Hey!
Comme je n'ai toujours pas réussi à écrire, et que je n'ai plus qu'un chapitre d'avance, en plus d'un emploi du temps très chargé, je ne publierai mon prochain chapitre que dans un mois. Par contre, pour me faire pardonner, je vais commencer à publier des bonus. Bon, un pour commencer, que je publierai la semaine prochaine, dans une autre fic que j'appellerai "Plus de jamais plus". Il y aura un peu de tout: Animagus, Patronus, rencontres (entre Ewald et Arthur, mais aussi entre Scorpius, Albus, Severus et Eva). Voilà voilà, ça sortira la semaine prochaine.
Pour le moment, je vous laisse avec ce chapitre et remercie encore les quatre personnes qui reviewent toujours, envers et contre tout^^
Je me réveille à cinq heures du matin, tempus à l'appui, et je renonce à retourner dormir, au lieu de ça je profite du fait que les gamines du dortoir soient encore endormies (pour combien de temps..?) pour me changer rapidement avant de sortir. Les couloirs sont déserts et silencieux, je ne sais pas exactement de quand à quand dure le couvre feu mais c'est peut-être toujours d'actualité. Je retourne au septième étage pour continuer mes recherches de chambre alternative. Je sais que la Salle sur Demande est ailleurs, du coup, mais j'ai commencé à explorer là-haut, donc autant continuer. Maintenant que je suis déjà entrée dans un passage secret, j'essaye d'être attentive à tout ce qui pourrait ressembler à un dispositif d'ouverture. J'essaye aussi de me diriger vers les endroits qui montrent le moins de signes de passage.
Vers huit heures, je finis par trouver un petit escalier à moitié dissimulé derrière une vieille armoire, et il me mène dans une tourelle de trois étages dont le sol est couvert d'une bonne couche de poussière. Je suppose que c'est plutôt bon signe. Je monte au dernier étage, et remarque une petite trappe dans le plafond. Une vieille échelle vermoulue y mène, et je décide d'y grimper. Elle ne se brise pas, par miracle, et j'arrive dans une espèce de mini grenier sous les combles, absolument vide. La masse de poussière me fait un peu tousser, et je peux à peine me tenir debout. Le plafond est en pente, et de grosses poutres en dépassent. Je suppose que ça pourrait faire une bonne chambre. C'est reculé, pas fréquenté, et si j'enlève l'échelle pas grand monde ne se donnera la peine de venir jusqu'ici. De toute façon, je laisserai mes affaires dans ma malle. Je ne sais pas encore si je l'amènerai ici, ou si je la laisserai dans le dortoir des Gryffondor. Dans un premier temps, je ne vais pas la bouger en tout cas. Bien. Je suppose que je n'ai plus qu'à réviser mes sorts de ménage histoire de nettoyer avant de ramener mon matelas. Et quand j'aurai appris à voler, je pourrai me préoccuper de détruire l'échelle.
Penser à voler me rappelle que j'ai leçon de vol cet aprèm, et il me tarde d'y être. Je lance un nouveau tempus, et constate qu'il est huit heures et quart. Le temps que j'arrive dans la grande salle, le petit déjeuner sera probablement fini. Tant pis. J'éprouve une certaine satisfaction à ne pas manger, à me faire du mal sciemment. J'aurais pu profiter du petit déj pour parler à Ewald et Arthur de nos projets d'escalade, mais tant pis, ça attendra midi. Au lieu de me diriger vers la grande salle, je reprends la direction de mon dortoir. Ça va beaucoup plus vite qu'à l'aller, car je m'évite pas mal de détours, mais le temps que j'arrive la plupart des filles ont eu le temps de rentrer à la salle commune, et j'ai encore droit à quelques commentaires désobligeants en y entrant. Je monte au dortoir, lui aussi trop peuplé à mon goût. Je tire les rideaux de mon lit pour miniaturiser mon matelas et mes couvertures, et ça me prend un peu plus longtemps que d'habitude parce que je suis énervée. Je finis néanmoins par les réduire suffisamment pour le glisser dans mon sac à côté de mon carnet fétiche, et je rouvre les rideaux. Par chance, on dirait que les autres gamines se sont désintéressées de moi et je récupère mon livre de sorts du quotidien que je garde à la main, faute de place dans mon sac.
