Je ne possède aucun des personnages du film

Le soleil de Los Angeles dardait ses rayons brûlants sur l'asphalte, faisant onduler l'air au-dessus des rues bondées. Jack Traven, officier du SWAT, s'accroupit derrière la portière ouverte de sa voiture de patrouille, le cœur battant la chamade. À quelques mètres de là, une banque était en train d'être braquée, et la situation avait rapidement dégénéré.

En espérant que cela vous plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


LE BRAQUAGE

Le soleil de Los Angeles dardait ses rayons brûlants sur l'asphalte, faisant onduler l'air au-dessus des rues bondées. Jack Traven, officier du SWAT, s'accroupit derrière la portière ouverte de sa voiture de patrouille, le cœur battant la chamade. À quelques mètres de là, une banque était en train d'être braquée, et la situation avait rapidement dégénéré.

- Central à toutes les unités, grésilla la radio. Les suspects sont lourdement armés et considérés comme extrêmement dangereux. Soyez prudents.

Jack jeta un coup d'œil à son partenaire, Mike, qui hocha gravement la tête. Ils avaient déjà vécu ce genre de situation, mais quelque chose dans l'air leur disait que cette fois-ci serait différente, il y avait un problème, une étrange sensation qui leur hurler que ce n'était pas normal.

Soudain, la porte de la banque s'ouvrit à la volée. Trois hommes en sortirent en courant, leurs armes automatiques crachant une pluie de balles sur les forces de l'ordre. Jack et Mike se baissèrent instinctivement, tandis que les impacts résonnaient contre la carrosserie de leur véhicule.

- On se replie ! Hurla le chef d'équipe dans leurs oreillettes. Ces types ont des munitions perforantes !

Le cœur de Jack fit un bond dans sa poitrine. Des balles perforantes ? Cela changeait complètement la donne. Leurs gilets pare-balles habituels ne seraient d'aucune utilité face à ce type d'armement.

Malgré l'ordre de repli, Jack ne pouvait se résoudre à abandonner. Il avait aperçu des civils terrifiés à l'intérieur de la banque et l'idée de les laisser à la merci de ces criminels lui était insupportable.

- Mike, dit-il à son partenaire, couvre-moi. Je vais essayer de les prendre à revers.

Mike le regarda comme s'il était devenu fou.

- Jack, c'est du suicide ! Tu as entendu le chef, leurs balles peuvent traverser n'importe quoi !

Toutefois, Jack avait déjà pris sa décision. Profitant d'une accalmie dans les tirs, il s'élança vers une ruelle adjacente, espérant contourner le bâtiment et surprendre les braqueurs.

Le cœur battant à tout rompre, Jack longea le mur de la banque, son arme fermement serrée contre sa poitrine. Il entendait les cris et les coups de feu qui continuaient de résonner sur la rue principale. Ses collègues faisaient de leur mieux pour contenir la situation, mais il savait que le temps jouait contre eux.

Arrivé à l'angle du bâtiment, Jack prit une profonde inspiration. C'était maintenant ou jamais. D'un mouvement fluide, il pivota, pointant son arme vers la zone où il avait vu les braqueurs pour la dernière fois, mais ils n'étaient plus là.

Un frisson glacé parcourut l'échine de Jack. Où étaient-ils passés ? La réponse lui parvint sous la forme d'une douleur fulgurante dans le dos. L'un des criminels l'avait repéré et avait tiré avant qu'il ne puisse réagir.

Jack s'effondra sur le sol, le souffle coupé. La douleur était atroce, bien pire que tout ce qu'il avait pu expérimenter auparavant. Il tenta de se relever, mais son corps refusait de lui obéir.

- On en a eu un ! Entendit-il crier.

Des pas se rapprochèrent rapidement. Jack lutta pour garder les yeux ouverts, sa vision s'obscurcissant par moments. Il vit l'un des braqueurs se pencher au-dessus de lui, un rictus cruel sur le visage.

- Pas si malin que ça, le flic, ricana l'homme.

Jack essaya de lever son arme, mais ses bras étaient comme du plomb. Le braqueur le regarda se débattre avec un amusement malsain.

- T'inquiète pas, dit-il en pointant son arme vers la tête de Jack. Je vais abréger tes souffrances.

Alors que Jack pensait que tout était fini, une rafale de tirs retentit. Le braqueur fut projeté en arrière, touché de plein fouet. Mike apparut dans le champ de vision de Jack, le visage déformé par l'inquiétude.

- Jack ! Tiens bon, mon vieux !

Jack voulut répondre, mais seul un gargouillis sanglant sortit de sa bouche. Il sentait la vie s'échapper de son corps, impuissant à l'arrêter. Alors que sa conscience commençait à vaciller, une image s'imposa à son esprit. Annie. Son Annie. Ils s'étaient rencontrés il y a deux ans, lors de cette folle aventure avec le bus piégé. Depuis, elle était devenue son roc, sa raison de vivre. Il revoyait son sourire, entendait son rire cristallin. Il se rappelait leur premier baiser, leurs projets d'avenir. Ils devaient partir en vacances la semaine prochaine. Une semaine à Hawaii, loin du stress et du danger de Los Angeles.

- Annie..., murmura-t-il faiblement.

Mike, qui pressait désespérément ses mains sur la blessure de son ami, se pencha plus près.

- Quoi, Jack ? Qu'est-ce que tu dis ?

Mais Jack ne l'entendait plus. Dans son esprit embrumé par la douleur et la perte de sang, il était avec Annie. Il la voyait, assise sur la plage, le soleil jouant dans ses cheveux bruns. Elle lui faisait signe de la rejoindre, un sourire radieux aux lèvres.

- J'arrive, mon amour, pensa Jack alors que les ténèbres l'enveloppaient.

Alors qu'il perdait connaissance c'est le chaos qui régnait tout autour de lui. Les sirènes des ambulances se mêlaient aux cris des policiers et des civils. Mike hurlait dans sa radio, réclamant une assistance médicale immédiate, mais pour Jack, tout cela semblait très lointain, comme un écho d'une autre réalité.

OooO

Dans les heures qui suivirent, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. L'officier Jack Traven, héros de la police de Los Angeles, avait été grièvement blessé en tentant d'arrêter un braquage de banque. Les médias s'emparèrent de l'histoire, louant le courage de l'homme qui avait risqué sa vie pour protéger des innocents.

À l'hôpital, Annie faisait les cent pas dans la salle d'attente, le visage ravagé par les larmes et l'inquiétude. Quand elle avait reçu l'appel, son monde s'était écroulé. Maintenant, elle attendait, suspendue entre l'espoir et le désespoir, priant pour que Jack s'en sorte.

Les médecins avaient été clairs : les prochaines heures seraient critiques. La balle avait causé des dégâts considérables, et Jack avait perdu beaucoup de sang, mais il était fort. C'était un battant. La jeune femme se répétait que s'il y avait quelqu'un capable de survivre à une telle épreuve, c'était bien lui.

Alors qu'elle regardait par la fenêtre, observant la ville qui continuait de vivre comme si de rien n'était, Annie se fit une promesse. Si Jack s'en sortait… non, quand Jack s'en sortirait, elle ne le laisserait plus jamais risquer sa vie de la sorte. Ils partiraient, loin de cette ville et de ses dangers. Ils commenceraient une nouvelle vie, ensemble, en sécurité.

Toutefois, pour l'instant, tout ce qu'elle pouvait faire était attendre et espérer… Espérer que l'homme qu'elle aimait trouve la force de revenir vers elle et de traverser l'obscurité qui l'avait englouti, pour retrouver la lumière de leur amour.