Hello Hello !

Après le choc du chapitre 20… voici le chapitre 21 qui clôture la seconde partie de cette fanfiction !

Alors… Shun est-il devenu un monstre ? Va-t-il être sauvé ? Artémis va-t-elle réussir à se réincarner ? Et bien entendu, Athéna et Dionysos vont-ils revenir ?

Toutes ces révélations dans ce chapitre !

Bonne lecture à vous

isa1977 : merci pour ton commentaire ! Mea culpa pour Shun ! J'ai beaucoup aimé rédiger cette scène haha ^^


Dans une autre dimension

Dionysos se présenta sur ces terres de sable blanc. Il savait que si le combat avec sa soeur allait durer des minutes ou des heures ici, cela allait se traduire en jours sur la Terre. Il fallait donc écourter ce combat au plus vite.

Il sentit une présence derrière et se retourna. Athéna lui faisait face sous les traits de Saori Kido. Elle portait une robe blanche courte pour faciliter ses mouvements et avait dans les bras sa lance et son bouclier.

- T'as repris tes bonnes vieilles habitudes à ce que je vois, fit le dieu du vin dans un sourire.

- En garde Dionysos

- Ah oui, direct. Même pas bonjour ?

- Je n'ai pas le temps de discuter avec toi. Il faut absolument que Shun et Shura arrêtent de te suivre. Et je ferais tout pour.

- Mais bien sûr… Au lieu de regarder tes propres erreurs, tu fais ton possible pour les contourner et désigner des coupables tout fait.

- Je n'en ai rien à faire de tes remarques.

- Ok, très bien, très bien.

Puis, il sourit :

- En garde alors.

Il disparut instantanément t Saori bondit pour éviter le coup lancé par derrière. Bien qu'elle se dise qu'il n'était probablement pas doué pour le combat, elle décida de se méfier toutefois. Et elle eut raison. Devant elle, le ciel commença à prendre une teinte orangée puis rose. Le sable sembla se mouvoir et le silence devint un bruit assourdissant. Elle sentit son pas devenir lourd. Devant elle, Dionysos devenait gigantesque. Son sourire s'étirait affreusement et ses doigts étaient aussi tordus que des racines.

Elle inspira et tenta de regagner son calme intérieur pour retrouver la raison. Bientôt, les lignes redevinrent distinctes et elle profita d'une ouverture pour tenter de le toucher avec sa lance. Rater ! S'il n'avait pas bouger son épaule à temps, elle l'aurait atteint !

Sentant la colère monter en elle, elle essaya encore de la canaliser et se jeta sur son frère. Ce dernier bloqua la lance avec ses mains. Le sang se mit à couler en abondance : un sang rouge comme le vin. Il la jeta sur le côté et déforma son corps. Ses bras et ses jambes s'étirèrent de manière exponentielle et il se jeta sur elle de la même manière qu'une araignée. Saoi perdit sa lance mais parvint à le déstabiliser avec son bouclier. Elle rattrapa sa lance et se jeta sur son dos. Dionysos hurla et roula sur le sol. Cette fois-ci, la déesse de la sagesse laissa sa colère s'exprimer. Elle enchaîna les prises avec sa lance, poussant son frère, qui avait retrouvé une forme humaine, dans ses derniers retranchements.

- Tu vois que j'avais raison ?! Tu es toujours la même garce égocentrique qui se prétend protectrice des hommes alors qu'elle n'est qu'une déesse orgueilleuse imbue d'elle-même !

- Tu vas te taire ?! Moi au moins j'ai lutté contre Hadès !

- Parce que c'est facile ! Personne ne peut le blairer Hadès ! Même Poséidon t'a aidé face à lui ! Mais quand il s'agit des autres dieux, t'es jamais là pour les hommes !

- Ferme la ! Tu ne sais pas ce que j'ai vécu pendant tous ces siècles !

- Oh si ! Tu t'es créé une image de sainte que tu as véhiculée auprès de tes chevaliers ! Et tu crois que Shun et Shura y croient encore !

- Peu importe, je les arracherais à ton Sanctuaire !

Elle avait plaqué Dionysos au sol et le menaçait de sa lance.

- Le despote a parlé ! Pourquoi tu veux à ce point qu'ils quittent mon Sanctuaire ?!

- PARCE QUE JE NE VEUX PAS LES PERDRE !

Dionysos ouvrit grand les yeux en entendant ça et le silence se fit, seulement troublé par les larmes d'Athéna.

- Je ne peux plus… Je ne veux plus perdre quelqu'un qui m'est cher, c'est trop dur.