Je m'apprête à sortir du dortoir quand une gamine me bouscule, faisant tomber mon livre par terre. Je me relève instantanément, mais la gamine rousse du premier soir, qui était près de l'entrée, a ramassé mon livre. La connasse qui m'a bousculée (que je reconnais un peu tardivement comme étant celle qui a ouvert mes rideaux l'autre matin) lui lance un « Bien joué Faith !, envoie ! ». J'ai un moment de bug. Elles sont sérieuses ? Je me jette sur la gamine qui m'a bousculée et qui vient de récupérer mon livre, mais elle a le temps de le refaire passer à sa copine. Qu'à cela ne tienne, je lui envoie un gros coup de coude dans le ventre, et elle se plie en deux sous l'effet de la douleur. Je passe derrière elle, et je lui bloque un bras d'une main tandis que je passe mon deuxième bras sous son cou. Elle se débat un peu, mais n'arrive pas à se dégager. Bah oui crétine, je sais me battre et l'escalade ça te forge un corps, l'air de rien. Il y a un instant de flottement pendant lequel j'ai le temps de remarquer que certaines des coupures que je me suis faites la veille se sont rouvertes à cause du mini combat, et surtout que les filles du dortoir nous regardent d'un air étonné, puis la rousse, Faith, hurle : « Mais lâche la sale conne ! Pour qui tu te prends ?
-Rends moi mon livre, je fais froidement. En bon état. Ce que tu fais à mon livre, je le fais à ta copine.
-Tu vas avoir des problèmes ! Tu ferais mieux de pas nous chercher !
-Vous allez aussi en avoir, et je vous ai pas cherchées. Je voulais juste sortir du dortoir. Tu me rends mon livre, je te rends ta copine, et c'est fini. »
En guise de réponse, Faith lance mon livre à mes pieds. Du coup je balance l'autre gamine par terre, me retenant de lui donner un coup de pied, et ramasse mon livre rapidement avant de partir sans me retourner. J'entends encore derrière moi la gamine éclater en sanglots, et Faith lui dire « ça ira, Yasmin. On va lui faire payer à cette pute ! ». J'attends d'être dans un couloir désert pour m'arrêter, et lance un sort de réparation sur mon livre, qui a été abîmé par la chute et les passes. Je suis pleine d'une rage froide. Elles ont franchi un pas. Elle s'en sont pris à moi physiquement. Elles se sont attaquée à mon livre aussi. Je sais que ça ne s'arrêtera pas là. Je ne sais pas vraiment pourquoi elle me haïssent déjà, enfin, si. Je suis trop différente. Elles me prennent déjà pour une intello, mais je les ai humiliées, je ne me suis pas laissée faire. Elles ne pourront pas l'accepter. Elles n'auront même pas la sagesse de voir que je suis trop forte pour elles. De plus, je sais que ce monde est plus violent que le monde moldu au quotidien. J'ai lu les livres, j'ai lu beaucoup de fanfictions. Elles ne sont pas trop jeunes pour vouloir régler leurs comptes à coup de sorts. Et moi, je risque d'aller trop loin. Je vais les éviter autant que possible, mais pas sûr que ça suffise. J'ai envie de me défouler. Au lieu de ça, je bloque mes sentiments et monte jusque dans mon grenier.
Je nettoie de mon mieux, même si j'ai un peu de mal à lancer mes sorts parce que je suis trop énervée. Finalement, ça a l'air à peu près correct et je rend leur taille normale à mon matelas et à mes couvertures, que je place le plus loin possible de la trappe avant de m'en aller. Je vais ensuite à la bibliothèque pour chercher quelques livres de sortilège et défense contre les forces du mal de deuxième et troisième année, à la recherche de sorts d'attaque et de défense que je pourrais apprendre. Je veux être capable de me battre grâce à la magie, et honnêtement j'aurais dû m'y mettre plus tôt. J'ai commencé à apprendre quelques sorts utiles, comme les bases de sorts élémentaires (ça me plaît beaucoup), l'accio… Mais pour l'instant je ne connais ni de protego, ni de stupéfix, par exemple, qui sont quand même des classiques. Je ne sais pas trop ce qu'il peut y avoir d'intéressant dans les sorts de deuxième et troisième année, mais ça sera déjà un début. Puisque je suis à la bibliothèque, j'en profite pour chercher des livres sur l'occlumencie, parce qu'il est aussi urgent que j'apprenne ça. Je ne m'attends pas forcément à croiser beaucoup de legilimens, mais je hais l'idée qu'on puisse essayer de lire mon esprit. Et puis, je ne m'y connais pas trop mais peut-être que cette discipline pourrait aussi m'aider à protéger certains souvenirs, par exemple contre des « oubliette ». À voir.
