d'un coup sec, ses yeux se rétrécissant avec méfiance en regardant l'homme aux cheveux verts. Zoro s'attendait à ressentir la sensation familière d'une énergie revitalisante inondant ses membres endoloris, mais il n'y avait rien - aucune reconstitution de son énergie au contact des lèvres de l'autre homme - et il semblait que Naru avait également ressenti un manque d'effet similaire.
« Tu m'as menti, Roronoa ! »
« Non, je n'ai pas menti ! Je n'embrasse que le cuisinier, et nous avons fait un suivi minutieux. Comment ai-je pu faire une erreur aussi importante et risquer de rendre cette malédiction à mon nakama ? » argumenta-t-il, confus.
« Nakama ? » répéta Malec avec curiosité. « L'homme qui t'a aidé avec la malédiction... qu'est-ce qu'il est exactement pour toi ? »
« Je viens de te le dire. C'est mon nakama. Il s'appelle Sanji et c'est le cuisinier de notre équipage. »
L'homme aux cheveux blancs prit le temps de réfléchir à cette réponse, puis s'avança pour se tenir à côté de son mari et regarder Zoro dans les yeux. Une main fine se tendit pour prendre le menton de l'épéiste dans sa faible prise, le forçant à soutenir son regard. « Qu'est-ce que tu ressens vraiment pour Sanji ? Dis-moi la vérité, épéiste...l'aimes-tu ? »
« Oui, » répond Zoro sans hésiter.
« A quel point l'aimes-tu ? »
« Avec tout ce que j'ai. »
« Et est-ce qu'il t'aime en retour ? »
La dernière question fit réfléchir Zoro. Il ne savait pas vraiment ce que Sanji pensait de lui, ni à quel point le cuisinier avait dépassé le stade de l'attirance purement physique pour l'épéiste, mais il y avait deux choses dont il était certain.
« Il tient à moi...mais il ne m'aime pas assez pour avoir brisé la malédiction, manifestement. » Même pour lui, sa voix sonnait creux, et Malec sembla percevoir sa déception évidente de devoir l'admettre.
« Même s'il ne te rend pas ton affection, tu l'as quand même choisi. »
« Je l'ai choisi. Qu'est-ce que ça peut faire ? » demanda l'épéiste d'un air fatigué. Il laissa sa tête tomber en avant car il n'avait plus d'énergie à dépenser pour faire travailler les muscles de son cou. Tout son effort était actuellement concentré sur le rassemblement de son haki au centre de sa poitrine et sa compression comme une bombe miniature.
La dernière chose qu'il entendit avant de tout laisser sortir fut la voix apaisante de Malec qui disait : « C'est important parce que c'est la seule personne dont tu accepteras le baiser. Sanji est le seul à pouvoir te sauver maintenant. »