Elle leva son beau visage et finit par lui déclarer tout ce qui troublait son âme depuis des mois :

- Je sais, tu trouves ça ridicule mais c'est la réalité. Je ne veux plus perdre quelqu'un qui m'est cher. Quand j'ai combattu Hadès, Seiya, le chevalier Pégase… Celui que j'aime… m'a protégée de l'épée d'Hadès. Il a survécu mais… Il ne bouge plus, ne parle plus. Il est comme mort en vérité. Et tous les jours, tous les jours, je dois voir son état. Et tous les jours, mon cœur est meurtri de voir une telle situation. Je me sens alors si impuissante. C'est ironique je sais, car je vis exactement ce que tu avais vécu il y a des siècles, sûrement le destin qui me puni pour ce que je t'ai fais subir avec les autres dieux. Mais voici la vérité. Voilà pourquoi je ne veux pas perdre Shun et Shura. Ils me sont chers et… Je ne veux plus voir mes chevaliers mourir pour moi.

Elle planta violemment sa lance dans le sable et s'éloigna en pleurs. Elle finit par s'asseoir, les genoux repliés. Elle était dos à son frère, donc exposée au danger, mais elle s'en fichait maintenant. Elle sentit du mouvement puis vit du coin de l'œil Dionysos s'asseoir à côté d'elle. Il paraissait plus calme.

- C'est donc ce fameux Seiya dont me parlait Shun ?

- Oui c'est lui.

- Hm… Je ne vois pas ce que tu lui trouves mais à ce qu'il paraît il est super donc bon…

Le décalage de cette discussion avec ce qu'ils avaient fait tantôt était si paradoxal que Saori ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire en coin.

- Il est très courageux et toujours pétri d'espoir et d'optimisme. C'est… tu ne peux pas le comprendre quand tu n'es pas avec lui.

- Oh je vois… Je t'avoue que je ne m'attendais pas à ce que tu me réponde ça.

- Maintenant tu sais. Pour apporter une autre révélation, j'ai… toujours regretté d'avoir laissé Héra assassiner ta femme. Tu l'as dis toi-même : je n'aurai pas dû vouloir à ce point plaire à mon père à l'époque. Je m'en suis voulue et… Il y a de fortes chances que ce soit cet incident qui m'ait mené à développer mon Sanctuaire et mes chevaliers. Pour qu'une situation similaire ne recommence plus.

- Tu veux dire que la mort de ma femme a permi la survie de millions d'innocents ?

- Je peux comprendre que…

- Elle serait ravie de l'apprendre paradoxalement, dit Dionysos dans un soupir. Elle avait toujours été déçue de savoir qu'on se souvenait plus d'elle pour ce qu'il s'était passé avec Thésée plutôt que de notre histoire d'amour. Donc bon, si tu lui dis qu'elle est à l'origine de tes 88 chevaliers, Zeus mais tu l'as ravi !

Saori ne put s'empêcher de rire. C'est d'ailleurs à ce moment-là qu'ils ressentirent l'atmosphère se tordre : quelqu'un venait. Ils virent un éclat de cosmos et Pan apparut devant eux.

- Je vois que vous ne vous êtes pas encore entretué ?

- On fait une pause, répondit Dionysos.

- Dans ce cas, je pense que vous pourrez vous occuper de vos humains non ?

- Il se passe quoi ?

Quand Pan finit le résumé de la situation, Dionysos et Athéna avaient pâli : Shun était en danger !

OoOo

Le tintement de la chaîne d'Andromède siffla dans l'air de cette demeure abandonnée.

Une chaîne apportant non pas la paix et la justice mais la mort.

- SHUN ARRÊTE !

Le chevalier fut bloqué par une paire de bras en armure.

Le ton de la voix eut raison de la folie et il commença à reprendre pied, l'air hagard.

Il sentit qu'il était emprisonné dans les bras de quelqu'un qui se tenait fortement à lui, comme si sa vie en dépendait.

C'était Shura.

- Que… Comment…

Puis Shun vit la petite fille devant ses yeux, complètement apeurée, les yeux remplis de larmes. Il comprit alors ce qu'il avait tenté de faire sous l'emprise de la folie. Sa vue se brouilla et ses membres commencèrent à trembler alors que la raison lui revenait petit à petit.

- Calme-toi Shun

- Comment… Comme j'ai pu…

Ses jambes flanchèrent et il fut soutenu par Shura. Mais le pire pour le Capricorne fut quand il entendit un râle sortir de la bouche de Shun, suivit d'un deuxième. C'était comme entendre un souffle comprimé qui au lieu d'apporter vie au corps l'étouffait. Shura comprit alors ce qu'il se passait.

- Shun… Ne fais pas de crise d'angoisse maintenant.

Il prit le visage de son camarade entre les mains et vit son teint blanc et son air hagard. Oh dieu… Il était en pleine crise de nerf.

- Shura ! Tout va bien ?! Fit la voix de Shunrei alors qu'elle pénétrait dans la pièce avec Cilia.

- Non. Ça va mal. Shun a utilisé la technique interdite et a failli tuer l'enfant la. Je suis arrivé à temps.

- Oh mon dieu… fit Shunrei en mettant la main devant sa bouche.

- On n'est pas dans la merde. Bon. Embarquez la petite loin d'ici. Je ne sais pas après comment se passe une réincarnation. Probablement qu'on va vous poursuivre mais c'est la meilleure des solutions pour le moment.