J'ai du mal à trouver des livres sur l'occlumencie, et je finis par regagner la table un peu à l'écart que je me suis trouvée avec deux livres qui ont l'air de l'évoquer vaguement. Je les laisse de côté pour le moment, et préfère commencer la lecture du manuel de deuxième année de DCFM. Je m'apprête à lister quelques sorts, mais remarque quelqu'un qui se dirige vers ma table. En levant la tête je constate que c'est Ewald et me détends légèrement. Il s'assoit à côté de moi, repoussant un peu les livres d'occlumencie, avant de me chuchoter :
« Bonjour, comment tu vas ?
-ça va, je réponds tout aussi discrètement. Tu es tout seul ?
-Oui, Arthur fait des jeux de société dans sa salle commune avec des amis à lui, du coup je me suis dit que j'allais avancer mes devoirs, je ne pensais pas te trouver ici.
-J'ai décidé de m'instruire un peu, autant que ça serve d'être dans une école.
-L'occlumencie ? Si tu veux apprendre, tu n'as pas choisi les bons livres.
-Y a que dalle dans les rayons… Tu t'y connais ? »
Ewald a une micro seconde d'hésitation, puis admet :
« Je m'y connais davantage en légilimancie, mais oui, j'ai quelques bases. Tu ne trouveras pas de véritable manuel d'occlumencie par ici. Il y a deux trois livres dans la partie autorisée auxquels tu peux accéder, mais le reste est dans la réserve, je pense. Et ils ne laisseront pas une première année emprunter ce genre de livres.
-Pourquoi pas ?
-Les magies de l'esprit sont complexes et marginales, et je doute que les professeurs soient enclins à laisser des première années livrés à eux-mêmes avec ça.
-Et si je glisse quelques bouquins dans mon sac ?
-Tout est protégé magiquement, tu n'es pas la première à avoir cette idée. »
Nous nous taisons un instant, puis il propose :
« Je pourrais te prêter quelques livres… Mais je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée. Pourquoi tu t'intéresse à l'occlumencie ?
-C'est un savoir intéressant. » Je me crispe, j'aurais pas dû en parler sans doute. Il n'est pas du genre à se satisfaire d'une dérobade, je pense.
-Il vaudrait mieux que tu attendes d'être plus âgée pour chercher vraiment à l'apprendre. La théorie ne fait pas de mal, mais si on commence trop jeune ça peut être dangereux.
-En quoi ?
-Quand l'esprit est jeune, il est encore très influençable et évolue très vite. En plus, avec la puberté, l'esprit devient très instable. Du coup, presque tout le monde qui s'essaie à l'occlumencie très jeune échoue à obtenir le moindre résultat, et ceux qui en obtiennent en gardent des séquelles.
-Quel genre de séquelles ?
-Ils ont plus de mal à se développer, il y a même eu des cas où des gamins sont restés « bloqués » à l'âge où ils ont essayé de devenir occlumens, ils sont devenus incapables de communiquer avec le monde extérieur. »
Je hausse involontairement les épaules. Ça ne me concerne pas de toute façon, je suis adulte, je sais ce que je fais. Bon, Ewald l'ignore, évidemment. La question, c'est comment faire en sorte qu'il me prête quand même ses bouquins. Parce que je dois apprendre l'occlumencie. C'est trop dangereux, sans. « Tu voudras bien me prêter tes livres quand même ? Je serai prudente, mais je suis vraiment intéressée par le sujet. »
Ewald soupire, mais répond tout de même. « Je peux accepter, si tu me donne la vraie raison pour laquelle tu veux apprendre l'occlumencie, et que tu me promettes de ne pas tenter d'expériences toute seule. ».
Oups, grillée. Bon, c'est pas surprenant, mais à quoi ça lui sert de savoir ça ? J'aurais dû me taire, j'en dis trop. Ça fait trop longtemps que je n'ai pas été tant en contact rapproché avec d'autres gens, à parler un peu ouvertement. Je ne sais pas me taire. Je jugule ma panique naissante, la repoussant derrière les murailles qui brouillent mes émotions, et je lui réponds :
« Parce que tu te soucies de moi ? »
Je dis ça pour plaisanter, et surtout pour essayer de détourner un peu son attention, mais en vérité je sens en moi que ça me bouleverse un peu, de penser que ça pourrait être le cas. Juste que quelqu'un en aie quelque chose à foutre. Même si je vois pas pourquoi il en aurait quoi que ce soit à faire, vu qu'on se connaît depuis trois jours et que je suis juste une gamine.
« Je me soucie de ce qu'Arthur va me faire subir si je te mets en danger, tu veux dire ! »
Il dit ça comme une plaisanterie lui aussi, et je hais cette part de moi qui ressent une pointe de douleur. Bien sûr qu'il s'en fout, qu'il ne s'inquiète pas vraiment que ça puisse être dangereux. Il est juste responsable, et évidemment il se soucie de ce qu'Arthur pense. Puisque ma diversion ne sert à rien, je finis par répondre, de mauvaise grâce :
« Si tu me prête tes livres, je te dirai vraiment pourquoi je veux apprendre l'occlumencie. » Bah quoi, j'ai pas précisé quand je lui dirai. Il hoche la tête avant de répondre :
« Et tu ne feras pas d'expériences toute seule ?
-Je ne tenterai pas d'expérience occlumens hors de ma portée toute seule, satisfait ?, Ewald me regarde avec un brin de surprise, et hoche la tête à nouveau.
-On va dire. De toute façon, tu es libre. Tu aurais pu aller à Serpentard.
-J'aurais pu, sans doute. »
Il me fait un petit sourire, puis sort quelques livres de son sac et se met au travail. Je me replonge dans mes livres de sortilèges en silence, et commence enfin à prendre des notes. Je suis assez tendue, à cause de la discussion, et mes émotions tourbillonnent en moi. Ça a l'air de rien, comme ça, mais je n'aime pas ce que j'ai appris de moi. Je n'aime pas avoir été touchée par l'idée qu'il aurait pu se soucier de moi, ni la réalisation que j'ai envie que quelqu'un le fasse. J'aurais dû être débarrassée de ce pathétique besoin d'attention depuis longtemps déjà. Mais bon, qu'importe de toute façon. Je ne vais tisser de liens avec personne, ici, et je vais mourir, enfin. Mais c'est utile en tout cas de fréquenter Arthur et Ewald, comme ils sont en septième année ils me donneront sans doute accès à des ressources utiles, comme pour cette histoire d'occlumencie.
Après une vingtaines de minutes j'ai fini de parcourir le livre de défense de deuxième année et le mets de côté pour récupérer celui de troisième année. Le mouvement doit attirer l'attention d'Ewald, car il relève la tête et regarde le livre que je viens de poser devant moi. Il me chuchote :
« Défense contre les forces du mal, troisième année ? Tu as conscience que ta rentrée de première année était il y a trois jours ?
-J'ai fini de lire celui de première année trois semaines avant la rentrée. Et je cherche des sorts intéressants.
-Quel genre de sorts ? »
En guise de réponse, je fais glisser ma feuille vers lui. Il me la rend rapidement, et reprend la parole :
« Pourquoi tu veux apprendre tout ça ? Tu t'intéresses au duel ?
-On peut dire ça, oui. Tu connaîtrais d'autres sorts utiles ?
-À vrai dire, je m'y connais pas mal, oui, je suis duelliste, même si je n'ai pas trop d'occasions de faire de tournoi à Poudlard. Je pourrais te montrer quelques trucs, éventuellement.
-Ce serait vraiment cool !
-Par contre, il y a un bon quart des sorts que tu as marqués que tu ne pourras définitivement pas lancer pour l'instant, il y a une bonne raison pour laquelle ils ne sont enseignés qu'en deuxième et troisième année.
-À savoir ?