- Très bien, fit Shunrei

Elle vit la petite terrorisée dans un coin et incapable de bouger. Elle s'approcha et prit davantage une apparence d'arbre. Comme elle l'avait deviné, la petite était habituée aux dryades et c'est tout naturellement qu'elle commença à baisser sa garde bien qu'elle tremblait encore.

- Tout va bien mon ange… dit Shunrei en s'agenouillant en face d'elle. C'est fini, ne t'en fais pas.

- Elle arrive bientôt Artemis ?

- Hm… Oui bientôt… Viens dans mes bras

La petite sembla se méfier puis finalement tendit ses bras. Aussitôt, Shunrei relâcha des spores qui eurent pour effet de l'endormir rapidement. Elle fit un signe de tête à Cilia.

- Prends la avec Eliotis et emmenez là loin d'ici par les airs. Je me charge des dryades s'il y en a sur place.

- Roger ! Fit la sylphe.

Iel partit et fut bientôt rejoint par Eliotis transformé en aigle. Shunrei sortit de la pièce tandis que Shura serrait les mains de Shun dans ses bras et tentait de le calmer avec sa voix grave et chaude.

- Shun…

- Je… Je…

Le chevalier arrivait à peine à formuler une phrase cohérente tant elle était entrecoupée de respiration ardue. Ses mains tremblaient si fort dans celles de Shura que ce dernier décida d'envoyer au Diable ses derniers préavis et déploya toute la tendresse dont il était capable envers Shun.

- Ça va aller Shun… Je suis là… Concentre toi sur ma voix.

- Je suis un monstre…

- Non. Tu n'es pas un monstre. Tu es un être humain.

- Mais je… J'allais tuer…

- Tu n'as pas réussi à contrôler un grand pouvoir. Ça aurait pu avoir de graves conséquences mais ça ne s'est pas passé.

- C'est de ma faute…

Entendre cette phrase fit ressentir un pique glacé dans le cœur de Shura. Qu'importe leur discussion a Asgard, Shun restait encore persuadé que ses proches sont blessés à cause de lui et de ses agissements, qu'ils s'appellent Seiya ou Saor. Pour cela qu'il était parti tout seul combattre Artemis. Et sur le coup, Shura ne le prit pas mal : au contraire, il comprit les ressentis de Shun.

Il prit alors le visage de Shun en coupe et essuya tendrement avec son pouce une des larmes débordantes.

- Shun, on ne t'en veut pas pour ce qu'il vient de passer. Tu as voulu nous protéger en y allant seul oui mais au final tu t'es plus mis en danger qu'autre chose. Alors s'il te plaît… compte sur nous aussi. Nous aussi on a peur que tu sois blessé voire pire… Nous aussi… On a peur de te perdre…

Il prit une inspiration :

- J'ai peur de te perdre… Ça me… briserait le cœur.

- Mais… Mais si… Si je n'arrive pas à… À te protéger…

- Ce ne sera pas de ta faute Shun… Je t'en supplie… Ne te mets plus en danger comme ça… Ne pense plus que tu es responsable…

La respiration de Shun s'était calmée mais les larmes continuaient toujours de couler. Shura renforça sa prise sur les joues, le regard absorbé par les yeux verts et ses lèvres minces. Plus rien n'existait autour d'eux et le silence était roi.

- Je t'en supplie… Ne pleure plus…

Et il déposa un baiser tendre sur les lèvres de Shun.

OoOo

Shunrei se retrouva dans le hall principal après être partie de la pièce. Alors qu'elle posait les pieds sur le sol en marbre nervure de racines, elle leva vivement son visage vers le puits de lumière. Elle n'avait pas eu tort : on l'observait bien.

Elle vit un homme en armure argentée qui la regardait d'un air froid et glacial. Ses cheveux étaient blonds et mi-longs. Un masque de la même matière que son armure couvrait la moitié de son visage et se terminait en forme d'ailes d'anges.

- C'est bien la première fois que je vois une dryade qui n'est pas dans la cour d'Artemis, déclara l'homme.

- Que veux tu, nous sommes toutes différentes.

- En es tu vraiment une ?

Shunrei leva un sourcil alors qu'elle se mettait en garde :

- Comment ça ?

- Tout ton être me hurle que tu es une dryade. Pourtant… ta façon d'agir… et même ton âme… est différente d'une dryade. Qui es tu ?

- Je suis…

- Laisse Theseus, fit une voix mielleuse.

Une voix que Shunrei pouvait reconnaître entre mille et qui la fit tressaillir.

- Je m'occupe d'elle. Va plutôt t'occuper de ceux qui se sont enfuis avec la future hôte de notre déesse.

Shunrei vit une femme brune à motiee nue et au corps vert se pencher vers le trou de lumière. Elle se fit descendre lentement grâce à ses bras transformés en liane et atterrit devant Shunrei, un léger sourire aux lèvres.

- Je ne pensais pas te revoir de cette façon là Shunrei, fit la dryade qui avait orchestré l'enlèvement de Seiya.