-Il faut une certaine maturité magique. La magie, c'est un peu comme un muscle. Il possède une puissance que tu ne pourras jamais dépasser, mais aussi il te faudra de l'entraînement pour aller vers ta puissance maximale. Il y a aussi plusieurs façons de le travailler, pour aller vers l'endurance, la puissance ou la souplesse, et surtout un surentraînement peut aussi avoir des conséquences négatives. Il faut être prudent et se donner le temps de progresser. Honnêtement, je crains que tu ne veuilles aller trop vite, tu as eu ta baguette il n'y a même pas un mois. Je comprends ton enthousiasme, mais laisse toi du temps. »
Je soupire, puis j'hésite. Après tout, je ne sais pas tout ce qu'Arthur a pu lui dire exactement. Mais si il est vraiment duelliste, il pourrait m'apprendre des choses utiles, et me permettre de progresser plus vite. Et il est urgent que je puisse me défendre. D'ailleurs, c'est bien pratique qu'il m'aie donné de lui-même une excuse crédible pour expliquer ma volonté d'apprendre à me battre, sans que j'aie à réfléchir. Mes problèmes ne regardent que moi. Je finis par lui souffler :
« Je vais te dire un secret, Ewald. La magie, ça fait depuis mes six ans que je la pratique. Je ne sais pas ce qu'Arthur t'a dit, mais j'ai une baguette depuis cet été là.
-Je vois. »
Il chuchote, alors je ne sais pas interpréter son ton, mais je n'ai pas l'impression qu'il soit surpris. Quoi qu'il en soit, je lui demande :
« Tu accepterais de m'apprendre un peu le duel ? Et les sorts, évidemment. Ça me ferait gagner du temps d'avoir quelqu'un d'expérimenté pour corriger mes erreurs, et puis, comme ça tu auras quelque chose à faire quand Arthur se sociabilisera et que tu auras fini tes devoirs. »
Ewald a un petit sourire, et répond :
« Très bien. Par contre, prépare toi à en baver, je suis assez exigeant.
-Merci ! Quand est-ce qu'on commence ?
-Mardi prochain ? J'ai cours d'histoire de la magie là, et comme les rendez-vous d'Arthur sont réguliers...
-On a un deal ! »
Je continue à étudier mes bouquins jusqu'à ce qu'il soit l'heure d'aller manger, et je me mets en route rapidement, pensant à la leçon de vol de l'aprem. Je mange à la table des Poufsouffle avec mes camarades de septième année, les écoutant bavarder à propos de leur matinées respectives et des devoirs qu'ils ont, et je ne tarde pas à me perdre dans mes pensées. Je réfléchis à tout ce qu'il s'est passé depuis ce matin. Je réalise que j'ai été assez spontanée avec Ewald et j'essaye de me remémorer les informations que j'ai pu laisser échapper. Il est dangereux. Je ne sais pas ce que sont ses motivations. Il est sympathique, il est intéressant, j'en suis sûre, mais je joue un jeu dangereux. Je ne veux pas me lier à lui, et je ne veux pas qu'il se doute de quoi que ce soit. J'en suis à ce point de mes réflexions, quand je sens quelque chose me frapper la nuque. Je porte la main à mon cou, mais je ne trouve rien. C'est en me retournant et en regardant par terre que je vois un petit caillou qu'on a dû me lancer. Je regarde autour de moi, mais il y a trop de monde, toutes les maisons sont mélangées à toutes les tables, et je n'arrive pas à déterminer qui a pu faire le coup. Je finis par renoncer et me reconcentre sur la conversation. Arthur parle d'une partie de jungle speed qu'il aurait fait, et je pose des questions : je savais pas que les sorciers avaient adapté le jeu !
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There is no one for ever
No one holding my bleeding hand
Nothing left for me to defend
No one left in this fever
They have never seen my tears
They will never know my fears
I'm standing on my own
And blood covers my crown
I am already dead but I still pretend
I can't trust anyone anymore
I can't remember how it was before
I'm just waiting for the end
Poème écrit dans l'un des carnets de Vivian Eris Mackson
Et voilà pour ce chapitre! Comment dire que non, elle va pas devenir amie avec les filles de son dortoir... xD
Et je suis contente de son interaction avec Ewald. Que pensez vous de lui..?
Bon, je vous abandonne, à la semaine prochaine ou dans un mois, bisous, et laissez moi des reviews, ça motive à écrire!
Signé: Un origami chauve