Shunrei ne répondit pas et se mit à trembler. Elle ne la connaissait que trop bien. En cinq ans, elle avait eu le temps de s'entraîner avec cette dryade impitoyable qui parcourait la terre depuis des milliers d'années. Certainement la plus ancienne de toutes les dryades présentes sur terre. Et la plus puissante de surcroît.

- Euryce…

- Je vois que tu n'as pas oublié mon nom, c'est appréciable.

- Tu as fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Comment aurais-je pu t'oublier ?

- Justement… C'est là où j'ai un doute.

Euryce s'approcha d'un pas félin et fit de son corps un long tronc qui s'enroula autour de Shunrei, ses cheveux se confondant avec les racines de son corps.

- Que je sache… Tu étais là pour apprendre à devenir pleinement une dryade ? Toi qui n'étais q'une humaine. C'est ce que j'ai fais pendant cinq ans. Et qu'est ce que je vois ?

Elle approcha son visage du sien, Shunrei tremblant sous les yeux terribles de la plus ancienne des dryades.

- Un pastiche. Une parodie de dryade. Tu transpires l'humaine à plein nez.

- Non… Non c'est faux.

- Tu sais que je dis la vérité. Pourtant, quand tu es venue me voir il y a cinq ans, tu étais déterminée à être comme nous, fille de l'homme que tu étais. Qu'est ce qui a bien pu te faire changer d'avis ?

Shunrei ne répondit rien et serra les dents.

- Je savais bien qu'à un moment ou un autre Dionysos allait te faire changer d'avis sur les humains. C'est regrettable…

- Tu n'as pas forcément… raison sur les humains.

- Oh ? Ça serait un humain donc qui t'aurait fait changer d'avis ?

Shunrei ouvrit grand les yeux tandis que le corps d'Euryce s'allongeait, lui donnant une aura plus menaçante que jamais.

- Même si je ne supporte pas voir mes enseignements être gâchés de cette façon, je suis curieuse de voir la façon dont tu vas te défendre.

- J'y compte bien…

Euryce esquissa un sourire en coin puis sans crier gare, lança des lianes tel que des boomerangs tranchants. Aussitôt, Shunrei fit appel à une barrière de terre qui la protégea.

- Pas mal… Mais tu ne vois plus ton adversaire.

Shunrei se retourna trop tard. La dryade faisait irruption dans son dos et la plaquait violemment contre le mur de pierre. Shunrei hurla sous la douleur alors qu'elle tentait de se dégager de la poigne d'Euryce.

Elle se retourna malgré la douleur et tordit violemment le bras qui l'emprisonnait. Sentant le point de rupture, elle hurla et le bras s'arracha. Mais cela ne sembla faire ni chaud ni froid à la Euryce qui regarda simplement ce qui lui restait et le fit repousser très rapidement.

- Tu… Ne ressens-tu pas la douleur ?

- Ma chère, j'ai appris à maîtriser mes capacités et mon corps car je sais qui je suis… Contrairement à d'autres…

Elle esquissa de nouveau ce sourire qui fit trembler Shunrei.

- Voyons voir à quelle vitesse tu peux te régénérer !

Et aussitôt, Euryce fonça sur Shunrei, des pics rocheux sortant de ses bras. Shunrei para avec un bouclier en racine et en pierre qui tint bon du mieux qu'il pouvait tandis que la dryade enchaînait les coups à une vitesse folle. Shunrei voulut tenter une fente en tapant brutalement le sol de son pied gauche. Un pic rocheux sortit de terre pour blesser la dryade. Mais il ne rencontra que le vide car la dryade avait formé un trou au niveau de son ventre. Shunrei fut stupéfaite. Voyant qu'elle était perturbée, Euryce décida de la clouer au sol :

- Tu sais Shunrei, tu pourrais nous rejoindre. Artémis défend les dryades mieux que ne le fait Dionysos. Nous pourrons vivre une ère de paix et de prospérité, sans humains pour nous détruire constamment.

- Je ne peux pas…

- Pourtant… Tu les entends comme moi ces arbres qui souffrent non ?

Shunrei ne pouvait le nier. Dès qu'elle voyait un abattage d'arbre en série, c'était comme voir un massacre. Ce flash de vérité la dérangea un instant et Euryce en profita pour saisir le bouclier, le briser et faire un clé de bras à Shunrei qui hurla sous la douleur.

- Tu n'es plus la gamine d'il y a cinq ans qui voulait se prouver quelque chose. Maintenant, tu dois faire un choix : soit tu es une dryade, soit tu es une humaine.

Elle saisit brutalement Shunrei par les bras et les pieds, puis explosa son dos contre son genou. Si Shunrei avait été une véritable humaine à cet instant précis, elle serait paralysée à vie. Son cri fut douloureusement silencieux tandis que Euryce la plaqua au sol.

- Choisis… Ou meurs.

- Je… Je ne peux…

- Très bien.

Et utilisant ses pouvoirs, Euryce envoya le corps de Shunrei dans les profondeurs de la terre.

OoOo

Cilia volait au-dessus de la forêt avec Eliotis à ses côtés. Son instinct lui criait que quelque chose allait arriver. Mais quoi ?

Soudain ! Un éclair d'énergie transperça le ciel et percuta une des ailes de Cilia. N'ayant pas pu être invisible à cause de l'enfant qu'iel portait dans ses bras, la sylphe hurla de douleur tandis qu'un autre éclair percutait Eliotis, les forçant à s'échouer au sol.

Tout en haut des cieux, Théseus les observait d'un air froid. Il hésita : devait-il continuer à les attaquer ? Puis, il se rappela d'une des mentions d'Euryce concernant le faune et se dit qu'il allait laisser les dryades au sol faire leur travail. Après tout… les ménades de Dionysos avaient en leur sein une bombe prête à exploser à tout moment. Alors pourquoi ne pas l'utiliser ?

Tandis que l'ange partait, les deux ménades tombaient brutalement au sol dans un fracas de branches et de feuilles épouvantables. Avant d'atteindre le sol, Eliotis fit son possible pour se rapprocher de Cilia et de l'enfant pour les protéger dans leur chute. Cette dernière fut amoindrie pour les deux, sauf pour le fils de Pan. Alors au sol, couverts de poussières et de blessures, ils se remirent de leur chute en soufflant un coup.

- Tout va bien ? demanda le faune

- Oui, je vais bien… Et elle aussi… Merci Elio…

- Y'a pas de quoi…

Eliotis observa la forêt environnante. Un souvenir désagréable lui remonta le long de l'échine. Il n'aimait pas cette forêt, bon dieu qu'il ne l'aimait pas. Et c'était bien la première fois que ça lui arrivait.

- Comment va ton aile ?

- Elle aura bien besoin d'être réparée… dit Cilia dans une grimace. On va devoir continuer au sol.

- Dès que j'ai retrouvé un peu d'énergie, je me transforme en cheval et on se tire d'ici. Je déteste déjà cet endroit.

La sylphe fit une moue contrainte en observant son ami. Il paraissait si à fleur de peau, comme si la moindre perturbation allait tout faire exploser.

Ils marchèrent un temps dans la forêt pour ne pas perdre de temps quand il leur sembla que tout devenait plus sombre. Au bout d'un moment, Eliotis commença à se sentir mal. Cette forêt… elle réveillait tant ses insécurités et ses traumatismes. C'était comme plonger petit à petit dans un bain brûlant.

Ils finirent par entendre de légers murmures. Sur le qui-vive, ils s'arrêtèrent. Les murmures devinrent plus distincts et tandis qu'ils continuaient, Eliotis cru entrapercevoir des formes bougeant dans les arbres. Les dryades… Ils étaient encerclés de dryades…

Monstre…

Repars du chaos d'où tu es sorti…

Ces mots fouettèrent Eliotis et ravivèrent instantanément les flammes douloureuses de ses jeunes années. Il se mit à suffoquer. En voyant ça, Cilia voulut s'approcher de lui pour le rassurer mais iel se rendit compte que ses pieds étaient bloqués dans la terre : pour une sylphe, il n'y avait rien de pire que ça… Iel tenta de se débattre avec la petite dans les bras tout en appelant son camarade :

- Eliotis ! Calme-toi !

Monstre…

Erreur de la nature…

Eliotis tomba à terre tandis que son cosmos s'agitait autour de lui, creusant dans sa peau et la déformant. Il respirait à grande peine tandis qu'une rage sombre et intense montait en lui.

Un déchet comme toi n'aurait jamais dû exister…

Tu n'es qu'un monstre !

C'est ce que tu es !

Il hurla de colère tandis que son cosmos explosa et le transforma en une créature cauchemardesque.

OoOo

Il eut un temps de silence dans la forêt.

Puis la terre trembla.

Un souffle chaud se fit entendre tandis que deux pupilles d'un doré étincelant transpercèrent les ténèbres de la nuit.

Le monstre d'écaille se releva et surplomba de toute sa hauteur la forêt verdoyante. Il devait être plus grand que les immeubles de New York à l'heure qu'il était.

Il poussa un énième cri et balaya de ses immenses pattes un immense hectare de forêt. Il ne se rendit malheureusement pas compte que Cilia se trouvait dans ses mottes de terre.

Aveuglé par la haine, il avança en direction du manoir, balayant tout sur son passage. Les anges se demandèrent à un moment s'ils ne devaient pas intervenir.

- Non, cela ira, suggéra Tomas. Les ménades creusent leur propre tombe avec lui complètement déchainé. Et Artémis ferra revivre les hectares arrachés.

Ils entendirent un énième cri et virent un flux d'énergie dorée sortirent de la gueule du monstre, énergie qui dévasta tout sur son passage. Tout n'était désormais que chaos… Mais c'était le prix à payer pour que les ménades de Dionysos périssent.

Shura sortit alors du manoir avec le bras de Shun autour des épaules et déglutit en voyant l'immense créature fondre sur eux.

- Eliotis ! Reprends-toi !

Mais rien à faire, le faune n'écoutait plus. Il n'était que haine et colère. Son désir de revanche avait pris le dessus sur sa raison. Le Capricorne vit avec horreur la gueule du monstre s'ouvrir, un flux d'énergie se concentrant dans le fond de sa gorge.

Ils allaient les brûler vif !

Le monstre poussa un énième cri…

Et s'arrêta net.

Il baissa les yeux et vit un immense cosmos doré au niveau de sa poitrine. Puis, il vit une main d'homme posé sur ses écailles.

C'était Dionysos. Dionysos venait de l'arrêter.

- Pardonne moi Eliotis…

Le regard du monstre croisa celui du dieu de la folie et il sembla reprendre raison.

- Je t'en conjure, reprends-toi… Tu n'es pas ce qu'elles prétendent, je le sais mieux que tout le monde. Ariane le savait aussi.

À l'évocation de cette humaine qui n'avait montré que gentillesse et sympathie envers lui, la raison revint petit à petit dans le cerveau du monstre et son cosmos doré s'agita de nouveau, l'enveloppant de sa douce chaleur. La créature rétrécit et finit par reprendre le physique du faune qu'ils connaissaient tous.

Eliotis était en larmes. Les années de souffrance se heurtaient à ce qu'il avait connu par la suite et cela le percutait plus qu'autre chose. Il regarda Dionysos et vit que son père était à ses côtés. Les larmes roulèrent davantage sur ses joues et il se précipita dans les bras de son père qui l'enlaça, non sans jeter un regard ému vers celui qui avait son fils. Dionysos lui donna une tape sur l'épaule et il alla rejoindre Shun et Shura.

- Dionysos… Je… Voulut dire Andromède

Mais il eut à peine le temps de finir que le dieu le prit dans ses bras.

- Pardonne-moi toi aussi… Pardonnez-moi tous… J'étais… Si aveuglé par mon désir de vengeance. Que je ne me rendais pas compte que je vous précipitais tous dans la gueule du loup.

Il entra dans le manoir et alla vers le trou béant au sol. Utilisant son cosmos, il tendit la main et ressortit dans un éclat doré Shunrei qui était inconsciente.

- Mon père soit loué… Elle est vivante…

Puis il s'effondra au sol avec Shunrei dans les bras, comme lorsqu'il l'avait sauvé il y a cinq ans.

- Je suis désolé… J'aurais dû vous sauver… Je n'aurais jamais dû vous faire affronter directement ces dieux… J'étais si aveuglé par ma vengeance que j'ai finalement fini par être comme eux…

Un long silence se fit, seulement entrecoupé par les larmes de Dionysos. Sentant que Shun allait s'effondrer de nouveau, Shura le prit immédiatement dans ses bras et embrassa son front avec douceur tandis qu'il caressait ses cheveux. Puis, Andromède se reprit :

- Où est Cilia ? demanda-t-il

- Hé ! Je vais bien ! Juste quelques égratignures… Et une aile cassée… fit une voix au loin.

Ils furent tous soulagés de voir la sylphe arriver avec l'enfant dans les bras.

- Cilia ! cria Eliotis en se précipitant vers iel.

Visiblement très émotif ce soir (comme tous les autres), Eliotis se précipita dans les bras de la sylphes en lui disant mille excuses.

- Je sais Eliotis… Je comprends… Ne t'en fais pas… répondit-iel en lui parlant avec douceur.

Soudain, ils entendirent un battement sonore… Puis un deuxième… Et la lune ronde devint plus lumineuse.

Ils comprirent directement ce que cela signifiait : Artémis venait se réincarner.

Un cosmos d'un doré étincelant vint entourer l'astre lunaire. L'atmosphère devint pesante et tous les oiseaux partirent en hurlant de la forêt. Un rayon doré partit dans leur direction.

Comprenant qu'il cherchait à atteindre l'enfant, Cilia se tourna brusquement par réflexe pour protéger la petite fille…

Et s'étonna de ne rien ressentir. Iel leva un œil, puis, prudemment, se tourna lentement pour voir ce qu'il se passait. Tel ne fut pas sa surprise de voir devant iel une femme du même âge que Shun, les cheveux violets et vêtue d'une robe blanche. Elle tenait dans ses mains un bouclier qui empêchait le rayon d'atteindre la petite fille. Et vu la position qu'elle prenait avec ses jambes, elle n'allait pas lâcher sa prise.

C'était Athéna.

- Artémis ! fit Saori d'une voix forte. Je t'interdis de prendre la vie de cette enfant. Retourne d'où tu viens !

Le rayon s'arrêta mais la lune restait toujours aussi brillante. Avaient-ils réussi à empêcher la réincarnation d'Artémis ?

- C'est… C'est fini ? dit d'une petite voix Shun.

- On l'air d'avoir réussi…

- On a vaincu Artémis, déclara Saori d'une voix montrant qu'elle n'en revenait pas

La déesse baissa son bouclier et se tourna vers son frère. Ils entendirent du mouvement sur le toit et virent la dryade Euryce, qui avait étrangement un sourire satisfait sur le visage.

- Vous pensez vraiment que nous allons nous arrêter-là ?

Alors que l'assemblée la dévisageait curieusement, ils virent un cosmos doré au loin d'où sortirent Aiolia et Esther. Visiblement, Pan les avait téléporté. Shura eut un grand sourire en voyant sa soeur puis sentit une appréhension monter en lui quand il la vit arriver en courant, le visage paniqué et le corps blessé.

- Shun ! Shura ! Dionysos ! Il faut faire vite ! dit la salamandre d'un ton paniqué

- Comment ? fit Shun

- Artémis a enlevé Seiya avec les marinas ma déesse ! Elle va l'utiliser !

- L'utiliser ?... Comment ça ? dit d'une voix blanche Saori qui peinait à se raccrocher à la réalité.

Soudain ! La lune brilla d'un blanc étincellant et ils entendirent une voix dans les cieux :

- Très bien… Plan B !

Et un rayon partit dans une direction opposée. Ils virent alors avec effroi les marinas, dont Kanon portant le corps inconscient de Seiya.

Le rayon heurta le chevalier Pégase et des flammes dorées s'échappèrent du sol à ce moment précis, le faisant voler dans les airs.

- NOOOOOOOOON ! crièrent Saori et Shun en se précipitant vers lui

Un éclat de cosmos retentit et ils durent protéger leurs yeux. Quand ils les rouvrirent, de la fumée avait envahi le lieu. Shun crut distinguer une ombre dans l'épais brouillard et il s'avança.

- S… Seiya ?

Sa seule réponse fut une lance qui l'envoya heurter violemment le sol.

Seiya était debout, vêtu d'une toge blanche surmonté au niveau du torse et de la poitrine d'une armure dorée. Un diadème symbolisant la lune était posé sur son front et son port était majestueux. De plus, sa peau était désormais aussi blanche que la lune.

- Et bien… C'est l'accueil que vous me réservez ? déclara-t-il de sa propre voix.

Le cauchemar avait bien lieu et aucun ne voulait croire à ce qu'il se passait.

Artémis s'était réincarné en Seiya.

Ils virent la déesse s'élever dans le ciel, son cosmos faisant en sorte qu'Euryce, les anges et les marinas la suivent.

- L'oracle avait donc raison Euryce… Il fallait que j'ai une autre solution.

- Je vous l'avais dit, il fallait le croire, dit la dryade de son ton mielleux. Et ce Seiya inconscient était notre meilleur option.

- Réservez-moi un meilleur accueil pour la suite ! déclara la déesse en se téléportant avec le reste de son sanctuaire et de celui de Poséidon

C'était un vrai cauchemar…

OoOo

La grotte était éclairée par de nombreuses bougies pour faire en sorte que tout le monde puisse se voir. Pan se fraya un chemin parmi les chèvres qui dormaient et s'en alla vers la terrasse en roche avec un plateau et des tasses en terre cuite fumantes.

Il s'approcha de Shun qui ne disait rien et qui avait une couverture sur les épaules :

- Une boisson contre le chagrin et la peine, dit le dieu des pâturages en lui remettant la boisson dans les mains.

Shun le remercia d'un mouvement de tête et sentit une légère joie quand il sentit Shura le coller à lui dans un geste tendre. Pan s'approcha également d'Aiolia et d'Esther pour leur remettre la même boisson. Cette fois-ci, le Lion ne broncha pas.

- Pardonnez-nous… Nous aurions dû venir plus tôt… déclara le Lion déclara le Lion qui s'en voulait d'être tombé inconscient après avoir posé le pied sur la terre ferme

- Vous avez failli frôler la mort avec les marinas. Vous n'êtes pas Chronos non plus, déclara le dieu de la folie sur un ton las. Personne n'est Chronos de toute façon.

Le timbre de sa voix était si triste et empli de mélancolie que Saori sentit son coeur se serrer. Personne ne dit mot ensuite. Seul Pan troubla le silence en s'asseyant sur un rocher. Il sortit son instrument éponyme et les notes emplirent l'heure bleue de leur douce mélodie. Seule partielle de rêve les sortant du cauchemar dans lequel ils se trouvaient tous.

En plus d'être dévasté, Shun était sacrément inquiet pour Shunrei : jamais il ne l'avait vu être blessée de la sorte. Elle avait été soignée mais était enfermée dans un mutisme inquiétant. Il serra le poing en pensant à cette maudite dryade qui avait osé… Son flot de pensée fut arrêté par la main de Shura qui se posa doucement sur la sienne. Il croisa le regard vert abysse du Capricorne qui lui toucha une mèche de cheveux. Ce simple échange lui permit de se calmer un peu.

- On fait quoi maintenant ? fit Cilia d'une voix timide.

- À part provoquer un suicide collectif à base d'alcool et de bacchanales pour l'humanité toute entière et éviter ainsi qu'elle ne meure dans d'atroces souffrances, j'ai pas d'autres options, répondit le dieu du vin dans un soupir.

- Bizarrement, j'approuve cette idée, répondit sa sœur sur un même ton, le feu de camp illuminant son visage triste d'une douce lueur.

- Arrêtez de vous morfondre, il y a toujours de l'espoir, déclara Pan.

Si d'ordinaire, Dionysos approuvait toujours les idées de son ami, il ne put s'empêcher de le regarder d'un air blasé.

- Et c'est quoi ton idée de génie ?

- Artémis est puissante oui. Et elle est accompagnée de trois chevaliers Célestes. Mais finalement, son sanctuaire est rachitique. Même la présence de trois marinas ne suffira pas à combler le manque. Ce qui lui faut, c'est son arc. Seul cette arme peut lui permettre d'accomplir sa destinée. Et paradoxalement, seule cette arme peut la condamner.

- Oui. Et ?

- Sauf qu'elle ne sait pas où se trouve son arc. Car je l'ai caché.

Cette révélation fit décrocher plusieurs mâchoires et briser quelques tasses en terre cuite. Bien qu'il ne le montrait pas, cela ennuya Pan.

- Pardon ? finit par dire Saori, tout en se demandant si ce n'était pas une mauvaise blague.

- Il y a des siècles de cela, pour punir Artémis des violences qu'elle a fait subir à mon fils, j'ai enfermé son arme dans le fin fond d'un labyrinthe que j'avais moi-même créé (1).

Tous les membres de l'assemblée se regardèrent en entendant ça, complètement ahuris. Puis, un sourire commença à se dessiner sur les lèvres d'Eliotis.

- Mais c'est génial comme nouvelle ! On peut…

- Je t'arrête tout de suite fils. Ce labyrinthe n'est pas comme les autres. Il est vaste, très vaste. Et surtout : j'ai fait en sorte que personne, pas même sous mon autorisation, puisse bénéficier d'un quelconque laissez-passer.

- Autrement dit… S'il y a des épreuves à passer… C'est pour notre pomme même si tu nous apprécie ? demanda Esther

- Parfaitement.

L'euphorie retomba comme un soufflet. Mais Pan se chargea de rallumer les dernières braises de l'espoir.

- Mais si vous êtes prêts à aller jusqu'au bout… À faire votre possible pour atteindre votre but pour sauver la Terre et votre ami… Pourquoi se priver d'une telle opportunité ?

- Il n'a pas tort, fit une voix

C'était Shun. Il venait de se relever, les poings serrés.

- On ne peut pas rester là les bras croisés alors que cette déesse a décidé de se réincarner dans le corps de Seiya. On ne peut pas non plus rester les bras croisés alors qu'elle prévoit un putain de génocide. Si on reste ici à ne rien faire, c'est lui montrer qu'elle a les pleins pouvoirs. Et ça… On ne peut pas l'accepter. On ne peut plus se faire écraser par elle. On est des chevaliers mais aussi des divinités de la nature. Pourquoi est ce qu'on la laisserait nous dicter comment vivre ? Je refuse. C'est tout simple. Et je veux lui prouver qu'elle a tort.

Le silence se fit. Puis Shura se leva :

- Je te suis Shun.

- Il en va de même pour moi, dit sa soeur.

- J'ai bien envie de lui montrer ce que je vaux, dit Eliotis en bombant ses muscles

- En souvenir de mes camarades sylphes pris au piège d'Hermès, je vous suis, répondit Cilia

- Il faudra qu'avec la déesse Athéna nous motivions les autres chevaliers mais banco pour moi, dit Aiolia en se levant.

- Pareil pour moi, dit Shunrei en se levant avec un doux sourire. Mais Shun voyait qu'elle avait encore mal à son âme.

Shun dirigea son regard vers Dionysos et Athéna qui les dévisagèrent avec un sourire :

- Ça y est, les enfants quittent le bercail, dit Dionysos avec un clin d'œil.

Les jeunes heures d'Artémis étaient comptées.


(1) Le labyrinthe de Pan tmtc

Et… fin de la seconde partie de la fanfic "Le Sanctuaire de Dionysos" !

Ça a été plutôt laborieux, notamment à cause de quelques soucis personnels qui malheureusement sont venus pourrir toute tentative d'écriture depuis janvier (maudits problèmes qui m'ont empêcher de profiter de mes chevaliers préférés !) mais j'ai pu aller jusqu'au bout et ça fait plaisir. Maintenant, l'horizon est en train de se dégager, et c'est motivant !

J'espère que ce chapitre vous a plu et que cette fanfic vous plait toujours. Merci de la suivre et de la commenter à chaque fois, ça fait chaud au coeur à chaque fois donc merci !

Il n'y aura pas de nouveau chapitre la semaine prochaine car je pars en vacances et j'ai besoin d'un peu de temps pour rédiger la trame de la 3ème (et dernière) partie de la fanfiction pour un dénouement final qui je l'espère sera épique !

Les nouveaux chapitres seront probablement publiés fin août.

À très bientôt !